Une journée d’évasion pour 800 enfants malades…

800 enfants de la région, handicapés ou malades, étaient réunis ce mercredi au MMArena, au Mans.

Ils ont pu tester une vingtaine de sports qu’ils ne peuvent pas pratiquer d’habitude soit à cause de leur handicap soit à cause de leur parcours de soin. 

Les enfants malades ou souffrant d'un handicap peuvent pratiquer une vingtaine de sports comme par exemple la boxe.

École fermée après des incidents: «Cela risque de stigmatiser ces écoliers en situation de handicap», estime l’inspecteur académique…

HANDICAP Après des incidents répétés avec deux élèves en situation de handicap, la mairie de Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a fermé symboliquement l’école du village ce mardi…

Ecole fermée

  • L’école de Saint-Victor-sur-Rhins, dans la Loire, a été fermée après un incident survenu en CP la semaine passée avec un enfant souffrant de troubles du comportement.
  • Par cette fermeture exceptionnelle, la mairie souhaite obtenir de l’inspection académique une prise en charge de deux écoliers handicapés plus adaptée.
  • Un conseil extraordinaire est prévu ce mardi soir à l’école.

Des écoliers en détresse, des maîtresses au bord de l’implosion. A Saint-Victor-sur-Rhins, petit village de la Loire, des incidents répétés à l’école avec deux élèves en situation de handicap ont incité le maire à prendre un arrêté pour fermer exceptionnellement le groupe scolaire ce mardi. Une décision rarissime justifiée par la municipalité par la nécessité de trouver une prise en charge plus adaptée pour ces enfants de 6 et 7 ans scolarisés en grande section et en CP et souffrant de troubles du comportement.

La situation, connue de tous dans le village, s’est envenimée jeudi dernier dans cette petite école de 140 élèves. Une maîtresse s’est gravement blessée à la tête en tentant de rattraper l’un de ces enfants qui voulait s’échapper de la classe.

« On ne veut pas les exclure »

« Cela dure depuis trop longtemps. Les enseignantes de l’école sont en burn-out. Elles reçoivent des coups et des insultes à longueur de journée, c’est très compliqué pour elles », explique à 20 Minutes Delphine Tournus, adjointe à la vie scolaire de Saint-Victor-sur-Rhins.

Ces deux enfants, suivis par un Sessad (service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile) et la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) bénéficient, chacun, d’une auxiliaire de vie scolaire à plein temps. « Mais ce n’est pas suffisant. Ces écoliers ont besoin de beaucoup plus d’attention, ils ne peuvent pas suivre un enseignement normal. Nous attendons que l’inspection académique nous donne plus de moyens ou forme ses enseignants à la gestion de ces enfants. On ne veut pas les exclure. Nous voulons qu’ils puissent s’épanouir, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », ajoute l’adjointe.

Un conseil extraordinaire hier soir

Suite à l’incident de la semaine passée, un conseil s’est tenu vendredi soir dans l’école avec les six enseignantes et l’inspectrice de l’éducation nationale. Un conseil extraordinaire était prévu hier soir en présence des parents d’élèves. « Nous comprenons les difficultés légitimes des enseignants et des autres élèves. Mais c’est aussi à ces enfants en situation de handicap auxquels il faut penser. C’est la priorité », indique l’inspecteur d’académie de la Loire Jean-Pierre Batailler.

« C’est pourquoi la décision du maire me déçoit. Je ne pense pas que fermer l’école soit la solution la plus adaptée. Dans un village comme celui-ci, cela risque de stigmatiser ces enfants », regrette-t-il, conscient toutefois des difficultés rencontrées dans le groupe scolaire.

La réouverture de l’école incertaine

« C’est une petite école, avec peu d’enseignants et peu de classes. Il y a des évolutions à faire dans le suivi de ces écoliers. Mais cette situation ne remet pas en cause les effets bénéfiques de la loi de 2005 sur l’accueil des enfants en situation de handicap en milieu ordinaire », ajoute l’inspecteur d’académie.

Parmi les évolutions envisagées, un « aménagement de la scolarité » de ces écoliers devrait être proposé ce mardi soir par l’inspectrice de l’Education nationale. Les deux enfants pourraient alors bénéficier d’un accompagnement spécifique plus important à l’école ou être accueillis, en parallèle et sur un temps défini, dans une structure adaptée.

