A la ferme des Vallées en Charente, des adultes déficients mentaux font leur place dans la société…

Depuis 1992, la ferme des Vallées à Saint-Amant-de-Montmoreau accueille des adultes handicapés mentaux et a mis en place un projet thérapeutique innovant centré sur les animaux.

Les 27 résidents de ce foyer s’occupent de chèvres, d’ânes, d’oies… avec succès.

La Ferme des Vallées accueille 27 résidents, des adultes déficients mentaux.

Douze espèces d’animaux sont hébergées dans la ferme des Vallées, installée depuis 26 ans à Saint-Amand-de-Monmoreau en Charente. Et pour s’en occuper, l’établissement accueille, en internat ou pas, des résidents déficients mentaux. « On fait la traite, on fait les fromages et après, on va les vendre sur le marché à Mouthiers« , résume Danielle, l’une des résidentes.

Un projet éducatif, pédagogique, humain. « Le projet de l’établissement gravite autour de  deux axes, explique Anne Dribault, chef de service éducatif : la médiation animale et la ferme pédagogique, c’est le côté novateur du projet. Ça apporte au quotidien à nos résidents un équilibre qui donne du sens à leur vie, une place aussi dans notre société et une place repérée aussi à l’intérieur de ce foyer de vie qu’est la ferme des vallées. »

400 fromages sortent du laboratoire de la ferme. Ce jour-là, Maurice, l’un des résidents, est à la manœuvre. Pour lui, « ça fait voir à tout le monde ce que l’on a fait dans la fromagerie. C’est une fierté. » Corinne Reibel, aide médico psychologique à ses côtés, confirme aussi le bénéfice de cette activité : « Cela fait travailler la mémoire, la motricité, le goût… Tout ce qui est cognitif en fait et ça les aide beaucoup. »

La ferme des Vallées

La ferme des vallées a une triple mission :

  • C’est un lieu de vie pour 27 résidents, des adultes déficients mentaux. Ils sont âgés de 20 à 60 ans.
  • C’est une ferme conservatoire où sont préservées des races parfois menacées (l’oie blanche du Poitou, la chèvre poitevine, le poney landais, la poule de Marans ou de Barbezieux, plusieurs espèces de lapins et de cochons).
  • C’est aussi une ferme pédagogique, ouverte au public, aux scolaires pour des visites.

Ces deux dernières missions sont assurées par les résidents.

Source FRANCE TV.

Au Stade de France, Kylian Mbappé à la rencontre d’enfants malades ou handicapés…

Le footballeur du PSG, Kylian Mbappé, a participé ce mercredi à la « journée évasion » de l’association « Premiers de cordée » qui oeuvre pour la promotion du sport auprès des enfants malades ou en situation de handicap. 3000 enfants ont pu faire du sport au Stade de France, à Saint-Denis.

Le footballeur du PSG Kylian Mbappé au Stade de France pour l'association "Premiers de cordée"

Stade de France – Saint-Denis, Saint-Denis, France

C’était l’attraction principale ce mercredi au Stade de France : Kylian Mbappé, l’attaquant du PSG est venu à la rencontre de 3000 enfants en situation de handicap ou malades, conviés par l’association « Premiers de cordée » à une journée évasion. Au programme : des ateliers sportifs (natation, escalade, badminton) avec des champions comme Nathalie Péchalat, la patineuse ou Camille Lacourt, le nageur. Mais la plupart des regards étaient rivés sur le terrain de football gonflable où le footballeur parisien a passé plus d’une heure avec des enfants.

Des enfants venus voir un « des meilleurs joueurs du monde »

« Je lai déjà vu au Parc des princes, mais jamais d’aussi près » se réjouit Lucas, venu avec ses amis d’un centre pour enfants hyperactifs et ses éducateurs. Pour lui c’est l’un « des meilleurs joueurs du monde« . « Il joue très très bien et il dribble très très bien » confirme son ami.

« Je suis bien placé pour savoir qu’à travers le sport on peut aider ces enfants » estime Kylian Mbappé, tout sourire, qui s’est prêté longuement au jeu des autographes et des selfies avec ces jeunes supporters.

