INDRE – Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés organisé par la fédération française…

Du 23 au 27 avril, l’aérodrome du Blanc accueille le premier stage organisé par la fédération française de parachutisme à destination des personnes handicapées. Une dizaine de sportifs venus de tout l’hexagone y participent.

Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés

C’est une première pour la fédération française de parachutisme : un stage de handifly, c’est-à-dire de parachutisme adapté aux personnes handicapées. Et pour cette première, c’est l’aérodrome du Blanc qui a été choisi. La vice-présidente de la fédération, Marie-Claude Feydeau, justifie ce choix en quelques mots : « C’est parce qu’on est bien ici ». On estime à environ 400 le nombre d’handicapés qui pratiquent le parachutisme en France, mais jusqu’ici, chacun pratiquait de son côté, en fonction des possibilités offertes par l’école la plus proche. Marie-Claire Feydeau raconte : « Depuis plusieurs années, la fédération réfléchit au handicap. J’ai souhaité structurer ce cadre handi, mettre en place une commission, m’entourer d’experts. Maintenant nous avons un savoir-faire. C’est un premier stage, mais n’en doutons pas, il y en aura désormais tous les ans ».

« Une énorme sensation de liberté »

Ancien champion paralympique de ski et d’escrime, Cyril Moré est novice dans la discipline. Mais il a « accroché » dès son premier saut. Pour lui, l’essentiel avant de se lancer est d’avoir confiance dans son binôme : « le moniteur a sa personne handi collée à lui. On fait corps pendant la chute. Au moment de l’atterrissage, on a tout un système qui permet de regrouper les jambes et de se poser en toute sécurité ». Claire Duverger a un peu plus d’expérience, elle a déjà participé au championnat de France. C’est avec des yeux pétillants qu’elle raconte ce que lui procure ces sauts en parachute : « ce sont des sensations assez magiques. Pour résumer, c’est une énorme sensation de liberté. Et par rapport aux valides qui pourraient penser que notre vie est monotone, quand on leur dit qu’on saute d’un avion, ça a un petit côté sympa, je l’avoue ». La jeune femme se prépare pour le challenge européen de Moscou au mois de juillet puis pour le championnat de France prévu à Vichy du 2 au 5 août.

Source FRANCE BLEU.

Opération «DuoDay»: Une journée pour «offrir une visibilité positive» du handicap» au travail…

SOCIAL Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement se sont engagés à accueillir une personne. A la télévision, Les animateurs Cyril Hanouna, Marc-Olivier Fogiel ou encore Yves Calvi devraient ainsi avoir un binôme…

La troisième édition du DuoDay doit permettre à des personnes handicapées de faire une "immersion" dans l'emploi.

Accompagner un salarié, découvrir un métier, une entreprise : la troisième édition du « Duoday » doit permettre jeudi à des personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi, une initiative qui devrait aussi trouver un écho auprès de personnalités politiques ou des médias.

Le « DuoDay » consiste à accueillir le temps d’une journée une personne en situation de handicap en duo avec un collaborateur volontaire au sein d’une entreprise ou d’une administration.

L’opération, née en 2008 en Irlande et reprise dans d’autres pays européens, a eu lieu pour la première fois en France en 2016 sous l’impulsion d’un Esat (Etablissement et services d’aide par le travail) du Lot-et-Garonne.

Offrir une visibilité positive au handicap

De 80 duos formés dans 28 structures en 2016, l’initiative est passée à 179 duos dans 93 entreprises ou collectivités en 2017, et l’objectif est désormais de « la déployer à l’échelle nationale », selon la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Pour elle, « il s’agit d’offrir une visibilité positive au handicap, afin d’en finir avec le sentiment compassionnel, voire stigmatisant, qu’il inspire ».

Pour les entreprises participantes, l’objectif est de « comprendre le handicap et de sensibiliser les collaborateurs à son inclusion dans leur environnement de travail », précise-t-elle dans une lettre envoyée à la presse. Selon l’entourage de la secrétaire d’État, Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement, dont Sophie Cluzel, le premier ministre Édouard Philippe, ou encore la ministre de la Santé Agnès Buzyn, se sont engagés à accueillir une personne.

