400 kilomètres à vélo en faveur du handicap : l’association « il était une fois Louane » fait étape en Drôme-Ardèche…

Une vingtaine de cyclistes effectuent un périple sur la ViaRhôna avec une petite fille lourdement handicapée. Ils sont partis de Meyzieu (Rhône) et se rendent aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération vise à sortir de l’isolement les familles confrontées au handicap.

Les cyclistes et membres de l'association, photographiés avec Louane lors de leur halte au Pouzin.

Une vingtaine de cyclistes effectuent en ce moment un périple intitulé « L’handicap… Ça roule! » afin de sensibiliser l’opinion publique au thème du handicap. Ils comptent parcourir près de 400 8kilomètres en six jours, accompagnés de Louane, une jeune fille de 11 ans, lourdement handicapée. Le cortège est parti dimanche 6 mai de Meyzieu dans le Rhône. Il doit arriver vendredi 11 mai aux Saintes-Maries-de-la-Mer dans les Bouches-du-Rhône en empruntant l’itinéraire cycliste de la ViaRhôna. Depuis mardi 8 mai ils sillonnent les routes de Drôme et d’Ardèche.

Chacun peut  participer à une partie de la rando

L’objectif de cette opération est triple, il s’agit à la fois de faire vivre à la jeune fille des sensations nouvelles, de sortir les familles concernées par le handicap de l’isolement et enfin de sensibiliser le public au handicap. L’association « Il était une fois Louane » appelle tous ceux qui le souhaitent à rejoindre leurs cyclistes pour participer à une partie de la randonnée.  Cette association aide trois familles pour le financement des soins et des équipements dont leurs enfants handicapés ont besoin.

Le calendrier des prochains jours

Mercredi 9 mai : départ à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme). Passages à Viviers (Ardèche), Bourg-Saint-Andéol (Ardèche), Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse) et Roquemaure (Gard).

Jeudi 10 mai : départ à Villeneuve-lez-Avignon (Gard). Passages à Aramon (Gard), Beaucaire (Gard), Fourques (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône).

Vendredi 11 mai : arrivée aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération est gratuite, néanmoins si vous souhaitez faire un don à l’association, vous pouvez écrire à cette adresse : louane.tassin@gmail.com

Source France bleu

Cinéma : « Monsieur je-sais-tout » aborde l’autisme avec humour et sensibilité…

Mercredi 9 mai sort au cinéma une comédie comme on sait les faire en France. « Monsieur-je-sais-tout » nous parle d’autisme à travers une belle rencontre entre un entraîneur de football bourru et un jeune adolescent.

Max Baissette de Malglaive et Arnaud Ducret dans "Monsieur Je sais tout"

Il est sans attache, solitaire, et voit débarquer dans sa vie un enfant atypique, son neveu. Tout les oppose, et pourtant. Arnaud Ducret, Vincent dans le film, aborde un rôle plus sérieux que ceux auxquels il nous avait habitués. Monsieur je-sais-tout rappelle les défis auxquels l’autisme peut se confronter, dont les difficultés pour s’intégrer.

Un message d’espoir

Monsieur je-sais-tout est le cousin de Rain Man, l’un des premiers films à évoquer aussi frontalement le problème de l’autisme. Le syndrome d’Asperger est une forme légère de l’autisme. Ceux qui en sont atteints sont souvent brillants, voire surdoués. Monsieur je-sais-tout, c’est une histoire d’amour, la rencontre de deux êtres qui se font du bien. Ce film donne une vision positive de cette maladie. Un message d’espoir.

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Source France TV.

Un handicapé en détresse fait vivre l’enfer à ses voisins…

Un unijambiste de 54 ans est sous le coup d’une expulsion après une série d’agressions et de menaces contre ses voisins dans un petit lotissement de Plaisance-du-Touch.