Kylian Mbappé s'est prêté à quelques matchs avec des enfants

Kylian Mbappé s’est notamment exprimé sur l’arrivée du nouvel entraîneur du PSG, Thomas Tuchel. A un mois du mondial de football, la star du PSG attend lui aussi l’annonce des joueurs sélections par Didier Deschamps pour constituer l’équipe de France qui partira en Russie.

Source FRANCE BLEU.

Un double amputé parvient au sommet de l’Everest…

KATMANDOU – L’alpiniste chinois Xia Boyu, amputé des deux jambes, a réalisé lundi son rêve d’atteindre le sommet de l’Everest, un exploit qui intervient au bout d’une série de tentatives avortées.

L'alpiniste chinois Xia Boyu

Le cinquième essai aura été le bon: le ressortissant chinois de 69 ans équipé de prothèses est enfin parvenu à la cime culminant à 8.848m d’altitude aux premières heures lundi.

«Il a atteint le sommet ce matin, avec sept autres membres de son expédition», a confirmé Dawa Futi Sherpa de l’agence organisatrice Imagine Trek and Expedition.

Xia Boyu a bien failli ne jamais se tenir au sommet de la Terre lorsque le Népal a interdit l’année dernière l’ascension de l’Everest aux personnes doublement amputées et aux aveugles. Une mesure finalement annulée par la justice en raison de son caractère discriminatoire.

M. Xia faisait partie de l’équipe nationale chinoise en 1975 où le groupe avait essuyé une tempête sous le sommet. En manque d’oxygène, exposé à des températures polaires, l’alpiniste avait souffert de graves gelures et perdu ses deux pieds.

En 1996, ses deux jambes avaient dû être amputées juste en dessous du genou après que les médecins lui eurent découvert un lymphome, une forme de cancer du sang.

Tenace, le sexagénaire retourne pourtant au pied de l’Everest en 2014. Mais une avalanche qui coûte la vie à 16 guides sherpas met un terme prématuré à la saison.

Ne se résignant pas, il revient l’année suivante. Mais un violent séisme survient au Népal. Rien que sur l’Everest, 22 personnes perdent la vie, une avalanche s’abattant sur le camp de base.

Lors de sa dernière tentative en date, en 2016, le mauvais temps le force à rebrousser chemin à tout juste 200 mètres du sommet.

«Escalader l’Everest est mon rêve. Je dois le réaliser. Cela représente aussi un défi personnel, un défi du destin», confiait-il le mois dernier à l’AFP qui l’a rencontré à Katmandou.

Le seul double amputé à avoir atteint le toit du monde avant lui est le Néo-Zélandais Mark Inglis, qui a accompli cette prouesse en 2006.

La traditionnelle saison de printemps bat actuellement son plein sur l’Everest. La météo y offre une petite fenêtre de conditions moins extrêmes que le reste de l’année.

La journée de dimanche a vu les premiers alpinistes de la haute saison parvenir au sommet. En tout, près de 700 personnes tenteront de s’y hisser au cours des prochaines semaines.

Source LE SOLEIL.

Chili : des chiens pour rassurer les jeunes autistes chez le dentiste…

Un cabinet dentaire de Santiago du Chili se sert de femelles Labrador pour tranquilliser les jeunes autistes qui ont besoin de soins. Cette thérapie remporte un grand succès.

Chili : des chiens pour rassurer les jeunes autistes chez le dentiste

Au Chili, des cabinets médicaux se servent de chiens pour accompagner les enfants autistes en consultation. C’est notamment le cas chez un dentiste de Santiago. « C’est génial, je ne l’ai jamais vu comme ça, si calme, relaxé. Il laisse le dentiste travailler. En fait, il n’a même pas crié. Il était bien connecté, car il souffre d’un trouble du spectre de l’autisme qui a un rapport avec la communication », commente Maria Fernanda Caceres, mère d’un enfant autiste.

Une interaction pour tranquilliser le jeune patient

Les femelles Labrador sont privilégiées, car elles sont de nature plus calme. Elles sont élevées pour interagir avec les enfants autistes. En cinq ans, des dizaines d’enfants ont pu être soignés grâce à cette thérapie. La liste d’attente dans cette clinique dentaire de Santiago ne cesse d’augmenter.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source France TV.

Des associations dénoncent une « violation des droits fondamentaux des personnes handicapées »…

Un collectif de cinq associations a déposé une réclamation contre la France devant le Conseil de l’Europe le 15 mai. Le but : faire condamner l’Etat.

