Covid-19. Les jeunes sont désormais une majorité à vouloir se faire vacciner…

La proportion des jeunes de 18 à 24 ans souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 atteint désormais 55 %, en forte progression par rapport à mars (36 %), selon une enquête de Santé publique France publiée ce vendredi 7 mai.

Des jeunes réunis sur les pelouses du parc du Thabor, à Rennes, le 2 avril 2021.

 

Une majorité des jeunes de 18 à 24 ans souhaite désormais se faire vacciner contre le Covid-19, en forte augmentation par rapport au mois de mars, selon une enquête réalisée par Santé publique France.

55 % des personnes de cette classe d’âge non encore vaccinées, interrogées entre le 21 et le 23 avril, assurent qu’elles veulent certainement ou probablement ​se faire vacciner, selon cette enquête publiée ce vendredi 7 mai.

Mi-mars, les jeunes du même âge étaient à peine plus d’un tiers (36 %) à faire la même réponse.

Les hommes et les « CSP + » plus partant pour le vaccin

L’intention de se faire vacciner progresse également chez les 25-34 ans, à 43 % contre 39 %, mais reste stable sur l’ensemble de la population (56 %).

Cette adhésion à la vaccination est nettement plus élevée chez les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures (64 %) que chez les CSP- et les inactifs (50 %). Les hommes sont également beaucoup plus partants pour l’injection (62 %) que les femmes (51 %).

Parmi les 44 % rétifs à la vaccination, les raisons déclarées pour justifier leur choix étaient le plus souvent : « Les nouveaux vaccins ne sont pas sûrs » (69 %) ; « ce n’est pas efficace pour empêcher la propagation de l’épidémie (26 %) ou la maladie » (25 %) ; « je préfère d’autres moyens de prévention comme les gestes barrières » (23 %) ainsi qu’« on ne peut pas choisir son vaccin » (20 %)​, explique Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire.

Un tiers d’entre elles indiquent qu’elles seraient prêtes à changer d’avis s’il y avait des informations qui prouvent l’efficacité et la sûreté du vaccin.

13,2 % des Français possèdent des anticorps anti-Covid

Depuis le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France, fin décembre, un quart de la population a reçu au moins une injection, dont 11 % a déjà reçu deux doses.

L’enquête a été réalisée avant les annonces successives, le 29 avril et le 6 mai, d’Emmanuel Macron sur l’accélération du calendrier vaccinal.

Santé publique France indique par ailleurs que 13,2 % de la population possédait des anticorps contre le coronavirus au début du mois de février, contre 9 % en octobre, selon une enquête de séroprévalence réalisée sur un échantillon de prélèvements sanguins.

La vaccination de masse, seule « voie rapide » vers l’immunité collective

Très peu de personnes présentant déjà des anticorps issus de la vaccination à cette date (il faut compter 15 à 21 jours après la première injection pour obtenir une réponse sérologique pleinement détectable), ce pourcentage reflète essentiellement la part de la population ayant été infectée par le Sars-CoV-2, souligne l’agence sanitaire.

L’Institut Pasteur estime pour sa part, à partir de projections mathématiques, qu’au 22 mars, un peu plus de 20 % de la population de plus de 20 ans avait été infectée par le virus.

Source OUEST FRANCE.

Le Conseil scientifique se prononce pour un pass sanitaire, mais de manière « temporaire et exceptionnelle »…

Le Conseil scientifique s’est prononcé pour un pass sanitaire conditionnant l’accès à certains lieux lors de leur réouverture.

Mais dans cet avis publié ce mardi, il précise qu’il faut que ce soit « de manière exceptionnelle et temporaire ».

Il pointe notamment la question de la gestion des données.

Le pass sanitaire pourrait être utilisé avec l'application TousAntiCovid.

 

Un pass sanitaire assurant qu’une personne est vaccinée contre le Covid ou a eu un test négatif peut être utilisé pour faciliter le « retour à la vie normale », à condition que ce soit « de manière temporaire et exceptionnelle », estime ce mardi le Conseil scientifique.

« Une forme de retour à la normale »

« Le pass sanitaire, utilisé de manière temporaire et exceptionnelle, peut permettre à la population une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus Sars-CoV-2 », conclut l’instance qui conseille le gouvernement dans un avis transmis lundi soir au gouvernement et rendu public ce mardi.

Ce pass, en format papier ou numérique, attesterait de la réalisation récente d’un test de dépistage négatif, de l’administration d’un vaccin contre le Covid-19 ou d’une infection ancienne par le virus.

Un outil pour « reprendre des activités rassemblant un nombre élevé de personnes »

Un tel outil permet « d’envisager de rouvrir et de reprendre, en contrôlant le risque sanitaire sans qu’il puisse être affirmé que ce dernier soit nul ou très faible, des activités rassemblant un nombre élevé de personnes », juge le Conseil scientifique.

