VIDEO – Côtes-d’Armor. Handicap : cette maman interpelle Emmanuel Macron…

« Quand j’ai su qu’Emmanuel Macron venait dans les Côtes-d’Armor mercredi 20 juin, j’ai décidé de faire cette vidéo », résume Carole Bourdais-Savé, mère de deux enfants infirmes moteurs cérébraux.

" Quand j'ai su qu'Emmanuel Macron venait en dans les Côtes-d'Armor mercredi 20 juin, j'ai décidé de faire cette vidéo ", résume Carole Bourdais-Savé, mère de deux enfants infirmes moteurs cérébraux.

Elle lance un appel afin de trouver des financements pour la Maison escargot, école d’éducation conductive, créée en 2015, Plédéliac, près de Lamballe.

Des grosses lunettes de mouches orange sur son nez et une carte de la Bretagne en toile de fond. Et un personnage principal : Carole Bourdais-Savé. Dans cette vidéo de près de quatre minutes mise en ligne dimanche 17 juin sur YouTube, la maman costarmoricaine de deux enfants, Cloé, 17 ans, et Eliot, 9 ans, tous deux en situation de handicap, souhaite interpeller le président Emmanuel Macron lors de sa visite en Bretagne, mercredi 20 juin.

Des mots venus «  du cœur  »

«  J’ai mis des mots-clés et c’est venu tout seul, du cœur  », commente la mère de famille, qui à force de détermination et d’optimisme, a ouvert une école d’éducation conductive, nommée la Maison escargot, en 2015, pour accueillir des enfants handicapés, âgés de 18 mois à 17 ans, dans la petite commune de Plédéliac.

«  Il faut arrêter de faire comme si on n’existait pas !  »

« J’espère que cette vidéo arrivera jusqu’à vous  », lance-t-elle dans la vidéo. «  En étant ridicule, peut-être que mon message va passer… » La maman de 47 ans ne prend pas de gant pour parler de son quotidien. «  Il n’est pas normal que le centre ne soit financé par personne !  » dit celle, qui a dû mettre sa vie «  entre parenthèses depuis dix-sept ans  ». Et d’insister : «  Il faut arrêter de faire comme si on n’existait pas !  »

 » Je veux qu’on m’aide « 

La Maison escargot, c’est un budget annuel de fonctionnement de 75 000 €. «  On fait des kermesses, des lotos… On se crève à la tâche.  » Derrière le on, se mobilisent cinq bénévoles pour la Maison escargot et 140 pour l’association Cloé, créée par Carole Bourdais-Savé pour soutenir ses enfants.

 » Je ne vous agresse pas. J’ai très envie de vous rencontrer, répète-t-elle à l’attention d’Emmanuel Macron. Je veux qu’on m’aide et que l’on nous donne de l’argent pour continuer cette aventure de la Maison escargot et en créer une autre. »

Depuis trois ans, une quarantaine d’enfants accompagnés

Depuis 2015, une quarantaine d’enfants sont passés par la Maison escargot, qui est basée sur l’éducation conductive, aussi appelée méthode Petö. «  L’objectif est de rendre les enfants le plus autonome possible avec leurs moyens. On se dit l’enfant est capable de faire ceci ou cela : apprendre à manger, à se brosser les dents… Nous sommes dans le positivisme. Les enfants sont en permanence en ébullition. Nous sommes autant sur le physique que sur le cognitif  », décrit Carole Bourdais-Savé.

Six autres écoles conductives existent en France, «  avec des mères de famille à leur tête  ».

Sa volonté est que «  l’éducation conductive soit accessible à tous à un moindre coût. J’espère avoir une réponse « ….

Source OUEST FRANCE.

Rouen. Le vibrant appel d’une mère pour retrouver la poussette volée de son fils handicapé…

La poussette d’Enzo, enfant de 9 ans porteur d’un handicap, n’est pas une poussette comme les autres. Elle a été fabriquée sur mesure.

Problème, elle a été volée vendredi dernier dans la voiture de ses parents. Sa maman a lancé un appel, largement relayé sur les réseaux sociaux.

Atteint du syndrome de San Filippo, qui l’empêche de se déplacer normalement, Enzo se déplace dans une poussette, fabriquée sur mesure, pesant 21 kg et coûtant quelque 1 600 €. Elle n’a ainsi guère d’utilité pour un autre enfant et pourtant, elle a été dérobée dans le véhicule de ses parents dans la nuit de vendredi à samedi.