Plus qu’un simple conflit de voisinage, une guerre ouverte s’est désormais installée entre un groupe de riverains, rue Louis Braille, à Plaisance-du-Touch et un locataire en grande détresse. Ce Togolais de 54 ans, Fortuné, amputé d’une jambe et cloué sur un fauteuil roulant est placé dans une unité de soins à l’hôpital Marchant depuis mi-avril après une ultime interpellation par la gendarmerie. Malgré son handicap, cet ancien ouvrier dans le BTP a multiplié les insultes, agressions et incivilités auprès de ses plus proches voisins et de leurs enfants. Point d’orgue de cette affaire : dans la nuit du 7 au 8 avril, les gendarmes sont intervenus à deux reprises dans ce lotissement en retrait de la commune et géré par le bailleur social 3F pour mettre fin à des casses de voiture et à un début d’incendie sur un véhicule. Ce soir-là, Fortuné, fortement alcoolisé, avait commencé à enflammer le réservoir d’essence d’une voiture en stationnement manquant de s’immoler accidentellement par le feu. «La situation est intenable. Nous comprenons la détresse de cet homme mais il s’en prend à la fois aux véhicules et aux personnes en les insultant et les menaçant de mort», témoigne un riverain qui a déposé une plainte. Entre juin 2017 et le 11 décembre 2017, les gendarmes de la compagnie du Mirail sont intervenus à dix-neuf reprises. Malgré les trois hospitalisations d’office et un contrôle judiciaire l’interdisant d’entrer en contact avec ses voisins, le quinquagénaire s’est enhardi au fil des mois.

Excédé, un groupe d’habitants a signé une pétition demandant l’expulsion de ce voisin «ingérable» vraisemblablement atteint de troubles psychologiques et hanté par des visions de «sorcière». «Il sort devant sa porte et passe son temps à crier en menaçant tout le monde, je vais tous vous tuer, je vais vous brûler…», poursuit un riverain. Le bailleur social a lui-même engagé une procédure devant la justice pour demander le départ de Fortuné. Mercredi 2 mai, le tribunal d’instance de Toulouse s’est prononcé en faveur d’une expulsion en raison «des préjudices subis, des troubles et agressions physiques et verbales qui durent depuis plusieurs mois», a en outre, motivé le tribunal. L’avocat de Fortuné, Me Aimé Diaka, a fait appel de cette décision. «Il n’y a pas pour l’instant de solution de relogement. Cet un homme accablé, en grande détresse psychologique et psychiatrique qui doit être pris en charge», estime-t-il. Face à ses à accès de violence, le personnel soignant a espacé ses visites à son domicile. Fortuné est attendu devant le tribunal correctionnel le 18 mai pour s’expliquer sur les violences du 7 avril sur ses voisins. Une audience de la dernière chance.

Source LA DEPÊCHE.

Un dispositif inédit pour aider les handicapés à trouver du travail…

L’association APF de l’Hérault lance un réseau de parrainage original.

Des parrains en situation de handicap eux-mêmes assurent le coaching des filleuls afin de leur apporter leur expérience. Quatorze binômes ont déjà été créés dans l’Hérault.

Personne en situation de Handicap au travail

Trouver un emploi ce n’est pas simple et ca l’est encore moins quand on est une personne handicapée.

Le taux de chômage  chez les personnes handicapés est de 21%. Le manque de formation est en cause mais pas que, il y a des handicapés surdiplômés  qui ne trouvent pas de travail parfois parce qu’ils  « ne se sentent pas capable, pas à la hauteur » , c’est l’image que la société leur renvoi déplore Selma KHADRI  l’une des marraines. Elle est ex chef d’entreprise actuellement  élue au sein de l’association APF 34.

L’association  APF  34 ( association des paralysés de France)  a  imaginé  un dispositif inédit, des binômes avec d’un côté des parrains: dirigeants d’entreprises, cadres, sportif de haut niveau et même un préfet et de l’autre des filleuls à la recherche d’un emploi.

Les premiers coachent les seconds. «  Le parrain apporte ses contacts, fait jouer son réseau et il peut aussi  aider à prendre confiance en soi car il a été confronter aux mêmes difficultés que nous » raconte Damien Fargeout  l’un des filleuls âgé  de 26 ans et titulaire d’un master  de conception de jeux vidéo.

Déjà 14 binômes ont été constitués. L’association cherche de nouveaux parrains.

Source France Bleu.

Etats-Unis Il se lève de son fauteuil roulant, le jour de son mariage…

Devant les 200 invités en larmes, Chris Norton, paralysé depuis 2010, a tenu la promesse faite à sa future épouse: se lever et marcher à son bras, lors de leur mariage, près de Palm Beach.