La question des données personnelles de santé

En revanche, son usage « soulève de nombreuses questions d’ordre technique, pratique, éthique et de santé publique », qui ne relèvent pas de sa compétence, prévient-il. Dans la mesure où il utilisera des « données personnelles relatives à l’état de santé, il constitue un précédent dont il convient de limiter les effets en termes de durée et d’ampleur », ajoute l’instance présidée par Jean-François Delfraissy.

Elle ne recommande donc pas son utilisation pour « des actes de la vie quotidienne (se rendre sur son lieu de travail, aller dans un commerce, un établissement de formation, un café, un restaurant) ».

Le pass ne dispenserait pas du port du masque

Le Conseil juge également que son utilisation ne dispense pas du respect du port du masque quand c’est possible et de la ventilation suffisante des lieux clos. En revanche, un assouplissement des règles de distanciation physique est envisageable. 

Le président Emmanuel Macron est pour le pass sanitaire

À l’annonce du calendrier du déconfinement jeudi, Emmanuel Macron a considéré qu’il serait « absurde de ne pas utiliser » un système de pass sanitaire « dans les lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions ». 

Le Conseil scientifique avait donc été saisi jeudi par le gouvernement, qui a déposé lundi un amendement au projet de loi sur la sortie de l’état d’urgence sanitaire, permettant de « subordonner l’accès » à certains lieux à un tel pass sanitaire.

Source FRANCE BLEU.

Le calendrier du déconfinement.

Etats-Unis : Un variant du Covid-19 se propage dans une maison de retraite malgré 90 % de vaccinés…

CONTAMINATIONS Une étude de la principale agence de santé publique américaine révèle une explosion de cas positifs dans une maison de retraite malgré le vaccin.

Etats-Unis : Un variant du Covid-19 se propage dans une maison de retraite malgré 90 % de vaccinés

 

C’était un scénario redouté. Les cas de Covid-19 ont explosé en mars dans une maison de retraite aux Etats-Unis dont les résidents étaient pourtant vaccinés à plus de 90 %, suite à l’introduction d’un variant par un membre non vacciné du personnel, a révélé une étude de la principale agence de santé publique américaine publiée mercredi.

Le virus s’est ensuite propagé dans cet établissement du Kentucky, contaminant 44 personnes, dont 24 résidents et 20 personnels soignants, dont 18 et 4, respectivement, avaient pourtant reçu deux doses du vaccin Pfizer, dénombre cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Les limites de la seule stratégie vaccinale

Ces travaux montrent donc les limites de la vaccination comme seule stratégie de lutte contre le Covid-19, notamment contre ses variants. Bien qu’« essentielle », elle doit être accompagnée d’une « attention continue à la prévention des infections et aux pratiques de contrôle », soulignent ses auteurs, qui citent le lavage des mains, le dépistage en continu pour identifier les cas, l’isolation des personnes contaminées et la quarantaine des cas contacts et ce, « indépendamment de la vaccination ». L’étude offre en outre un comparatif édifiant de la vulnérabilité des personnes contaminées, selon qu’elles soient vaccinées ou non.

Parmi les résidents contaminés, par exemple, seul un tiers des vaccinés ont souffert de symptômes, contre 83 % des non-vaccinés. Et seuls 11 % des vaccinés ont dû être hospitalisés quand cela a été le cas de deux tiers des non-vaccinés. Enfin, un seul résident vacciné sur 18 a succombé au virus. Parmi les non-vaccinés, au nombre de 6, deux ont perdu la vie.

« Pour protéger les résidents des maisons de retraite médicalisées, il est impératif que les personnels soignants, ainsi que les résidents, soient vaccinés », soulignent donc les auteurs de l’étude.

Source 20 MINUTES.

Vaccination : Pfizer prévoit de vendre pour 26 milliards de dollars de vaccins anti-Covid en 2021…

PROFITS Et le groupe n’a pas encore fini de signer de nouveaux contrats.

Vaccination : Pfizer prévoit de vendre pour 26 milliards de dollars de vaccins anti-Covid en 2021

 

Un sacré pactole. Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a indiqué ce mardi qu’il s’attendait à vendre 1,6 milliard de doses de son  vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec BioNTech, en 2021. La vente est estimée à environ 26 milliards de dollars, soit bien plus que prévu auparavant. En effet, l’entreprise avait annoncé fin février qu’elle écoulerait environ 15 milliards de dollars de sérum sur l’ensemble de l’année.

Elle a depuis signé d’autres contrats pour 2021, avec la Commission européenne notamment, et a indiqué ce mardi avoir conclu des accords avec le Canada et Israël pour fournir des vaccins au-delà de 2021. Pfizer souligne dans un communiqué « être en train de négocier des contrats potentiels similaires avec de nombreux autres pays ».

