Vaccination au Royaume-Uni : 32 cas de caillots mortels recensés avec AstraZeneca…!

PIQURE Plus de 21 millions de doses ont été injectées outre-Manche.

Vaccination au Royaume-Uni : 32 cas de caillots mortels recensés avec AstraZeneca

 

Le régulateur britannique a recensé 168 cas majeurs de caillots sanguins au Royaume-Uni chez des patients qui ont reçu le vaccin AstraZeneca contre le coronavirus, dont 32 mortels, pour plus de 21,2 millions de premières doses administrées, selon un bilan publié jeudi. Analysant ces données, qui vont jusqu’au 14 avril, le MHRA estime toujours que « les bénéfices du vaccin l’emportent toujours sur les risques chez la majorité des personnes ».

Le taux d’incidence s’élève ainsi à 7,9 cas de caillots par million de doses et les données suggèrent un taux plus important chez les adultes les plus jeunes, le régulateur soulignant que ces éléments qui évoluent doivent être pris en compte dans l’utilisation de ce vaccin. Le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination britannique a recommandé début avril de limiter quand c’est possible l’usage du vaccin AstraZeneca aux plus de 30 ans.

Le taux de caillots devrait un peu augmenter mais rester extrêmement rare

Les craintes autour des cas rares de caillots sanguins ont conduit plusieurs pays européens à limiter l’usage du vaccin développé par l’université d’Oxford et le laboratoire anglo-suédois aux catégories les plus âgées de la population. Les cas de caillots recensés au Royaume-Uni concernent 93 femmes et 75 hommes âgés de 18 à 93 ans. L’un d’eux est intervenu après une deuxième dose de vaccin. Cette augmentation du nombre de cas était « attendue », a réagi le Pr Adam Finn, de l’université de Bristol, cité par l’organisme Science Media Centre.

Soulignant que le public et le personnel soignant sont désormais sensibilisés à ce syndrome, il relève que « les cas sont signalés de manière fiable et rapide », certains « survenus précédemment sont à présent reconnus et signalés également ». Il a expliqué s’attendre « à ce que le nombre de cas par millions de vaccins devienne clair assez rapidement et que les signalements se stabiliseront, mais il est clair » que les caillots « resteront un événement très rare ».

Présentant le plus lourd bilan en Europe avec plus de 127.000 morts, le Royaume-Uni s’est engagé dans une campagne de vaccination massive, utilisant pour l’heure les vaccins AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna. Selon les derniers chiffres, plus de 33 millions de personnes ont reçu une première dose, plus de onze millions une deuxième.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Pourquoi il faut absolument sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents d’Ehpad…

VACCINATION Si les autorités sanitaires assurent que 100 % des résidents d’Ehpad ont reçu leur première dose de vaccin anti-Covid, il y aurait en réalité chaque mois des milliers de nouveaux résidents qui, eux, arrivent en Ehpad pas encore vaccinés.

Coronavirus : Pourquoi il faut absolument sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents d’Ehpad

 

  • Première population ciblée par la campagne vaccinale contre le Covid-19, les résidents d’Ehpad ont à ce jour presque tous été vaccinés.
  • Le ministère de la Santé indique ainsi que 100 % des résidents ont reçu leur première dose de vaccin.
  • Mais le secteur précise que chaque mois, les Ehpad accueillent des milliers de nouveaux résidents qui, souvent, arrivent sans avoir encore eu accès au vaccin. D’où son appel pour qu’un stock de doses soit sécurisé pour les prochains mois.

Objectif atteint. A ce jour en France, 100 % des résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD) ont reçu leur première injection de vaccin anti-Covid, selon les tout derniers chiffres du ministère de la Santé. Et 76 % ont d’ores et déjà reçu leurs deux doses. Pour les autres, ce n’est qu’une question de jours avant de recevoir leur deuxième injection, puisque pour les résidents d’Ehpad, le délai entre les deux doses n’est que de 21 jours, pour leur assurer une protection contre le coronavirus la plus optimale et rapide possible.

Forcément, les chiffres ont de quoi réjouir. Mais cela signifie-t-il que le Covid-19 est pour de bon hors des Ehpad et que la totalité des résidents ont été vaccinés ? Pas tout à fait.

Un renouvellement important des résidents

99 % dimanche. 100 % ce mardi. Le ministère de la Santé suit de près et actualise quotidiennement ces chiffres pour les résidents d’Ehpad. Une couverture vaccinale maximale, mais qui accuse peut-être un léger décalage avec la réalité du terrain. « Les 100 % annoncés sont fondés sur la capacité globale des Ehpad et USLD à vacciner. Les « vrais » chiffres tournent plutôt aux alentours de 90 à 92 % de premières doses administrées, indique Yann Reboulleau, dirigeant de Philogeris Résidences, un groupe d’une douzaine d’Ehpad. Ce qui est malgré tout très bon, ajoute-t-il. En réalité, on n’est pas à 100 % ». Pour sa méthodologie, Santé publique France précise que « du fait de l’impossibilité d’identifier les populations cibles en tant que telles dans Vaccin Covid [l’outil numérique de suivi de la vaccination], des algorithmes sont mis en place afin d’estimer au mieux les populations cibles sur la base des données disponibles », et rappelle notamment « l’absence de codage pour les résidents en Ehpad ou USLD ».