Des associations dénoncent une "violation des droits fondamentaux des personnes handicapées"

« Les conditions de vie des personnes handicapées sont en dégradation constante depuis plusieurs années. On est arrivé à un point où la situation n’est plus tenable » alerte Arnaud de Broca, secrétaire général de l’Association des accidentés de la vie (Fnath). Il dénonce notamment l’absence d’accès aux services sociaux, aux systèmes de soins, au logement, le manque d’aides à l’autonomie et l’oubli des aidants. Ce mardi 15 mai, la Fnath, qui a rejoint un collectif de cinq associations, a déposé une réclamation devant le Conseil de l’Europe pour « violation des droits fondamentaux des personnes handicapées« .

« Des décennies de non-volonté »

La réclamation est déposée au nom du collectif (qui comprend également l’APF) par les réseaux Forum européen des personnes handicapées et Inclusion Europe, précise son communiqué. Le but de l’action est simple : pour les associations, il s’agit de « faire  progresser  les  droits  des  personnes handicapées  en  France  et  de  créer  un  précédent  qui  pourra  bénéficier  aux  personnes  handicapées dans les autres pays européens« . Mais le collectif ne vise pas le gouvernement en particulier, précise Arnaud de Broca : « C’est une réclamation contre l’Etat au sens large, contre des décennies de non-volonté, de non-action. »

Les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap sont en effet garantis par la Charte sociale européenne, élaborée par le Conseil de l’Europe. La France est donc tenue de respecter certaines obligations juridiques, mais pour les associations, ce n’est toujours pas le cas. « Nous sommes très en retard« , affirme Arnaud de Broca. Pire encore, la situation des personnes handicapées s’est dégradée, d’après le communiqué du collectif. Pour les associations en effet, l’Etat français les laisse « exposées à la pauvreté et « exclues de la société« .

5 653 adultes et 1 459 enfants pris en charge en Belgique en 2016

Autre problème majeur soulevé par cette réclamation : le manque de considération pour les aidants. « L’année dernière, l’AVS [auxiliaire de vie scolaire, ndlr] de mon fils est tombée malade. Elle n’a jamais été remplacée. Aucune solution ne nous a été proposée, ni pour mon fils, ni pour moi. J’ai dû tout arrêter pour m’occuper de lui et j’ai dû lâcher mon entreprise« , confie Franck, père d’un enfant autiste, dans le communiqué…….

Plus d’information, cliquez ici.

Source France TV.

 

Redon. Elles accordent leur piano avec le handicap…

Bénédicte Chaine est professeure de piano à Redon. Depuis octobre, elle donne des cours à Chloé. Son oreille, sa motivation et son travail dépassent son handicap visuel.

photo chloé au piano, avec bénédicte chaine, professeure indépendante depuis plus de dix ans, à redon.

Depuis que son papy lui a offert un piano, en 2010, Chloé s’y installe aussi souvent qu’elle peut. Du matin au soir et du soir au matin. « Elle m’impressionne, reconnaît Anne-Sophie, sa maman. Elle est capable de jouer un morceau qu’elle a simplement entendu. À force, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. »

Pour lui permettre de suivre ses premiers cours, la famille s’est tournée vers Bénédicte Chaine, professeure de piano redonnaise. « En fait, on est copine d’enfants à maladie rare », sourient-elles. Bénédicte Chaine a monté son entreprise en 2007. « L’année suivante, ma fille Élise est née. À 18 mois, elle a arrêté de marcher. On a découvert qu’elle souffrait d’une maladie rare. »

La délétion 2P16.3. Un nom barbare pour désigner « un gène défaillant » qui a notamment développé un autisme de type Asperger. « J’ai fait beaucoup de recherches autour de la plasticité cérébrale. Tout ce que j’ai appris pour Élise, je le mets à profit pour mes autres élèves. »

« La partition, c’est Bénédicte »

Son approche pédagogique est « différente ». Bénédicte Chaine s’est intéressée aux intelligences cognitives. « Pour travailler avec un enfant, ou avec un adulte, en général, le mieux est de connaître son profil cognitif car on « entre » mieux dans son monde. On utilise un langage et une technique qui lui convient et dans laquelle il trouve plus facilement ses repères. »