La mairie de Saint-Victor-sur-Rhins a prévu de rouvrir l’école normalement mercredi, si et seulement si les solutions proposées par l’inspection académique sont jugées satisfaisantes.

Source 20 Minutes.

Au Stade de France, Kylian Mbappé à la rencontre d’enfants malades ou handicapés…

Le footballeur du PSG, Kylian Mbappé, a participé ce mercredi à la « journée évasion » de l’association « Premiers de cordée » qui oeuvre pour la promotion du sport auprès des enfants malades ou en situation de handicap. 3000 enfants ont pu faire du sport au Stade de France, à Saint-Denis.

Le footballeur du PSG Kylian Mbappé au Stade de France pour l'association "Premiers de cordée"

Stade de France – Saint-Denis, Saint-Denis, France

C’était l’attraction principale ce mercredi au Stade de France : Kylian Mbappé, l’attaquant du PSG est venu à la rencontre de 3000 enfants en situation de handicap ou malades, conviés par l’association « Premiers de cordée » à une journée évasion. Au programme : des ateliers sportifs (natation, escalade, badminton) avec des champions comme Nathalie Péchalat, la patineuse ou Camille Lacourt, le nageur. Mais la plupart des regards étaient rivés sur le terrain de football gonflable où le footballeur parisien a passé plus d’une heure avec des enfants.

Des enfants venus voir un « des meilleurs joueurs du monde »

« Je lai déjà vu au Parc des princes, mais jamais d’aussi près » se réjouit Lucas, venu avec ses amis d’un centre pour enfants hyperactifs et ses éducateurs. Pour lui c’est l’un « des meilleurs joueurs du monde« . « Il joue très très bien et il dribble très très bien » confirme son ami.

« Je suis bien placé pour savoir qu’à travers le sport on peut aider ces enfants » estime Kylian Mbappé, tout sourire, qui s’est prêté longuement au jeu des autographes et des selfies avec ces jeunes supporters.

Kylian Mbappé s'est prêté à quelques matchs avec des enfants

Kylian Mbappé s’est notamment exprimé sur l’arrivée du nouvel entraîneur du PSG, Thomas Tuchel. A un mois du mondial de football, la star du PSG attend lui aussi l’annonce des joueurs sélections par Didier Deschamps pour constituer l’équipe de France qui partira en Russie.

Source FRANCE BLEU.

Lorient. Un accueil adapté aux handicaps des enfants…

L’association lorientaise Boutchous réunit des assistantes maternelles, qui proposent un mode de garde pour des enfants souffrant de handicap ou de maladie chronique.

L’initiative est distinguée ce mardi soir, à Rennes, par la Fondation de France.

Gwénaëlle Le Roux, cofondatrice de Boutchous avec la petite Clélia qu'elle accueille à son domicile.

Trouver une solution de garde, lorsque son enfant présente un handicap ou souffre d’une maladie chronique, n’est pas chose aisée.

Par manque d’information, ou simplement par crainte de ne pas savoir s’y prendre, beaucoup d’assistantes maternelles n’accueillent pas ces petits.

Lauréat régional

Depuis 2014, l’association lorientaise Boutchous apporte une solution adaptée. Son but : sensibiliser les nounous à l’accueil de ces enfants en situation de handicap. L’initiative, « unique en France », est saluée par la Fondation de France. Boutchous vient de remporter le laurier régional. Les prix sont décernés ce mardi soir, au TNB, à Rennes.

11 enfants aux besoins spécifiques

« Nous sommes aujourd’hui 36 dans le bassin lorientais, et nous accueillons onze enfants aux besoins spécifiques », détaille Gwénaëlle Le Roux, cofondatrice de Boutchous.

« Dédramatiser »

L’association mise sur des réunions d’information régulières. Les assistantes maternelles peuvent ainsi échanger avec des médecins spécialisés sur telle pathologie (le diabète, la trisomie 21, l’épilepsie, etc.) et sur les pratiques à adopter.

Un poste de coordinatrice

La subvention de 14 575 € versée par la Fondation de France va permettre à l’association de rémunérer, à partir de septembre, une coordinatrice. Elle se sera chargée de développer le projet et de l’étendre, dans un premier temps, au Morbihan.

