La vaccination obligatoire est-elle compatible avec la démocratie sanitaire ?…

Une journaliste et un médecin en débattent, et ils ont tous les deux de très bons arguments.

 

C’est donc chose faite: la vaccination a été rendue obligatoire pour les professionnels de santé soignants et non soignants et pour les bénévoles au contact des personnes âgées. Selon toute vraisemblance, cela ne résoudra pas la crise sanitaire, ni ne parviendra à régler le problème du fossé vaccinal au sein de la population générale.

Alors que fallait-il proposer maintenant face à la menace du variant Delta et face à une crise qui semble n’en plus finir, dès lors que l’on ne verra sans doute jamais mise en place une stratégie d’élimination performante? Fallait-il étendre l’obligation vaccinale à la population générale? Était-il pertinent pour le gouvernement de revenir sur sa promesse?

C’est une question qui se pose réellement dans la mesure où 52,7% des plus de 12 ans ont aujourd’hui reçu au moins une dose et où 26.350.232 personnes sont entièrement vaccinées alors que nous avons besoin d’atteindre peut-être plus de 90% de l’ensemble de la population vaccinée pour éviter une quatrième vague. En pratique, ce pourrait être faisable puisque nous avons dépassé la période de pénurie, que les lieux où la vaccination est possible sont nombreux et bien organisés et que la liste des professionnels autorisés à vacciner s’allonge.

Nous avons tous les deux beaucoup discuté de l’obligation vaccinale. Alors que nous sommes souvent d’accord dans cette crise, nous sommes sur ces questions toujours en discussion. Autant vous faire partager nos débats.

Antoine Flahault: J’en suis venu à la conclusion que l’obligation vaccinale gagnerait sur tous les plans à s’étendre à toute la population éligible à la vaccination. En effet, pourquoi se limiter aux seuls soignants? Les pompiers ne sont-ils pas eux aussi appelés au chevet de patients malades, blessés, vulnérables? Les hommes et femmes de ménage ne sont-ils pas souvent au contact de personnes âgées ou à risque? Les enseignants, les forces de l’ordre, les avocats, les commerçants… La liste semble infinie. Nous sommes presque tous au contact plus ou moins rapproché de personnes âgées ou vulnérables, c’est bien chacun de nous qui se doit d’être vacciné pour se protéger et protéger la communauté.

Laure Dasinieres: Je ne peux qu’être d’accord sur la nécessité de vacciner le plus grand nombre et vite. Mais je n’arrive pas à me résoudre à ce que cela se fasse par la contrainte. Je suis peut-être naïve ou idéaliste mais je crois que la pédagogie permettant un consentement libre et éclairé doit primer sur la coercition. Je dois avouer que, question pédagogie, le gouvernement a surtout cafouillé jusqu’ici avec des communications parfois contradictoires, souvent culpabilisantes et, finalement, assez peu efficaces.

«Tout cela crée déjà une obligation masquée avec une illusion de démocratie sanitaire.»

Laure Dasinieres, journaliste

Antoine Flahault: Nous vivons la pire crise sanitaire de tous les temps modernes, une crise dévastatrice qui avait fauché 111.325 vies en France au 11 juillet 2021, la seule crise qui ait réussi à bloquer des pans entiers de l’économie mondiale. Or, nous disposons d’un vaccin, nous savons qu’il nous faut tous être vaccinés pour éviter d’engorger à nouveau nos hôpitaux, alors c’est peut-être le moment. Ne nous faudrait-il pas nous obliger à porter cette ceinture de sécurité vaccinale au volant de nos vies? Ne nous faudrait-il pas accepter de porter ce casque vaccinal sur nos crânes rebelles? Ne nous faudrait-il pas nous interdire de fumer les calumets de nos interactions sociales sans être préalablement dûment vaccinés?

Laure Dasinieres: Je suis absolument fan de vos métaphores! Elles sont d’ailleurs très parlantes et devraient être utilisées pour convaincre celles et ceux qui procrastinent et hésitent. Cela dit, l’extension du pass sanitaire à de nombreuses activités en intérieur et la fin de la gratuité pour les tests PCR et antigéniques dits de confort pourraient bien, en complément d’un travail de réassurance assorti d’un indispensable «aller vers», être suffisamment incitatives. Personne n’a envie de payer pour aller se faire curer le nez toutes les 48h! (Je tiens à préciser que cette suspension de la gratuité des tests ne me semble pas une bonne idée d’un point de vue sanitaire.) Avouez que tout cela crée déjà une obligation masquée avec une illusion de démocratie sanitaire: on peut choisir d’avoir une vie sociale ou pas… C’est un aveu d’échec que d’en arriver là.

Antoine Flahault: L’obligation vaccinale concerne un dilemme de démocratie sanitaire. On pense qu’il faut plus de 80%, peut-être même plus de 90% de couverture vaccinale pour atteindre une immunité collective protectrice. On est favorable à la responsabilisation citoyenne. Mais comment fait-on en pratique pour obtenir 80 ou 90% d’assentiment à une quelconque mesure en démocratie? Cela n’existe pas. En démocratie, on ne traite pas tous ses opposants de conspirationnistes ou de complotistes quand même! On se dit habituellement que c’est normal que tout le monde ne soit pas d’accord avec vos idées.

Mais, là, le problème, c’est que les tenants de l’idée qu’il faut se vacciner exigent que 90% soient d’accord avec eux, et cela est simplement impossible à obtenir, quelle que soit la pédagogie déployée, quels que soient les pouvoirs de conviction ou de séduction mis en œuvre. Ceux qui invoquent une forme de dictature sanitaire dans le domaine de la santé publique n’ont pas tout à fait tort: on ne sait pas vaincre la rougeole sans une couverture vaccinale de plus de 95%, et il n’est pas impossible que ce soit aussi nécessaire pour lutter contre le Covid. Et cela, on ne sait pas faire avec les outils habituels de la démocratie.

«Toutes les démocraties ont mis en place des mesures plus ou moins liberticides pour protéger
leur communauté.»

Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève

Laure Dasinieres: D’accord mais nous ne parlons pas de politique mais de santé publique, c’est-à-dire de notre santé à tous et à toutes au sein de la cité. La politique, c’est se positionner en faveur ou non de l’obligation vaccinale, pas pour ou contre la vaccination. Je suis persuadée que les antivax sont très bruyants mais qu’ils ne représentent qu’une minorité des personnes aujourd’hui non vaccinées. Il y a des gens qui attendent, qui préfèrent un meilleur moment, d’autres qui sont éloignées du soin.

On a encore de multiples leviers à activer comme proposer un ou deux jours de congés payés après l’injection, consolider une communication transparente sur le rapport bénéfices/risques, renforcer la politique d’«aller vers» (on voit bien que les moins vaccinés sont celles et ceux qui ont les plus bas revenus). Si on veut la démocratie, il faut que chacun et chacune ait le même niveau d’information et les mêmes facilités d’accès aux soins –la gratuité du vaccin ne suffit pas. Je déplore que les inégalités sociales n’aient pas été davantage prises en compte et que l’on se soit focalisé sur la chasse aux sorcières des antivax.