Hanouna, Fogiel et Calvi mobilisés

La télévision comptera aussi ses duos, les groupes Canal +, TF1 ou France Télévisions ayant annoncé leur participation, selon la même source. Les animateurs Cyril Hanouna, Marc-Olivier Fogiel ou encore Yves Calvi devraient ainsi avoir un binôme.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent d’importantes difficultés d’insertion professionnelle. Avec 500.000 personnes inscrites à Pôle emploi, leur taux de chômage est de 19 %, deux fois supérieur à la moyenne nationale. La proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43 %.

« Vis ma vie de personne handicapée », a lancé dans un communiqué l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP), invitant « les salariés, artisans, chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, journalistes, sportifs, politiques… handicapés à partager eux aussi, le temps de cette journée, leur vie quotidienne et leur activité avec une personne valide ».

Source 20 Minutes.

Handicap : des binômes dans le monde du travail…

Accompagner un salarié, découvrir un métier, une entreprise : la troisième édition du « Duo Day » doit permettre jeudi à des personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi.

Handicap : des binômes dans le monde du travail

D’un côté un collaborateur volontaire. De l’autre une personne en situation de handicap. Résultat : deux individus qui travailleront ensemble jeudi au sein d’une entreprise ou d’une administration à l’occasion d’une journée appelée « Duo Day ». L’objectif ? Permettre aux personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi. Permettre aux entreprises de comprendre le handicap et de sensibiliser les collaborateurs à son inclusion dans leur environnement de travail.

Pour la première fois jeudi, cette journée qui est née en Irlande en 2008, puis développée dans d’autres pays européens, aura lieu dans toute la France. Elle était cantonnée jusque-là à certains départements comme le Lot-et-Garonne, initiateur en 2016.

Une journée avec le Premier ministre

De 80 duos formés dans 28 structures cette année-là, l’initiative est passée à 179 duos dans 93 entreprises ou collectivités en 2017.

Pour la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel « il s’agit d’offrir une visibilité positive au handicap, afin d’en finir avec le sentiment compassionnel, voire stigmatisant, qu’il inspire ». Et de multiplier les « Duo Days » tout au long de l’année.

Selon l’entourage de la secrétaire d’État, Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement, dont Mme Cluzel, le premier ministre Édouard Philippe, ou encore la ministre de la Santé Agnès Buzyn, se sont engagés à accueillir une personne. Plusieurs personnalités de la télévision également.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle. Avec 500 000 personnes inscrites à Pôle emploi, leur taux de chômage est de 19 %, deux fois supérieur à la moyenne nationale. La proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43 %. La prochaine réforme sur la formation professionnelle doit comporter un volet insertion-handicap pour aider des entreprises à recruter des personnes reconnues handicapées qu’elles ne trouvent pas dans leur branche.

« Vis ma vie de personne handicapée », a lancé dans un communiqué l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP). Elle invite « les salariés, artisans, chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, journalistes, sportifs, politiques… handicapés à partager eux aussi, le temps d’une journée, leur vie quotidienne et leur activité avec une personne valide ».

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

Lyon – L’appel aux dons de l’association des chiens guides d’aveugles…

Avant de pouvoir guider une personne non-voyante, un chien doit être dressé et formé.

L’animal est également suivi tout au long de sa vie. Un travail coûteux, qui nécessite environ 25 000 euros par chien. L’association des chiens guides d’aveugles lance un appel aux dons.

chiens guides d'aveugles

L’Association de Chiens Guides d’Aveugles de Lyon et du Centre-Est remet gratuitement des chiens sur onze départements (Ain, Côte d’Or, Isère, Jura, Loire, Nièvre, Rhône, Saône et Loire, Savoie, Haute-Savoie et Yonne). Le chien apporte une réelle autonomie aux personnes déficientes visuelles dans leur vie quotidienne. Les chiens guides ne sont pas réservés aux personnes aveugles. Les personnes souffrant de mal-voyance peuvent également bénéficier de cette précieuse aide. L’association étudie les demandes au cas par cas.

Le but de l’association est de remettre davantage de chiens guides chaque année. Actuellement, l’association confie une vingtaine de chiens guides chaque année à des particuliers. Mais les demandes sont importantes. Conséquence : des délais d’attente qui peuvent atteindre deux ans …

Former un chien guide d’aveugles est long et coûteux. Avant de pouvoir guider un non-voyant ou un malvoyant, à l’âge de deux ans, un chien doit être dressé et suivi tout au long de sa vie. C’est pourquoi l’association lance un appel aux dons. Elle est également à la recherche de familles d’accueil prêtes à recevoir un chien pendant le temps de sa formation ou à accueillir un chien réformé. Les bénévoles sont également les bienvenus.