430 millions de doses envoyées dans 91 pays

Au 3 mai, le groupe avait déjà envoyé environ 430 millions de doses du vaccin à 91 pays et territoires dans le monde. Fort de la demande pour son produit phare, qui devient ainsi l’un des plus gros « blockbusters » de l’histoire de la pharmacie, le groupe a nettement relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année.

Le chiffre d’affaires total en 2021 devrait atteindre entre 70,5 et 72,5 milliards de dollars, contre 59,4 et 61,4 milliards prévus auparavant.

« Solide performance » des activités de l’entreprise

Pfizer mise par ailleurs sur un bénéfice par action ajusté compris entre 3,55 et 3,65 dollars, contre 3,10 à 3,20 dollars auparavant. Ce bénéfice est l’indicateur surveillé par les milieux financiers pour mesurer la rentabilité d’une entreprise car il ne prend pas en compte des éléments externes à la performance comme les impôts et certains coûts.

La mise à jour de ces prévisions reflète les nouvelles anticipations par rapport au vaccin anti-Covid, ainsi que « la solide performance » du reste des activités de l’entreprise. Elle prend aussi en compte « les dépenses supplémentaires en recherche et développement sur la vaccination contre le Covid-19 mais aussi sur d’autres produits en développement basés sur l’ARN messager et sur les anti-viraux contre le Covid-19 », précise Pfizer.

Les revenus du laboratoire ont bondi de 45 %

Au premier trimestre, l’entreprise a déjà vendu pour 3,5 milliards de dollars du sérum, sur lequel elle s’attend à dégager une marge avant impôt d’environ 25 % à 30 %. Les autres activités de groupe ont aussi progressé, son chiffre d’affaires hors vaccin anti-Covid augmentant de 8 %.

En incluant le vaccin, les revenus du laboratoire ont bondi de 45 % à 14,6 milliards de dollars, bien au-dessus des prévisions des analystes (13,6 milliards). Son bénéfice net s’est aussi envolé de 45 %, à 4,9 milliards de dollars. L’action progressait de 1,3 % dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse à Wall Street.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Le pass sanitaire va-t-il nous contraindre à nous faire vacciner ?…

EPIDEMIE L’obligation d’être vacciné contre le Covid-19 pour avoir des loisirs risque de faire pencher la balance pour les plus réticents.

Coronavirus : Le pass sanitaire va-t-il nous contraindre à nous faire vacciner ?

 

  • Si l’on a collectivement intérêt à se faire vacciner, ce n’est pas toujours le cas de façon individuelle. Le pass sanitaire vient apporter un argument supplémentaire à nos considérations personnelles.
  • Si cet outil vient pallier l’absence d’un élan citoyen espéré par le gouvernement, il montre aussi l’échec de ce dernier à convaincre la population via des arguments d’ordre médical.
  • Il faudra cependant prendre garde à ce que ce pass ne soit pas mis en place trop rapidement au risque de créer des situations non équitables entre les populations ayant pu avoir accès au vaccin et les autres, préviennent les spécialistes.

Bien que la vaccination contre le coronavirus ne soit pas obligatoire aujourd’hui en France, le pass sanitaire risque bien de devenir indispensable pour avoir de nouveau « une vie normale » et des loisirs. Ici, c’est l’Union des professionnels solidaires de l’événementiel qui réfléchit à un tel pass  pour permettre l’organisation de mariage. Là, ce sont des compagnies aériennes qui envisagent de l’imposer pour pouvoir prendre l’avion. Précédemment, des représentants de la restauration y pensaient pour les clients. La piste est également envisagée par le gouvernement pour l’accès aux lieux culturels.

Si un tel pass venait à être instauré pour accéder à tous ces loisirs non essentiels, la vie des personnes non vaccinées se résumerait globalement à celle que nous vivons actuellement en confinement. Un quotidien  pas terrible. Le pass serait-il finalement un moyen détourné de nous contraindre à nous vacciner sans nous y obliger ?

La balance entre le bien collectif et individuel

« Dans la logique de l’action collective, on fait toujours un calcul rationnel entre le bien commun et notre intérêt personnel, explique Caroline de Pauw, sociologue spécialiste des sujets de santé. Pour le vaccin, même si on a tout intérêt à le faire collectivement, nous n’avons pas tous intérêt à le faire individuellement. » Il existe en effet aujourd’hui une certaine peur de la population autour d’effets secondaires (pourtant rares) ou du manque de recul, qui rend les personnes ayant de faibles chances de développer des formes graves du Covid-19 moins enclines à se faire vacciner.

« Mais un pass sanitaire obligatoire pour prendre l’avion, aller à des spectacles, au restaurant ou pour organiser son mariage, c’est un levier de contrainte qui va faire pencher la balance dans laquelle se trouve d’un côté cet intérêt collectif et, de l’autre, l’intérêt personnel », poursuit la chercheuse associée au Clersé (Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques) de l’Université de Lille. Concrètement, puisque nos intérêts personnels prédominent, on ira plus facilement chercher une dose car « nous sommes dans une société plus individualisée où l’on fait ses propres choix et où les gens trouvent du sens lorsque cela va dans leur intérêt individuel ».

