Une journée d’évasion pour 800 enfants malades…

800 enfants de la région, handicapés ou malades, étaient réunis ce mercredi au MMArena, au Mans.

Ils ont pu tester une vingtaine de sports qu’ils ne peuvent pas pratiquer d’habitude soit à cause de leur handicap soit à cause de leur parcours de soin. 

Les enfants malades ou souffrant d'un handicap peuvent pratiquer une vingtaine de sports comme par exemple la boxe.

En colère contre Macron, des personnes handicapées organisent une opération péage gratuit à Toulouse…

« Les raisons de notre présence ici, c’est la colère contre Macron ! » Odile Maurin ne mâche pas ses mots. Pour faire entendre ses griefs, la présidente d’Handi-social, association de défense des droits des handicapés avait organisé une opération « péage gratuit » au péage du Palays, à Toulouse, ce lundi après-midi.

Une trentaine de personnes, handicapées et valides, ont distribué des tracts aux automobilistes afin de les informer sur la situation des personnes handicapées.

Des logements moins accessibles

Le premier reproche adressé au gouvernement concerne le projet de loi relatif à l’Évolution du logement et à l’aménagement numérique (ÉLAN). Ce texte prévoit en effet de passer du « 100 % de logements neufs accessibles », prévu par la loi Handicap du 11 février 2005, à une loi « 100 % de logements évolutifs ». Les personnes souffrant d’un handicap ne pourront donc habiter dans ces logements qu’après la réalisation de travaux, puisque la plupart des logements ne seront pas aménagés pour accueillir des handicapés.

« Des citoyens de seconde zone »

Autre grief : le non-respect de l’accessibilité des gares et la modification de la loi sur la prestation de compensation du handicap. La loi de 2005 avait acté l’aide financière des départements, « mais le décret n’est jamais sorti », regrette Odile Maurin. Résultat : les départements sont libres de faire ce qu’ils veulent. « Nous en avons assez de ces politiques qui nous prennent pour des citoyens de seconde zone », renchérit Jean Vinet, ami d’Odile, et ancien président du comité handisport du Tarn. Et de rappeler que l’Allocation Adultes Handicapés (AAH) s’établit à un peu plus de 800 euros, un montant qui se situe en dessous du seuil de pauvreté (1 015 €). Au-delà de toutes ces revendications, c’est aussi le droit à une certaine reconnaissance sociale que réclamaient les personnes présentes ce lundi.

Source LA DEPÊCHE.

Stationnement pour personnes à mobilité réduite : la préfecture de police de Paris fait la chasse aux fraudeurs

Durant la quinzaine de la Sécurité Routière, la préfecture de police de Paris multiplie les opérations pour sensibiliser les usagers de la route.

Hier, elle a organisé un contrôle des macarons de stationnement réservés aux personnes à mobilité réduite et les fraudeurs sont nombreux.

Carte de stationnement pour personnes à mobilité réduite, appelée carte mobilité inclusion

Durant la quinzaine de la Sécurité Routière, organisée du 14 au 27 mai 2018, la préfecture de police de Paris multiplie les opérations de sensibilisation. Des missions dédiées au refus de priorité pour les piétons ont été mis en place, ainsi que des contrôles sur les conducteurs de deux-roues. Mercredi 23 mai, une quinzaine d’agents de police ont vérifié les cartes de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite.

Une carte très souvent utilisée par un autre membre de la famille

Le contrôle a eu lieu, place du Châtelet, en plein centre de la capitale. « Il peut y avoir des photocopies, des cartes scannées mais ce qui arrive le plus souvent c’est la fraude », explique un brigadier. Certains conducteurs, valides, utilisent la carte de stationnement pour personnes à mobilité réduite d’un membre de la famille.

« C’est très fréquent », précise Caroline Ducatillion, commissaire de la division régionale de la circulation. « Par exemple le petit-fils prend la carte de sa grand-mère pour pouvoir stationner gratuitement ou sur les places handicapées. C’est vraiment sur ces usages-là que l’on essaye d’intervenir », détaille la commissaire.