Pour faire un don à l’association des chiens guides d’aveugles :
162, avenue Edouard Herriot 01600 Miserieux ou au 04 74 00 60 11
voir le site www.lyon-chiensguides.fr

Source FR3.

Pays de Redon. Une appli qui aide les malades à garder leur autonomie…

Le sport a réuni Romain et Sébastien. Ils ont conjugué leurs compétences pour développer une application de rééducation personnalisée révolutionnaire.

Romain Flèche et Sébastien Brault, fondateurs de Bym, une application de rééducation pilotée pour les personnes ayant eu un AVC ou les Parkinsoniens.

C’est un ballon qui a réuni Romain, de Pipriac, et Sébastien, de Guipry. « On jouait au volley, à Chantepie, en nationale 2 », expliquent les deux jeunes hommes, que tout appelait à se rencontrer.

Romain Flèche est originaire de Pipriac. Après un bac S, il a décidé de passer une licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives à Rennes. « J’ai poursuivi avec un master en biomécanique recherche. » En deuxième année, il s’oriente vers l’entreprenariat et le management.

De son côté, Sébastien Brault, de Guipry-Messac, est titulaire d’un master en biomécanique. Il a complété son parcours par une thèse en science du sport et éducation physique, à l’École normale supérieure. À un poste d’enseignement-chercheur, il a finalement préféré créer son entreprise.

Comme un jeu vidéo de rééducation

Ils partagent un intérêt pour les objets connectés, dès qu’ils « peuvent avoir du sens pour une communauté ». Ensemble, ils ont donc décidé de fonder Bym. La start-up, née à Guipry-Messac en 2014, développe d’abord une solution numérique de capture et d’optimisation du mouvement. Dans le viseur ? Les secteurs du sport de haut niveau. Aujourd’hui, elle propose un outil de rééducation à la maison, à destination des personnes ayant eu un AVC ou atteintes de la maladie de Parkinson.

« Après un AVC, le cerveau est capable de recréer de nouveaux chemins de neurones, et ainsi de réapprendre les gestes du quotidien. Pour y parvenir, la rééducation se doit d’être la plus stimulante possible », précisent-ils. Ils ont misé sur le «biofeedback ». Ça consiste à « apporter au cerveau un retour d’information direct et continu sur la distance qui le sépare du but à atteindre ».

Ils ont développé une sorte de jeu vidéo pour faire travailler les membres supérieurs et inférieurs, et le cerveau. Objectif ? L’autonomie des patients. « La collaboration des professionnels est indispensable. On prolonge le travail des thérapeutes », explique Romain Flèche.

Concrètement, comment ça fonctionne ? Tout se passe sur un écran et une application. La connexion est faite avec QR Code (Quick Reponse en anglais est une formule en 2D, sous forme de code-barres). « Le patient photographie le code de son profil et retrouve ses séances personnalisées, par son praticien, à la maison », souligne Sébastien Brault.

« Une solution intéressante »

Mi-avril, Romain Flèche était à Redon pour présenter l’application, dans le cadre d’une réunion d’information autour de la maladie de Parkinson. Vendredi, Sébastien Brault, à Bains-sur-Oust, pour le Salon de l’innovation. Si l’invention dépasse largement l’échelle locale, le territoire des inventeurs ne les oublie pas.

Depuis deux mois, l’antenne locale du pays de Redon de l’association des Parkinsoniens d’Ille-et-Vilaine possède un kit, testé par les adhérents, les uns après les autres. « Le but est de faire connaître cette solution intéressante et qu’ils puissent l’essayer, indique Gaby Lebot, le responsable. On peut s’en servir debout, assis. Ça permet de continuer à avoir des mouvements. C’est ludique, peut-être plus facile à aborder que des exercices classiques, et surtout stimulant. Mais ça ne remplace pas le kiné ! ».

Source OUEST FRANCE.

A 15 ans, il rencontre le Président à l’Élysée pour échanger sur le handicap…

Elysée – Paul Reucherand, jeune Bettonnais, a discuté de sa maladie et de la scolarisation face au handicap avec Emmanuel Macron, sous les ors de la République. Une rencontre impressionnante.

Invité par l’association Arpejeh, qui suit 9 000 jeunes en situation de handicap, Paul Reucherand, originaire de Betton, au nord de Rennes, est allé, accompagné de sa mère, au palais de l’Élysée, pour un échange avec le président de la République, il a quelques jours.