Une telle contrainte était-elle inévitable en France ?

C’est bien possible. En premier lieu parce que de trop nombreux Français sont encore dans la logique d’attendre de voir. « On peut avoir tendance à se dire que si tous les autres sont vaccinés, on n’aura donc pas besoin de le faire. La logique du passager clandestin », explique Bénédicte Campenois-Rousseau, sociologue spécialiste des questions de santé. Malin, sauf que cette stratégie ne marche pas si tout le monde a la même idée, ni si le seuil d’immunité collective n’est pas atteint. « Par ailleurs, il n’est pas possible d’avoir ce genre de réflexion dans notre situation puisque l’on n’envisage pas de vacciner les enfants, chez qui le virus circule beaucoup. Donc cela ne marche pas », insiste l’experte.

La sociologue met également en lumière la défiance historique des Français vis-à-vis des vaccins. « Depuis les grands scandales sanitaires des années 1980, il y a une remise en cause de la médecine malgré le fait que celle-ci ait fait énormément de progrès. Il y a également un courant antivaccin en France qui ne facilite pas la tâche. » Mais au vu de la façon dont le virus se propage aujourd’hui, pour Bénédicte Campenois-Rousseau, « à part vivre sous une cloche, se faire vacciner reste la solution la plus efficace ».

Un aveu d’échec

Est-ce donc par la contrainte et non par un élan de bienveillance vis-à-vis des populations les plus fragiles que les Français finiront tous par se faire vacciner ? Caroline de Pauw note tout de même que cette attitude citoyenne a été particulièrement visible « dans l’entourage des personnes en Ehpad ou greffées par exemple, qui ont fait volontairement la démarche de se faire vacciner pour protéger leurs proches ».

Pour l’experte, se faire vacciner sous contrainte est malgré tout « un aveu d’échec et d’impuissance du gouvernement ». « Cela signifie qu’il n’a pas réussi à convaincre la population par les autres leviers, à savoir protéger les autres ou soi-même. » La faute, selon elle, à une absence de culture vaccinale et un manque d’explications. « Les gens ne sont pas irrationnels, ils ont juste besoin que l’on réponde à leurs questions et leurs angoisses. Il faut plutôt travailler autour des freins des personnes qui refusent la vaccination. Sinon, en l’imposant, on risque d’alimenter le discours des complotistes », avertit-elle.

La question de l’éthique et de la légalité

Concernant le pass sanitaire, la question de l’éthique autour de sa mise en place est soulevée par les deux expertes. « L’éthique repose sur quatre piliers : la bienveillance, la non-malveillance, l’autonomie et l’équité, détaille Caroline de Pauw. On peut se demander si, lorsque l’on contraint les personnes, on respecte leur autonomie. » Quant à la question de l’équité, pour Bénédicte Campenois-Rousseau, « avant la mise en place de ce pass, il faudra bien sûr en étudier les modalités afin qu’il n’y ait pas de privation de chance pour certains », afin d’éviter les injustices. « Il faut que la majorité de la population ait eu accès au vaccin et ait donc eu la possibilité de l’accepter ou non. Or ce n’est pas le cas aujourd’hui. »

Pour ce qui est de la légalité, un précédent existe en matière de vaccin. Il est en effet obligatoire de faire vacciner son enfant pour l’inscrire à la crèche ou à l’école. Sur ce point, la mise en place du pass sanitaire risque donc d’être difficilement contestable.

Source 20 MINUTES.

Vaccination anti-Covid-19 : un coût exorbitant pour les finances publiques…

Alors que 30 millions de Français doivent être vaccinés d’ici juin, la facture (salée) pourrait être supérieure à 3 milliards d’euros, rapporte LCI.

Jugee pour sa lenteur au demarrage, la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France risque de couter << un pognon de dingue >>, selon l'expression consacree.

 

La campagne de vaccination contre le Covid-19 se poursuit en France, avec le déploiement du vaccin Janssen dans les pharmacies cette semaine. En tout, 30 millions de personnes en France devraient être vaccinées d’ici au mois de juin, avec l’un des quatre sérums d’ores et déjà disponibles. Face à cette entreprise titanesque se pose la question du coût de cette campagne pour les finances publiques. Alors que le gouvernement avait provisionné 1,5 milliard d’euros pour le financement de la Sécurité sociale en 2021, l’addition de ces vaccins pourrait bien être supérieure aux 4 milliards d’euros maximum évoqués par Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, en mars dernier sur Europe1.

Cette facture pourrait même avoisiner les 5,7 milliards d’euros, d’après des estimations de parlementaires évoquées ce lundi 26 avril par LCI. Ces travaux se basent sur la campagne contre la grippe H1N1, une méthode contestée par certains élus. « Une logistique très particulière et coûteuse a dû être déployée, ce qu’il n’y avait pas du tout avec le vaccin contre la grippe. Ça coûtera plus cher, c’est évident », prévient Sonia de La Provôté, sénatrice du Calvados et rapporteuse du dossier, auprès de LCI.

