Ce message d’un conducteur Uber atteint de surdité a beaucoup ému les internautes…

« Vous pouvez connecter votre propre musique, et si vous avez quelque chose avait de fortes basses, j’en profiterai aussi »

Ce message d'un conducteur Uber atteint de surdité a beaucoup ému les internautes

UBER – « ON AIME ONUR ». Ce mardi 17 avril, une utilisatrice du service de transports Uber a publié une photographie d’une pancarte située à l’arrière du siège de son chauffeur.

Onur, un conducteur londonien, a placé un écriteau à l’arrière de son siège afin de prévenir ses passagers de son handicap. Sincère et efficace, il explique sur cette pancarte être atteint de surdité et leur donne quelques conseils -parfois sur le ton de l’humour- pour pouvoir communiquer avec lui en cas de besoin.

 

« Bonjour, je suis Onur et bienvenue dans mon Uber :

Je suis sourd donc si vous avez besoin de quelque chose, s’il vous plaît envoyez moi un texto, ou si on est à l’arrêt, vous pouvez écrire sur le bloc-notes et me le montrer.

Vous pouvez connecter votre portable au câble AUX afin de mettre votre propre musique – et si vous avez quelque chose avec des basses fortes, j’en profiterai aussi. Je vous remercie de partager ce moment avec moi et passez une bonne journée ».

Rapidement, ce cliché est devenu viral sur Twitter. Partagé près de 87.000 fois et aimé plus de 350.000 fois, les internautes ont réagi et publié de nombreux messages d’encouragements…

Plus d’information, cliquez ici.

Source HUFFPOST.

La danse pour lutter contre les préjugés…

A Saint-Pierre-les-Elbeuf, depuis plusieurs mois des élèves, des personnes âgées et des enfants handicapés travaillent avec une chorégraphe et une vidéaste sur un projet de danse et d’images autour de la question des préjugés.

La danse pour lutter contre les préjugés

La danse et l’image se réunissent pour créer un projet commun « Autour de Blose » qui questionne les préjugés de sexe, de l’âge, de la langue ou de la couleur de peau. Sont abordées les notions de stéréotypes liés aux filles et aux garçons, la notion de force, de combativité, de douceur, de docilité, de choix de couleur, de matières, d’aspects, de jeux, de jouets, de couleur de peau, de pensée sur l’autre différent de moi.

Cette action s’adresse à 3 niveaux de maternelle, à un groupe de personnes âgées et à un groupe de personnes en situation de handicap. Ils dansent ou ils filment accompagnés par Laurence Van de Moortele, chorégraphe, et Camille Sénécal, musicienne et vidéaste.

Depuis le mois d’octobre dernier, chacun a travaillé séparément dans des ateliers  qui oscillent entre la danse et la vidéo pour une mise en mouvement filmée ou une mise en images dansée.

Associer une approche pratique aux apports théoriques

Ces publics différents ont ensuite été amenés à se rencontrer pour construire un spectacle joué fin mai.
La mise en oeuvre de ces rencontres provoque une attention particulière, singulière, fédératrice et sensible. Avec ces langages artistiques, dans un contexte de création, la chorégraphe et le vidéaste entendent « mettre en poésie la force inhérente à la diversité ».

A travers le jeu, ils mettent en oeuvre des situations issues du quotidien autour de la différence pour stimuler des réactions. Ces réactions, sont ensuite traduites avec ces chorographies et des dessins projetés en vidéo.

Les enfants seront les adultes de demain. il est donc important de les sensibiliser au respect de l’autre et à la tolérance. Ce projet culturel oeuvre en ce sens.

Source FR3.

Deuxième journée de solidarité. Agnès Buzyn : un « temps de concertation » est nécessaire…

La ministre de la santé Agnès Buzyn a indiqué ce jeudi qu’un « temps de concertation » était nécessaire sur la possible instauration d’une deuxième journée de solidarité, destinée à financer la dépendance des personnes âgées et handicapées.

Deuxième journée de solidarité. Agnès Buzyn : un « temps de concertation » est nécessaire

La piste de l’instauration d’une deuxième journée de solidarité pour financer la prise en charge de la dépendance est un sujet « qui nécessite un temps de concertation », a déclaré jeudi Agnès Buzyn.