Très impressionné par l’importance du lieu et sa charge historique, le jeune homme de 15 ans raconte son histoire avec des étoiles dans les yeux. « Nous avons traversé une enfilade de pièces, toutes plus belles et somptueuses les unes que les autres. »

La cérémonie protocolaire était précédée d’un spectacle théâtral donné par le comédien Philippe Torreton. « J’ai pu expliquer ma maladie au Président Emmanuel Macron », souligne Paul Reucherand.

Atteint d’arthrite juvénile chronique et du syndrome d’Ehlers-Danlos, qui engendre une anomalie au niveau du collagène, le Bettonnais doit lutter sans cesse contre la douleur. « Quand le Président m’a demandé « Quand as-tu mal au cours d’une journée ? », je lui ai répondu que je souffre tout le temps, nuit et jour, sans répit. »

Le défi de la scolarisation

La maladie invisible de Paul est un combat quotidien pour cette famille soudée et toujours joviale. « Nous avons aussi rencontré d’autres enfants atteints de différentes pathologies. Avec empathie, le Président et son épouse se sont intéressés aux difficultés de chacun », ajoute Murielle Reucherand, la mère de Paul.

Élève de seconde au lycée Jean-Paul-II de Saint-Grégoire, Paul Reucherand envisage des études scientifiques. « J’ai pu échanger sur mon quotidien en classe et mon projet d’orientation », précise le lycéen.

« Les difficultés de scolarisation rencontrées par les jeunes en situation de handicap sont nombreuses, assure Murielle Reucherand au Président. Obtenir une assistante de vie scolaire à l’année, un stage ou quelques heures de Sapad (Service d’assistance pédagogique à domicile) sont des luttes permanentes et pourtant indispensables au maintien de la scolarité des élèves atteints de pathologies chroniques. »

L’échange avec le président de la République leur laisse espérer une meilleure prise en charge des différents besoins.

Un réseau pour une meilleure insertion professionnelle

L’acrostiche Arpejeh résume fidèlement sa mission : accompagner la réalisation des projets d’études de jeunes élèves et étudiants handicapés. Pas encore implanté à Rennes, le projet de cette association est d’œuvrer pour une meilleure insertion professionnelle.

« Je suis suivi médicalement à Paris, ainsi ma mère a pu s’impliquer dans cette association », explique l’adolescent. Il quitte l’Élysée avec « un peu plus de rage pour réussir et l’espoir de trouver ma place à ma juste mesure ».

Il espère aussi que le Président donnera une suite favorable à sa demande de stage d’observation de classe de seconde dans les services de l’Élysée.

Source OUEST FRANCE.

Emploi. Des pistes pour favoriser l’insertion des personnes handicapées…

Emploi Handicap – Changer l’image des travailleurs handicapés ou encore favoriser les partenariats entre les entreprises et les jeunes handicapés, plusieurs pistes sont envisagées par le gouvernement pou mieux insérer les personnes handicapées sur le marché du travail.

Emploi. Des pistes pour favoriser l’insertion des personnes handicapées

Nouer des partenariats entre grandes entreprises et PME, accroître l’accueil de jeunes en stage ou en alternance, sensibiliser les dirigeants aux différents handicaps : un rapport propose ce lundi des pistes pour mieux insérer dans l’emploi les travailleurs handicapés, durement touchés par le chômage.

Dans ce rapport, remis à la secrétaire d’État chargée du handicap Sophie Cluzel, la plateforme RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), structure qui réunit depuis 2013 les acteurs de la RSE en France, formule une quinzaine de recommandations pour « encourager les entreprises à prendre des initiatives en faveur de l’embauche et du maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ».

6,6 % de la population active présente un handicap

Quelque 5,7 millions de personnes en âge de travailler ont un handicap. Parmi elles, 2,7 millions bénéficient de la reconnaissance administrative d’un handicap, ce qui représente 6,6 % de la population active.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

Plusieurs freins sont mis en avant par cette plateforme : l’image du handicap au sein des entreprises, le coût et l’investissement « ressentis » du handicap, notamment par les PME, et la formation des travailleurs handicapés, quand près de 80 % ont un niveau de formation inférieur ou égal au CAP/BEP.

Favoriser les partenariats avec les entreprises

Pour mieux former et recruter ces travailleurs, elle recommande notamment de créer des partenariats entre organisations professionnelles, écoles, universités, associations et entreprises dans un même territoire. Elle insiste en outre sur la mise en place territoriale d’un « interlocuteur unique identifié » pour les entreprises, ou encore le renforcement de l’accueil des jeunes en stage ou en alternance.