Mais surtout, « au moment où la vaccination a commencé, les Ehpad n’étaient pas remplis, et ces derniers mois, il y a eu beaucoup d’arrivées de nouveaux résidents, souligne Yann Reboulleau. En dehors du contexte particulier de la pandémie, il y a en moyenne 15.000 résidents qui décèdent chaque mois en France, soit environ 180.000 par an. C’est une réalité : ce public vient passer la dernière partie de sa vie en Ehpad. Depuis de début de l’année, des milliers de nouveaux résidents se sont installés en Ehpad, et ce que nous observons, c’est qu’ils arrivent majoritairement non vaccinés. Ce sont souvent des personnes âgées qui vivaient isolées à domicile, déjà fortement en perte d’autonomie et qui n’ont donc pas eu la possibilité d’aller vers le vaccin avant leur arrivée ».

« On ne peut pas empêcher le Covid-19 de circuler »

Problème : le virus, lui, est toujours là. « On ne peut pas empêcher le Covid-19 de circuler. Les deux tiers des Ehpad y ont été confrontés et il continuera à circuler aussi longtemps que l’épidémie sera en cours, estime Yann Reboulleau. Certes, on n’aura plus des clusters de plusieurs dizaines de personnes comme nous avons pu en connaître lors des deux premières vagues, mais les contaminations restent possibles. On le voit, il y a des cas recensés dans différents Ehpad où les résidents ont pourtant été vaccinés. La bonne nouvelle, c’est que ce sont des cas bénins voire asymptomatiques, et les protocoles sanitaires et les gestes barrières restent de rigueur. Mais forcément, un nouveau résident qui arrive non vacciné risque toujours d’attraper la maladie et surtout de développer une forme grave ».

Et après de longs mois d’un isolement difficile pour les résidents, plus question pour eux d’en repasser par là. « Le virus ne doit plus impacter collectivement les établissements, qui doivent fonctionner dans des conditions normales. Les résidents sont privés de tous les petits plaisirs de ce moment de leur vie : le contact des proches, la possibilité de voir leurs petits-enfants, de partager un repas en famille, de sortir se balader, déplore-t-il. Rien ne justifie de remettre les établissements sous cloche : quand on regarde les chiffres de la troisième vague, on observe qu’elle ne touche pas les Ehpad et les personnes très âgées, à la différence des deux premières. S’il n’y avait pas eu la vaccination en Ehpad, la mortalité aurait sans doute été encore plus forte que durant les vagues précédentes. Aujourd’hui, il faut laisser les résidents vivre ».

Sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents

D’où l’importance capitale d’assurer la vaccination de ces nouveaux résidents. « L’évolution de l’épidémie en Ehpad démontre la pertinence d’avoir vacciné en priorité les personnes âgées. La vaccination est un immense soulagement. C’est pourquoi il est impératif d’approvisionner en continu les Ehpad de 100.000 doses par mois jusqu’en juin, puis de 50.000 doses mensuelles, afin de poursuivre la protection des nouveaux résidents et des personnels jusqu’à la fin de l’année, et de rassurer les familles », abonde Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du SYNERPA, le premier syndicat des Ehpad privés.

« Il y en aura de moins en moins, mais aussi longtemps qu’il y aura des personnes âgées à domicile pas encore vaccinées, on verra arriver de nouveaux résidents pas vaccinés, à qui l’on doit pouvoir administrer un sérum anti-Covid dès leur arrivée, renchérit Yann Reboulleau. Pour cela, il faut sécuriser des doses, conserver des modalités spécifiques d’approvisionnement ».

Source 20 MINUTES.

PASS SANITAIRE – Coronavirus : L’application « TousAntiCovid » va certifier tests et vaccination…

PASS SANITAIRE Ce nouveau dispositif numérique sera expérimenté à partir de ce lundi.

L'application française de traçage des malades du Covid-19 TousAntiCovid va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d'un test de détection du virus, puis certifier l'état vaccinal

L’application française de traçage des malades du Covid-19 TousAntiCovid va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection du virus, puis certifier l’état vaccinal, a annoncé ce dimanche le gouvernement dans une invitation à la presse.

« TousAntiCovid-Carnet, dont l’expérimentation débute ces prochains jours, vise à stocker sous forme numérique (dans l’application) et de manière sécurisée (une) preuve de test négatif ou positif certifiée et, demain, une attestation certifiée de vaccination », est-il précisé, alors que le dispositif doit être présenté ce lundi.