Chris Norton a ému les Etats-Unis, le 21 avril dernier. Paralysé depuis 2010, suite à une chute sur un terrain de football américain, le jeune homme de 26 ans s’est soudainement levé de son fauteuil roulant lors de son mariage, juste après avoir échangé ses voeux et les alliances avec sa promise, Emily.

Devant l’assistance émue aux larmes, Chris a même marché, à petits pas, au bras de son épouse, sous les vivats de la foule, relate le magazine People.

Mais ce moment exceptionnel ne tient pas du hasard: Chris Norton s’est battu pour parvenir à se tenir debout. Le 16 octobre 2010, juste après l’accident, les médecins n’étaient pourtant guère optimistes. La moelle épinière est atteinte. Chris n’avait que très peu de chances de pouvoir un jour bouger à nouveau ses membres situés au-dessous de son cou.

Selon le corps médical, ses espoirs de rééducation n’étaient que de… 3%! Le jeune homme pouvait abandonner définitivement l’espoir de pouvoir remarcher un jour. Mais non, il s’est accroché. Il a suivi une rééducation intensive et, premier miracle, Chris a pu se servir d’une chaise roulante.

Quelques mois plus tard, il rencontre sa future épouse sur un site spécialisé. «J’attendais cette fille qui me ferait me sentir vivant, et cette personne avec qui passer le reste de ma vie. Et c’est là qu’est arrivée Emily», explique Chris à People.

Il se fixe alors un premier objectif: se lever de son fauteuil roulant lors de sa remise de diplômes, programmée deux ans plus tard. Et y parvient, à force d’un travail acharné, soutenu par Emily.

Il promet alors à sa future épouse de marcher à ses côtés, le jour de leur mariage. Chris a tenu parole.

Source LE MATIN.

VIDÉO. Elle crée une chaîne YouTube qui atteint plus de 850 000 abonnés et affronte son handicap…

C’est une youtubeuse bien connue de la sphère française. Elsa veut se servir de son handicap comme d’une motivation pour se surpasser.

« Ça a été très dur pour moi de partager cette partie de moi parce que je ne voulais pas que les gens la voient. « . Cette difficulté, Elsa a finalement réussi à la dépasser. À 26 ans, la jeune femme est à la tête de la chaîne YouTube Elsa Makeup, qui compte près de 854 000 abonnés. Et au début, elle voulait mettre de côté son handicap et exister autrement. « Je voulais juste être Elsa et pas ‘Elsa avec son fauteuil et tous ses bagages’« , confie-t-elle.

Finalement, la jeune femme se livre à ses abonnés et n’hésite pas à se servir de sa plateforme pour faire passer des messages. « Si ma voix peut servir, alors je le ferai volontiers parce qu’il y a tellement de choses qui ont besoin d’être changées aujourd’hui, même en 2018.« , estime-t-elle.

Une jeune femme déterminée

Celle qui a perdu sa mobilité très jeune n’est pas en manque de conseils pour les personnes qui, comme elle, sont atteintes d’un handicap. Aménager son espace différemment, s’y adapter et s’entourer des bonnes personnes sont, pour Elsa, les clés d’une vie sereine.

Et la jeune femme refuse de se laisser abattre : « Ce n’est pas pour autant que la vie n’est pas belle, elle peut l’être, il faut juste se donner les moyens. »

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source France TV.

Amandine élève Nola, futur chien guide d’aveugle…

Depuis le mois d’octobre, Amandine Pascal, étudiante en école de commerce, a pris sous son aile Nola, futur chien guide d’aveugle. Elle l’éduque jusqu’à sa première année.

« Quand on est étudiant, on n’a pas beaucoup d’argent à donner pour aider les autres, affirme Amandine, étudiante en école de commerce à Boulogne-Billancourt. Le bénévolat est un bon moyen de rendre service à son échelle. » Son engagement : élever Nola, un labrador futur chien guide d’aveugle. Elle doit familiariser le chiot avec l’environnement extérieur en l’emmenant partout.