« On ne peut plus sortir, on est obligés de rester enfermés », déplore sa maman dans un vibrant appel à témoin diffusé sur Paris Normandie, et largement relayé depuis sur les réseaux sociaux. « Pour la voiture, ce n’est pas grave, on fera réparer. Mais le vol de la poussette, c’est autre chose. Moralement, c’est très difficile, concède Ludivine. Nous essayons d’offrir à notre petit garçon une jolie vie pour le peu de temps qu’il restera sur cette terre, et là, les voleurs ont amputé notre fils ! Ils lui ont enlevé sa dignité car aujourd’hui, il doit rester enfermé à la maison. »

Non couvert par les assurances

« Cette poussette, son adaptation au handicap de Enzo, et ses accessoires, ont été en partie payés par la sécurité sociale à hauteur de 1 000 € et les 600 € restant à notre charge, a écrit un peu plus tard la maman sur Facebook. Nous l’avons obtenu il y a environ un mois et demi. Nous avons offert l’ancienne aussitôt au CHU de Rouen. Il est évident que la Sécu ne nous aidera pas une deuxième fois. »

« Nous avons démarché les assurances qui bien entendu ne couvrent pas la poussette et le siège auto qui lui a été abîmé », regrette encore la maman.

Source OUEST FRANCE.

Pas-de-Calais : Un enfant autiste ira au collège grâce à la mobilisation de son père…

Le fils de Frédéric Grard, atteint d’autisme, devait se retrouver sans collège en septembre, faute de place. Une solution vient d’être trouvée…

Le collège Jean-Rostand, à Auchy-les-Hesdin, où sera scolarisé Frédéric.

  • Un enfant autiste de 11 ans s’est vu refuser un accompagnement dans une classe spécialiée.
  • Furieux, son père avait posté une vidéo sur Facebook, laquelle avait fait le buzz.
  • Une solution a été trouvée par le rectorat pour que l’enfant intègre une classe normale.

«Grâce à la vidéo qui a fait boule de neige, notre fils ira en 6e », explique la mère d’un jeune garçon autiste qui s’était vu refuser un accompagnement en ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire). Vendredi, Frédéric Grard a finalement obtenu une solution de la part de l’académie de Lille pour que son fils soit scolarisé à la rentrée prochaine.

Ce garçon de 11 ans devait se retrouver sans école pour la rentrée de septembre alors qu’il souhaitait intégrer un collège au Touquet, dans le Pas-de-Calais. Il n’est d’ailleurs pas un cas isolé, trois autres enfants n’ayant pas non plus eu de place dans cet établissement. En effet, selon l’hebdomadaire Les Échos du Touquet, sur six enfants, seulement deux pourront intégrer le collège.

 Je ferais tout pour mon fils »

Excédé par la situation, le père de l’enfant, avait posté une vidéo sur Facebook pour dénoncer un cas qu’il juge trop courant. « En France, seulement 20 % des enfants autistes sont scolarisés. C’est une honte », déclare-t-il dans sa vidéo, partagée par le collectif citoyen du Handicap et visionnée plus de 100.000 fois.

Sans nouvelle du rectorat et après maintes démarches, Frédéric se demandait comment trouver une école à son fils. « On fait quoi, on déménage ? S’il faut monter en haut d’une grue ou me mettre en danger, je suis prêt à tout », assurait-il dans sa vidéo.

Pour Jean-Luc Duval, le président du Collectif du Handicap, qui a épaulé Frédéric tout au long de sa mobilisation, « quand on est au sommet d’une grue, tout tombe du ciel ». « Lorsque ma femme a passé 10 heures perché sur une grue pour avoir des aides financières décentes afin d’élever mes deux fils autistes, comme par hasard, une solution a été trouvée », constate-t-il.

« Une solution trouvée »

Après être resté longtemps silencieux, le rectorat de Lille a enfin reçu Frédéric Grard et son épouse, vendredi. L’institution a proposé au couple deux options pour que leur fils autiste puisse être scolarisé en septembre.