Antoine Flahault: Toutes les démocraties ont mis en place des mesures plus ou moins liberticides pour protéger leur communauté des risques qu’elle encourt. L’interdiction de fumer dans les lieux publics s’applique à tous et probablement n’aurait-elle pas recueilli non plus l’assentiment de toute la population. Les limitations de vitesse, le taux d’alcoolémie au volant, pareil. En Suède, pays très sourcilleux du respect des libertés individuelles, la représentation nationale a voté il y a quelques années la déprivatisation des points de vente d’alcool, ce n’est pas rien! La France a mis en place une vaccination obligatoire pour onze vaccins, incluant la poliomyélite, la rougeole, l’hépatite B. Ce n’est pas rien non plus.

Quel bénéfice individuel direct pour un nourrisson français d’être vacciné contre la poliomyélite qui ne sévit aujourd’hui que sur la frontière de l’Afghanistan et du Pakistan, contrôlée par les talibans? Et même quel bénéfice individuel direct pour un nourrisson français d’être vacciné contre l’hépatite B? Il est probablement très faible. Mais ces vaccins sont très largement administrés. Puisqu’ils sont obligatoires, c’est que le gouvernement considère qu’ils sont importants, entend-on dire. C’est peut-être plus reposant parfois d’accepter que des feux rouges dans les carrefours de nos villes guident le trafic et nos pas.

«En plus d’être un constat d’échec, une obligation vaccinale serait extrêmement infantilisante.»

Laure Dasinieres, journaliste

Laure Dasinieres: Je ne vous suis pas sur la comparaison avec les onze vaccins obligatoires. Celle-ci concerne les enfants qui ne sont pas en âge d’exercer leur consentement libre et éclairé et sont sous la gouverne de leurs parents. Cette obligation me semble se justifier par le fait que ces enfants (et par là même, leurs camarades) peuvent être mis en danger par des parents laxistes ou antivax. Ici, nous parlons d’adultes juridiquement responsables. En plus d’être un constat d’échec, une obligation vaccinale serait extrêmement infantilisante.

C’est quelque chose de difficile à intégrer lorsque l’on promeut la complémentarité des expertises soignants/patients. Par ailleurs, là où je vous suis davantage, c’est que l’obligation vaccinale peut avoir quelque chose de soulageant. Je ne crois pas qu’elle renforce les complotistes dans leurs élucubrations. C’est un signe que le gouvernement endosse la responsabilité d’éventuels effets indésirables et, comme prendre en charge des dédommagements pour des millions de Français serait tout simplement inimaginable, cela confirme l’innocuité des vaccins!

Antoine Flahault: Oui, l’obligation vaccinale n’est pas une solution idéale, elle est un peu liberticide, mais n’y a-t-il pas plus liberticide encore, comme mesure sanitaire?

Laure Dasinieres: Évidemment, c’est en soi autrement plus aisé qu’un nouveau confinement et de nouvelles privations de libertés sur le long terme… Sans parler évidemment des morts et des malades dont le chiffre est tout simplement insoutenable. Vous ne m’avez pas convaincue mais j’entends vos arguments. Pour conclure, j’en profite, Antoine, pour vous souhaiter de bonnes vacances bien méritées et pour vous remercier de ces mois de discussion extrêmement enrichissants où nous avons pu réellement échanger et argumenter l’un l’autre.

Antoine Flahault: Merci Laure pour ces billets à quatre mains que vous avez voulu toujours respectueux de nos lecteurs et lectrices, merci aussi pour votre engagement courageux et ferme, et souhaitons à tous (ainsi qu’à nos meilleurs ennemis, les virus et leurs variants) une pause estivale la plus longue et la plus revivifiante possible !

Source SLATE.

CALENDRIER – Coronavirus : Extension du pass sanitaire, PCR payants… Les grandes dates des nouvelles mesures sanitaires….

CALENDRIER – En cas de non-présentation d’un pass sanitaire, plusieurs lieux seront interdits aux Français dès la semaine prochaine.

Coronavirus : Extension du pass sanitaire, PCR payants… Les grandes dates des nouvelles mesures sanitaires

 

  • Emmanuel Macron a annoncé l’extension en deux temps du pass sanitaire pour se rendre dans certains lieux en France.
  • La vaccination pour les salariés travaillant auprès de personnes fragiles va devenir obligatoire.
  • Les tests PCR et antigéniques dits de conforts ne seront bientôt plus gratuits.

Lors de son allocution lundi, Emmanuel Macron a annoncé un nouveau calendrier de mesures et restrictions dans le but d’inciter les Français à se faire vacciner. L’exécutif espère ainsi éviter une quatrième vague de contamination de coronavirus pour l’heure inévitable au vu de la couverture vaccinale insuffisante. 20 Minutes vous donne des repères temporels.

13 juillet : L’état d’urgence rétablit à la Réunion et la Martinique

Face à une circulation accrue du virus dans ces deux territoires français d’Outre-mer, un retour à l’état d’urgence a été acté dès ce mardi avec le rétablissement du couvre-feu. Entre le 28 juin et le 4 juillet, le nombre de cas a été multiplié par quatre en Martinique, passant de 110 à 410. Au cours de cette même semaine, La Réunion avait déploré « une augmentation du nombre de cas avec un taux d’incidence hebdomadaire se rapprochant de 150 pour 100.000 (habitants), un taux de positivité en légère augmentation, des hospitalisations et des admissions en réanimation en hausse ».

21 juillet : Le pass sanitaire s’étend aux lieux de culture et de loisir

Alors qu’il était actuellement seulement obligatoire pour accéder à des lieux rassemblant plus de 1.000 personnes, le pass sanitaire va désormais l’être pour des jauges bien plus réduites. Il sera obligatoire pour les personnes à partir de 12 ans dans les endroits rassemblant plus de 50 personnes, tel qu’« un spectacle, un parc d’attractions, un concert ou un festival », a détaillé le chef de l’Etat.

Début août : nouvelle extension du pass sanitaire

Il ne sera plus possible de rentrer dans les cafés, restaurants et centres commerciaux sans présenter un pass sanitaire. Ce dernier permet de montrer sa non-contamination de différentes manières : soit avec un schéma vaccinal complet, soit avec un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures, soit avec un test positif au covid de plus de deux semaines et moins de six mois, prouvant ainsi votre immunité.

Cette mesure concernera les clients, les usagers et les salariés. Le pass sera également obligatoire pour voyager en avion, en train ou en autocar effectuant de longs trajets. Il sera enfin exigé à l’entrée des établissements médicaux tels que les hôpitaux et les maisons de retraite. Avant que cette extension ne soit appliquée à ces établissements recevant du public, une loi devra être votée et promulguée. « La loi ne sera pas applicable à compter du 1er août, il y aura quelques jours de délai », a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran sur BFMTV.

Début septembre : Premiers rappels vaccinaux

Une campagne de rappel va être lancée à la rentrée pour les premiers vaccinés de janvier et février. « Les rendez-vous pourront être pris dès les premiers jours de septembre » afin de bénéficier d’une nouvelle injection, a précisé Emmanuel Macron.