Un faux qui peut coûter très cher

Sur la vingtaine de conducteurs contrôlés, six étaient en possession d’un macaron de stationnement bleu et blanc frauduleux. Pas de PV cette fois-ci, l’objectif était de sensibiliser. Pour certains, la carte devait être renouvelée, pour d’autres le nom du titulaire du document n’était pas le même que sur le permis de conduire. Un automobiliste a révélé également qu’il roulait depuis deux ans avec la carte de stationnement d’une personne décédée.

Utiliser une fausse carte de stationnement pour personnes à mobilité réduite peut vous coûter très cher. C’est un délit passible de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende.

La police s’appuie sur les maisons départementales des personnes handicapées

Les agents des forces de l’ordre peuvent demander un coup de pouce à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) quand ils ont un doute lors d’un contrôle. « Pour savoir si une carte est vraie ou si elle ne l’est pas, si elle est utilisée de façon indue ou non, ils peuvent nous contacter pour vérifier l’authenticité du document », explique François Rohon de la MDPH de Paris.

Source FRANCE BLEU.

Justice : cinq dirigeants de l’association d’aide aux handicapés A Stella jugés pour escroquerie…

Cinq personnes de l’équipe dirigeante d’une association d’aide aux handicapés, A Stella, comparaissent pour escroquerie et atteinte à la liberté d’accès aux marchés publics.

De 2006 à 2011, 1,5 million d’euros aurait été détourné.

Cinq dirigeants de l’association d’aide aux handicapés A Stella jugés pour escroquerie

L’ancien directeur des associations d’aides aux handicapés nie toute intention d’escroquerie. Entre 2006 et 2016, plus d’1,5 million d’euros aurait été détourné au sein du groupement A Stella, qui rassemble plusieurs structures d’accueil pour handicapés.

L’argent n’aurait jamais été utilisé dans les centres. Un éducateur, croisé dans les couloirs du tribunal d’Ajaccio, était salarié de l’association et père d’un handicapé.

Il a vu les établissements se détériorer au fil du temps. « Ce que j’ai vu, c’est qu’au fur et à mesure des années ça se dégradait dans la mesure où une partie de l’argent qui était destiné à ces établissements partait ailleurs, et non pas pour les enfants. Il y avait des problèmes matériels et il y avait des conditions d’accueil, au niveau des locaux, qui n’étaient pas toujours adaptées », souligne-t-il.

Opérations frauduleuses ?

Surfacturation, création d’une centrale d’achat par le fils du directeur, chèques au motif de départ anticipé à la retraite, l’équipe dirigeante aurait mis en place plusieurs opérations frauduleuses.

« Il eut fallu, et tout le monde en est convenu, que dans cette affaire un juge d’instruction soit désigné. Pour qu’elle puisse faire la part des choses entre ce qui relève de la fable et ce qui est éventuellement avéré. Malheureusement, cela n’a pas été le cas et le tribunal hérite d’une véritable usine à gaz », estime maître Camille Romani, avocat de la défense.

Le procès se poursuit jusqu’à mercredi 23 mai.

Source FR3.

Handicap : des amendes pour des stationnements pourtant gratuits…

Depuis plusieurs mois, l’Association des Paralysés de France constate une recrudescence de contraventions reçues par des personnes qui possèdent une carte de « mobilité inclusion ».

Handicap : des amendes pour des stationnements pourtant gratuits

C’est une situation absurde mais pourtant bien réelle : les personnes en situation de handicap, pour qui toutes les places de stationnement sont gratuites depuis le 18 mars 2015, voient depuis quelques mois pleuvoir les contraventions. « Certaines se retrouvent à devoir justifier de la gratuité de leur stationnement« , déplore Patrice Tripoteau, Directeur général de l’Association des paralysés de France (APF).