Cette hypothèse, évoquée la semaine dernière par la ministre des Solidarités et de la Santé, puis dimanche soir par le président Emmanuel Macron, est « une piste parmi d’autres », a réaffirmé Mme Buzyn, interrogée par Martin Lévrier (LREM) lors de la séance des questions au gouvernement, au Sénat.

Quels financements ?

« Je pense qu’il faudra un large débat sur le sujet » de la prise en charge du vieillissement, a déclaré la ministre. « La première étape, c’est d’abord de savoir quel projet de société nous faisons pour accompagner les personnes âgées dépendantes à l’avenir, parce que le modèle aujourd’hui « domicile-Ehpad » est probablement insuffisant et réducteur ».

« Une fois que nous connaîtrons les moyens, nous devrons discuter sur le financement de ces moyens », a-t-elle ajouté.

« Nous aurons à y travailler tous ensemble dans les mois qui viennent, c’est un sujet qui se regarde et qui nécessite un temps de concertation ».

La journée de solidarité a été instaurée en 2004 et a rapporté 2,37 milliards d’euros en 2017, dont 1,42 milliard a été octroyé aux personnes âgées et 946 millions aux personnes handicapées.

Source OUEST FRANCE.

L’hypothèse d’une deuxième journée travaillée mais non payée pour les salariés a déclenché de vives réactions depuis le début de la semaine au sein des partis politiques de tous bords, et des syndicats.

Vol des chiens guides d’aveugles. Un jeune homme a reconnu les faits…

Deux chiens guides d’aveugles, encore en formation, avaient été volés puis restitués la semaine dernière dans l’Ain.

L’auteur présumé des faits a été interpellé mercredi matin et a avoué.

Chiens guides

Un jeune homme de 21 ans est soupçonné d’avoir volé les deux jeunes chiens appartenant à l’association de chiens guides d’aveugles de Lyon et du Centre Est, rapporte Le Progrès ce jeudi 19 avril. Les animaux avaient été dérobés lundi 9 avril alors qu’ils se trouvaient à l’arrière d’un camion.

Deux jours plus tard, un individu avait déposé Natcho et Lully à Saint-Euphémie (Ain) après avoir pris soin de contacter anonymement l’école de chiens pour les prévenir de leur restitution.

Les deux chiens en bonne santé

Le suspect avait été discret, mais sa fourgonnette avait alerté des témoins. Le véhicule a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à lui. Interpellé avec son frère ce mercredi 18 avril, le jeune homme a reconnu les faits. Il sera jugé au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse en octobre prochain.

Les deux chiens guides ont quant à eux été retrouvés en bonne santé. Ils poursuivent leur apprentissage.

Source OUEST FRANCE.

Reportage – Rhône : autour de Lucie, jeune élève autiste…

Portrait de Lucie, jeune fille autiste, et de tous ceux qui l’entourent.

A travers le parcours de Lucie et de ses parents, on découvre l’ampleur des besoins d’accompagnements institutionnels, auxquels tente de répondre le nouveau plan autisme proposé par le gouvernement en ce mois d’avril.

A 12 ans, Lucie va devoir quitter son école primaire. Faute de places dans les dispositifs adaptés, il n'y a pas de solution adaptée pour l'accueillir l'année prochaine

Le gouvernement a présenté son plan autisme 2018-2022 au début de ce mois d’avril 2018. Un plan doté de 397 millions d’euros, pour améliorer la recherche, le dépistage, mais aussi la scolarisation des autistes et l’accompagnement de leur famille. Celles-ci voient leur équilibre social, professionnel, ou économique emporté par l’attention nécessaire à l’enfant autiste.

Autour de Lucie

C’est le cas de la famille de Lucie, une autiste issue du nord Isère, qui ne parle pas. Son père a dû cesser de travailler pour accompagner sa fille. Lucie est scolarisée 4 matinées par semaine dans un établissement de Belleville sur Saône, dans le Rhône. Elle est accompagnée par Myriam Collard, son institutrice, qui s’est  formée aux techniques de l’éducation adaptée aux enfants autistes.

Quel avenir ?