15 septembre : Vaccination obligatoire du personnel soignant

Les personnels soignants et non soignants travaillant au contact de personnes fragiles dans les hôpitaux, cliniques, ehpad, ainsi que les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile « auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner », a indiqué lundi le président. A partir de cette date, des contrôles seront menés et des sanctions appliquées en cas de non-respect de cette obligation. Concrètement les soignants non vaccinés à cette date « ne pourront plus travailler et ne seront plus payés », a détaillé le ministre de la Santé Olivier Véran. Concernant cette obligation, un projet de loi doit être présenté devant le Conseil d’Etat, puis voté à l’Assemblée nationale et au Sénat d’ici la fin du mois de juillet.

Cet automne : Fin des tests PCR gratuits et possible extension du pass sanitaire

Le président a affirmé, sans donner de date précise, qu’à partir de « cet automne », les tests PCR et antigéniques deviendront payants. Seule une prescription médicale permettra encore de se les faire rembourser. Cette mesure recommandée fin juin par l’Académie nationale de médecine vise à « encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests », a précisé Emmanuel Macron.En plus des lieux de culture, de loisir et recevant du public comme les cafés, restaurants et centre commerciaux, le gouvernement n’exclut pas d’étendre le pass sanitaire « à d’autres activités encore cet automne ». Cette potentielle troisième phas e d’élargissement dépendra de la situation sanitaire.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : C’est quoi le Pass sanitaire européen ?…

EPIDEMIEA partir du jeudi 1er juillet, le Pass sanitaire européen entre en vigueur pour les 27 Etats-membres.

Coronavirus : C'est quoi le Pass sanitaire européen ?

 

  • A partir du jeudi 1er juillet, le Pass sanitaire européen doit aider les habitants de l’Union à voyager entre ses différents pays.
  • Ce Pass sanitaire européen remplace le QR code français, et a d’autres spécificités.
  • 20 Minutes vous récapitule tout.

« Le vent se lève, il est temps de vivre », écrivait Paul Valéry. Et temps de voyager. Pour relancer le tourisme dans l’UE, le pass sanitaire européen, ou certificat sanitaire européen selon les versions, entre en vigueur à partir de ce jeudi 1er juillet pour faciliter le passage des frontières entre pays membres.

Mais comment fonctionne-t-il ?

Le pass sanitaire européen, c’est quoi ?

Tout comme le pass sanitaire français, il se présente sous la forme d’un QR code, papier ou numérique, qui peut indiquer trois choses : un test négatif récent (entre 48 et 72 heures maximum selon le pays), une vaccination complète contre le coronavirus (soit deux semaines après deux doses de Pfizer-BioNtech/Moderna/AstraZeneca, soit deux semaines après une dose de Pfizer-BioNtech/Moderna/AstraZeneca s’il y a déjà eu une infection au coronavirus avant, soit deux semaines après une seule dose de Jansen), ou une immunité après avoir déjà contracté le coronavirus (dans un délai maximum qui varie selon les pays, 180 jours en France).

A quoi ça sert ?

Principalement, à passer les frontières, mais aussi à éviter les éventuelles quarantaines mises en place. Uniformisé à l’échelle de l’Union, il doit concerner les 27 pays membres, ainsi que la Suisse, le Liechtenstein, l’Islande et la Norvège. À compter de ce jeudi, il doit être émis et accepté dans tout l’espace européen.

Certains pays, tel que l’Irlande ou au Danemark, réfléchissent également à utiliser un Pass sanitaire pour les entrées en intérieur au restaurant ou au bar. Dans ces cas-là, le Pass sanitaire européen pourrait également s’avérer indispensable.

Est-ce obligatoire ?

Non, le Pass sanitaire européen facilite les démarches mais Thierry Breton, commissaire européen en charge des vaccins, a assuré qu’il ne serait pas obligatoire pour voyager en Europe lors de cet été 2021. Concrètement, sans Pass sanitaire, un test négatif vous sera probablement demandé, à l’aller comme au retour. Attention néanmoins, notamment avec l’explosion du variant Delta, certains pays pourraient imposer des quarantaines en cas d’absence de Pass sanitaire.

Est-ce que cela marche en dehors de l’Europe ?

Pour le moment, non. Mais on insiste sur ce « pour le moment », Emmanuel Macron ayant notamment indiqué son intention d’y intégrer les Etats-Unis, et de nombreux autres pays étant susceptible d’être intéressés, au vu de la manne financière que constitue le tourisme européen.

En quoi diffère-t-il du Pass sanitaire français ?

En réalité, cela y ressemble beaucoup, tellement d’ailleurs que le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes avait indiqué sur Twitter fin avril : « Nous travaillons sur un pass européen qui ne sera pas un deuxième document, ce sera la même chose [..] et au niveau européen cela permettra de retrouver plus de déplacements, de liberté, de voyages notamment pour cet été, pour le tourisme, pour les vacances. »

Techniquement, le QR code français est valable dans toute l’Europe, mais afin d’éviter tout problème, il semble plus prudent de télécharger la version européenne (sur papier ou sur portable).

Depuis le vendredi 25 juin, l’Assurance maladie a arrêté de produire des certificats avec le code franco-français, remplacé par cette version européenne. Donc si votre certificat est émis après ce 25 juin (que ce soit pour un test ou un état vaccinal), c’est bon pour vous. Mais si vous avez obtenu un certificat avant cette date, vous pouvez aller télécharger la nouvelle version sur le site de l’assurance-maladie.

Si vous avez déjà entré votre QR code dans l’application TousAntiCovid, une mise à jour vous permettra de passer d’un QR code uniquement français à un QR code européen. Elle devrait être disponible dans les prochains jours.

Est-ce vraiment totalement uniformisé ?

Si le principe reste le même, la durée de certaines réglementations peut varier. Ainsi, en France, le test négatif doit être de 48 heures maximum, mais certains pays européens peuvent l’allonger à 72 heures. Idem pour la preuve de votre immunité post-infection. En France, un test positif est valable entre 15 et 180 jours (six mois), mais certains pays européens peuvent réduire la durée de validité de ce test. Renseignez-vous donc bien avant votre voyage.

Pour les vaccins, alors qu’en France, le cycle vaccinal est considéré comme terminé deux semaines après la seconde dose, certains pays européens considèrent, eux, le cycle vaccinal terminé dès la seconde dose. Les vaccins autorisés partout en Europe sont les mêmes qu’en France : Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. Certains pays peuvent autoriser en plus le Spounitk V ou d’autres vaccins étrangers.

Source 20 MINUTES.

Gare à la grippe cet hiver, alertent des scientifiques britanniques…

Des experts britanniques ont alerté ce lundi 21 juin sur le risque sanitaire que pourrait représenter la grippe hivernale.

Selon eux, la baisse de l’immunité contre cette maladie, du fait du confinement et des mesures barrières, pourrait entraîner un fort taux de mortalité au cours de l’hiver prochain.

Gare à la grippe cet hiver, alertent des scientifiques britanniques. Illustration, vaccin contre la grippe.