Pour traverser les frontières

« La France s’engage dès maintenant dans l’expérimentation de la fonctionnalité TousAntiCovid-Carnet lors des vols à destination de la Corse et des Outre-mer », annonce le gouvernement, qui souhaite ensuite étendre le procédé aux déplacements vers les pays de l’Union européenne.

Le projet du « pass sanitaire » est évoqué depuis des mois en France et doit permettre la levée progressive des restrictions de déplacements et l’accès à certains lieux et évènements, mais aucun détail n’avait été donné sur la forme finalement retenue.

Un sésame européen d’ici fin juin

Au niveau européen, l’Union européenne doit mettre en place d’ici fin juin un sésame destiné à faciliter les déplacements des Européens pouvant attester qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19, ou alors qu’ils ont passé un test PCR ou antigénique rapide, ou encore qu’ils sont immunisés après avoir été infectés.

Les ambassadeurs des 27 Etats membres ont fixé mercredi à un an la durée d’application d’un règlement sur le certificat sanitaire préparé par la Commission européenne et désormais négocié avec les eurodéputés.

Même pour les enfants

Le pass sanitaire « ne sera pas déclaratif » et nécessitera par exemple une prise de sang pour assurer de l’immunité acquise, a affirmé ce dimanche le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, interrogé sur BFMTV. Le document concerna « tout le monde », y compris les enfants, mais restera « volontaire », a-t-il encore assuré.

L’application TousAntiCovid (ex StopCovid) a été téléchargée par près de 14,7 millions de personnes depuis le 2 juin 2020, et a notifié 171.107 personnes d’un risque d’exposition au Covid-19.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : « Ces thromboses post-vaccination sont très différentes des thromboses courantes », explique une spécialiste de la médecine vasculaire. A Savoir !…

Des thromboses ont été répertoriés après le vaccin AstraZeneca et celui de Jannsen, Marie-Antoinette Sevestre-Pietri fait le point sur ce que l’on sait de cette réaction, rare mais grave.

Coronavirus : « Ces thromboses post-vaccination sont très différentes des thromboses courantes », explique une spécialiste de la médecine vasculaire

 

  • Cette semaine, les Etats-Unis ont suspendu la vaccination avec le sérum de Janssen après six cas de thromboses dont une mortelle.
  • Après des semaines de modifications des campagnes vaccinales avec AstraZeneca en Europe, les inquiétudes se multiplient sur ces deux vaccins à adénovirus.
  • Quelles sont les spécificités de ces thromboses ? Peut-on donner un médicament qui limiterait le risque de caillot sanguin ? La présidente de la Société française de médecine vasculaire a répondu aux questions de 20 Minutes.

Après six cas de thromboses, dont un décès sur 7,5 millions de personnes vaccinées, les Etats-Unis ont suspendu cette semaine l’administration du vaccin Jannsen pour une semaine. Après les  doutes et tergiversations autour d’AstraZeneca, les cas de thromboses, ces caillots sanguins qui bouchent une veine, post-vaccination inquiètent.

En France, où le vaccin Jannsen n’est pas encore disponible, sur près de 2,5 millions d’injections, l’Agence du médicament a répertorié 12 cas de ces thromboses atypiques, entraînant quatre décès. Pour tenter de comprendre quel est le lien entre ces deux vaccins et ces thromboses, 20 Minutes a interrogé Marie-Antoinette Sevestre-Pietri, cheffe de service en médecine vasculaire au CHU d’Amiens et présidente de la Société française de médecine vasculaire.

Y a-t-il plus de risque de faire une thrombose avec certains vaccins que d’autres et pourquoi ?

Oui, il y a plus de risque de faire des thromboses particulières avec les vaccins à adénovirus. C’est-à-dire celui d’AstraZeneca, développé avec un adénovirus de chimpanzé et celui Janssen, avec un adénovirus humain. Ces vaccins induisent une très forte réaction inflammatoire. Elle active les plaquettes sanguines (qui permettent d’arrêter un saignement quand on se coupe) dont le nombre va beaucoup baisser. Ce qu’on appelle une thrombopénie. Les plaquettes qui restent, elles s’agrègent, ce qui provoque un caillot sanguin.

Est-ce une réaction nouvelle ou traditionnelle après un vaccin ?

Créer des vaccins avec des adénovirus, c’est relativement nouveau. On a déjà utilisé des adénovirus pour la thérapie génique. Vous injectez un gène modifié pour qu’il fabrique une protéine chez un patient qui ne peut pas la produire. On avait remarqué une inflammation à cause de ces adénovirus, mais pas cet effet-là précis. On n’a jamais eu un vaccin à adénovirus diffusé à grande échelle.

En quoi ces thromboses sont-elles spécifiques ?