La carte de mobilité inclusion reste trop peu connue

En cause, la nouvelle carte de mobilité inclusion (CMI), qui rentre progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Plus difficile à falsifier, cette nouvelle carte vient remplacer trois types de cartes jusque-là en vigueur : la carte d’invalidité, celle de priorité et celle de stationnement. Les agents missionnés pour contrôler le stationnement des véhicules dépendent d’entreprises privées, et certains ne connaissent pas cette CMI. Ils sanctionnent donc, de fait, l’absence de paiement de nombreuses personnes en situation de handicap. Pour Patrice Tripoteau, la communication entre les villes et ces entreprises privées, qui mandatent des agents, est loin d’être effective.

En outre, à cette non-connaissance de la CMI vient s’ajouter la hausse du prix des contraventions, appelées forfaits de post-stationnement (FPS). Originellement fixé à 17€, depuis 2018, il est choisi par les communes. Il monte même jusqu’à 50€ à Paris ! La facture peut donc grimper très vite pour les personnes en situation de handicap. « Elles utilisent leur véhicule au quotidien. Elle peuvent être verbalisées tous les jours ! » alerte Patrice Tripoteau, qui précise que « certaines d’entre elles ont de faibles ressources« .

Des démarches lentes et lourdes

France Inter diffusait le 12 mars le témoignage de Stéphane, habitant de Trappes se déplaçant à Paris tous les jours. Après avoir reçu plusieurs dizaines de FPS – alors qu’il avait placé sa CMI en évidence sur son pare-brise – Stéphane a effectué des recours auprès de l’autorité compétente. Sans réponse, il a dû faire appel à un avocat pour l’aider dans ses démarches. Un processus lent et lourd, auquel tout le monde ne peut avoir recours. « Certaines personnes ne savent même pas comment faire une réclamation« , ajoute Patrice Tripoteau.

« Nous avons alerté le ministère de l’Intérieur, mais nous n’avons pas eu de réponse à ce jour« , indique le Directeur général de l’APF, qui précise qu’aucun rendez-vous n’est programmé. Pourtant, « c’est un enjeu national« , selon Patrice Tripoteau. « Les personnes concernées sont inquiètes. C’est une situation critique. »

Source FRANCE TV.

École fermée après des incidents: «Cela risque de stigmatiser ces écoliers en situation de handicap», estime l’inspecteur académique…

HANDICAP Après des incidents répétés avec deux élèves en situation de handicap, la mairie de Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a fermé symboliquement l’école du village ce mardi…

Ecole fermée

  • L’école de Saint-Victor-sur-Rhins, dans la Loire, a été fermée après un incident survenu en CP la semaine passée avec un enfant souffrant de troubles du comportement.
  • Par cette fermeture exceptionnelle, la mairie souhaite obtenir de l’inspection académique une prise en charge de deux écoliers handicapés plus adaptée.
  • Un conseil extraordinaire est prévu ce mardi soir à l’école.

Des écoliers en détresse, des maîtresses au bord de l’implosion. A Saint-Victor-sur-Rhins, petit village de la Loire, des incidents répétés à l’école avec deux élèves en situation de handicap ont incité le maire à prendre un arrêté pour fermer exceptionnellement le groupe scolaire ce mardi. Une décision rarissime justifiée par la municipalité par la nécessité de trouver une prise en charge plus adaptée pour ces enfants de 6 et 7 ans scolarisés en grande section et en CP et souffrant de troubles du comportement.

La situation, connue de tous dans le village, s’est envenimée jeudi dernier dans cette petite école de 140 élèves. Une maîtresse s’est gravement blessée à la tête en tentant de rattraper l’un de ces enfants qui voulait s’échapper de la classe.

« On ne veut pas les exclure »

« Cela dure depuis trop longtemps. Les enseignantes de l’école sont en burn-out. Elles reçoivent des coups et des insultes à longueur de journée, c’est très compliqué pour elles », explique à 20 Minutes Delphine Tournus, adjointe à la vie scolaire de Saint-Victor-sur-Rhins.

Ces deux enfants, suivis par un Sessad (service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile) et la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) bénéficient, chacun, d’une auxiliaire de vie scolaire à plein temps. « Mais ce n’est pas suffisant. Ces écoliers ont besoin de beaucoup plus d’attention, ils ne peuvent pas suivre un enseignement normal. Nous attendons que l’inspection académique nous donne plus de moyens ou forme ses enseignants à la gestion de ces enfants. On ne veut pas les exclure. Nous voulons qu’ils puissent s’épanouir, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », ajoute l’adjointe.