 

La grippe pourrait être plus inquiétante que le Covid-19 cet hiver, préviennent les experts au Royaume-Uni. Selon Anthony Harnden, membre du comité sur la vaccination et l’immunité, la très forte chute des cas de grippes l’an dernier pourrait avoir fait baisser l’immunité contre cette maladie.

La grippe pourrait devenir un plus gros problème ​que le Covid-19, estime-t-il sur la BBC lundi 21 juin 2021. Les experts britanniques de la santé en font un défi majeur de l’hiver prochain, notamment en cas de nouvelle vague épidémique de coronavirus. En France, la grippe a fait plus de 65 000 décès entre 2012 et 2020.

Boris Johnson en fait un argument en faveur de la vaccination

Habituellement, la période de vaccination contre la grippe commence dès septembre en Grande-Bretagne, mais tous les efforts sont actuellement concentrés sur la lutte contre le Covid-19. Un appel a été lancé au gouvernement pour demander quel plan de lutte contre la grippe a été prévu.

En visite dans une agence gouvernementale de santé, le Premier ministre britannique, Boris Johnson a confirmé lundi que les scientifiques affirment que la grippe reviendra cet hiver, que nous aurons un hiver difficile pour toutes sortes de raisons…

Raison de plus pour réduire le nombre de cas de Covid dès maintenant afin de donner au NHS (la sécurité sociale britannique) le temps de faire face​, a-t-il déclaré.

Source OUEST FRANCE.

Vaccination : C’est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?…

CORONAVIRUS La Haute Autorité de Santé veut adapter la stratégie vaccinale à l’apparition de variants de plus en plus contagieux.

Vaccination : C'est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?

 

  • La Haute Autorité de Santé recommande de passer à une stratégie de vaccination réactive.
  • Lorsqu’une personne est testé positive à un variant dangereux, tout son entourage devrait se faire vacciner au plus vite.
  • La stratégie est-elle efficace ?

Ce lundi, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de mettre en place une stratégie de vaccination « réactive » face aux variants les plus dangereux du coronavirus, comme le variant Delta, estimé 60 % plus contagieux que le variant Alpha, lui-même 50 à 74 % plus transmissibles que la souche originelle de Covid-19.

La vaccination réactive consiste à vacciner « très rapidement » tout l’entourage de chaque cas positif à un variant préoccupant dès que ce dernier est identifié. Par entourage, la HAS évoque « l’ensemble des individus du foyer du cas détecté, des personnes à son lieu de travail et/ou à l’école/université ».

Réagir, n’est ce pas déjà trop tard ?

La stratégie peut laisser sceptique en première impression. Quel intérêt de vacciner les proches lorsque la personne est déjà positive, et que le vaccin nécessite deux doses (hors Jansen) avec plusieurs semaines d’intervalle suivi encore de deux semaines pour offrir son immunité maximale ? En réalité, même si elle n’est pas parfaite, la première dose offre un début de protection immunitaire au bout de douze jours. Une protection très partielle, loin d’être suffisante pour que vous cessiez d’appliquer les mesures barrières après votre première dose, mais qui – dans le cas qui nous intéresse – est toujours mieux que rien. Ainsi, si une double dose de vaccin à ARN messager (Pfizer-BioNtech/Moderna) protège à 90 % contre les risques d’une hospitalisation, la première dose protège quand même à 30 %, et diminue également de 30 % les risques d’attraper le variant Delta. Si une première dose n’est pas suffisante (on se permet d’insister), elle n’est pas inutile pour autant.

Très bien, mais si cette première dose n’est efficace qu’au bout de douze jours, quel est l’intérêt pour l’entourage d’un cas positif ? Pour rappel, un individu est généralement contagieux entre cinq et quinze jours après sa contagion. Et encore, cela signifie qu’il se sera fait tester positif dès le moment où il aurait attrapé le virus. Dans l’hypothèse plus probable où il s’est fait tester après avoir contracté des symptômes, son pic de contagion est déjà passé (il intervient généralement deux jours avant les premiers symptômes, et l’individu n’est plus contagieux entre sept et dix jours après leur apparition). Autant dire que si l’individu contaminé a contracté le virus, il l’aura transmis avant que l’effet de la primo-vaccination n’intervienne chez ses proches.

Casser les chaînes de transmission

C’est notamment en raison de ces délais d’incubation du coronavirus que la HAS ne préconise pas une stratégie par anneau, qui consiste à vacciner les cas contacts et leurs propres cas contacts. En raison de la durée d’incubation du virus (cinq jours environ) comparé à la durée de l’apparition du début de la protection vaccinale (douze jours environ après la première dose), le temps que la protection commence, c’est déjà trop tard pour les cas contacts des cas contacts, déjà contaminés.

Aucun bénéfice alors ? Et bien, si, car il ne faut pas oublier les contaminations par rebond. « La stratégie vise surtout à éviter une deuxième génération de cas de contamination puisque en effet on ne pourra sans doute pas éviter que ceux parmi les « contacts » qui sont déjà infectés ne développent une infection », note Marie-Paule Kieny, virologue, vaccinologiste et experte en santé publique française.

Prenons un exemple. Martin, Laurie, Stéphanie et Julien travaillent dans la même entreprise. Martin se fait tester positif au variant Delta, après l’apparition des premiers symptômes. En conséquence, Laurie, Stéphanie et Julien se font vacciner. A J + 12, ils ont donc un début d’immunité. C’est hélas trop tard pour Laurie, qui ne le savait pas mais qui a été contaminé par Martin la veille de son test. Trop tard également pour Stéphanie, qui s’est fait contaminer par Laurie à son tour. Pour cette chaîne de transmission là, effectivement, la vaccination a été inutile. Mais voilà, à J + 13, Stéphanie, qui ignore encore qu’elle est positive, prend une pause-café avec Julien. Alors que sans primo-injection, Julien aurait été contaminé à son tour, la première dose le protège suffisamment pour éviter l’infection. Grâce à la stratégie réactive, la chaîne de contamination s’arrête à Stéphanie, alors que sans la primo-vaccination de tous, Julien aurait été contaminé et aurait pu à son tour contaminer d’autres personnes. Ce sont ces rebonds-là que la stratégie réactive compte éviter.

A la recherche du temps perdu

Une stratégie efficace ? Les avis divergent. Pour Marie-Paule Kieny, « à partir du moment où on intervint très vite, c’est une stratégie très efficace. Elle interrompt les chaînes de transmission de personne à personne ». Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie, se montre plus sceptique : « Il ne faut pas perdre de vue que la vaccination c’est avant tout de la prévention, et non de la thérapie. Une fois qu’un cluster est détecté, il est bien souvent trop tard pour son entourage. Et la primo-vaccination n’offre, même douze jours après, qu’une protection très partielle. La vaccination n’est pas une « réaction », c’est une anticipation ».