Soit le placer en ULIS, au Touquet, mais en sureffectif. Soit lui faire intégrer une classe de 6e ordinaire, à Auchy-les-Hesdin, avec une prise en charge supplémentaire. C’est cette dernière solution qui a été choisie par les parents, lundi. Elle permet en effet à l’enfant d’être épaulé par son auxiliaire de vie, ce qui n’est pas le cas en ULIS.

La famille est soulagée, mais elle n’oublie pas l’énergie qui a été déployée afin d’être écoutée : « Nous sommes contents d’avoir obtenu des solutions. Mais il aura fallu y mettre les moyens », glisse la maman.

Source 20 MINUTES.

Plœmeur. Dépasser le handicap grâce aux sports de glisse…

Ce week-end, l’association Vagdespoir a organisé la quatorzième édition du week-end handiglisse. 250 personnes, handicapées et valides, y ont participé.

Plusieurs bénévoles encadrent les personnes handicapées lors de la prise des vagues.

Vagdespoir est une association qui compte sept antennes, réparties sur l’ensemble de la France. Elle a comme mission de rendre accessibles les sports de glisse et de plein air aux personnes touchées par le handicap.

De nombreuses activités

Vagdespoir Bretagne organise, tous les ans, un week-end où les adhérents se rassemblent pour faire découvrir et pratiquer des activités sportives.

« Les choix sont nombreux cette année et ils sont proposés sur trois sites : la plage du Fort-Bloqué pour le surf, le paddle, le kite-surf, le char à voile ; le port du Courégant pour la plongée et le kayak ; et le centre des Éclaireurs de France de Beg-Minio, qui sert également de lieu d’hébergement et de restauration, pour la grimpe dans les arbres et l’équitation », indique Laurent Le Floc’h, responsable de l’association Vagdespoir Bretagne. Toutes ces disciplines sont encadrées par des bénévoles et des moniteurs.

Journées sportives et soirées festives

Plœmeur. Dépasser le handicap grâce aux sports de glisse

Plus qu’un simple week-end sportif, les participants se retrouvent pour partager des instants d’échanges et de convivialité. Après des journées sportives, les soirées sont festives, avec des concerts qui se terminent tard dans la nuit. « La mixité entre valides et personnes touchées par le handicap est très importante », souligne Laurent Le Floc’h.

Contact : vagdespoir.bretagne@free.fr ; vagdespoir.com ; 06 82 06 52 07.

Source OUEST FRANCE.

Couzeix : grève au collège Maurice Genevoix pour défendre l’accueil des élèves handicapés…

Enseignants et parents d’élèves occupent depuis ce matin, 7 juin 2018, le collège Maurice Genevoix de Couzeix (Haute-Vienne). Ils protestent contre l’annonce du non-remplacement d’accompagnants d’élèves en situation de handicap des classes ULIS.

Couzeix : grève au collège Maurice Genevoix pour défendre l'accueil des élèves handicapés

Le collège de Couzeix en Haute-Vienne accueille un certain nombre d’élèves handicapés. Dans l’établissement, 7 « AESH collectives » accompagnaient ces élèves. Or, depuis le début de l’année, 3 contrats aidés n’ont pas été renouvelés et deux autres pourraient disparaître à la rentrée prochaine.

Pour défendre ce dispositif précieux pour la réussite de ces jeunes, parents d’élèves et enseignants occupent l’établissement depuis ce matin, 7 juin 2018. Les élèves concernés sont également mobilisés, comme Audrey, dyslexique et dysorthographique : 

Dans mon ancienne école, j’avais des difficultés, j’étais en baisse, j’avais beaucoup de problèmes et dès que je suis arrivée dans ce collège avec les AESH j’ai augmenté ma moyenne, tout allait mieux.

Pour ce professeur de mathématiques, la disparition de ces AESH est préjudiciable à la réussite des élèves en situation de handicap.

Les photocopies ne remplacent pas l’aide humaine, surtout pour des élèves qui ont des difficultés et qui sont en perte de confiance.

Ile de la Réunion – Saint-Leu : un collégien autiste souffre-douleur d’élèves de sa classe…

Un collégien autiste scolarisé à la Pointe-des-Chateaux a vécu un véritable calvaire.

Devenu le souffre-douleur de plusieurs élèves de sa classe, il a été molesté, torturé et humilié, nous apprend le Journal de l’Île dans son édition de ce mercredi 6 juin 2018. La gendarmerie est saisie du dossier.