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces thromboses post-vaccination, spécifiques et très rares, sont très différentes des thromboses courantes. D’abord par leur localisation : cerveau et abdomen alors que les thromboses veineuses courantes sont plutôt visibles sur le mollet, la cuisse et l’embolie pulmonaire sur les poumons. Autre différence : elles concernent des personnes jeunes, au 2/3 des femmes. Enfin, la spécificité de cette réaction, c’est qu’elle est associée à une baisse de plaquettes et qu’il y a des thromboses en chaîne, partout dans le corps.

Ce qui évoque une réaction allergique à l’héparine. L’héparine est un anticoagulant [fluidifiant du sang] naturel issu de la muqueuse de porc. Paradoxalement, quand on donne ce médicament, on peut observer un mécanisme immunoallergique : les anticorps détruisent les plaquettes. C’est rare, mais ça peut être sévère. C’est d’ailleurs pour ça que les Danois ont mesuré les anticorps après la vaccination avec les mêmes kits qui servent après avoir donné de l’héparine.

Ce risque est-il important de faire cette réaction allergique ?

Avec le Covid-19, un patient a 8 % de risque de faire une thrombose veineuse quand il est hospitalisé. En réa, ça monte jusqu’à 20 %. Après la vaccination, on a rapporté, pour le moment, 80 cas de thromboses sur 20 millions d’injections dans le monde. C’est infime. A l’échelle d’une population, c’est très peu, à l’échelle personnelle, c’est autre chose. J’explique à mes patients qu’il faut se faire vacciner car le risque de mourir du Covid-19 est bien plus important que de mourir de ces thromboses. On a vu combien l’opinion change vite. Au début, les gens se méfiaient du vaccin à ARN messager, même les médecins… Aujourd’hui, c’est le triomphe du vaccin ARN.

Comment expliquer que cela touche les jeunes et les femmes ?

Pour le moment, on ne sait pas pourquoi. Peut-être qu’il y a des choses liées aux récepteurs hormonaux. L’immunité qui suréagit chez ces patients jeunes est une hypothèse sérieuse.

Quels signes doivent alerter ?

Après le vaccin AstraZeneca, on a vu dans nos hôpitaux beaucoup de nos internes et étudiants en médecine faire des réactions inflammatoires fortes. C’est normal d’avoir de la fièvre et des courbatures pendant 24h. Au-delà de 48h, si ça persiste, il faut en revanche être vigilant. S’il y a des signes comme d’importants maux de tête ou de ventre, la vision brouillée, une main qui ne marche pas, des troubles de la parole, qui sont les signes d’AVC, il faut s’affoler.

Y a-t-il un traitement préventif possible ?

Beaucoup de collègues nous demandent s’ils doivent donner par prévention un anticoagulant. Non, parce que cet anticoagulant n’aura aucune action sur cette thrombose immunologique. Ce médicament ne protège pas de cette réaction. D’autant qu’il y a un risque d’hémorragie, donc donner un anticoagulant n’est pas une bonne idée.

Et curatif ?

Oui. Comme c’est quelque chose de nouveau, on tâtonne. Mais il y a des possibilités thérapeutiques. La société de médecine vasculaire et de réanimation ont émis des recommandations. Les traitements dépendent du taux de plaquette. Pour les patients les plus graves, on va donner un traitement anticoagulant et surtout des immunoglobulines pour supprimer ces anticorps. Chez les patients qui ont une faible thrombopénie, on va injecter des plaquettes avec des anticoagulants très spéciaux. Mais il y a une grosse mortalité : un tiers des patients en décèdent, selon les données disponibles.

Combien de temps faut-il rester vigilant ? Est-ce qu’il y a un risque lors de la deuxième injection ?

Les cas qui ont été décrits sont intervenus entre une semaine et 18 jours après l’injection. Au-delà d’un mois, cette réaction est très peu probable. On ne sait pas s’il y a un risque à la deuxième injection quand la première s’est bien passée.

Est-ce que le risque est plus élevé pour les patients qui ont déjà des maladies vasculaires ?

Non. Les gens qui font facilement des thromboses, c’est soit une anomalie de la coagulation, soit les circonstances, à savoir l’immobilisation prolongée après une chirurgie, pendant un vol en avion très long… Et bien sûr, l’âge joue. La maladie thromboembolique c’est 1 cas sur 1.000 au niveau national et 1 cas sur 100 pour les plus de 70 ans. Ces patients-là ont beaucoup de risques d’avoir une thrombose sévère avec le Covid-19. Et vraiment très, très peu de risque d’avoir une réaction allergique après le vaccin AstraZeneca. Mais mes patients ont du mal à comprendre cette nuance.

Vaccination : L’Académie de médecine préconise six mois entre les doses des vaccins Pfizer et Moderna…

Cette instance n’a toutefois pas de pouvoir décisionnel : c’est la Haute autorité de santé (HAS) qui peut prendre ce type de décisions, nécessitant l’aval du gouvernement.