Pour le chercheur, il faut donc pousser avant tout vers plus de primo-vaccination avant même qu’un cas positif ne soit détecté. « Les gens doivent se vacciner, et les autorités sanitaires doivent réfléchir à comment lutter contre la baisse des primo-vaccinations », pointe Eric Billy. Même message pour le médecin et vaccinateur Christian Lehmann : « On a fait croire aux gens que la vaccination pouvait attendre les vacances ou même la rentrée, mais c’est maintenant qu’il faut se vacciner au maximum. Le variant Delta est déjà présent sur tout le territoire. Il faut donc vacciner, vacciner, vacciner. » Plus que la vaccination réactive, l’heure est donc à la vaccination très active.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : « La vaccination devient une norme », explique Alain Fischer, interrogé par nos lecteurs…

Alain Fischer, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, est venu à la rédaction pour répondre aux questions envoyées au préalable par nos internautes.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

 

  • Après une ouverture très progressive, tous les adultes peuvent aujourd’hui avoir accès à la vaccination contre le Covid-19.
  • A partir du 15 juin, ce sont les Français entre 12 et 18 ans qui pourront recevoir des injections.
  • Durée de l’immunité, efficacité des vaccins, effets secondaires, obligation vaccinale… Alain Fischer a répondu aux questions de nos internautes.

Chaque semaine, une nouvelle donne. La campagne vaccinale contre le Covid-19 a subi bien des rebondissements entre son ouverture, fin décembre, et son élargissement à tous les adultes le 31 mai. Au point que certains Français ont du mal à s’y retrouver…

Alors que l’accélération de la vaccination laisse espérer un été plus serein, Alain Fischer, nommé par le gouvernement pour coordonner cette campagne contre le Covid-19, est venu à la rédaction de 20 Minutes. Et a répondu aux questions de nos internautes.

Mélanie, 38 ans : « La vaccination des 12-18 ans sera ouverte dès le 15 juin alors qu’il reste la moitié des adultes français à vacciner. Est-ce qu’on ne risque pas de pénaliser des personnes qui sont plus à risque ? »

Non, sinon ce genre de décision ne serait pas prise ! Pour les personnes les plus à risque, la vaccination, heureusement, est bien avancée. Ce n’est pas déraisonnable de commencer celle des adolescents, qui va se faire progressivement.

J’aimerais beaucoup que l’école participe. Pas en demandant aux enseignants de vacciner. Ni même aux médecins et infirmiers scolaires, pas assez nombreux. Mais en ouvrant des vacations pour vacciner aux médecins et infirmiers libéraux dans les établissements scolaires et universités. Cela permet aussi de parler de la vaccination en général. C’est comme ça qu’en Grande-Bretagne, ils ont réussi à vacciner contre les infections au papillomavirus (HPV) 80 % des adolescents.

Jean-Michel, 71 ans : « Le vaccin AstraZeneca est moins efficace (surtout contre les variants). Or, on l’administre aux personnes les plus à risques, du fait de leur âge. N’y a-t-il pas là une aberration clinique dont la justification est économique : il faut écouler un stock ? »

Ce n’est pas une vaccination au rabais. Actuellement, en France, le variant britannique est responsable de 80 % des infections. Or, AstraZeneca est aussi efficace que les vaccins à ARN messager contre ce variant-là.

« Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! »

Albessard, 60 ans : « Le vaccin nous procure l’immunité pour combien de temps ? »

Bonne question ! Ce que l’on sait avec les essais cliniques, c’est que la protection est stable six mois. Il y a des raisons d’espérer que ça aille bien au-delà. Une étude française montre que treize mois après l’infection, la plupart des gens ont encore des anticorps. Mais ça ne permet pas d’affirmer qu’on aura une immunité protectrice un an après.

Clémentine, 28 ans : « Pensez-vous que nous devrons nous faire vacciner tous les six mois ou tous les ans ? »

Tous les six mois, non. Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! Aucune précipitation donc, sauf variant particulier, pour vacciner la population bien portante. Se posera la question d’un rappel en fin d’année des personnes âgées, et sans doute des soignants.

Nicolas, 37 ans : « (Etant) Covid long depuis mars 2020, je n’avais pas la possibilité de me faire tester. Doit-on faire dans ce cas une ou deux doses de vaccin ? »

Une dose. On peut aussi faire une sérologie. D’ailleurs, on va proposer un test sérologique rapide dans les centres de vaccination en juin. Si la personne a des anticorps, il y aura une seule injection, donc on épargne des doses. On va le tester dans un premier temps. Pour voir si ça n’inquiète pas les gens et si on ne perd pas de temps. En dehors de ce cas particulier, il n’y a aucune raison de réaliser une sérologie. Notamment après le vaccin…

Gachet, 38 ans : « J’ai eu une première injection de Pfizer, mais deux semaines après, j’ai contracté le Covid-19 avec des symptômes. Dois-je faire la deuxième injection et si oui, quand ? »

Plutôt non. Mais ce n’est pas quelque chose de solide. Avec le bon sens, on considère qu’un vaccin, puis une infection, cela représente deux doses.

Simon, 33 ans : « Une fois vacciné, on peut recevoir et transmettre le virus. Alors en quoi cela protège-t-il les autres ? »

Une fois vacciné complètement, le risque d’être infecté ne disparaît pas totalement. Des vaccins qui fonctionnent à 100 %, je n’en connais pas. Mais le niveau de protection des vaccins ARN contre une forme grave s’élève à 95 %, et contre l’infection, c’est 90 %.

Pendant longtemps, on a eu un discours de prudence, car on n’avait pas de données sur la transmission post-vaccination. Aujourd’hui, on a des preuves solides à partir de la vaccination en Israël, au Qatar. On peut rassurer : on se protège et on protège les autres.

« Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes »

Schwaller, 54 ans : « Ne doit-on pas rendre le vaccin obligatoire plutôt que de faire vacciner les ados, voire les enfants, sous prétexte que des adultes n’assument pas leur rôle de protection de l’enfance ? »

Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes. Mais ce n’est pas « à la place », c’est « en plus ». Imaginons qu’on arrive à vacciner 100 % des adultes, ça serait bien de vacciner aussi les ados. Car ils jouent un rôle dans la transmission du virus. Donc vaccinés, ils participeraient à cette protection collective.

Mais il y a deux autres arguments. Le premier : à cause du Covid-19, les ados peuvent avoir une maladie inflammatoire appelée le PIMS. C’est rare – 125 ados en France en un an –, mais si on peut l’éviter, c’est mieux. Deuxième raison, la plus forte à mon avis : beaucoup d’ados ont malheureusement souffert et souffrent parce que leur fréquentation scolaire a diminué. Certains ont décroché, d’autres développent des troubles psychiatriques.

Et sur la vaccination obligatoire ? Emmanuel Macron a répondu « pas à ce stade »…

Il faut continuer le travail pour entraîner l’adhésion. On a beaucoup progressé. Aujourd’hui, les personnes hésitantes ou réfractaires sont de l’ordre de 20 %. On était à 50 % il y a quatre mois. Par l’effet d’entraînement, la vaccination devient une norme.

Mais il reste des gens qui ne veulent pas être vaccinés. Le premier travail, c’est d’expliquer à tout le monde, et aux jeunes en particulier, qu’ils doivent le faire : c’est dans leur intérêt pour recouvrer une vie normale. Le pass sanitaire sera aussi incitatif.