La rémunération des médecins fait débat

Le coût d’un vaccin prend en compte plusieurs facteurs. Il y a évidemment l’achat des doses, dont les prix sont non seulement secrets mais aussi arbitraires, le tarif des doses variant en fonction des pays. D’après les calculs de LCI, le montant des commandes de sérum Pfizer en France pourrait s’élever à 1,4 milliard d’euros. Ensuite, il faut prendre également en charge tous les aspects logistiques concernant le transport ou la conservation de ces vaccins.

La rémunération du personnel de santé mobilisé dans les centres de vaccination représente également un coût alors que plusieurs super-centres de vaccination se déploient dans l’Hexagone. Il y a encore une dizaine de jours, les médecins volontaires pouvaient être rémunérés jusqu’à 3 000 euros pour multiplier les piqûres dans les vaccinodromes. Un scandale, pour certains médecins, qui a poussé la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) à serrer la vis : ces médecins seront désormais payés à hauteur de 420 euros, pour quatre heures en semaine, et 460 euros pour la même durée le week-end.

Source LE POINT.

Allergies, intolérances, vaccins… Les réponses à vos questions…

Vous avez posé vos questions sur les allergies au Dr Isabelle Bossé, allergologue.

En voici une sélection.

Le test par un spécialiste sur le bras d’un patient afin de détecter des allergies (photo d’illustration).

 

Nous vous avons donné rendez-vous pour poser vos questions sur les allergies à une allergologue. En voici une sélection, accompagnée bien sûr des réponses et explications d’Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues et vice-présidente de la Fédération française d’allergologie. 

Différence entre allergie et intolérance

« Pourriez-vous m’expliquer la différence (et notamment en termes de gravité) entre une intolérance et une allergie ? Mon fils a fait des poussées d’urticaires à la suite de l’ingestion de pastilles Drill. S’en sont suivis des tests révélant une intolérance ou allergie aux dérivés de l’aspirine. », nous a demandé Dominique.

Dans le cas présent c’est une allergie et non une intolérance. Intolérance et allergie sont deux mécanismes totalement différents, l’allergie fait intervenir le système immunitaire, les intolérances pas du tout, et l’allergie peut être plus grave.

Se faire vacciner contre le Covid-19

« J’ai un profil allergique, je me pose des questions sur le choix du vaccin contre le Covid-19. Lors de mes recherches, j’ai pu voir que les vaccins à ARN messager type Pfizer ou Moderna contenaient un excipient potentiellement allergisant, le PEG et que l’AstraZeneca contenait un allergisant potentiel, le polysorbate. Mes questions sont les suivantes : Me conseillez-vous de me faire vacciner ? » C’est la question posée par Françoise de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Les allergies au PEG et au polysorbate sont exceptionnelles, quand elles sont avérées c’est une contre-indication aux vaccins actuels. Les antécédents d’allergie médicamenteuse comme les antibiotiques et autres médicaments ne sont pas une contre-indication, excepté s’il y a un doute sur un choc anaphylactique après une vaccination antérieure ou l’injection d’un produit de contraste iodé.

Nous conseillons la prise d’un antihistaminique une heure avant l’injection par sécurité, et peu importe le vaccin que vous recevrez.

Eczéma avec le port du masque

« Quand je porte un masque chirurgical plus de 2 h, je fais comme un eczéma aux deux points de contact et de frottement sous les yeux. Obligée de prendre de la cétirizine quelques jours ensuite », explique Laurence, de Longjumeau (Essonne).

En effet certaines personnes sont sujettes à ces irritations cutanées avec les masques, vous pouvez tester l’application d’une crème barrière (en pharmacie), hydrater votre peau le plus possible, et je ne pense pas que la qualité des masques soit en cause.

Piqûre de moustique

« Habitant le sud de la France, je fais de vives réactions aux piqûres de moustiques qui sévissent plus de six mois par an (démangeaisons, gonflements…). Est-ce une allergie ? », demande Michel qui vit à Hyères (Var).

La majorité des réactions aux piqûres de moustiques ne sont pas allergiques, si vous êtes aussi gêné pendant si longtemps, je vous conseille la prise d’un antihistaminique quotidiennement sur toute la période à risque, évidemment la désinfection de la piqûre et l’application d’une crème à la cortisone sur le gonflement en évitant d’en mettre sur la lésion de la piqûre.

Et l’urticaire ?

« Je fais de l’urticaire, j’ai un traitement mais dès que je l’arrête ça recommence, cela depuis plusieurs années. Comment trouver pourquoi ? », demande Pierrette.

L’urticaire chronique n’est pas allergique… Il est dû à une anomalie de certaines cellules immunitaires dans la peau, les mastocytes, qui se déstabilisent et libèrent sans raison de l’histamine dans la peau, d’où la prise continue d’antihistaminiques.