Saint-Leu : un collégien autiste souffre-douleur d'élèves de sa classe

Le père et la mère de la victime sont effondrés, en page 8 du Journal de l’Île, ils révèlent le calvaire de leur fils autiste qui est âgé de 16 ans. L’adolescent était scolarisé dans une classe, classique, du collège de la Pointe-des-Châteaux et tout semblait se passer normalement.
Il y a quelques jours, l’enfant rentre au domicile familial avec les cheveux collés. En examinant, la tête de leur fils, ils découvrent qu’il ne s’agit pas de chewing-gum, comme ils le pensaient, mais de colle à bois.

Des blessures anciennes

À force de questions et avec l’aide d’enseignants du collège, les parents finissent par découvrir la triste réalité. Leur enfant est devenu le souffre-douleur de deux ou trois collégiens de sa classe. Depuis des semaines, ils le torturent, le frappent et l’humilient. Des faits graves confirmés par un médecin qui a délivré une interruption temporaire de travail de cinq jours en constatant les marques de blessures anciennes.
La famille de l’adolescent a déposé une plainte auprès de la justice. Les gendarmes sont en charge de l’enquête et l’un des auteurs des coups a été identifié.

Les conséquences des sévices seront dévastatrices

L’équipe éducative est consternée. Elle vient de découvrir les faits. Le principal du collège souhaite que toute la lumière soit faite dans ce dossier. Il a ouvert ses portes aux enquêteurs.
De leur côté, les parents de la jeune victime sont très inquiets. Ils redoutent les conséquences, à long terme, sur le psychisme de leur enfant autiste. Il a d’ailleurs émis le souhait de quitter La Réunion et de vivre en métropole. Une demande qu’il n’avait jamais faite avant ce triste épisode, précise son père dans les colonnes du JIR.

Le témoignage du père recueilli par Jean-Marc Seguin.

Voir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

Le SOS des parents de Loïs, une petite fille atteinte d’un cancer…

Un couple de surveillants de prison de Maxéville se bat pour être au chevet de leur petite fille atteinte d’un cancer.

Leurs collègues sont prêts à leur donner des jours. Mais ils se heurtent à une limite légale.

 

Je suis courageuse, tu sais ! » Du courage, la petite Loïs en a effectivement à revendre. Cette petite fille de 3 ans et demi affiche un sourire craquant et une extraordinaire énergie. Malgré les passages à l’hôpital de Brabois. Malgré les séances de chimiothérapie qu’elle doit encaisser. Malgré ses cheveux qui se font rares.

Sa vie a basculé le 18 février dernier. « Jamais nous n’oublierons cette date », confient ses parents, Valérie Vivier et Tony Deram. Ce jour-là, ce couple de surveillants de prison de Maxéville a appris que Loïs avait un cancer. Un neuroblastome métastatique, pour être précis.

« Il s’agit d’une tumeur entre le foie et le rein qui envoie des métastases dans la moelle épinière », décrit Valérie Vivier. La maladie est classée en plusieurs stades. Sa fille est touchée par le quatrième. Le plus grave. « Elle était, au départ, en urgence vitale. Car elle une tumeur de la taille d’un pamplemousse. Le traitement a heureusement réussi à la réduire », confie la mère de Loïs.

La petite fille doit être opérée dans quelques jours afin de lui ôter ce qu’il reste de la tumeur. Elle devra ensuite subir une chimiothérapie intensive et vivre durant des semaines dans une chambre stérile. Puis sont prévus des séances de radiothérapie ainsi qu’un traitement d’immunothérapie. Le chemin de croix médical doit encore durer plus d’un an.

Les parents ont cumulé tous leurs congés pour être au chevet de leur fille. Mais ils vont bientôt arriver au bout de leur stock. Emus par leur histoire, de nombreux surveillants ont alors décidé de leur faire don de jours de congé ou de RTT.

90 jours pas plus

Mais cela ne suffira pas. L’élan de solidarité était pourtant très fort. « Des collègues de Metz voulaient participer mais cela n’a pas été possible. Et à Nancy, la direction a bloqué les dons à deux jours par agent », soupirent les parents de Loïs. Ils se heurtent, en effet, à un problème légal. Un décret limite le nombre de jours qu’un fonctionnaire peut recevoir à 90.