Source OUEST FRANCE.

400 kilomètres à vélo en faveur du handicap : l’association « il était une fois Louane » fait étape en Drôme-Ardèche…

Une vingtaine de cyclistes effectuent un périple sur la ViaRhôna avec une petite fille lourdement handicapée. Ils sont partis de Meyzieu (Rhône) et se rendent aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération vise à sortir de l’isolement les familles confrontées au handicap.

Les cyclistes et membres de l'association, photographiés avec Louane lors de leur halte au Pouzin.

Une vingtaine de cyclistes effectuent en ce moment un périple intitulé « L’handicap… Ça roule! » afin de sensibiliser l’opinion publique au thème du handicap. Ils comptent parcourir près de 400 8kilomètres en six jours, accompagnés de Louane, une jeune fille de 11 ans, lourdement handicapée. Le cortège est parti dimanche 6 mai de Meyzieu dans le Rhône. Il doit arriver vendredi 11 mai aux Saintes-Maries-de-la-Mer dans les Bouches-du-Rhône en empruntant l’itinéraire cycliste de la ViaRhôna. Depuis mardi 8 mai ils sillonnent les routes de Drôme et d’Ardèche.

Chacun peut  participer à une partie de la rando

L’objectif de cette opération est triple, il s’agit à la fois de faire vivre à la jeune fille des sensations nouvelles, de sortir les familles concernées par le handicap de l’isolement et enfin de sensibiliser le public au handicap. L’association « Il était une fois Louane » appelle tous ceux qui le souhaitent à rejoindre leurs cyclistes pour participer à une partie de la randonnée.  Cette association aide trois familles pour le financement des soins et des équipements dont leurs enfants handicapés ont besoin.

Le calendrier des prochains jours

Mercredi 9 mai : départ à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme). Passages à Viviers (Ardèche), Bourg-Saint-Andéol (Ardèche), Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse) et Roquemaure (Gard).

Jeudi 10 mai : départ à Villeneuve-lez-Avignon (Gard). Passages à Aramon (Gard), Beaucaire (Gard), Fourques (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône).

Vendredi 11 mai : arrivée aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération est gratuite, néanmoins si vous souhaitez faire un don à l’association, vous pouvez écrire à cette adresse : louane.tassin@gmail.com

Source France bleu

Ce qu’il faut savoir des risques liés à l’utilisation du « slime », cette pâte gluante dont raffolent les enfants…

Slime – Plusieurs cas d’atteintes cutanées ont été rapportés aux agences de surveillance sanitaires.

Slime - pâte à malaxer bleue

Attention, ce jeu peut se révéler dangereux. Les autorités sanitaires alertent, vendredi 4 mai, sur les risques liés à l’utilisation du « slime », une pâte visqueuse colorée prisée par les enfants. « Des ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques », prévient l’Agence de sécurité sanitaire dans un communiqué.

Le « slime » est vendu en kits dans les magasins de jouets, ou fabriqué à la maison à partir de produits tels que de la colle à papier et de la lessive, grâce à des tutoriels disponibles sur internet. « Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de « slime » maison ont été rapportés à l’Anses par les centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS », écrit l’agence.

Qu’est-ce que je risque ?

Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de « slime » maison ont été rapportés aux autorités sanitaires françaises.

Deux cas de sévères brûlures ont également été rapportés, au Royaume-Uni puis aux États-Unis (liens en anglais). Des jeunes filles ont eu les mains pelées, d’un rouge très vif, après avoir été en contact avec le « slime », relate Allodocteurs.

Ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants, explique l’Anses. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), ont par ailleurs été observés par les réseaux de surveillance. Par ailleurs, l’utilisation de colles dans certaines recettes disponibles sur internet « expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central », poursuit l’agence.

Du côté des colorants, utilisés pour la fabrication de « slime » maison, ils « ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau », alerte l’agence.

L’acide borique, ou borax, utilisé pour rendre la pâte élastique, peut également provoquer des brûlures. « Très concentré, l’acide borique peut servir de détergent », explique à Allodocteurs la dermatologue Séverine Lafaye.

Que faire en cas de brûlures ?…..

 

Comment jouer avec le « slime » en toute sécurité ?…..

Plus d’information, cliquez ici.

Source France TV.