La jeune femme de 20 ans est accompagnée par l’École des chiens guides de Paris dans ce projet. C’est la seconde fois qu’Amandine s’engage pour la cause animale. « En 2016, j’ai été bénévole dans un refuge pour animaux orphelins ou sauvages, en Afrique du Sud. »

La mascotte de l’école

Avant d’accueillir la chienne, Amandine a du convaincre son entourage. « Ma famille n’était pas forcément emballée, la condition était que je m’en occupe toute seule, explique la jeune femme. Il me fallait aussi l’accord pour l’emmener en cours. » Son école de commerce, l’ESSCA, accepte tout de suite son projet. Tous les jours, Amandine emmène donc Nola à l’école. « Elle a toujours été très sage en cours, précise-t-elle. C’est devenu la mascotte de l’école. »

Restaurants, transports en commun, écoles… La loi stipule que les chiens guides d’aveugle ont accès aux lieux ouverts au public. Cependant, certains établissements s’opposent à la présence d’un chiot. « Ils nous font parfois remarquer qu’on n’est pas aveugle. On est obligé de rappeler les droits et de préciser qu’un refus entraîne une amende. » Amende qui peut monter jusqu’à 450 €. « En un an, on ne m’a refusé qu’une seule fois l’accès à un établissement, raconte Amandine. Mais je n’ai pas porté plainte. »

Aucun frais

Tout le monde peut choisir d’élever un chien guide. Seules conditions : ne pas habiter à un étage élevé dans un immeuble sans ascenseur car « on doit porter le chiot jusqu’à ses 5 mois pour préserver ses hanches », et être disponible pour l’emmener partout. L’École des chiens guides prend en charge tous les frais.

La personne volontaire doit aussi s’engager à suivre des leçons de dressage. Toutes les trois semaines, Amandine et son labrador assistent à des cours pour éduquer le chiot. « Il faut lui apprendre à s’asseoir devant le passage piéton, à reconnaître les bornes pour les tickets de métro… »

Une séparation en douceur

Après plusieurs mois passés aux côtés d’Amandine, Nola partira rejoindre l’école des chiens guides. Elle y passera environ six mois et sera remise gratuitement à une personne déficiente visuelle. « On sait dès le départ qu’on est là pour l’éduquer au début de sa vie, mais ça n’empêche pas de s’y attacher énormément. » Une séparation qui se fait petit à petit. « Au début, Nola est séparée de moi pendant quelques jours, explique la jeune femme. Puis elle part une semaine pour l’habituer à vivre avec d’autres personnes. »

Des familles relais sont également mandatées pour garder le chiot au moins une semaine. « Je suis en stage donc c’est une famille qui accueille Nola. » Elle ignore si elle récupérera le labrador à son retour ou s’il partira directement à l’école. Nola rentrera seulement les premiers week-ends chez Amandine.

Six mois après que Nola aura rejoint son maître aveugle, ce dernier recevra les coordonnées d’Amandine et pourra choisir de la contacter ou non pour qu’elle revoie le labrador. « Ce temps permet au chien et à l’aveugle de créer un vrai lien qui ne soit pas parasité par la famille d’accueil. » Quand Nola sera à la retraite, l’aveugle pourra faire le choix de la garder ou de le laisser à l’adoption. Amandine pourra alors le récupérer, si elle le souhaite.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue…

Steetco est un GPS pour piéton collaboratif. On y trouve tous les obstacles et pièges qui peuvent gèner un fauteuil roulant ou une personne à mobilité réduite. L’application a été présentée et testée à Lons-Le-Saunier (Jura).

Streetco - Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue

L’application « Streetco » est un GPS pour les personnes à mobilité réduite. Son co-fondateur est venu la présenter jeudi 26 avril, à Lons-le-Saunier.

L’opération a été menée avec la délégation APF France handicap du Jura. Une dizaine de personnes ont réalisé un parcours dans les rues de Lons-le-Saunier pour l’essayer. Une bouche d’égouts, un trottoir non aménagé, ce GPS pour piéton collaboratif signale les obstacles sur le trottoir mais aussi les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite.

C’est un ex-étudiant d’école de commerce qui a lancé l’application en septembre dernier. Arthur Alba et Cyril Koslowski ont mis en place Streetco. Toutes les difficultés que les piétons peuvent rencontrer y sont signalées : un escalier, une pente ou trottoir inadapté. Les travaux temporaires, les marchés ou les terrasses de café y sont également indiqués.