Quand Chloé est arrivée avec son handicap, elle n’a pas trouvé porte close. Au contraire. À 11ans, elle souffre d’une amaurose congénitale de Leber. Une maladie génétique orpheline et dégénérative de la rétine. Concrètement, Chloé ne voit pas les touches. Mais elle n’en a pas besoin. Vous n’avez qu’à lui demander de trouver un do sur le clavier pour en avoir le cœur net. « Elle se repère avec les feintes, explique Bénédicte Chaine. Elle fait tout à l’oreille. »

Pour apprendre un morceau, « la partition, c’est Bénédicte », lance Chloé. Elle écoute Bénédicte, reproduit, puis « on corrige ensemble ».

Le solfège est oral. « On tape le rythme, on compte les temps, on chante les notes. » Pour qu’elle puisse s’entraîner à la maison, Bénédicte réalise des vidéos.

Chloé a la chance d’être équipée d’une tablette, avec synthèse vocale. « De cette manière, je peux aussi lui donner un coup de main », glisse Anne-Sophie.

« On ne se pose pas de limites »

Cette méthode, très personnalisée, a permis à Chloé d’aller « plus loin », très rapidement. Après Vois sur ton chemin, choisi par la jeune fille, Bénédicte a misé sur des morceaux avec des déplacements et des rythmes complexes. « On ne se pose pas de limites pour surpasser les siennes », se réjouit-elle.

Après seulement quelques mois de pratique, Chloé a participé à son premier concours international, fin mars. « Elle est repartie avec un premier prix. » Avant les vacances, elle a passé une audition pour entrer dans une classe cham, l’an prochain, à Nantes. Elle a présenté Fiesta, de William Gillock. « On voulait montrer qu’elle pouvait jouer un morceau d’un tel niveau, malgré son handicap », souligne la professeure. Les résultats ne sont pas encore tombés, mais elle aura le mérite d’avoir tenté sa chance, comme tout autre enfant motivé.

« On ne dit pas que nos enfants peuvent tout faire comme tout le monde, mais on peut adapter. Avec de la volonté et de la motivation, on peut trouver des solutions », conclut sa maman.

Source OUEST FRANCE.

Lorient. Un accueil adapté aux handicaps des enfants…

L’association lorientaise Boutchous réunit des assistantes maternelles, qui proposent un mode de garde pour des enfants souffrant de handicap ou de maladie chronique.

L’initiative est distinguée ce mardi soir, à Rennes, par la Fondation de France.

Gwénaëlle Le Roux, cofondatrice de Boutchous avec la petite Clélia qu'elle accueille à son domicile.

Trouver une solution de garde, lorsque son enfant présente un handicap ou souffre d’une maladie chronique, n’est pas chose aisée.

Par manque d’information, ou simplement par crainte de ne pas savoir s’y prendre, beaucoup d’assistantes maternelles n’accueillent pas ces petits.

Lauréat régional

Depuis 2014, l’association lorientaise Boutchous apporte une solution adaptée. Son but : sensibiliser les nounous à l’accueil de ces enfants en situation de handicap. L’initiative, « unique en France », est saluée par la Fondation de France. Boutchous vient de remporter le laurier régional. Les prix sont décernés ce mardi soir, au TNB, à Rennes.

11 enfants aux besoins spécifiques

« Nous sommes aujourd’hui 36 dans le bassin lorientais, et nous accueillons onze enfants aux besoins spécifiques », détaille Gwénaëlle Le Roux, cofondatrice de Boutchous.

« Dédramatiser »

L’association mise sur des réunions d’information régulières. Les assistantes maternelles peuvent ainsi échanger avec des médecins spécialisés sur telle pathologie (le diabète, la trisomie 21, l’épilepsie, etc.) et sur les pratiques à adopter.

Un poste de coordinatrice

La subvention de 14 575 € versée par la Fondation de France va permettre à l’association de rémunérer, à partir de septembre, une coordinatrice. Elle se sera chargée de développer le projet et de l’étendre, dans un premier temps, au Morbihan.

Source OUEST FRANCE.

Beauvais : mal-voyant, il se voit refuser l’accès au supermarché…

Le 10 mai, un mal-voyant qui venait faire ses courses dans un supermarché de son quartier, s’est vu refusé l’entrée, parce qu’il était accompagné de son chien guide.