« Alors que dans le privé, il n’y a pas de limite », s’étonne la maman de Loïs qui devrait en théorie reprendre le boulot en octobre prochain. « Il a été décidé que la mère et le père prennent leurs 90 jours l’un après l’autre. Ce qui leur permettra d’accompagner leur fille jusqu’à la fin de l’année. Ensuite, nous verrons comment évolue leur situation », indique le service communication de la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire.

Mais Valérie Vivier ne se voit pas retravailler tant que sa petite fille n’est pas tirée d’affaire : « C’est inimaginable ! » Son compagnon a proposé de lui donner ses 90 jours. La réponse a été également non.

Le couple de surveillants a protesté en envoyant un courrier à la direction interrégionale, au directeur national de la pénitentiaire et à l’agence régionale de la santé. « Mais nous n’avons pas eu de réponse », déplorent les parents de Loïs qui veulent se tourner vers leur député et la ministre de la Justice.

En attendant, ils ont reçu le soutien de la responsable de FO Pénitentiaire, Fadila Doukhi, qui ne mâche pas ses mots : « Ils ont toujours été assidus et volontaires dans leur boulot. Pour une fois, ils demandent quelque chose à l’administration et celle-ci ne répond pas présent. Ce n’est pas normal. Surtout que cela ne coûterait rien d’accepter plus de dons de congés ». Mais le règlement reste le règlement et pas question, pour l’instant, de tolérer une exception.

Source EST REPUBLICAIN

Pamela Monnier, victime de la Dépakine, élue Miss handi Bretagne 2018…

L’élection de Miss handi Bretagne a sacré samedi Pamela Monnier. La jeune femme, déléguée Ille-et-Vilaine de l’Association d’aide aux parents souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (APESAC), est victime de la Dépakine.

Pamela Monnier (au centre) a été élue Miss handi Bretagne 2018.

« J’ai à coeur de représenter les personnes handicapées de notre région et de faire connaitre l’Association d’aide aux parents souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (APESAC)« . C’est par ses mots que Pamela Monnier s’est exprimé sur Twitter ce dimanche, suite à son élection en tant que Miss handi Bretagne 2018.

Âgée de 35 ans, la jeune femme couronnée samedi soir à Cesson-Sévigné souhaite, par ce biais, donner encore plus de résonnance au combat que mènent les victimes de la dépakine, comme elle.

« C’est un bon tremplin pour avoir encore plus de poids en région, faire de nouvelles choses et sensibiliser sur le combat de l’APESAC. J’ai beaucoup d’opportunités de projets » explique Paméla Monnier, qui prendra prochainement part à un shooting photo sur le thème de l’acceptation de soi.

Si cette distinction régionale est une satisfaction pour la Bretonne, cette dernière ne veut pas s’arrêter là. « J’aime les challenges et je vais me donner les moyens de faire aussi bien lors de l’élection nationale en novembre prochain pour faire encore plus connaître l’association » assure Paméla Monnier, qui s’est réjouie de l’intérêt de certains élus à l’image de Nathalie Appéré, la maire de Rennes.  « Elle a aimé mon tweet sur mon élection à miss handi bretagne. On sent que ça bouge un peu et qu’on se fait connaître grâce à nos actions« .

Un dur combat

Pamela Monnier souffre des effets de ce médicament, prescrit à des femmes enceintes souffrant d’épilepsie, qui lui ont provoqué deux malformations cardiaques ainsi qu’une tumeur osseuse au visage. Son fils de 4 ans est également touché par des troubles comportementaux.

Grâce à l’action de l’APESAC, la Dépakine n’est plus prescrite aux femmes enceintes depuis 2015. Mais Pamela Monnier et Marine Martin, présidente nationale de l’APESAC demandent toujours des explications au laboratoire Sanofi, fabricant de ce médicament. 

Samedi 26 mai, Jérôme Salomon, Directeur Général de la Santé et Dominique Martin, directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament devaient présenter à l’Assemblée Nationale, une étude sur les effets comportementaux de certains antiépileptiques sur les enfants. Parmi ces médicaments, la Dépakine. Une étude qui était très attendue par les victimes et leurs familles, mais qui n’a finalement pas été présentée. « Ils ont dit que l’étude, que les victimes réclament depuis des années, n’était pas encore prête. C’est une surprise et une déception. Mais nous savons que les chiffres sont énormes. Il faut encore s’armer de patience » déplore Pamela Monnier, qui compte bien continuer à se battre pour demander une reconnaissance du préjudice.