Vaccination : L’Académie de médecine préconise six mois entre les doses des vaccins Pfizer et Moderna

 

Six mois plutôt que six semaines. L’Académie de médecine voudrait allonger le délai entre les deux doses de vaccins anti Covid-19 Pfizer ou Moderna chez les moins de 55 ans, pour que davantage de personnes puissent avoir une première injection.

Cela permettrait « d’accélérer la campagne de vaccination de masse » et « d’atteindre une immunité collective beaucoup plus rapidement avec le même nombre de doses tout en assurant une protection individuelle satisfaisante », juge l’Académie de médecine dans un communiqué jeudi. Cette instance n’a toutefois pas de pouvoir décisionnel : c’est la Haute autorité de santé (HAS) qui peut prendre ce type de décisions, nécessitant l’aval du gouvernement.

L’espace est aujourd’hui de 42 jours

Depuis mercredi, l’espacement entre deux doses de vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna (dits à ARN messager) est fixé à 42 jours, contre 28 auparavant. « Ça va nous permettre de vacciner plus vite sans voir se réduire la protection », a assuré le ministre de la Santé, Olivier Véran, au JDD.

L’Académie de médecine veut aller plus loin : elle recommande « de retarder de 6 mois la date de la seconde injection de vaccin à ARN messager chez les personnes immunocompétentes (qui n’ont pas de déficit immunitaire) âgées de moins de 55 ans ». Pour l’instant, pour être vacciné à moins de 55 ans, il faut soit faire partie des professions prioritaires (soignants, pompiers, aides à domicile) soit être atteint de certaines pathologies. L’Académie de médecine préconise aussi « de reporter la vaccination des personnes ayant été infectées par le SARS-CoV-2 (…) à 6 mois après » un test PCR positif.

La crainte de nouveaux variants

Tout cela permettrait selon elle « d’élargir la population des personnes pouvant recevoir une première injection de vaccin à ARN messager, ce qui permettrait de la proposer au plus tôt aux personnes très exposées, notamment aux professionnels de l’enseignement ».

Pour faire ces recommandations, l’Académie s’appuie sur de récentes études menées aux Etats-unis et au Royaume-Uni, qui « démontrent qu’une seule dose d’un vaccin à ARN messager confère rapidement une protection très élevée », en attendant toutefois une quinzaine voire une vingtaine de jours après la vaccination.

D’autre part, elle prend en compte le fait que le variant anglais du coronavirus, plus contagieux, est aujourd’hui dominant en France, ce qui impose selon elle « d’accélérer » la vaccination. Toutefois, certains scientifiques sont réticents à l’idée d’allonger ainsi l’espacement entre les doses : ils craignent que la protection incomplète apportée par la première injection ne favorise l’émergence de nouveaux variants.

Source 20 MINUTES.

Saint-Omer : la vaccination à domicile a commencé pour les personnes très dépendantes, une première en France…

A Saint-Omer, un service de vaccination à domicile pour les personnes très dépendantes a été mis en place.

Cette initiative est l’une des premières en France.

Saint-Omer : la vaccination à domicile a commencé pour les personnes très dépendantes, une première en France. Illustration

 

Christiane Martel, la présidente de l’UNA de Saint-Omer (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles), a imaginé un dispositif pour vacciner ceux qui ne vont plus que « du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit », raconte-t-elle, reprenant le texte de Jacques Brel.

Si le chanteur belge réservait sa formule pour décrire la condition des personnes très âgées, celle de l’Audomaroise s’étend plus largement à toutes les personnes très dépendantes qui ne peuvent plus se déplacer pour aller dans un centre de vaccination ou chez leur médecin traitant. « Dès le début de la campagne de vaccination, j’ai pris conscience qu’il y allait avoir une difficulté pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer », explique-t-elle. Les ainés représentent une part importante des personnes éligibles au dispositif. Christiane Martel fait le parallèle avec les Ehpad, dans lesquels ce sont les médecins qui se déplacaient pour vacciner. « Il y a des personnes âgées à domicile qui sont aussi accablées que celles dans les Ehpad. C’est d’ailleurs cette solitude qui les a éloignées du virus ».

Certes, fait-elle remarquer, « le transport par ambulance serait possible » jusqu’à un centre de vaccination mais celui-ci peut-être « traumatisant ». Devant ce constat, elle a travaillé avec le directeur de la clinique de Saint-Omer, Thomas Ballenghien, pour trouver un protocole adéquat.