L’autre point d’effort, c’est aller vers les populations qui veulent, mais ne peuvent pas. On voit qu’il y a une fraction des plus de 80 ans, qui sont chez elles, qui ont du mal à se déplacer et il faut aller vers elles. Mais c’est le cas aussi de certains malades chroniques à risque comme les obèses, ceux atteints de maladies psychiatriques, de toxicomanies. Les personnes précaires, dans les foyers de migrants.

La vaccination obligatoire ne serait justifiée que si après tous ces efforts – ce qui nous amène à l’automne – on avait une couverture vaccinale insuffisante et une épidémie hors de contrôle. Ce serait un dernier recours.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

Silva, 36 ans : « Pourquoi au début, 70 % de personnes vaccinées était nécessaire pour atteindre l’immunité collective alors que maintenant, vous réclamez 90 % ? »

Parce que les nouveaux variants rendent la maladie plus contagieuse. Avec le virus initial, une personne malade en infectait 3. Avec le variant britannique, c’est 4, et l’indien au-delà. Donc aujourd’hui, il faudrait au minimum 75 % de la population tous âges confondus, donc 90 % des adultes, pour atteindre l’immunité collective.

« C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux »

Roberto, 52 ans : « Si les compagnies pharmaceutiques refusent de s’engager sur les effets secondaires, pourquoi devrais-je prendre un risque en prenant ce traitement expérimental alors que je ne fais pas partie de la population à risque ? »

Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’une industrie ne peut être poursuivie s’il y avait défaut. On a un recul de temps faible, c’est sûr, mais une quantité impressionnante avec des centaines de millions d’injections. Jamais un vaccin n’a été surveillé de façon aussi attentive. On n’observe pas de complications sérieuses. Excepté les thromboses avec AstraZeneca, qui sont très rares.

En revanche, le risque de la maladie est connu, les décès, les hospitalisations, les Covid long… C’est une maladie qui empoisonne la vie de tout le monde. La grande majorité des personnes hospitalisées en soins intensifs actuellement ont moins de 70 ans et il y a des moins de 50 ans en réa. C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux…

Sébastien, 40 ans : « Que savez-vous des effets secondaires à moyen ou long termes concernant les vaccins à ARN messager ? »

Avec les vaccins en général, quand il y a des effets indésirables, ils sont immédiats. Pas six mois, un an après. Des choses ont été prétendues, mais inexactes. Par exemple, les complications liées à l’adjuvant aluminium [il n’y a pas d’adjuvant dans les vaccins à ARN messager]. L’ARN sert à faire fabriquer la protéine et est dégradé en trois jours. Il n’est pas susceptible de provoquer des problèmes particuliers.

Cela fait plusieurs années que des personnes qui ont des cancers reçoivent des vaccins à ARN messager. Par ailleurs, on utilise l’ARN pour traiter certaines maladies rares. Dans ce cas-là, ces patients reçoivent des doses d’ARN 5.000 fois supérieures à la dose d’ARN des vaccins… et tous les mois. C’est une fantastique avancée scientifique grâce à laquelle on va sortir de la pandémie.

Armelle, 66 ans : « Pourquoi les chiffres concernant les cas de Covid après vaccination ne sont-ils pas rendus publics ? »

Cela sous-entend qu’on cache des choses. On sait que le début de la protection commence deux semaines après la première dose. C’est sûr et certain qu’il y a des cas pendant cette période. Ce n’est pas suivi jour après jour, mais ces quelques cas ne remettent pas en cause l’efficacité des vaccins.

Source 20 MINUTES.

 

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent. « La deuxième injection m’a vraiment secouée »….

Alors que la vaccination contre la Covid-19 s’accélère en France, Medisite est allé à la rencontre de deux patientes qui ont bénéficié du vaccin Moderna.

Elles nous racontent les heures qui ont suivi l’injection et leurs ressentis.

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent

 

S’il était disponible uniquement dans les centres de vaccination, le vaccin Moderna, vaccin à ARN messager, peut désormais être administré par des professionnels de santé en médecine de ville ou en pharmacie.

Pour se prémunir contre la Covid-19, ce vaccin est administré en deux doses de 0,5 ml chacune. L’injection s’effectue en intramusculaire, idéalement dans le muscle deltoïde du bras. Pour rappel, le Vaccin Moderna COVID-19 mRNA (nucleoside modified) a été codéveloppé par des chercheurs du Biomedical Advanced Research and Development Authority (NIAID) la biotech américaine Moderna.

Alors que la vaccination prend un nouveau tournant en France, Medisite s’est entretenu avec deux patientes, Annie (68 ans) et Pauline (28 ans), après leurs injections. Elles nous racontent les heures qui ont suivi le vaccin, leurs effets secondaires et leurs ressentis. Témoignages.

Moderna : « la deuxième injection m’a vraiment secouée »

« J’ai bénéficié du vaccin Moderna pour me protéger de la Covid-19. Je me suis présentée sans rendez-vous pour des fins de doses au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Après la première injection, je n’ai pas eu de réaction immédiate, mais huit jours plus tard, une tâche cutanée est apparue sur mon point d’injection. Elle a disparu grâce à des antihistaminiques et une compresse d’alcool. C’est ce que mon médecin m’avait conseillé.

En revanche, la deuxième injection m’a vraiment secouée. On m’avait prévenue que je risquais des effets secondaires liés à un état grippal. Effectivement, le lendemain, j’ai été prise par des courbatures partout, des maux de tête et de la fièvre. J’avais aussi très mal à mon bras au niveau du point d’injection. J’ai passé ma journée à dormir, ce qui ne m’arrive en principe jamais. Je ne tenais plus debout. J’ai pris du doliprane et le lendemain, j’étais en super forme. Les effets étaient intenses, mais courts. C’était assez étrange.

Malgré les effets, je ne regrette absolument pas la vaccination. Les effets secondaires prouvent que mon système immunitaire réagit. Ça a un côté rassurant. On peut m’injecter quelque chose, mais mon corps réagit. Je dois reconnaître que le centre de vaccination au vélodrome Saint-Quentin-en-Yvelines met tout en œuvre pour une vaccination dans les meilleures conditions : l’organisation était optimale et le personnel très gentil ».

Annie, 68 ans

Vaccin Moderna : « je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras »

« Je me suis faite vacciner avec Moderna un dimanche après-midi. Ce jour était selon moi, une erreur, car j’ai attendu très longtemps (une heure environ). Ayant peur des piqûres, j’ai eu le temps d’angoisser avant… Mon conjoint, qui s’est fait vacciner un mercredi, a tout bouclé en 20 minutes (formulaire à remplir, attente et vaccin).

En revanche, une fois dans le cabinet du docteur, c’est très rapide. Le médecin consulte le formulaire pour vérifier les éventuelles contre-indications puis donne son go à l’infirmière pour la piqûre. C’est à ce moment qu’il faut préciser si vous avez déjà eu la Covid (avec test PCR positif à l’appui, pour le prouver), afin de recevoir le certificat de vaccination avec la mention « Statut vaccinal : terminé » – et non un deuxième rendez-vous. Il ne faut pas hésiter à le répéter : je lui ai précisé avoir déjà eu la Covid en rentrant dans la salle et deux min plus tard, elle avait déjà oublié et allait me planifier un deuxième rendez-vous.