La jeune fille semble épanouie, mais ses parents sont inquiets : elle a 12 ans et va devoir quitter son école primaire. Or, faute de places dans les dispositifs adaptés, il n’y a pas de solution pour accueillir Lucie l’année prochaine.

Source France TV.

Le Dr Asperger a «activement coopéré» avec les nazis, selon une étude…

Asperger – Après huit années de recherche, un historien de la médecine a publié, ce jeudi, une étude montrant que le célèbre pédiatre autrichien, qui a donné son nom à une forme d’autisme, a participé au programme d’euthanasie du Troisième Reich, ainsi qu’aux «politiques d’hygiène raciale».

Le Dr Asperger a «activement coopéré» avec les nazis, selon une étude

Le pédiatre autrichien Hans Asperger, qui a donné son nom au syndrome d’Asperger – une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication -, a «coopéré activement» avec le programme nazi d’euthanasie, selon une nouvelle étude publiée ce jeudi. «Asperger a fait en sorte de s’adapter au régime nazi et a été récompensé avec des perspectives de carrière pour ses manifestations de loyauté», écrit dans cette étude Herwig Czech, historien de la médecine à l’Université de médecine de Vienne, après huit années de recherche.

Le Dr Asperger (1906-1980) «a légitimé publiquement les politiques d’hygiène raciale y compris les stérilisations forcées et a coopéré activement, à plusieurs occasions, au programme nazi d’euthanasie d’enfants», poursuit-il. S’il a adhéré à plusieurs organisations affiliées aux Nazis, le célèbre médecin n’a pas pour autant été membre du parti national-socialiste lui-même, précise l’étude publiée dans le journal en accès libre Molecular Autism .

Pour mener à bien ses recherches, Herwig Czech explique avoir consulté de nombreuses publications dont des documents d’archives jusqu’alors inexploités, y compris les dossiers personnels du docteur et des études de cas de ses patients. Il cite un document nazi de 1940 selon lequel Asperger «était en conformité avec les idées national-socialistes sur les questions de race et les lois sur la stérilisation». Le Dr Asperger a affiché son allégeance aux principes fondamentaux de la médecine nazie lors de conférences publiques. Après l’annexion de l’Autriche par les nazis en mars 1938, il s’est notamment mis à signer ses rapports de diagnostic avec la formule «Heil Hitler».

Transferts au centre Am Spiegelgrund

Selon l’étude, le docteur Asperger a recommandé le transfert de deux fillettes, âgées respectivement de deux et cinq ans, au fameux centre Am Spiegelgrund situé à l’intérieur de l’hôpital psychiatrique Steinhof de Vienne. C’est dans ce centre que sont morts près de 800 enfants dépourvus de «pureté raciale» et d’«intérêt héréditaire», tués notamment par empoisonnement. Les deux fillettes, qui faisaient partie des victimes, étaient officiellement mortes de pneumonie.

Le docteur Asperger a également fait partie d’une commission chargée de décider du sort de quelque 200 malades dans le département pour enfants d’un autre hôpital, dont 35 qualifiés d’«inéducables» qui sont morts par la suite, selon l’étude.

Source LE FIGARO.

Transport enfants en situation de Handicap – Nord : un accident entre deux minibus fait 13 blessés…

Un accident impliquant deux minibus transportant des enfants en situation de handicap et un véhicule léger a eu lieu mercredi dans le Nord, entre Lille et Dunkerque.

Parmi les personnes touchées, deux jeunes filles âgées de 13 ans ont été gravement blessées.

Un accident avec un mini-bus transportant de jeunes personnes handicapées est survenu vers 11 h à hauteur de Flêtre, sur l’A25.

Deux minibus transportant des enfants handicapés de Villeneuve-d’Ascq et un véhicule léger sont entrés en collision mercredi matin sur une autoroute dans le nord de la France. L’accident a eu lieu vers 10h30 sur l’A25 reliant Lille à Dunkerque, à hauteur de Flêtre. Les passagers des minibus se rendaient à un spectacle à Gravelines. 13 personnes blessées ont dû être hospitalisées.