L’APESAC avait déjà obtenu une première victoire en novembre 2017. Le tribunal d’Orléans avait condamné Sanofi à verser 3 millions d’euros à une victime. Un motif d’espoir pour Pamela Monnier et les autres victimes en Bretagne et en France.

Source FR3.

Au collège Vernant de Toulouse, les élèves en situation de handicap ne sont plus comptabilisés…

L’inspection académique de la Haute-Garonne ne comptabilise plus les élèves en situation de handicap, scolarisés dans des classes spécialisées nommées Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire), dès lors qu’ils intègrent une classe surchargée au collège.

C’est pour cette raison que près d’une centaine d’enseignants, parents d’élèves et élèves ont manifesté, ce vendredi matin à 8 heures, devant les portes du collège Jean-Pierre Vernant, situé avenue Lasbordes à Toulouse.

Plusieurs banderoles et messages ont été placardés sur les murs de l’établissement : « On ne compte pas pour rien » ou « plus de 30 élèves par classe, on n’en veut pas ».

« Le rectorat a décidé de ne plus compter les effectifs d’Ulis dans les effectifs globaux du collège, s’indigne Henri Martin, professeur des écoles chargé de la classe Ulis du collège Vernant qui comprend 15 élèves âgés de 12 à 16 ans. C’est très certainement une mesure d’économie budgétaire, parce que ça leur permet de ne pas créer de classes supplémentaires quand on passe le seuil des 30 élèves par classe, voire d’en supprimer. C’est un risque que nous connaissons ici avec une classe de cinquième. Mais c’est aussi une mesure discriminatoire pour ces élèves qui ont le sentiment de ne plus compter comme les autres. On ne nous donne aucune raison, on est mis devant le fait accompli. »

Manifestation devant le collège Jean-Pierre Vernant à Toulouse, ce vendredi matin.

Source LA DEPÊCHE.

Les larmes d’une maman d’enfant handicapé du Pas-de-Calais bouleversent les internautes…

Sa vidéo a été vue deux millions de fois en moins de 48 heures sur les réseaux sociaux.

Une habitante de Bully-les-Mines explique que son fils de 6 ans, qui souffre d’une sévère épilepsie, a été déscolarisé après une crise plus importante. La direction de l’institut répond, et cherche des solutions.

Coralie Cambelin, en larmes, alerte sur la situation de son fils Oscar

Les larmes d’une habitante de Bully-les-mines, dans le Pas-de-Calais, bouleversent les internautes. Coralie Cambelin a posté ce jeudi une vidéo, sur Facebook, où elle raconte l’histoire de son fils, Oscar, 6 ans.

Il est épileptique sévère, scolarisé à l’Institut d’éducation motrice (IEM) Sévigné à Béthune. Après une crise plus importante que les autres, la semaine dernière, la direction de l’établissement a décidé de ne plus l’accueillir comme avant. Seulement un jour par semaine.

La vidéo, où cette mère dénonce la situation, a été vue deux millions de fois en moins de 48 heures.

La direction cherche des solutions

La direction de l’Institut d’éducation motrice de Béthune a reçu la famille, jeudi puis vendredi matin. Elle a demandé du renfort à l’Agence régionale de santé (ARS) et à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), pour accueillir Oscar plus d’une journée par semaine. En attendant une solution durable dans un autre établissement, où sa demande est en attente depuis un an.

Nous mettons tout en oeuvre pour accueillir Oscar plus d’une journée par semaine

Marc Witczak, le directeur du pôle IEM Artois, qui gère l’institut de Béthune, se dit « tout à fait avec la famille, pour trouver la meilleure solution possible dans cette attente d’un établissement plus adapté. Mais il faut aussi savoir que nous avons fait une proposition pour qu’Oscar soit accueilli à l’IEM de Liévin, qui a un plus grand encadrement médical. Les parents ont refusé cette solution. Je respecte le choix de la famille« .

Ce vendredi, Oscar a pu se rendre à l’institut.

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE BLEU.