La piqûre en elle-même est moins désagréable qu’une prise de sang : l’aiguille est fine et ça dure très peu de temps ».

« Mes effets secondaires étaient minimes »

« Mes effets secondaires étaient minimes. Juste après le vaccin, j’ai ressenti quelques fourmillements dans le bras, mais je ne sais pas si c’était psychosomatique ou non. J’ai fait le vaccin à 17h et je n’ai pas eu particulièrement mal, jusqu’au soir où j’ai commencé à avoir une légère douleur. Le lendemain par contre, la douleur n’a fait que s’amplifier, jusqu’au soir où elle était assez forte : je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras. J’ai ensuite subi de fortes courbatures dans tout le corps. Elles m’ont réveillée deux fois pendant la nuit.

Finalement, la douleur au bras a commencé à diminuer deux jours après. Aujourd’hui, je ne sens presque plus rien. En revanche, je n’ai constaté aucune rougeur sur la zone ».

Pauline, 28 ans

Source MEDISITE.

Coronavirus : Certains traitements de la sclérose en plaques rendraient les vaccins anti-Covid inefficaces…

VACCINATION Un cinquième des patients atteints de sclérose en plaques suivraient un traitement qui rendrait inefficaces les vaccins anti-Covid.

Coronavirus : Certains traitements de la sclérose en plaques rendraient les vaccins anti-Covid inefficaces

 

  • Certains traitements de la sclérose en plaques annuleraient les effets protecteurs de la vaccination anti-Covid.
  • Or, 20 % des patients seraient soignés avec ces traitements immunosuppresseurs.
  • Des études sont menées pour étudier leur réponse immunitaire et leur proposer le schéma vaccinal le plus efficace.

Un vaccin pour zéro protection ? Certains traitements contre la sclérose en plaques, les anti-CD20, annuleraient la protection conférée par les vaccins anti-Covid tout en augmentant les risques de développer une forme grave du virus. « Les patients traités avec cette classe de traitements sont à la fois plus exposés aux formes graves de Covid-19 et risquent de moins bien répondre à la vaccination », explique le neurologue Jean Pelletier, président du Comité Médico-Scientifique de la Fondation Arsep (Aide à la recherche sur la sclérose en plaques).

« Autour de 20 % » des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) prennent ce type de traitements, précise-t-il. Soit dès le début de leur maladie, soit parce que les autres n’ont pas fonctionné.

Moins de protection et plus de risques de forme grave : la double peine

Rituximab et ocrelizumab : voici les deux médicaments qui semblent annuler l’effet protecteur des vaccins contre le coronavirus. Les effets que semblent provoquer les anti-CD20 face au Covid-19 pourraient s’expliquer par le fait que ces médicaments agissent sur les lymphocytes B, « les cellules qui fabriquent les anticorps », selon le Pr Pelletier. « Ce sont des immunosuppresseurs très puissants, donnés comme traitement de fond très efficace de la SEP, et administrés par perfusion tous les six mois », explique le Pr Thibault Moreau, chef du service de neurologie au CHU de Dijon et membre du Comité Médico-Scientifique de l’Arsep.

« Les études menées par les Etats-Unis, l’Italie et la France convergent et montrent qu’il y a chez ces patients un risque plus élevé de développer une forme grave du Covid-19. Le ratio est d’environ 2,2, soit un risque doublé », ajoute le neurologue. De plus, « on voit des personnes atteintes de SEP et traitées par ces anti-CD20 qui ne produisent pas d’anticorps après la vaccination », complète le Pr Pelletier, craignant le risque d’une « non-protection ». Pour ces patients, face au Covid-19, c’est donc la double peine.

D’où l’importance d’avoir des données complémentaires. Ainsi, l’étude COV-POPART, pilotée par l’Inserm, « vise à évaluer l’effet de la vaccination contre le Covid-19 » chez des patients traités pour plusieurs maladies, en fonction des traitements qu’ils prennent. Parmi eux, 600 patients SEP. « On ne connaît pas encore bien le degré d’immunisation face au Covid-19 des patients SEP vaccinés après avoir reçu des anti-CD20, reconnaît le Pr Moreau, qui participe à ces travaux. C’est pourquoi nous réalisons des dosages d’anticorps chez ces patients qui reçoivent ces traitements après un, trois, six et douze mois, afin d’évaluer leur réponse immunitaire ».

Déterminer le schéma vaccinal le plus efficace

« On pourra avoir une première réponse dans six mois », espère le Pr Pelletier, selon qui il faudra sans doute une adaptation de la stratégie vaccinale chez les personnes concernées. Pour l’heure, « chez les patients pour lesquels il y a une indication à recevoir ces traitements, nous préconisons de les vacciner en amont : si leur SEP est bien stabilisée, on va différer la perfusion de trois mois pour les vacciner d’abord. C’est sans risque », assure le Pr Moreau.

Et selon les recommandations de la Haute autorité de santé et des sociétés savantes, pour ces patients, le schéma vaccinal le plus efficace est celui à trois doses. « On sait qu’au-delà du taux d’anticorps, l’immunité cellulaire joue un rôle protecteur face au coronavirus. Mais faute de pouvoir la mesurer, par précaution, on préconise une dose de vaccin supplémentaire à ces patients, soit trois au total », poursuit le neurologue.

Informer et rassurer les patients

Et pour les autres traitements de la maladie ? « Mon neurologue m’a dit que mon traitement protégeait un peu du coronavirus, raconte Iris, bientôt 30 ans, dont la SEP a été diagnostiquée il y a quelques années et qui n’est pas traitée par anti-CD20. J’ai d’ailleurs été cas contact à plusieurs reprises sans jamais contracter le virus, à en croire mes tests PCR et sérologiques négatifs ». Il n’y a pas d’inquiétude concernant les autres traitements de fond de la SEP, comme les interférons, qui pourraient avoir un effet « un peu protecteur », confirme le Pr Pelletier.

Mais du côté des patients, difficile d’y voir clair. « Aujourd’hui, entre l’impact au quotidien de cette maladie et des traitements et le contexte anxiogène du Covid-19, on a besoin d’informations précises. D’autant plus que certains vaccins, comme celui contre la fièvre jaune, sont contre-indiqués pour nous, donc on a du mal à s’y retrouver », confie Iris. Dans son service, le Pr Moreau le voit, « on reçoit chaque jour des centaines de coups de fil de nos patients qui nous posent des questions sur les vaccins.

On les rassure :  la pharmacovigilance est très bonne en France, et il est établi que la vaccination anti-Covid chez les patients SEP ne déclenche pas de manifestations de leur maladie telles que des poussées inflammatoires, rassure-t-il. C’est important d’insister sur ce point, parce que le Covid-19 peut entraîner des complications neurologiques, ce qui est particulièrement délétère chez des malades ayant déjà le cerveau lésé à cause de la SEP. Donc le vaccin est préférable ». Et les patients semblent plutôt enclins à se faire vacciner : « Parmi ceux que j’ai reçus ce matin, presque tous ont eu au moins la première dose, et très peu ne souhaitent pas se faire vacciner », observe le Pr Moreau.