Six seringues chargées de Pfizer dans une valise

Les autorisations ont tardé à arriver. Mais depuis le 9 avril, Amélie Deboudt, l’infirmière coordinatrice du SSIAD de Saint-Omer (Services de soins infirmiers à domicile), porte l’espoir et les vaccins jusqu’aux domiciles de ces personnes. Au 14 avril, elle avait réalisé deux tournées (c’est la seule à les faire), le 9 et le 13 avril. Lors de celles-ci, six vaccinations ont été réalisées à chaque fois. « Le matin, je me rends d’abord au centre de vaccination de la clinique de Saint-Omer pour me faire remettre une petite valise contenant six seringues chargées de vaccin Pfizer (c’est-à-dire le nombre de doses contenues dans un flacon, ndlr). J’ai ensuite six heures pour les injecter », narre Amélie Deboudt.

L’infirmière profite de la présence de l’aide-soignante, venue pour faire la toilette quotidienne du futur vacciné, pour injecter le vaccin. « J’arrive souvent au début de la toilette, qui peut durer jusqu’à trois quarts d’heure. Moi je n’en ai que pour quelques minutes. Cette organisation permet de laisser la personne vaccinée sous la surveillance de l’aide-soignante. Il y a également un médecin référent et que je peux appeler en cas de problème », détaille l’infirmière qui assure ne pas avoir rencontré, pour l’instant, des personnes avec de l’appréhension. « Au contraire, elles sont souvent contentes et soulagées », précise-t-elle. Elle fait ces tournées en plus de son travail quotidien. Pour l’instant, il est donc compliqué de les multiplier, pourtant la demande est là.

Le protocole, imaginé dans le Pas-de-Calais, pourrait être utilisé ailleurs en France. C’est déjà le cas dans les Vosges. A Saint-Omer, le nombre de personnes identifiées pour bénéficier du service serait actuellement de 50.

Source FR3.

Coronavirus : Une troisième dose de vaccin nécessaire pour les patients immunodéprimés…

Les personnes dialysées, greffées ou souffrant d’un cancer devront recevoir une troisième dose de vaccin anti-Covid pour être protégés efficacement du virus.

Coronavirus : Une troisième dose de vaccin nécessaire pour les patients immunodéprimés

 

  • Dans une note urgente adressée aux professionnels de santé vaccinateurs, la Direction générale de la santé préconise l’administration d’une troisième dose de vaccin anti-Covid pour les personnes immunodéprimées.
  • Les patients sous dialyse, ayant reçu une greffe d’organe ou qui sont atteints d’un cancer ont un système immunitaire plus faible.
  • Pour les protéger efficacement du coronavirus, deux doses de vaccin ne suffisent pas.

Une réponse immunitaire insuffisante après deux doses. Dimanche, la direction générale de la Santé (DGS) a adressé une note urgente à l’intention de tous les professionnels de santé vaccinateurs, pour les informer qu’une troisième dose de vaccin anti-Covid est désormais recommandée pour les patients immunodéprimés. Plusieurs études récemment publiées démontrent en effet que chez ces patients vulnérables, le protocole classique à deux injections ne suffit pas pour développer une immunité suffisamment protectrice face au coronavirus.

« Conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARN messager est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées », indique la DGS. Une nouvelle accueillie avec soulagement par les associations de patients, mobilisées sur la question depuis plusieurs semaines.

Une troisième dose de vaccin à ARN messager

En pratique, seront éligibles à cette troisième dose les patients « transplantés d’organes solides, transplantés récents de moelle osseuse, les patients dialysés, ou encore atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort », précise la DGS. Elle prévoit en outre que « des recommandations seront ultérieurement émises concernant la nécessité d’une troisième dose pour les insuffisants rénaux chroniques non dialysés, les patients atteints de cancers et les patients atteints de maladies auto-immunes sous d’autres traitements immunosuppresseurs ».

L’application de cette nouvelle recommandation prévoit que « cette troisième injection doit intervenir quatre semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai », ajoute la DGS, qui réserve spécifiquement pour cette population des doses de vaccin à ARN messager.

Des patients produisant une réponse immunitaire plus faible

Cette annonce était attendue par les associations de patients, qui réclamaient un schéma adapté aux plus vulnérables. « On a très vite observé que la réponse immunitaire était amoindrie chez les personnes greffées et dialysées, après la première injection, mais aussi après la seconde, rappelle Magali Léo, responsable du pôle plaidoyer de Renaloo, association de patients ayant des maladies rénales entraînant greffes et dialyses. Ce n’est pas surprenant, puisque la vaccination est souvent moins efficace sur cette population immunodéprimée. Mais c’est une vraie déconvenue pour ces personnes à haut risque de forme grave du Covid-19, qui se savent vulnérables et qui voient dans la vaccination l’espoir de revenir à une vie plus normale. L’annonce de cette efficacité vaccinale amoindrie les inquiète, eux qui sont nombreux à être dans une forme d’autoconfinement et d’enfermement depuis des mois ».