Un bilan minimum est à faire (prise de sang) et il faut rechercher les facteurs déclenchant qui n’existent pas toujours (froid, chaud, effort, transpiration, soleil, stress…) et essayer au mieux de les éviter. Si aucun de ces facteurs ne déclenche votre urticaire, c’est de l’urticaire chronique spontanée dont on connaît le mécanisme mais dont ignore la cause et qui peut durer très longtemps.

La désensibilisation, efficace ?

« Allergique depuis plus de 10 ans au pollen et graminées pendant la forte période printanière je voudrais savoir si la désensibilisation est une méthode efficace et si oui quand le faire ? », se demande Yann.

Oui, la désensibilisation est le seul traitement de la cause des maladies allergiques respiratoires, les autres traitements sont efficaces mais seulement sur les symptômes, la désensibilisation permet de modifier la réaction immunitaire anormale et de tolérer sur le long terme les pollens. Certaines personnes n’y sont pas sensibles, d’autres sont totalement soulagées, d’autres ont une amélioration partielle mais qui leur permet de vivre plus normalement cette saison.

« Quelles sont les différentes formes de traitements de désensibilisation existants actuellement ? Lesquels sont remboursés par la CPAM ? », interroge Murielle.

Actuellement il n’existe que deux formes de désensibilisation : des gouttes à mettre sous la langue remboursées à 30 % par l’Assurance maladie le reste par les mutuelles complémentaires, et des comprimés à mettre sous la langue également mais uniquement pour les acariens et les pollens de graminées (il y en aura bientôt pour d’autres pollens) qui sont remboursés à 15 % par l’Assurance maladie et le reste seulement par certaines mutuelles.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : Peut-on assouplir les gestes barrières entre personnes vaccinées ?…

VACCINATION Depuis plus d’un an, le port du masque, le lavage des mains ou la distanciation sociale font partie de notre quotidien, mais cela pourrait bien changer, une fois vaccinés.

Coronavirus : Peut-on assouplir les gestes barrières entre personnes vaccinées ?

 

  • Les gestes barrières – le port du masque, la distanciation sociale et le lavage fréquent des mains – ont été mis en place au début de la crise sanitaire pour limiter les contaminations.
  • Dans un rapport publié mercredi, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) envisage un assouplissement des gestes barrières entre personnes vaccinées.
  • Mais si les vaccins protègent contre les formes graves du coronavirus, on ne sait pas encore s’ils empêchent la transmission.

Pourra-t-on bientôt se faire la bise ? Enlever son masque ? Prendre ses proches dans les bras ? Si les gestes barrières sont pleinement entrés dans nos habitudes depuis le début de l’épidémie de coronavirus, ils pourraient bientôt être assouplis entre les personnes vaccinées, selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Une étude de l’agence européenne, publiée ce mercredi, avance que les personnes pleinement vaccinées, y compris les personnes âgées, peuvent assouplir les gestes barrières, comme le port du masque et la distanciation sociale, mis en place pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19.

Pas de risque zéro

Dans son rapport, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies affirme que pour les « individus entièrement vaccinés », y compris les personnes âgées, qui présentent donc un risque « faible à très faible » de contracter le virus ou de le transmettre, « la distanciation physique et le port de masques faciaux peuvent être assouplis ». Une conclusion évidente pour Martin Blachier, épidémiologiste et médecin en santé publique, qui estime que deux personnes vaccinées peuvent retirer le masque, même en intérieur : « Quand vous êtes vaccinés vous avez une protection proche de 100 %. Le port du masque, ce n’est pas pour vous protéger, mais pour protéger les autres. Si la personne en face de vous est également vaccinée, le masque n’a plus aucun intérêt », explique-t-il.

Un avis que ne partage pourtant pas son confrère Pascal Crépey. Pour l’épidémiologiste, le risque zéro n’existe pas, même pour les personnes vaccinées. « Dire aux personnes vaccinées qu’on peut retirer le masque sans risque, ce serait faux. Le vaccin protège bien, il ne protège pas à 100 %. Réduction du risque ne veut pas dire absence de risques », justifie-t-il, rappelant que des résidents d’Ehpad ont contracté le virus alors qu’ils étaient vaccinés.