D’après les pompiers du Nord, le bilan provisoire fait état «de deux blessés présumés graves, 12 présumés blessés légers et trois impliqués». Là aussi, le premier bilan – 18 blessés dont trois graves – a été révisé. Un blessé grave a été transporté par hélicoptère au CHR de Lille, selon la même source. Parmi les personnes touchées, deux jeunes filles âgées de 13 ans ont été gravement blessées. Leur pronostic vital n’est pas engagé, mais les deux adolescentes ont été transportées au CHRU de Lille, l’une par hélicoptère et l’autre par la route. Les victimes présentes à l’intérieur du véhicule léger n’ont pas été touchées mais sont tout de même en état de choc.

Environ 45 pompiers étaient présents sur les lieux de l’accident, d’après le Codis du Nord ainsi que des agents du SMUR de Dunkerque, Armentières et Lille. Selon les secours, les minibus transportaient chacun neuf personnes.

Le préfet du Nord a activé «le centre opérationnel départemental afin de coordonner l’intervention des services de secours» tandis que le sous-préfet de l’arrondissement de Dunkerque, Eric Etienne, s’est rendu sur place. «Quand il y a autant de personnes touchées, nous déployons un gros dispositif. J’avais demandé à madame le maire de Flêtre une salle au cas où nous aurions eu besoin d’un lieu de repli», a-t-il déclaré à La Voix du Nord.

Vers 14 heures, «l’autoroute A25 a été partiellement rouverte», selon la préfecture, précisant que les causes de l’accident seront déterminées par une enquête.

Source LE FIGARO.

Autisme : comment mieux intégrer les Asperger à l’université ?…

Autisme – Le Pr Bertrand Monthubert, ancien président de l’univesité Toulouse 3 et coordinateur du projet «Construire une université Aspie-Friendly» et Josef Schovanec, philosophe et écrivain, déplorent l’absence des autistes Asperger dans les universités.

Autisme : comment mieux intégrer les Asperger à l’université ?

 

Ils sont souvent invisibles. Ou bien absents, car nous n’avons pas su créer les conditions de leur inclusion. Ils sont autistes, n’ont pas de déficience intellectuelle, et sans cette particularité nous devrions les trouver très nombreux dans nos universités. Pourtant, nous sommes loin du compte: alors qu’ils représentent environ 0,5 % de la population, les «Aspies» (nous les appelons ainsi en référence au syndrome d’Asperger, catégorie dans laquelle beaucoup d’entre eux se retrouvent) sont moins de 500 à être recensés dans nos universités cette année. Et pour cause: leur scolarité ressemble à un parcours du combattant, ils et elles sont souvent en décalage avec leurs pairs au sein des collèges et des lycées, souvent passionnés par des sujets pointus qui suscitent au mieux l’étonnement, au pire la moquerie.

C’est un gâchis économique, car ces Aspies, comme les autres personnes en situation de handicap, ou plutôt personnes «autrement capables» comme disent nos cousins québécois, ont des talents dont nous ne devons pas nous priver.

C’est un véritable gâchis humain, car, en ne créant pas les conditions de leur accueil, nous empêchons de nombreux Aspies de développer des connaissances qui les motivent et qui, pour certains, sont la principale raison de vivre.

L’autisme reste mal connu

Face à cette situation, qui s’inscrit dans le retard pris en France dans l’approche de l’autisme, de nombreux établissements d’enseignement supérieur essaient d’agir. Pour mieux progresser, 16 d’entre eux, avec des partenaires comme la Fondation FondaMental, Microsoft et AutiConsult, ont construit un partenariat autour du projet «Construire une université Aspie-Friendly». Financé dans le cadre du Programme investissements d’avenir, ce projet vient de démarrer. Il aborde la question globalement, depuis le travail avec les partenaires de l’éducation nationale et des structures qui accueillent les jeunes Aspies, jusqu’à l’insertion sociale et professionnelle, en passant évidemment par l’adaptation pédagogique, les outils numériques, l’accompagnement social et la formation…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Cher : Quand l’école s’adapte vraiment au handicap…

L’APAJH (Association pour adultes et jeunes handicapés) a lancé en début d’année une campagne en faveur de l’inclusion scolaire.

C’est à dire pour que l’école s’adapte au handicap de l’élève, et non l’inverse. Son délégué national était à l’école de St-Caprais, près de Bourges, récemment.