Ce nouveau schéma vaccinal « nécessite un accompagnement des patients immunodéprimés, car tous ceux et celles qui sont greffés ou dialysés ne savent pas forcément qu’ils ne sont pas protégés avec deux doses, qu’ils ont désormais une troisième injection à recevoir, et que la Haute autorité de santé (HAS) devrait prochainement ouvrir la vaccination à leurs proches, poursuit Magali Léo. On travaille avec l’Assurance maladie pour que l’information complète soit relayée aux patients, mais aussi à toutes les structures vaccinatrices ».

Des études observationnelles en cours

Côté recherche, « il y a une demande de clarification sur le niveau d’anticorps à atteindre par les patients immunodéprimés », observe André Le Tutour, coprésident de Transhépate, la Fédération nationale des malades et transplantés hépatiques. Car « les essais cliniques menés par les laboratoires ne comprennent pas de patients immunodéprimés sévères, greffés ou dialysés, qui en ont été exclus », regrette Magali Léo.

Résultat : « aujourd’hui, on n’a pas d’indication sur le niveau d’anticorps qui permet, chez les patients immunodéprimés, de neutraliser le risque de forme grave de coronavirus, ni sur la place de l’immunité cellulaire pour leur protection, précise-t-elle. Si les choses s’étaient passées différemment, peut-être aurait-on pu prévoir un vaccin ad hoc pour les personnes immunodéprimées sévères, peut-être plus dosé ou avec des adjuvants. Mais ce n’est pas le cas. Et on ne peut avoir de données qu’en vie réelle. Donc on attend les travaux du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), qui prévoit une sérologie après la deuxième et la troisième dose pour évaluer la réponse immunitaire induite. Ainsi, on sera bientôt en capacité de mesurer l’efficacité de cette troisième dose ». D’autant que « des patients intègrent aussi la cohorte COV-POPART de l’ANRS, ce qui permettra de collecter de précieuses données », espère André Le Tutour.

Un schéma encore plus renforcé ? Trop tôt pour le dire

Si les résultats de ces études l’exigeaient, « on pourrait aller vers un schéma encore plus renforcé pour une partie de cette population, avec des injections supplémentaires de vaccin, avance Magali Léo. Mais pour l’instant, il est bien trop tôt pour se prononcer. Ce qui est sûr, c’est que la France est pour l’heure le seul pays qui propose cette troisième dose ».

Greffé du foie il y a plusieurs années, André Le Tutour reste confiant : « Il ne faut pas s’alarmer. J’ai reçu mes deux premières injections, et désormais, je vais prendre rendez-vous pour la troisième. Non seulement je me sens protégé, mais en plus, je participe à l’immunité collective ».

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : des enseignants refoulés du vaccinodrome de Grenoble…

Une trentaine d’enseignants se sont fait refouler ce lundi matin du vaccinodrome de Grenoble alors qu’ils avaient pris rendez-vous.

La semaine dernière, plusieurs chefs d’établissements avaient pourtant annoncé aux professeurs qu’ils pourraient se faire vacciner.

Le vaccinodrome de Grenoble

 

C’est un couac dont le CHU de Grenoble se serait bien privé. Ce lundi matin, une trentaine d’enseignants se sont fait refouler du vaccinodrome alors qu’ils avaient rendez vous pour se faire vacciner. Tous avaient reçu l’information la semaine dernière de la part de leur direction que des créneaux seraient disponibles pour ceux qui souhaiteraient se faire vacciner avant la campagne nationale. Une ligne téléphonique spécifique au CHU de Grenoble leur avait été donnée pour prendre rendez-vous. Sauf qu’une fois sur place, les enseignants ont été refoulés à l’entrée comme l’explique Christophe Tarricone, professeur d’histoire géographie au lycée du Grésivaudan à Meylan : « Les enseignants ont eu des informations de la part de leur direction ». « Dans mon lycée c’est mon proviseur qui m’a donné un numéro de téléphone à contacter au CHU, une ligne spécifique pour les enseignants de l’Isère ; l’information a circulé dans mon lycée et dans une grande majorité des établissements de l’Isère », précise le professeur.

Selon Christophe Tarricode, « les collègues ont pris rendez-vous et ont commencé à se diriger vers le vaccinodrome ». « Les enseignants qui se sont présentés munis de leur fiche de salaire pour prouver qu’ils sont enseignants, se sont fait refouler », regrette-t-il. Certains enseignants ont fait une centaine de kilomètres pour rien.

Le CHU de Grenoble explique que l’erreur provient du prestataire Keldoc qui permet les prises de rendez-vous. Ce prestataire travaillait sur une phase de test de rendez-vous pour les enseignants, qui a été mise en ligne vendredi. Cette mise en ligne  a trompé les agents qui prenant les rendez-vous téléphoniques.