Malgré le texte de loi qu’il présente à la responsable, celle-ci reste sur sa position prétextant que c’est une question d’hygiène.

Beauvais : mal-voyant, il se voit refuser l'accès au supermarché

Alors qu’il allait faire ses courses comme d’habitude au supermarché de son quartier, le 10 mai, un mal-voyant se voit refusé l’entrée du magasin par le vigile, parce qu’il était accompagné de son chien guide, Linux.
Emmanuel Rouchaussée insiste, ajoutant qu’il est déjà venu trois jours avant mais le gardien reste sur sa position précisant que c’est le règlement.
Il montre le texte de loi fourni par l’école de chiens guides d’aveugles qu’il garde toujours sur lui. Rien n’y fait. Il demande alors à voir la responsable.

Celle-ci explique qu’elle ne peut pas autoriser l’entrée du chien pour des questions d’hygiène. Au bout de quelques minutes, reconnaissant ce client, elle interpelle Emmanuel Rouchaussée et lui demande pourquoi il vient aujourd’hui avec un chien alors que ce n’était pas le cas avant. Il répond que sa vue malheureusement n’évolue pas dans le bon sens, ce à quoi elle réplique « donc vous n’êtes pas aveugle ». 
En entendant ces mots, les larmes lui montent aux yeux.
Des clients témoins de la scène prennent sa défense. La responsable finit par autoriser l’entrée du malvoyant avec son chien mais se sentant humilié, Emmanuel Rouchaussée préfère rentrer chez lui avec son chien Linux.

Joint par téléphone, Emmanuel Rouchaussée nous explique la violence morale qu’il a ressentie « surtout quand la responsable a remis en cause mon handicap« .

De retour à son domicile, il décide de partager sa mésaventure sur les réseaux sociaux.

Dès le lendemain, la direction de Lidl France le contacte par message pour lui présenter ses excuses. Elle lui propose un geste commercial de 30 euros. Ce qu’Emmanuel Rouchaussée refuse préférant que la chaîne de magasins verse un don à l’école des chiens guides.

En racontant sa mésaventure, Emmanuel Rouchaussée espère que son récit puisse faire évoluer les mentalités. Et s’il a reçu beaucoup de marques de soutien, il souhaite aujourd’hui tourner la page.

Cette histoire est malheureusement récurrente. En avril dernier, un petit garçon atteint d’un cancer, n’a pas pu entrer au Parc Saint-Paul, près de Beauvais, parce qu’il portait un masque hygiénique….

Plus d’information, cliquez ici.

Source FR3.

Voyager malgré son handicap…

L’association Kondor a créé un guide pratique pour (re) donner l’envie de voyager aux personnes à mobilité réduite.

L’idée

Oksana Brard, 21 ans, en fauteuil depuis cinq ans, et sa soeur, Nastasia, ont créé l’association Kondor il y a deux ans, après un voyage. L’association souhaite intégrer les personnes à mobilité réduite dans la société et leur permettre de se déplacer dans de nombreuses destinations. « C’est parfois dur de trouver des infos pratiques à l’étranger. » L’objectif est de communiquer un message positif sur le handicap et de mettre en relation les personnes victimes directes ou indirectes d’un handicap moteur.

Trois rubriques

Ce guide de voyage comprend trois rubriques. La première, le carnet de voyage, où l’on peut retrouver diverses activités, des transports et des coups de coeur. La deuxième, le mag, contient des astuces, du matériel technique et une plateforme pour regrouper et partager des infos. La dernière est un guide de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Les dons, les adhésions et les appels à projet les aident financièrement, ainsi que les campagnes de sensibilisation, dans les centres de rééducation, les salons du handicap et les stands, lors des journées handisport. Oksana a aussi demandé à des valides youtubeur d’expérimenter leur ville à bord d’un fauteuil… Instructif !

« Lors de nos voyages, on prend des notes, on fait des photos et des vidéos dès la sortie de l’aéroport. Après on sillonne l’endroit, on visite les musées, les monuments historiques, les hôtels et restaurants, on répertorie l’accessibilité et les prix. »

Des projets

« On va faire une partie de l’Europe, cet été. On commence par le Morbihan. » Un joli projet pour les enfants se met en place : « Des baptêmes de l’air avec Aviation sans frontières, un groupe de pilotes à la retraite qui aident les plus démunis. » Et ce n’est pas fini, tous les projets l’intéressent et les rencontres qui vont avec. Oskana vit chaque instant de sa vie, le sourire aux lèvres et veut entraîner le monde avec elle.