Contrairement aux grandes entreprises, qui ont des obligations légales en matière de RSE et peuvent mener des politiques spécifiques de lutte contre les discriminations liées au handicap, « les petites entreprises souffrent d’un manque de ressources humaines et financières pour mettre en place une politique » dédiée, pointe la plateforme.

« 80 % des situations de handicap sont invisibles »

Des « passerelles entre les PME et les grandes entreprises » devraient pouvoir être créées « sur un même territoire pour favoriser le maintien dans l’emploi » et s’inspirer de bonnes pratiques.

Les entreprises les plus vertueuses pourraient être labellisées, en s’appuyant par exemple sur la norme française « entreprise handi-accueillante ».

Enfin, « alors que plus de 80 % des situations de handicap sont invisibles, l’image commune reste celle d’une personne en fauteuil roulant », est-il souligné. La plateforme rappelle la nécessité de « renforcer la sensibilisation et la communication » auprès des dirigeants d’entreprises.

Source OUEST FRANCE.

Accueil des élèves handicapés : un guide pour préparer la rentrée 2018…

Pour mieux anticiper la prochaine rentrée scolaire des élèves en situation de handicap, un Vademecum donne quelques pistes aux maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et services de l’Education nationale.

Accueil des élèves handicapés : un guide pour préparer la rentrée 2018

En 2016-2017, plus de 300 000 enfants en situation de handicap ont été scolarisés en milieu ordinaire dans le premier et second degré. La hausse, continue depuis plusieurs années, a été de 7,5% entre la rentrée 2015 et la rentrée 2016.

La préparation de chaque rentrée scolaire s’effectue en étroite coopération entre les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), les services de l’Éducation nationale et de l’Enseignement agricole autour de la mise en place des projets personnalisés de scolarisation (PPS). « Une bonne anticipation est essentielle, souligne néanmoins la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) car la prise de décisions tardive sur ces projets complique la mise en place effective des aménagements nécessaires aux élèves le jour de la rentrée. »

Le constat découle d’une enquête réalisée l’été 2017 auprès de l’ensemble des MDPH, à la demande pressante de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées. Mais cette même enquête a aussi fait émerger quelques bonnes pratiques relevant de la coordination, de la planification, de l’adaptation de l’activité et de la communication vis-à-vis de l’école et des familles… Analysées dans le cadre de deux groupes de travail menés avec les correspondants scolarisation en novembre 2017, ces bonnes pratiques viennent de faire l’objet d’un Vademecum de la rentrée scolaire rédigé par la CNSA à l’attention des MDPH et des autorités académiques.

Trois points cruciaux

Ce vademecum insiste sur trois points cruciaux :

  • La nécessité d’un « pilotage efficace et partagé » au niveau départemental ; déjà préconisé en 2012 par trois inspections dans un rapport sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap, ce pilotage n’est pas toujours formalisé. Ce n’est pas le cas dans le Pas-de-Calais : le vademecum publie à titre d’exemple, la circulaire signée par le directeur académique des services de l’Education nationale, le directeur de la MDPH, et la directrice de l’offre médico-sociale de l’agence régionale de santé des Hauts-de-France ;
  • La nécessité de tenir compte d’une activité « saisonnière » qui peut demander l’adaptation des moyens mobilisés. En effet, le traitement des demandes en lien avec la scolarisation reste fortement concentré sur le quatrième trimestre de l’année avec des équipes pluridisciplinaires et des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) particulièrement sur le pont. Dans ce domaine, le bon élève cité dans l’annexe 2 du vademecum est la direction des services départementaux de l’Education nationale de Seine-et-Marne (Académie de Créteil) pour son calendrier indicatif relatif aux procédures de saisine de la MDPH ;
  • La nécessité d’une communication en direction de l’ensemble des acteurs – ce volet est assez pauvrement illustré d’un courrier type de la MDPH de l’Aisne… mais quelques phrases extraites de retours d’expériences montrent que des équipes s’y attellent.

Et la conclusion générale du Vademecum ramène à la modestie : l’objectif est de contribuer à la généralisation, pour de premiers effets visibles à la rentrée 2018, de bonnes pratiques qui « ont parfois fait l’objet de tâtonnements et d’ajustement d’une année sur l’autre avant de produire pleinement les effets attendus ».