Pour ces enseignants déboutés, c’est forcement une déception. De quoi mettre en colère Christophe Tarricone, professeur d’histoire géographie au lycée du Grésivaudan à Meylan : « On avait été très déçus des annonces de notre ministre et du premier ministre, on s’était fait à l’idée qu’on ne serait jamais prioritaires. Il y a une vraie colère, nous on veut reprendre le plus vite possible les cours avec nos élèves ».

« On a compris qu’on n’aurait aucune priorité, les enseignants seront vaccinés quand la vaccination sera ouverte à tous. »

« Nous sommes un métier de contact, comme les caissières d’ailleurs. Alors nous ne devrions pas être prioritaires par rapport à d’autres professions en terme de vaccination mais à partir du moment où on nous donne la possibilité d’être vacciné et finalement on nous retire cette possibilité c’est difficile à accepter. », ajoute-t-il

Une affiche a été apposée sur le vaccinodrome pour informer les enseignants

Une affiche a été apposée sur le vaccinodrome pour informer les enseignants

Source FRANCE BLEU.

 

« On n’est pas traités comme les autres, il faut sans arrêt se battre »: les personnes en situation de handicap sont-elles les oubliées de la vaccination?…

Alors que la campagne de vaccination des personnes en situation de handicap, considérées comme prioritaires, connaît des retards, le président d’une association pour handicapés, demande la vaccination des aidants et des familles.

Une vaccination qui permettrait de rompre les chaînes de transmission.

"On n'est pas traités comme les autres, il faut sans arrêt se battre": les personnes en situation de handicap sont-elles les oubliées de la vaccination?

 

Covid-19. Peut-on se faire vacciner si on a été asymptomatique ? On vous répond….

Peut-on recevoir un vaccin contre le Covid-19 si on a été asymptomatique ?

Et avec combien de doses ?

Une seule comme le recommande par la Haute autorité de santé ou peut-on en recevoir deux ?

Le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 au CHU de Nantes. Photo d’illustration.

 

« J’ai entendu dire au journal télévisé que si on a été positif au Covid-19, il ne fallait faire qu’un vaccin. Comment savoir si on doit avoir une seule dose ou deux, si l’on a été asymptomatique ? » demande Annick.

Les personnes qui ont déjà été malades peuvent effectivement ne se faire injecter qu’une dose de vaccin au lieu de deux. La Haute autorité de Santé, dans son avis du 11 février, « recommande de les vacciner six mois après la maladie, et de ne faire qu’une dose de vaccin, sauf pour les personnes immunodéprimées », explique le site Vaccination info service.

Ce qui est en jeu ici, c’est la durée de protection après la maladie. Comme nous l’a déjà expliqué le professeur Pierre Tattevin, infectiologue au CHU de Rennes, « les personnes ayant eu des formes plus sévères sont protégées plus longtemps ».

Cela dépend aussi du sujet : « Les jeunes immunocompétents sont protégés plus longtemps que les immunodéprimés ou les sujets âgés ». 

Se faire tester avant d’être vacciné ?

Le ministère de la Santé explique qu’il « n’est pas utile de se faire tester de manière automatique avant de se faire vacciner ».

« Cependant si une personne est cas contact, la vaccination doit être repoussée et un test réalisé pour confirmer ou non une infection. Si le test est négatif, la vaccination pourra alors avoir lieu. »

Si vous avez eu des symptômes du Covid-19 l’an dernier sans avoir été diagnostiqué par un test à l’époque, il n’est pas nécessaire d’effectuer une sérologie afin de vérifier que vous l’avez eu : le délai de six mois après la maladie est passé. Vous pouvez vous faire vacciner.

Il est possible aussi d’avoir eu le Covid-19 sans développer de symptômes de la maladie, c’est le cas des personnes asymptomatiques. Sont considérées comme telles les personnes qui sont en période d’incubation et les personnes infectées, sans symptômes.

Recevoir deux doses ?

Qu’en est-il des personnes qui ont eu le Covid en étant asymptomatiques, ou celles qui ne savent peut-être pas qu’elles ont déjà été infectées ?

Elles peuvent bien recevoir deux doses sans « aucun danger », indique Matthieu Revest, infectiologue au CHU de Rennes. « Il n’y a que des avantages, cela renforce la protection du patient. »

« Le mot asymptomatique regroupe plusieurs types de personnes : celles en incubation qui vont développer des symptômes plus tard et celles qui n’ont réellement pas de symptômes », explique Jacqueline Marvel, immunologiste et directrice de recherche au CNRS, à nos confrères de Sciences et Avenir .

« Dans le premier cas, il s’agit de personnes avec une immunité préexistante qui leur permet de neutraliser le virus. Si on les immunise avec un vaccin, cela viendra renforcer l’immunité préexistante. Dans le deuxième cas, cela va contribuer à développer une réponse immunitaire plus rapide. Dans tous les cas, il n’y aura pas d’effet délétère. »

Source OUEST FRANCE.