Un conseil extraordinaire hier soir

Suite à l’incident de la semaine passée, un conseil s’est tenu vendredi soir dans l’école avec les six enseignantes et l’inspectrice de l’éducation nationale. Un conseil extraordinaire était prévu hier soir en présence des parents d’élèves. « Nous comprenons les difficultés légitimes des enseignants et des autres élèves. Mais c’est aussi à ces enfants en situation de handicap auxquels il faut penser. C’est la priorité », indique l’inspecteur d’académie de la Loire Jean-Pierre Batailler.

« C’est pourquoi la décision du maire me déçoit. Je ne pense pas que fermer l’école soit la solution la plus adaptée. Dans un village comme celui-ci, cela risque de stigmatiser ces enfants », regrette-t-il, conscient toutefois des difficultés rencontrées dans le groupe scolaire.

La réouverture de l’école incertaine

« C’est une petite école, avec peu d’enseignants et peu de classes. Il y a des évolutions à faire dans le suivi de ces écoliers. Mais cette situation ne remet pas en cause les effets bénéfiques de la loi de 2005 sur l’accueil des enfants en situation de handicap en milieu ordinaire », ajoute l’inspecteur d’académie.

Parmi les évolutions envisagées, un « aménagement de la scolarité » de ces écoliers devrait être proposé ce mardi soir par l’inspectrice de l’Education nationale. Les deux enfants pourraient alors bénéficier d’un accompagnement spécifique plus important à l’école ou être accueillis, en parallèle et sur un temps défini, dans une structure adaptée.

La mairie de Saint-Victor-sur-Rhins a prévu de rouvrir l’école normalement mercredi, si et seulement si les solutions proposées par l’inspection académique sont jugées satisfaisantes.

Source 20 Minutes.

États-Unis : les autistes, nouveaux talents de la Silicon Valley…

Dans la Silicon Valley, temple de la créativité et des nouvelles technologies, des entreprises recrutent de plus en plus d’autistes Asperger.

En Californie (États-Unis), dans la Silicon Valley, des entreprises recrutent de plus en plus d’autistes Asperger. Pourquoi ? « Tout simplement parce que les autistes Asperger sont plus efficaces au travail, dans certains domaines, notamment l’informatique, ou encore la création artistique« , rapporte Jacques Cardoze, envoyé spécial à Washington (États-Unis). « Mais aussi parce qu’il faut bien le dire, c’est un vrai problème de santé publique : il y a urgence, on estime que cette population va représenter 2% de la population totale dans quelques années contre 1,7% cette année. »

La Californie offre chaque année plus de contrats aux salariés autistes. Evan Rochte est l’un d’eux : à 35 ans, il vit en colocation et a été embauché par une société de Los Angeles. C’est en fait son premier emploi. « C’est très difficile de trouver un emploi, parce qu’on doit passer un entretien d’embauche. Je crois que le problème, c’est la première impression que vous projetez sur les autres. Et malheureusement, les autistes comme nous ont des gestes et des attitudes qui peuvent surprendre. On ne s’en rend même pas compte, mais celui qui est en face ne comprend pas« .

7% des autistes employés aux États-Unis

Evan se répète en permanence tout ce qu’il doit faire pour ne rien oublier, un peu comme s’il avait toujours un pense-bête dans la tête. « Je marche pour aller au boulot. Là je peux traverser la rue« , se dit-il à haute voix. Dans la vie de tous les jours, il est parfaitement autonome ; c’est le fait d’être employé qui l’aide à s’accomplir et c’est ce qu’il souhaite à tous les autistes. Si Mindspark emploie majoritairement des autistes, c’est parce qu’Evan et ses collègues sont dotés d’une intelligence particulière. Leur force, c’est la résolution de bugs informatiques. Tous disposent de capacités mémorielles, de concentration et de calcul plus élevées que la moyenne : « Il y a quelque chose en moi qui fait que ça répond à un besoin, témoigne Will. Si dans un programme, je vois un défaut, je me dis ‘ça, ça ne va pas, et là non plus et là non plus’. Du coup, je commence à corriger, et c’est drôle, mais je n’arrive plus à débrancher« . Aujourd’hui, 7% des personnes autistes trouvent un emploi aux États-Unis ; c’est trop peu au regard d’une population qui ne cesse d’augmenter.