 

Hope, le robot ami des enfants hospitalisés au CHU de Rouen…

Il s’appelle Hope et c’est le nouveau compagnon des enfants hospitalisés au CHU de Rouen en cancérologie pédiatrique.

Hope est un robot humanoïde, il joue et il parle pour distraire les enfants pendant les soins. Il a beaucoup de succès auprès des petits patients et de leurs parents.

Madison, 13 ans, trouve le temps moins long à l'hôpital grâce à Hope

Du haut de son 1.40m, avec ses couleurs pop, la nouvelle recrue du service de cancérologie pédiatrique, au CHU de Rouen, ne passe pas inaperçue. Ce robot humanoïde, équipé d’une tablette avec neuf mini jeux, bouge et parle. Pour encourager les enfants, ses yeux se transforment même en cœur ! Pour Nathalie, maman de Thibault, 9 ans, Hope est un compagnon de jeu formidable: « Il est quasiment à la hauteur des enfants, il a les bras qui bougent, il parle: il y a vraiment un échange entre les enfants et Hope. » Le robot séduit aussi les adolescents comme Madison, 13 ans. Hope lui fait passer le temps, qu’elle trouve trop long à l’hôpital.

Hope est là pour distraire l’enfant au moment des soins. Il diminue son stress, parfois même il lui fait oublier la douleur. Laura, infirmière puéricultrice, explique: « On peut parfois faire une prise de sang ou poser une perfusion sans que l’enfant ne se rende compte ».

« On voit le sourire sur nos enfants. Et un sourire, ça n’a pas de prix » Nathalie, maman de Thibault hospitalisé au CHU de Rouen

Depuis son arrivée fin janvier, le robot humanoïde est devenue la coqueluche du service de cancérologie pédiatrique. Certains enfants qui viennent en consultation arrivent même en avance pour jouer avec Hope. C’est une société rouennaise, Event Bots, qui a conçu et fabriqué Hope. Son PDG, Guillaume De La Rue, réfléchit à de nouvelles interactions, grâce notamment à un système de badge personnalisé qui permettra par exemple au robot d’interpeller directement l’enfant par son prénom.

A l’origine de ce beau projet, il y a l’association Vie et Espoir, qui depuis plus de 30 ans vient distraire les enfants hospitalisés. Hope sera bientôt rejointe par une petite sœur: un nouveau robot, baptisé Life, arrivera en septembre prochain. Life et Hope – Vie et Espoir – deux biens jolis noms pour des robots au contact d’enfants malades du cancer.

Source France Bleu.

La vaccination des nourrissons, un enjeu de santé publique….

Du 23 au 29 avril se tient la Semaine européenne de la vaccination (SEV). Cette année, l’accent est mis sur les vaccins obligatoires pour les nourrissons. Dans le département (Isère), une autre campagne a été lancée : l’information et la prévention du vaccin contre le Papilloma virus chez les jeunes filles.

la vaccination des nourrissons thème de la semaine européenne de la vaccination.

Grenoble, France

La 12e édition de la Semaine européenne de la vaccination a débuté ce lundi. Jusqu’au dimanche 28 avril, des événements sont organisés dans tout le département avec deux objectifs : rappeler que la vaccination est la meilleure protection contre certaines maladies et améliorer la couverture vaccinale en sensibilisant le public.  Invité de France Bleu Isère ce mercredi matin, Marc Maisonny, directeur délégué prévention et santé à l’ARS, a tenu à rappeler l’importance et le bien-fondé de ces vaccins.

11 vaccins obligatoires pour les nourrissons : il faut informer et convaincre

« L’objectif est que les nourrissons nés depuis le premier janvier soient tous vaccinés contre les 11 maladies.«  En effet, depuis le début de l’année, ce ne sont plus trois vaccins obligatoires chez les enfants mais bien 11. Une réforme menée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et qui avait provoqué un tollé chez certains parents.