D’autre part, les personnes vaccinées « ne sont jamais totalement isolées, elles voient d’autres personnes non vaccinées ou vont faire leurs courses », poursuit-il, expliquant que le vaccin protège des formes graves, mais il n’empêche pas d’attraper le virus. Pour le spécialiste, si des adaptations pourraient être envisagées à l’avenir pour les personnes vaccinées, assouplir les gestes barrières semble prématuré : « Ce n’est pas forcément une bonne stratégie de commencer à baisser la garde sur les gestes barrières, notamment lorsqu’on est soi-même à risque. Et aujourd’hui, les personnes vaccinées, en grande partie les personnes âgées, sont les personnes les plus à risques. »

Une différence entre intérieur et extérieur

Pourtant dans son rapport, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies va même encore plus loin, affirmant que les gestes barrières, notamment le port du masque et la distanciation physique, peuvent également être « levées ou modifiées » lorsque des personnes vaccinées sont en présence de personnes non vaccinées « du même foyer ou de la même bulle sociale » qui ne présentent pas de « facteurs de risque de maladies graves ou de diminution de l’efficacité du vaccin », comme les personnes âgées ou immunodéprimées.

Martin Blachier met pourtant en garde : le vaccin protège contre la sévérité des symptômes, « mais on ne sait pas encore s’il protège contre la transmission. Selon les premières études, ce serait le cas, mais c’est encore incertain », prévient-il. En clair, même si vous êtes vacciné, vous pouvez toujours contracter le virus et le transmettre à ceux qui n’ont pas été vaccinés.

Pour l’expert, les gestes barrières doivent rester les mêmes en intérieur, mais pourraient être assouplis en extérieur, le risque d’être contaminé étant très faible. « On se contamine par aérosols. En extérieur, avec l’air, ces aérosols ne restent pas dans l’air. Même sans masque ou sans distanciation sociale, il y a peu de risque. » Si Pascal Crépey reconnaît un risque plus faible en extérieur, il rappelle que les contaminations se font aussi par postillons : « Si on ne porte pas de masque et qu’on ne respecte pas la distanciation, on peut contaminer ou être contaminé par les postillons », avance l’épidémiologiste, qui appelle à conserver les gestes barrières.

La protection vaccinale en question

Reste la question de la protection vaccinale. Les vaccins protègent bien, mais leur efficacité n’est pas immédiate. Pour envisager d’assouplir les gestes barrières, il faut donc d’abord être sûr que le vaccin offre sa protection maximum. Pour Moderna, elle est obtenue « sept jours après la deuxième injection de vaccin chez des sujets indemnes d’infection antérieure au SARS-CoV-2 », contre 15 jours pour Pfizer, peut-on lire sur le site du ministère de la Santé. Pour le vaccin AstraZeneca, « les sujets commencent à être protégés environ trois semaines après la première dose », mais « ils ne seront pas protégés de façon optimale avant un délai de quinze jours suivant l’administration de la seconde dose », selon l’Agence européenne des Médicaments.

« C’est une protection qui est croissante, mais elle n’est pas maximale avant trois ou quatre semaines. La première injection protège, la deuxième pérennise », résume Martin Blachier. « Dès la première injection, vous avez déjà quasiment atteint le maximum de protection vis-à-vis des formes graves. Là où c’est moins clair, c’est sur la transmission », ajoute Pascal Crépey. Du côté du ministère de la Santé, la consigne est claire : « Il est nécessaire de continuer à appliquer les gestes barrières et de s’isoler si nécessaire, même après la 1re dose et la 2e dose de vaccin », peut-on lire sur le site de l’Assurance maladie.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Les risques de thrombose liés au vaccin AstraZeneca nettement moins élevés chez les plus de 50 ans…

ETUDE Les bénéfices du vaccin AstraZeneca augmentent avec l’âge, conclut l’Agence européenne des médicaments.

Coronavirus : Les risques de thrombose liés au vaccin AstraZeneca nettement moins élevés chez les plus de 50 ans

 

Cela se confirme. Les bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 augmentent avec l’âge et continuent de l’emporter sur les risques, tels que des apparitions de caillots sanguins, a déclaré vendredi l’Agence européenne des médicaments (EMA) après une nouvelle étude. Les autorités sanitaires devraient également continuer à administrer la seconde dose dans les délais recommandés par le laboratoire AstraZeneca, dont le vaccin est controversé depuis le signalement de très rares cas de thromboses.

La Commission européenne avait demandé à l’EMA de mener une nouvelle étude suite aux inquiétudes de plusieurs pays européens qui ont choisi de limiter l’utilisation du vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca aux personnes âgées. Le Danemark ne l’utilise plus.

« Les données ont montré que les bénéfices de la vaccination augmentent avec l’âge », a déclaré le directeur exécutif adjoint de l’EMA, Noël Wathion, lors d’une conférence de presse. « Les bénéfices de Vaxzevria (le nom du vaccin AstraZeneca) l’emportent sur les risques chez les adultes de tous les groupes d’âge, comme déjà confirmé par l’agence », a poursuivi Noël Wathion. Les conclusions de cette nouvelle étude devraient être un « guide utile pour les Etats membres lors de l’ajustement de leurs stratégies de vaccination », a-t-il ajouté.