Source FRANCE TV.

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VIDEO. « J’ai été diagnostiquée Asperger à 27 ans » : elle raconte le parcours « chaotique » des femmes atteintes par le syndrome….

Julie Dachez a 33 ans. Elle a été diagnostiquée autiste Asperger à l’âge de 27 ans. Un syndrome qui se manifeste différemment chez les femmes. Elle explique.

Julie Dachez

Julie Dachez a dû consulter pléthore de psychologues, psychiatres et médecins en tout genre mais aucun n’a réussi « à mettre le doigt sur ses difficultés ». C’est seulement à l’âge de 27 ans que la jeune femme a été officiellement diagnostiquée autiste Asperger. En effet, le syndrome est très mal connu en France, surtout chez les femmes. Julie explique que l’autisme se « manifeste de façon beaucoup plus subtile » chez elles.

Quels sont les principaux critères pour déceler cette pathologie ? Il y a tout d’abord les difficultés de communication et les difficultés sociales. Puis, il y a ce que Julie Dachez appelle les « intérêts spécifiques ». Il s’agit de passions dans lesquelles les autistes investissent énormément de temps et d’énergie et dans lesquelles elles deviennent des expertes. Enfin, les autistes ont aussi des particularités sensorielles avec, notamment, une forte sensibilité au bruit.

« Quand on parle d’autisme, on pense tout de suite à un homme »

La difficulté à mettre le doigt sur le syndrome d’Asperger chez les filles s’explique par la subtilité des caractéristiques. Par exemple, les femmes ont des compétences de communication meilleures que celles des hommes. « Elles ont moins de comportements répétitifs et stéréotypés, explique Julie Dachez. “Elles ont des intérêts spécifiques plus socialement acceptables. »

Plus concrètement, un garçon qui se prend de passion pour les plans du métro va susciter l’étonnement de son entourage. En revanche, une fille va davantage se prendre de passion pour les chevaux. Cela va être avec la même intensité et la même ferveur, mais la nature de l’intérêt spécifique va être plus acceptable. Les femmes vont également avoir tendance à développer une forte anxiété voire des états dépressifs, là où les hommes vont plutôt avoir des troubles obsessionnels compulsifs, plus visibles. Julie Dachez aimerait que l’on parle plus de ces femmes. « Quand on parle d’autisme, on pense tout de suite à un homme », regrette-t-elle.

Source FRANCE TV.

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Lille : Les Papillons Blancs veulent sensibiliser les commerçants lillois au handicap mental…

SOLIDARITE Une trentaine de personnes de l’asso les Papillons Blancs ont sillonné les commerces lillois pour favoriser la prise en compte des besoins spécifiques des handicapés mentaux…

Une équipe des Papillons Blancs sillonnent le centre-ville de Lille.

  • Du 31 mai au 2 juin aura lieu à Lille le congrès national de l’Unapei, fédération qui s’occupe du handicap mental.
  • L’association Les Papillons Blancs profite de cet événement pour sensibiliser les commerçants lillois aux spécificités du handicap mental.

« Leur sortie, c’est un moment important pour eux ». Valérie Crampette anime des ateliers au sein des Papillons Blancs, association qui s’occupe des personnes handicapées. Selon elle, « faire ses courses est un moment privilégié pour que les personnes porteuses de déficience intellectuelle rencontrent du monde ».

Avec son équipe, elle a sillonné le centre-ville de Lille, jeudi, pour faire connaître leurs besoins spécifiques auprès des commerçants. Ils étaient une trentaine, handicapés et accompagnants, à participer ainsi à cette action de sensibilisation dans les boutiques du centre-ville. Une opération similaire doit avoir lieu, le jeudi 24 mai, dans le Vieux-Lille.