« Les maladies peuvent être responsables de complications très graves », répète Marc Maisonny. Egalement, ne pas se faire vacciner peut provoquer la réapparition de certaines maladies qui avaient disparues en France, comme la diphtérie. Le 15 avril dernier, la Direction générale de la santé a alerté sur la recrudescence de cas de rougeoles dans le pays. En cause, la baisse de la couverture vaccinale rougeole-oreillons-rubéole (ROR) à moins de 80% sur l’ensemble du territoire, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un taux de vaccination de 95%. « Il n’y a pas meilleur médicaments que les vaccins » martèle encore Marc Maisonny

« Moins d’une jeune fille de 11 à 14 ans sur cinq est vaccinée contre le VPH » en Isère

En Isère, seules 16% des jeunes filles sont vaccinées contre le Papilloma virus, responsable du développement des cancers du col de l’utérus, contre 19% pour la moyenne nationale, d’où le lancement d’une campagne d’information par le conseil départemental. Des taux beaucoup plus faibles que dans certains pays voisins et qui peuvent avoir de graves conséquences : l’apparition de lésions cancéreuses chez de jeunes patientes. Victime de sa mauvaise image, ce vaccin, qui doit être réalisé en trois injections et avant le début de la vie sexuelle, provoque beaucoup d’inquiétude. Pourtant, Marc Maisonny l’affirme, « l’expérience des pays européens nous permet d’avoir du recul sur une dizaine d’années », accordant une meilleure visibilité sur l’efficacité du vaccin et sur ses effets indésirables.

Chaque année, ce ne sont pas moins de 3.000 nouveaux cas qui sont découverts et le taux de mortalité est encore important. En 2017, 1.080 personnes sont mortes de ce cancer.

Source France Bleu.

A 15 ans, il rencontre le Président à l’Élysée pour échanger sur le handicap…

Elysée – Paul Reucherand, jeune Bettonnais, a discuté de sa maladie et de la scolarisation face au handicap avec Emmanuel Macron, sous les ors de la République. Une rencontre impressionnante.

Invité par l’association Arpejeh, qui suit 9 000 jeunes en situation de handicap, Paul Reucherand, originaire de Betton, au nord de Rennes, est allé, accompagné de sa mère, au palais de l’Élysée, pour un échange avec le président de la République, il a quelques jours.

Très impressionné par l’importance du lieu et sa charge historique, le jeune homme de 15 ans raconte son histoire avec des étoiles dans les yeux. « Nous avons traversé une enfilade de pièces, toutes plus belles et somptueuses les unes que les autres. »

La cérémonie protocolaire était précédée d’un spectacle théâtral donné par le comédien Philippe Torreton. « J’ai pu expliquer ma maladie au Président Emmanuel Macron », souligne Paul Reucherand.

Atteint d’arthrite juvénile chronique et du syndrome d’Ehlers-Danlos, qui engendre une anomalie au niveau du collagène, le Bettonnais doit lutter sans cesse contre la douleur. « Quand le Président m’a demandé « Quand as-tu mal au cours d’une journée ? », je lui ai répondu que je souffre tout le temps, nuit et jour, sans répit. »

Le défi de la scolarisation

La maladie invisible de Paul est un combat quotidien pour cette famille soudée et toujours joviale. « Nous avons aussi rencontré d’autres enfants atteints de différentes pathologies. Avec empathie, le Président et son épouse se sont intéressés aux difficultés de chacun », ajoute Murielle Reucherand, la mère de Paul.

Élève de seconde au lycée Jean-Paul-II de Saint-Grégoire, Paul Reucherand envisage des études scientifiques. « J’ai pu échanger sur mon quotidien en classe et mon projet d’orientation », précise le lycéen.

« Les difficultés de scolarisation rencontrées par les jeunes en situation de handicap sont nombreuses, assure Murielle Reucherand au Président. Obtenir une assistante de vie scolaire à l’année, un stage ou quelques heures de Sapad (Service d’assistance pédagogique à domicile) sont des luttes permanentes et pourtant indispensables au maintien de la scolarité des élèves atteints de pathologies chroniques. »

L’échange avec le président de la République leur laisse espérer une meilleure prise en charge des différents besoins.

Un réseau pour une meilleure insertion professionnelle

L’acrostiche Arpejeh résume fidèlement sa mission : accompagner la réalisation des projets d’études de jeunes élèves et étudiants handicapés. Pas encore implanté à Rennes, le projet de cette association est d’œuvrer pour une meilleure insertion professionnelle.

« Je suis suivi médicalement à Paris, ainsi ma mère a pu s’impliquer dans cette association », explique l’adolescent. Il quitte l’Élysée avec « un peu plus de rage pour réussir et l’espoir de trouver ma place à ma juste mesure ».