Il s’agit par ailleurs d’une plateforme collaborative. Chaque utilisateur peut signaler les obstacles qu’il rencontre sur son chemin. Le dispositif s’adresse aux personnes handicapées, en fauteuil roulant, mais aussi à tous ceux qui arpentent la ville avec des bagages volumineux.

De nombreuses zones du territoire français restent encore à cartographier.

Source France 3.

Côtes-d’Armor. Handicap 22 dénonce un manque de moyens…

Quatorze associations accompagnant des personnes handicapées travaillent ensemble au sein de la plateforme Handicap 22 basée à Plérin (Côtes-d’Armor).

Mais les moyens manquent pour accueillir les 800 qui attendent toujours à la porte.

Handicap 22, qui rassemble quatorze associations costarmoricaines, dénonce une nouvelle fois le manque de moyens.

Créée il y a plusieurs années, la plateforme Handicap 22 s’ouvre à un plus grand nombre d’opérateurs et d’associations qui s’occupent de handicap. C’était l’un des thèmes évoqués, mardi soir à Plérin, au cours d’une assemblée générale extraordinaire de la plateforme, qui en profite pour faire évoluer sa gouvernance, « afin de répondre à la profonde transformation du paysage médico-social ».

Ces associations accompagnent ensemble les personnes handicapées dans les Côtes-d’Armor, à travers les pôles de services territoriaux de Saint-Brieuc, Guingamp, Loudéac, Lamballe, Dinan, Rostrenen et Lannion-Tréguier-Paimpol.

« On est aussi seuls qu’il y a 37 ans… »

Elles ne peuvent hélas répondre à toutes les demandes d’accueil dans les structures existantes : au moins 800 personnes handicapées (750 l’an dernier) sont sans solution dans le département.

« Certaines familles attendent pendant cinq ou six ans, avec parfois des effets dramatiques. C’est une course sans fin, explique Jean-Yves Herviou, président de Handicap 22. Quand un enfant naît handicapé, sa famille est seule. Ce n’est pas mieux aujourd’hui que quand mon fils est né, il y a 37 ans. »

« D’où l’importance de nous regrouper et de mutualiser nos moyens, grâce au travail effectué par la plateforme. » Chaque mois, dans un des territoires du département, des tables rondes sont organisées afin de trouver des solutions temporaires pour des personnes qui n’ont pas pu trouver de place dans un établissement.

Source OUEST FRANCE.

Emploi de personnes handicapées : pas d’obligation pour les petites entreprises…

L’obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6% du total des effectifs ne sera pas étendue aux entreprises de moins de 20 salariés, a déclaré ce 26 avril la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.

Emploi de personnes handicapées : pas d'obligation pour les petites entreprises

Interrogée sur RTL au sujet de la concertation menée pour réformer l’emploi des personnes handicapées, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a déclaré que « l’objectif n’est pas de charger les entreprises de moins de 20 salariées mais de les inciter à déclarer [les travailleurs handicapés qu’elles emploient, NDLR]« .

Depuis 1987 dans le secteur privé et 2005 dans le secteur public, la loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières.

La CPME s’était insurgée en mars contre les pistes d’un document de travail remis par le gouvernement aux partenaires sociaux où il était proposé d' »assujettir les entreprises de moins de 20 salariés » à cette obligation.

Une déclaration à l’occasion du « Duoday »

Les petites et moyennes entreprises « ne contribueront pas financièrement« , a poursuivi Mme Cluzel. « En revanche, je souhaiterais qu’elles déclarent les travailleurs handicapés qu’elles emploient ».

La concertation, lancée mi-février, vise à faciliter l’accès à l’emploi des personnes handicapées et simplifier les démarches pour les employeurs. Elle doit durer jusqu’à la fin du premier semestre.

5,7 millions de personnes en âge de travailler ont un handicap. Parmi elles, 2,7 millions bénéficient de la reconnaissance administrative d’un handicap, ce qui représente 6,6% de la population active. Malgré des lois successives, les personnes handicapées sont davantage touchées par le chômage et éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

« Il faut parler de la personne, pas de son handicap. Changer le regard pour donner envie aux chefs d’entreprise de regarder différemment la personne en situation de handicap« , a ajouté Sophie Cluzel, invitée à l’occasion du « Duoday ». Cette opération de communication doit permettre à des personnes handicapées de passer une journée en entreprise en duo avec un salarié volontaire.

Source FRANCE TV.