L'APAJH a édité un guide consacré à l'école inclusive

On part de loin en France et la suppression de certains contrats aidés n’a pas amélioré les choses. Jacques Biringer, délégué national de l’APAJH, a pu apprécier les efforts réalisés à St-Caprais, près de Bourges.  Un petit village de 490 habitants qui pourrait servir d’exemple. L’école dispose d’une rampe d’accès pour personne à mobilité réduite et même d’un ascenseur… C’est loin d’être partout comme ça regrette Jacques Biringer :  » La loi de 2005 oblige  les bâtiments accueillant du public à être accessibles à tous, et pourtant certaines écoles construites après 2005, ne respectent pas ces nouvelles normes. Elles n’ont pas de rampe et encore moins d’ascenseur. Le souci, c’est aussi le sensibilisation des enseignants au handicap notamment durant leur formation. Elle est parfois quasi inexistante. »

L’école de St-Caprais est donc équipée d’un ascenseur :  » En utilisant l’ascenseur, on peut accéder à toute la partie basse de l’école, explique sa directrice Smahane Id Laasri, les quatre classes,  les sanitaires et la cour de récréation. » Alors c’est vrai, cet ascenseur ne sert jamais, mais au moins la municipalité a t-elle respecté la loi. Il y a quelques mois, une élève est venue en fauteuil roulant, il a fallu adapter le mobilier : « il a fallu trouver des tables où ses jambes pouvaient passer avec le fauteuil roulant. Généralement, on prépare le mobilier un peu à l’avance, on cherche dans le stock de l’école, et on trouve toujours. » se réjouit la directrice.

Pour le délégué de l’APAJH, le gros souci en ce moment, c’est la suppression de certains contrats d’auxiliaire de vie scolaire pour élèves handicapés décidée par le gouvernement. Jacques Biringer :  » Le gouvernement a eu beau expliquer que la suppression de ces contrats aidés n’affecterait pas les personnes handicapées, il y a parfois une rupture entre l’ancien contrat qui est supprimé brutalement et le recrutement d’un nouveau contrat, respectant les nouvelles conditions imposées par l’état. Certains élèves ont dû être déscolarisés en France à cause de cela. Ce n’est pas normal. «  L’inspection académique du Cher reconnait qu’elle travaille à résoudre certains cas compliqués… à la marge, précise t-elle. On compte 338 contrats d’auxiliaires de vie scolaire dans le Cher (soit l’équivalent de 114,5 temps plein, pour 501 élèves.

Source FRANCE BLEU.

Meaux : elles veulent mieux intégrer les sourds et malentendants…

Près de 250 personnes se sont pressées à la Journée de bénévolat, ce samedi pour devenir bénévole et aider l’action d’associations comme « Signes et paroles » qui aident à une meilleure insertion des sourds et malentendants dans la société.

Donner de son temps pour les autres, c’est le credo du Salon du bénévolat de Meaux dont la troisième édition s’est tenue ce samedi à la Maison de l’économie et de l’emploi et qui a attiré près de 250 visiteurs.

Environnement, solidarité, sport, jeunesse ou encore culture… en tout 27 associations de Meaux et des environs étaient présentes pour faire découvrir leurs actions et attirer des bénévoles.

Parmi elles, l’association « Signes et paroles » fondée en 2013, qui aide les sourds et malentendants à sortir de leur isolement mais aussi aux entendants à les inclure en leur enseignant la langue des signes.

« Près de la 10 % de la population française est sourde ou malentendante. Malheureusement ce chiffre risque de monter en flèches avec l’augmentation de cas de perte auditive avec la généralisation des écouteurs. Pour que les malentendants soient moins isolés nous formons de nombreux professionnels de santé, des agents de la mairie de Meaux et de l’intercommunalité et intervenons dans les établissements scolaires », explique Thi-My Gosselin, fondatrice de l’association qui consacre tout son temps libre à cette activité.

« Nous avons décidé de prendre le problème dans l’autre sens en donnant des cours aux entendants. Peu de professionnels de santé ont le temps de se former et sont pourtant fréquemment confrontés à la surdité. Les sourds-muets ne sont pas aussi bien pris en charge, ils doivent toujours être accompagnés et la confidentialité des soins ne peut pas être assurée », explique Léa-Jade, la fille Thi-My également très impliquée dans l’association.

Source LE PARISIEN.