Une étude sur l’accueil en petite enfance

La Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) a missionné le cabinet Geste pour réaliser un état des lieux de l’accueil des enfants en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques dans les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) et les Maisons d’assistants maternels (MAM). Cette étude devrait permettre de « mieux connaître la réalité de cet accueil, et de détecter les éventuelles difficultés rencontrées » afin d’objectiver les freins au développement de cet accueil et formuler des préconisations sur les actions à mettre en œuvre pour le favoriser. L’avis et le retour d’expérience des responsables d’EAJE ou des assistantes maternelles exerçant dans une MAM, qu’ils aient déjà été ou non en situation d’accueillir ces enfants a été recueilli via un questionnaire. Les résultats de l’étude sont attendus d’ici l’été.

Source Gazette des Communes.

Ils tournent un clip pour faire rayonner le handicap…

Les élèves de l’IEM La Clarté sont en situation de handicap moteur. Et alors ?

Avec l’équipe pédagogique et des pros, ils ont écrit une chanson et tourné un clip pour raconter leur quotidien.

ls tournent un clip pour faire rayonner le handicap

Le projet

L’idée a été lancée après une formation par les cinq enseignants de l’IEM La Clarté de Redon (Institut d’éducation motrice). L’établissement accueille une « soixantaine de jeunes, présentant des déficiences motrices diverses, avec ou sans troubles associés ». Une trentaine, âgés de 6 à 20 ans, vivent leur scolarité sur place.

« On a eu envie de monter un grand projet en lien avec le Makaton », explique Valérie Piguel, la responsable pédagogique. Il s’agit d’un programme d’aide à la communication et au langage, constitué d’un vocabulaire fonctionnel utilisé avec la parole, les signes ou les pictogrammes. « Certains élèves parlent, d’autres très peu, voire pas du tout. » Objectif ? Fédérer et oser se dévoiler.

« Cette fois, on a voulu écrire une chanson pour que les jeunes puissent s’exprimer. » Le travail d’écriture a duré plusieurs mois, avec l’aide précieuse du musicien Didier Cornu, chargé de composer la musique. « J’avais envie de parler de nous, raconte Clément, 17 ans. Surtout de montrer qu’on existe et qu’on est vivant. »

Deux jours de tournage

Léa, elle, avait à coeur de mettre des mots sur « la différence », qui n’empêche pas de faire des choses, comme tout le monde. « Ils ont tous participé, d’une manière ou d’une autre. Ils voulaient partager leur quotidien et donner une image dynamique et positive, comme eux », assure Sandra Doëns, une enseignante.

Une fois les paroles couchées sur le papier, le texte a été traduit en signes et en pictogrammes. « On a préparé des vidéos pour que tout le monde puisse répéter », glisse Valérie Piguel. L’étape suivante ? Le tournage du clip. « Nous avons tout chamboulé pour permettre aux élèves d’être pleinement disponibles pendant deux jours. »

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

 

Rennes. Sport et handicap se donnent la main pour aller plus loin….

Sport et handicap – Des étudiants de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po Rennes) et de la filière sportive de l’université de Rennes 2 (Staps) ont organisé la journée rennaise du sport et du handicap, ce samedi, sur l’esplanade du Général de Gaulle.

Sport et handicap

L’esplanade du Général de Gaulle a accueilli de nombreuses animations, ce samedi, pour faire connaître la variété des disciplines sportives ouvertes aux personnes handicapées. Des étudiants de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po Rennes) et de la filière sportive de l’université de Rennes 2 (Staps) sont à l’origine de cette journée rennaise du sport et du handicap, dont c’est la seconde édition.

Des champions du handisport

Deux parrains de renom étaint présents pour montrer aux plus motivés qu’ils peuvent rêver de podium : Eric Lindmann, champion paralympique de natation et Esteban Henriot, joueur de l’équipe de France de handibasket. « L’année dernière, pour une première, nous avions réuni plus de 1 000 personnes », indiquent les organisateurs, qui espèrent faire autant cette année.

Les valides peuvent aussi pratiquer

L’objectif est sans doute atteint car, malgré quelques brèves averses l’après-midi, la météo a été idéale pour attirer du monde autour des stands (foot et basket fauteuil, danse, vol à voile, tennis de table, fléchettes, arts martiaux, etc.). Chacun peut s’essayer aux différentes disciplines, aussi bien des valides que des non-valides.

Source OUEST FRANCE.