Deux fois moins de thromboses chez les plus de 50 ans

Les rares cas de caillots sanguins se sont produits chez environ une personne sur 100.000 ayant reçu le vaccin AstraZeneca, selon l’EMA. Mais le risque est plus élevé chez les personnes entre 40 et 49 ans (2,1 cas sur 100.000), entre 20 et 29 ans (1,9 cas) et entre 30 et 39 ans (1,8 cas), selon les chiffres du régulateur.

Les risques sont plus faibles pour les personnes plus âgées : 1,1 cas sur 100.000 dans la tranche d’âge 50-59 ans, un cas sur 100.000 chez les 60-69 ans, 0,5 chez les 70-79 ans et 0,4 cas chez les plus de 80 ans.

L’étude « montre clairement que les effets favorables de la vaccination par rapport aux cas très rares de caillots sanguins augmentent avec l’âge », a ajouté Peter Arlett, responsable de l’analyse des données à l’EMA.

L’EMA a déclaré le 7 avril que les caillots sanguins devraient être répertoriés en tant qu’effet secondaire très rare du vaccin. Les rares cas de thromboses devraient également être répertoriés comme un effet secondaire du vaccin Johnson & Johnson, qui utilise la même technologie qu’AstraZeneca, a annoncé l’EMA mardi.

Noël Wathion a ajouté vendredi que l’étude montre qu’une deuxième dose d’AstraZeneca devrait continuer à être administrée, et ce entre 4 et 12 semaines après la première. Malgré des rapports selon lesquels les cas de caillots sanguins étaient plus fréquents chez les femmes, l’EMA a déclaré qu’il n’y avait « pas suffisamment de données disponibles dans toute l’UE » pour affirmer que les risques sont liés au sexe.

Pour l’AstraZeneca, 287 cas ont été enregistrés dans le monde, dont 142 dans l’Espace économique européen (UE, Islande, Norvège et Liechtenstein), selon l’EMA. La plupart des cas observés avec AstraZeneca concernent des femmes de moins de 60 ans.

Pour le vaccin de Pfizer-BioNTech, 25 cas de caillots sanguins ont été signalés, 8 pour celui de Johnson & Johnson et 5 pour Moderna, selon des chiffres de l’EMA publiés mardi. La Commission européenne envisage une action en justice contre AstraZeneca, dont les livraisons de vaccins sont nettement inférieures aux chiffres prévus initialement.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Gare à ce chiffre sur les effets secondaires du vaccin Pfizer avancé par Didier Raoult…!

FAKE OFF Didier Raoult a avancé le chiffre de « 70 % d’effets secondaires » avec ce vaccin.

Celui-ci correspond simplement à la douleur passagère ressentie par certaines personnes vaccinées à l’endroit de l’injection.

Coronavirus : Gare à ce chiffre sur les effets secondaires du vaccin Pfizer avancé par Didier Raoult

 

  • Didier Raoult a avancé dans une vidéo publiée mercredi qu’il y a 70 % d’effets secondaires avec le vaccin Pfizer-BioNTech. Le professeur explique s’appuyer sur un travail de la prestigieuse revue Nature.
  • Ces 70 % correspondent en fait à une douleur ressentie par les vaccinés à l’endroit de l’injection.

Un chiffre spectaculaire, mais qui cache une réalité beaucoup moins effrayante. Dans une vidéo publiée mercredi, Didier Raoult avance qu’il y a « 70 % d’effets secondaires » avec le  vaccin contre le coronavirus de Pfizer/BioNTech. Le dirigeant de l’IHU Méditerranée déclare s’appuyer sur un travail récent de la prestigieuse revue scientifique Nature, mais ne détaille pas quels sont ces effets secondaires.

L’IHU nous précise que Didier Raoult cite un article publié le 16 février dans la revue américaine.

FAKE OFF

Alors, à quoi correspondent ces 70 % d’effets secondaires cités par Nature ? A une douleur ressentie par les personnes vaccinées à l’endroit de la piqûre. Une sensation et un moment qui peuvent bien sûr s’avérer désagréables, mais qui ne remettent pas en cause le bénéfice du vaccin par rapport au risque encouru en contractant le Covid-19.

Nature s’appuie sur des données de Tom Shimabukuro, un chercheur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui datent du 14 janvier. Sur près d’un million de personnes ayant participé à cette recherche, 67,7 % ont fait part d’une « douleur » après la première dose du vaccin Pfizer-Moderna et 74,8 % après la deuxième dose. La tendance est confirmée par des données complémentaires, publiées en mars. Par ailleurs, 26 % ont fait part de maux de tête après la première dose et 42 % après la seconde.

« Dans l’ensemble, les profils de sécurité des vaccins Covid-19 [Pfizer/BioNTech et Moderna] sont rassurants et conformes à ceux observés lors des essais cliniques », note le chercheur des CDC.

Lors des essais cliniques, 77,4 % des participants qui ont tenu un journal de leurs symptômes sept jours après la vaccination ont fait part d’au moins un effet secondaire. La majorité était « de sévérité légère ou modérée », soulignent les CDC.

Source 20 MINUTES.