Handicap peu visible

« Le handicap mental, souvent, est peu visible, alors ça peut surprendre », souligne Olivier, bénévole aux Papillons Blancs. Avec son groupe, il a rencontré des commerçants souvent sensibles à cette situation. « Parfois, il y a quelqu’un dans leur famille qui est handicapé », explique-t-il.

Céline, employée chez Olly Gan, a même du mal à comprendre le sens d’une telle démarche. « Je trouve bizarre de faire encore une différence entre les clients en 2018. Ce sont des personnes comme les autres », note-t-elle. Sauf qu’elles nécessitent parfois un comportement adapté : parler lentement, être patient, ne pas être surpris par les manifestations de proximité…

« Heureusement qu’il y a les petits commerces »

Michèle Baelde, par exemple, habite rue des Postes, à Lille. Son handicap ne l’empêche pas de faire elle-même ses courses. Et ça se passe toujours bien. On la connaît. « Heureusement qu’il y a les petits commerces, pas loin de chez moi », se réjouit-elle. C’est son plaisir hebdomadaire.

Du 31 mai au 2 juin, se tient à Lille, le congrès national de l’Unapei, fédération qui s’occupe du handicap mental. « Ces jours-là, il risque d’y avoir de nombreuses personnes handicapées dans les rues lilloises, souligne Claire Cierzniak, pour les Papillons Blancs. Alors il nous semblait nécessaire de conseiller ».

Source 20 Minutes.

Les députés améliorent la prestation de compensation du handicap…

Les députés ont adopté une proposition de loi qui supprime la barrière d’âge de la prestation de compensation du handicap. Jusqu’à présent, les personnes handicapées de plus de 75 ans ne pouvaient pas bénéficier de cette aide.

Les députés améliorent la prestation de compensation du handicap

L’Assemblée nationale a adopté jeudi une proposition de loi MoDem qui doit permettre aux personnes de plus de 75 ans de bénéficier de la prestation de compensation du handicap, une « véritable avancée » selon le gouvernement.

Le texte, porté par Philippe Berta dans le cadre d’une « niche parlementaire » du groupe centriste, supprime la barrière d’âge de 75 ans au-delà de laquelle il n’était plus possible de bénéficier de cette prestation de compensation du handicap (PCH).

Limiter le reste à charge

Cette aide financière, créée par la loi de 2005, est versée par les départements pour certaines dépenses comme l’aménagement du logement ou du véhicule. La suppression de la barrière d’âge, qui devrait concerner moins de 10 000 personnes, représentera un coût de 69 millions d’euros par an pour les départements.

La proposition, votée à main levée en première lecture, prévoit aussi une expérimentation sur trois ans (avec un point d’étape après an) dans des départements volontaires afin de limiter le reste à charge lors de l’achat par exemple d’un fauteuil roulant. Il s’agit de sortir d’une « impasse juridique », selon Philippe Berta, la loi de 2005 qui prévoyait que le reste à charge soit limité à 10 % du revenu net de la personne handicapée n’ayant pu obtenir un décret d’application.

Soutien du gouvernement

« Plus de 13 ans après la grande loi de 2005, il nous est apparu urgent d’agir et de proposer des réponses concrètes pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap », a affirmé l’élu du Gard, présentant sa proposition comme « une première avancée ».

La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel a dit soutenir « sans réserves cette proposition pragmatique » qui « n’épuise pas les travaux que le gouvernement souhaite engager sur la compensation du handicap ».

Elle a salué « une véritable avancée » avec la suppression de la barrière d’âge, et indiqué que « plusieurs départements avaient fait part de leur intérêt » pour l’expérimentation permettant de « sortir d’un blocage vieux de plus de 13 ans ».

Le texte a obtenu le soutien de tous les groupes, même si des élus de divers bords ont exprimé des bémols et mis en exergue, à l’instar d’Ericka Bareigts (Nouvelle Gauche), les « grands chantiers qui restent à traiter ».

Source OUEST FRANCE.