Contact : www.association-kondor.com, associationkondor@gmail.com

Source OUEST FRANCE

Des aidants de plus en plus nombreux et seuls….

11 millions d’aidants en France…Ils s’occupent chaque jour d’un proche en situation de dépendance et se sentent le plus souvent bien seuls.

Les aidants, une réalité très présente.

Les aidants familiaux sont des proches d’une personne en situation de dépendance. Ils s’occupent d’elle tous les jours et souvent cumulent  leur vie personnelle et professionnelle. Mais comment aider les aidants, dont la vie devient souvent particulièrement compliquée ?

ll y a 11 millions d’aidants – familiaux et professionnels – en France

4,3 millions : c’est le nombre de personnes qui aident au quotidien, financièrement ou par un soutien moral, une personne de 60 ans et plus.
L’âge moyen des aidants familiaux est de 60 ans, souvent, ils s’occupent de leurs parents âgés e 85 ans.

47% des aidants familiaux sont salariés, 60% sont des femmes

– 48% des aidants finissent par être atteints d’une maladie chronique.
– 55% des aidants seraient intéressés par des formations
– 10% seulement en ont déjà bénéficié.

Le rôle de l’aidant

Les aidants jouent un rôle de coordinateur auprès des différents intervenants professionnels et permettent le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie. Il y a aussi les jeunes aidants, enfants, adolescents qui vivent cette charge psychologique et physique.

L’association nationale Jeunes AiDants Ensemble, JADE, s’occupe de la question de ces enfants, adolescents et jeunes adultes en situation d’aidant au quotidien d’un proche parent (mère, père, frère, sœur ou grand-parent) malade et/ou handicapé.
Cette question des jeunes aidants reste taboue en France. Ils sont invisibles et pourtant on estime qu’ils sont environ 500 000, ce qui veut dire un par classe.

Que faut-il faire ?

– Faciliter l’accès à l’information et aux professionnels qualifiés qui les soutiendront dans leur rôle.
– Encourager le soutien médical et psychologique, pour pallier à l’usure psychologique et psychique vécue par les aidants.
– Former et accompagner les aidants familiaux.

Et la loi, dans tout ça ?

La loi d’adaptation de la société au vieillissement reconnaît le statut d’aidant familial. Elle prévoit également de leur accorder un droit au répit, afin de permettre par exemple de profiter de séjours adaptés en compagnie des personnes dépendantes qu’ils accompagnent. Enfin elle prévoit de mettre en place des mesures d’accompagnement pour les aidants salariés, qui sont de plus en plus nombreux, notamment au sein des entreprises. Elle a pour objectif de mobiliser les institutions et l’opinion autour du rôle de ceux qui aident un proche au quotidien.

Journée nationale des aidants

Le droit au répit pour les aidants

La loi ASV  (la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement) a également permis d’instaurer un « droit au répit » pour permettre aux proches-aidants de se reposer et de s’accorder du temps libre, ainsi qu’une aide au répit.

Le plan d’aide APA (Allocation Personalisée d’Autonomie) de la personne âgée peut ainsi être majoré jusqu’à près de 500 euros par an, au-delà des plafonds de l’APA, pour financer par exemple le recours à de l’accueil temporaire en établissement ou en accueil familial ou des heures d’aide à domicile supplémentaires

Il existe aussi par exemple la Compagnie des aidants. C’est un réseau d’entre-aide, constitué sur toute la France. Echange d’expériences, d’idées, d’adresses, de matériels…

Je t’aide est un collectif  pour les aidants avec :
– un conseil d’aidants
– un conseil scientifique pour accélérer la reconnaissance des aidants, pour une prise de conscience collective, citoyenne, politique, individuelle, pour faire progresser le droits des aidants.

Il y a également, le café- mémoire de France Alzheimer, qui est un espace de rencontre pour aider les familles à faire face à la maladie.

Le café des aidants
Les plateformes d’accompagnement et de répit

Le livre d’Annie de Vivie : J’aide mon parent à vieillir debout. Devenir aidant en 10 conseils.

Source France TV.