A ce jour, on estime que plus de 2,8 millions de personnes sont touchées par cette maladie auto-immune dans le monde, dont 110.000 en France.

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : ces « signaux d’alerte » peuvent contrarier l’été… et les plans du gouvernement….

Emboîtant le pas aux scientifiques qui les ont repérés depuis plusieurs jours, le gouvernement évoque des « signaux d’alerte » sur le front épidémique et appelle à « ne pas baisser la garde ».

Covid-19 : ces "signaux d'alerte" peuvent contrarier l'été... et les plans du gouvernement

 

Le déconfinement se poursuit, en France, à mesure que la vaccination progresse. Mais le gouvernement l’a rappelé ce mercredi matin: pour le moment, « nous ne pouvons pas baisser la garde ».

Le Sud-Ouest particulièrement concerné

Selon Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, « des signaux d’alerte » apparaissent « dans certains territoires », notamment dans le sud-ouest du pays:

En Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, nous constatons des hausses parfois sensibles de la circulation du virus. En Nouvelle-Aquitaine, l’épidémie gagne de nouveau du terrain

Gabriel Attal

Une évolution « particulièrement marquée dans le département des Pyrénées-Atlantiques, selon M. Attal.

80 %

Dans ce département, le taux d’incidence s’est envolé de 80% en seulement une semaine.

Mais pas seulement: ces derniers jours, les départements de la Charente, de la Charente-Maritime, des Landes, de la Gironde ou encore du Lot-et-Garonne ont subi des hausses plus ou moins fortes de la circulation du virus, après des semaines de baisse.

Au niveau national, la tendance reste baissière: autour de 91, le taux d’incidence affiche son plus bas niveau depuis début septembre 2020.

Il reste toutefois supérieur à 100 dans trois régions: Île-de-France, Hauts-de-France et Normandie.

Du mieux à l’hôpital, mais pas partout

Le système hospitalier respire enfin, un peu: 16 000 patients hospitalisés pour Covid, dont moins de 3 000 en réanimation et soins intensifs, on n’avait plus vu ça depuis des mois.

Là encore, au niveau national, seul un ralentissement de cette baisse est détectable: les soignants redoutent un « plancher », haut, qui les maintiendrait sous pression.

Dans certains départements, encore peu nombreux, le rebond est déjà là: Bouches-du-Rhône, Hérault, Ille-et-Vilaine, Rhône, Essonne et Nord affichent depuis une semaine une augmentation du nombre de patients en réanimation, comme le rappelle le biologiste Claude-Alexandre Gustave.

Une vaccination toujours insuffisante

Les scientifiques l’ont rappelé: un taux d’incidence à 91, cela correspond encore à environ 10 000 nouveaux cas chaque jour, et la vaccination reste encore insuffisante pour compter sur l’immunité collective: seul un Français sur six a reçu deux doses de vaccin.

Une partie d’entre eux ne sont pas pleinement protégés, si leur seconde dose a moins de quinze jours.

16,7%

16,7% de la population pleinement vaccinée, au mieux, c’est loin, très loin de l’immunité collective. Les variants diminuent à peine l’efficacité du vaccin à deux doses, mais beaucoup plus celle de la première dose.

Encore trop de cas

Selon l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, les Français pourront compter sur un été « normal » si la baisse de l’épidémie et le rythme de la vaccination se poursuivent jusqu’à la mi-juin.

Objectif: « tomber » sous les 5 000 contaminations quotidiennes, signe que le virus ne circulerait plus que faiblement. Un objectif fixé en octobre dernier par Emmanuel Macron… et jamais atteint depuis.

Dans le cas contraire, un rebond épidémique est à redouter. Pas forcément puissant, mais suffisant pour mettre à mal le déconfinement… et les vacances d’été.

Inquiétude outre-Manche

La situation du Royaume-Uni inquiète: plus massivement vacciné que la France, le pays affiche un taux d’incidence inférieur à 35, et n’a enregistré aucun décès dû au Covid-19 lundi.

Pourtant, sous la pression du variant « delta » (dit « indien »), l’épidémie repart à la hausse: en une semaine, le nombre de nouveaux cas s’est envolé de 50 % au niveau national, avec des hausses bien plus fortes par endroits. Le variant delta représente désormais plus de 75 % des nouvelles contaminations.

Conséquence attendue: de nombreux scientifiques appellent le gouvernement à reporter la dernière échéance du déconfinement, prévue le 21 juin.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus aux Etats-Unis : Pick-up et fusils de chasse à gagner pour la fête des pères vaccinés…!

INCITATION Les autorités espèrent bien relancer la vaccination en Virginie Occidentale.

Coronavirus aux Etats-Unis : Pick-up et fusils de chasse à gagner pour la fête des pères vaccinés

 

Un pick-up, un permis de chasse ou un fusil. Pour la fête des pères le 20 juin, l’Etat américain de Virginie Occidentale lance une loterie​ pour les personnes vaccinées afin de donner un coup d’accélérateur à la campagne d’immunisation.

Après un bon démarrage, la campagne de vaccination stagne dans cet Etat rural au cœur de la chaîne montagneuse des Appalaches dans l’est des Etats-Unis, où seulement 41 % de la population est entièrement vaccinée. Pour attirer les habitants encore hésitants, les autorités ont décidé de lancer une loterie chaque semaine du 20 juin au 4 août avec des lots pour les résidents qui ont reçu au moins une dose de vaccin, a annoncé ce mardi le gouverneur républicain Jim Justice.

Inciter les plus jeunes aussi

Parmi les lots à gagner le 20 juin, puis chaque mercredi, figurent notamment deux pick-up, cinq permis de pêche et de chasse valables à vie, dix fusils de chasse, et 25 séjours week-end dans les parcs naturels de l’Etat. Il y aura également une cagnotte d’un million de dollars et, pour les 12-25 ans, deux bourses complètes de quatre ans dans une université de l’Etat, un lot précieux dans un pays où l’éducation supérieure coûte cher.

« Nous avons encore une part importante de notre Etat qui n’a pas choisi de se faire vacciner », a expliqué le directeur de la Santé de l’Université de Virginie occidentale, Clay Marsh. L’Etat avait déjà innové ces derniers mois en offrant aux 16-35 ans, une catégorie d’âge plus réticente à la vaccination, des bons d’épargne de 100 dollars ou des chèques-cadeaux du même montant, s’ils se faisaient vacciner.

Lancées par l’Ohio, les loteries avec plusieurs millions de dollars à la clé se multiplient aux Etats-Unis pour relancer la campagne de vaccination contre le Covid-19, en baisse de régime depuis plusieurs semaines. D’autres Etats attirent également les réticents en offrant des bières, des pizzas ou des billets pour des événements sportifs, sans compter les initiatives privées. Le président Joe Biden veut atteindre le seuil de 70 % des adultes ayant reçu au moins une première dose d’ici le 4 juillet. Le cap des 50 % a été franchi le 25 mai.

Source 20 MINUTES.