Il espère aussi que le Président donnera une suite favorable à sa demande de stage d’observation de classe de seconde dans les services de l’Élysée.

Source OUEST FRANCE.

Accueil des élèves handicapés : un guide pour préparer la rentrée 2018…

Pour mieux anticiper la prochaine rentrée scolaire des élèves en situation de handicap, un Vademecum donne quelques pistes aux maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et services de l’Education nationale.

Accueil des élèves handicapés : un guide pour préparer la rentrée 2018

En 2016-2017, plus de 300 000 enfants en situation de handicap ont été scolarisés en milieu ordinaire dans le premier et second degré. La hausse, continue depuis plusieurs années, a été de 7,5% entre la rentrée 2015 et la rentrée 2016.

La préparation de chaque rentrée scolaire s’effectue en étroite coopération entre les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), les services de l’Éducation nationale et de l’Enseignement agricole autour de la mise en place des projets personnalisés de scolarisation (PPS). « Une bonne anticipation est essentielle, souligne néanmoins la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) car la prise de décisions tardive sur ces projets complique la mise en place effective des aménagements nécessaires aux élèves le jour de la rentrée. »

Le constat découle d’une enquête réalisée l’été 2017 auprès de l’ensemble des MDPH, à la demande pressante de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées. Mais cette même enquête a aussi fait émerger quelques bonnes pratiques relevant de la coordination, de la planification, de l’adaptation de l’activité et de la communication vis-à-vis de l’école et des familles… Analysées dans le cadre de deux groupes de travail menés avec les correspondants scolarisation en novembre 2017, ces bonnes pratiques viennent de faire l’objet d’un Vademecum de la rentrée scolaire rédigé par la CNSA à l’attention des MDPH et des autorités académiques.

Trois points cruciaux

Ce vademecum insiste sur trois points cruciaux :

  • La nécessité d’un « pilotage efficace et partagé » au niveau départemental ; déjà préconisé en 2012 par trois inspections dans un rapport sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap, ce pilotage n’est pas toujours formalisé. Ce n’est pas le cas dans le Pas-de-Calais : le vademecum publie à titre d’exemple, la circulaire signée par le directeur académique des services de l’Education nationale, le directeur de la MDPH, et la directrice de l’offre médico-sociale de l’agence régionale de santé des Hauts-de-France ;
  • La nécessité de tenir compte d’une activité « saisonnière » qui peut demander l’adaptation des moyens mobilisés. En effet, le traitement des demandes en lien avec la scolarisation reste fortement concentré sur le quatrième trimestre de l’année avec des équipes pluridisciplinaires et des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) particulièrement sur le pont. Dans ce domaine, le bon élève cité dans l’annexe 2 du vademecum est la direction des services départementaux de l’Education nationale de Seine-et-Marne (Académie de Créteil) pour son calendrier indicatif relatif aux procédures de saisine de la MDPH ;
  • La nécessité d’une communication en direction de l’ensemble des acteurs – ce volet est assez pauvrement illustré d’un courrier type de la MDPH de l’Aisne… mais quelques phrases extraites de retours d’expériences montrent que des équipes s’y attellent.

Et la conclusion générale du Vademecum ramène à la modestie : l’objectif est de contribuer à la généralisation, pour de premiers effets visibles à la rentrée 2018, de bonnes pratiques qui « ont parfois fait l’objet de tâtonnements et d’ajustement d’une année sur l’autre avant de produire pleinement les effets attendus ».

Une étude sur l’accueil en petite enfance

La Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) a missionné le cabinet Geste pour réaliser un état des lieux de l’accueil des enfants en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques dans les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) et les Maisons d’assistants maternels (MAM). Cette étude devrait permettre de « mieux connaître la réalité de cet accueil, et de détecter les éventuelles difficultés rencontrées » afin d’objectiver les freins au développement de cet accueil et formuler des préconisations sur les actions à mettre en œuvre pour le favoriser. L’avis et le retour d’expérience des responsables d’EAJE ou des assistantes maternelles exerçant dans une MAM, qu’ils aient déjà été ou non en situation d’accueillir ces enfants a été recueilli via un questionnaire. Les résultats de l’étude sont attendus d’ici l’été.

Source Gazette des Communes.