Clermont-Ferrand : pourquoi des personnes handicapées ont voulu montrer des fesses…

Une dizaine de personnes en situation de handicap s’est rassemblée à 14 heures mardi 30 avril, place de Jaude, à Clermont-Ferrand.

Derrière leur fauteuil roulant, elles avaient accroché des photos de fesses accompagnées du slogan « Faut-il se mettre à nu pour être vu ? ».

Une dizaine de personnes en situation de handicap s’est positionnée près du tramway place de Jaude, à Clermont-Ferrand, mardi 30 avril. / © Aurélie Albert

Nadine Delort a 57 ans. Elle est fonctionnaire. Elle est aussi atteinte de syndrôme post-poliomyélite et se déplace exclusivement en fauteuil roulant. Mais c’est surtout et avant tout une personne à part entière. C’est le message qu’elle veut faire passer mardi 30 avril, place de Jaude à Clermont-Ferrand. « On est souvent des invisibles, des fauteuils roulants ou des cannes. On nous identifie à des objets. Nous sommes aussi des personnes, des individus en situation de handicap, c’est difficile de sensibiliser les gens. On veut qu’ils nous voient en tant que personne en situation de handicap, mais avec une personnalité propre, nos désirs, et nos envies ».

Faut-il se mettre à nu pour être vu ?

Comme elle, une dizaine de personnes en situation de handicap s’est positionnée près du tramway. Et pour marquer le coup, derrière leur fauteuil roulant, elles avaient affiché des photos de fesses, avec le slogan « Faut-il se mettre à nu pour être vu ? ». « Au quotidien, ces personnes nous expliquent qu’elles ont le sentiment de n’exister qu’à travers leur fauteuil et non pas en tant qu’individu. Lorsqu’elles viennent dans un bar avec une personne accompagnée, systématiquement le serveur va s’adresser à la personne qui les accompagne et non pas à eux, en disant « qu’est-ce qu’elle veut boire ? ». Les gens nous disent qu’ils veulent pouvoir exister. Ils sont des individus à part entière », explique Sandrine Raynal, directrice de l’association APF France handicap du Puy-de-Dôme qui a lancé ce rassemblement dé(culloté).

Source FR3.

Indépendance, speed dating et réalité virtuelle : bienvenue dans les villages retraite, nouvel eldorado des seniors…

L’espérance de vie qui s’allonge, l’arrivée des « baby-boomers » à l’âge de la retraite et une volonté plus forte d’indépendance des personnes âgées incitent à repenser le logement des retraités.

Dans une résidence pour seniors de Saint-Mandé, près de Paris…

Le salon-club de la résidence seniors de Saint-Mandé (Val-de-Marne), ouverte en juillet 2018.

« C’est le paradis, ici ! » Ongles manucurés, brushing impeccable, boucles d’oreilles bleues assorties à sa tenue… Martha, 85 ans, ne tarit pas d’éloges sur sa résidence « services seniors« . Installées à Saint-Mandé (Val-de-Marne) depuis juillet 2018, entre une crèche et des appartements fraîchement construits, Les Senioriales promettent aux locataires de couler une retraite heureuse « aux portes de Paris ».

Les résidences services seniors, en ville, et les villages retraite, plutôt à la campagne ou dans les petites villes, proposent aux personnes âgées autonomes de disposer de leur propre logement tout en bénéficiant de services et d’aides adaptés. Repas, loisirs, espaces de rencontre, aide ménagère… Le concept, venu des Etats-Unis, séduit les retraités « qui craignent de perdre en autonomie et qui ne veulent surtout pas entrer en Ehpad ou en maison de retraite trop tôt », commente Mélissa Petit, docteure en sociologie spécialisée dans les modes de vie des seniors.

Un marché en pleine expansion

Des solutions de logement de plus en plus sollicitées. On comptait 580 résidences de ce type en France en 2016. Le chiffre est passé à 728 en 2018 et il devrait grimper à plus de 1 000 d’ici à 2020 : soit une augmentation de 54% en quatre ans, selon une étude de marché du site logement-seniors.com. 

La résidence Les Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne).
La résidence Les Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne). (THOMAS BOIVIN / LES SENIORIALES)

Une analyse que Martha approuve : « Avant, j’étais dans une résidence classique, ça n’avait rien à voir, sourit-elle. Ici, on ne nous force à rien, on s’adapte à nous, on nous connaît. » La directrice de la résidence, Victoria Nguyen, tailleur noir et talons aiguilles rouges, salue chaque résident qui passe devant son bureau, demande des nouvelles des enfants des uns, ou si le repas de la veille était au goût des autres. « L’avantage, c’est que notre structure est petite. Avec 70 logements, on peut garder un lien particulier avec chaque personne », appuie la jeune femme. En charge de l’établissement depuis son ouverture en juillet 2018, elle souhaite « en finir avec les clichés sur les personnes âgées, souvent mises au ban de la société. »

« J’avais besoin de retrouver la tranquillité »

En moyenne, les seniors vivent en effet aujourd’hui plus longtemps et en meilleure santé qu’avant : seules 8% des personnes âgées sont dépendantes et nécessitent une aide ou une surveillance régulières, d’après le ministère de la Santé et des Solidarités. « On est dans l’ère de la ‘retraite-loisirs’, estime Anne-Marie Guillemard, professeure en sociologie à l’université Paris-Descartes. En France, la durée moyenne d’une retraite est de vingt-huit ans, il y a différentes phases, mais on s’oriente davantage vers un vieillissement actif » où maintenir des relations amicales et amoureuses est une priorité. Loin donc de la « retraite-retrait » des années 1970, où la fin de la vie professionnelle sonnait le glas de la vie sociale.

Anne-Marie Guillemard se montre néanmoins critique envers ces résidences services et ces villages retraite. « Les retraités ne veulent plus se retrouver avec des gens du troisième âge. Ils ne supportent pas cette ségrégation générationnelle« , rapporte la professeure, pour qui ces formules ne sont pas en adéquation avec les aspirations d’une partie des personnes vieillissantes.

Une analyse que ne semblent pas partager les résidents des Senioriales de Saint-Mandé. Dans le salon-club, certains s’essaient à la réalité virtuelle –l’activité du jour– et débriefent leur partie de belote de la veille. « C’est quand même dommage qu’il n’y ait personne qui aime le bridge… » déplore Robert Berger.  A 93 ans, « le docteur », comme le surnomment ses camarades –du fait de son ancienne profession– est le doyen de la résidence. « Avant d’emménager ici, j’habitais une maison devenue trop grande sans mon épouse, se souvient le retraité. Et puis, je me suis fait attaquer deux fois devant chez moi, j’avais besoin de retrouver la tranquillité. » Dans sa nouvelle résidence, l’ancien médecin généraliste se sent en sécurité : contrôle des visiteurs à l’entrée, visiophone dans les appartements, judas aux portes, rien ne manque.

Des sessions de speed dating

Comme la majorité des résidents des Senioriales, Robert Berger est veuf depuis plusieurs années.

Avec l’allongement de l’espérance de vie, et la hausse des divorces après 60 ans, il y a de plus en plus de retraités qui se retrouvent célibataires.Mélissa Petit, sociologue à franceinfo

« Même si le sujet est encore tabou, les résidences seniors permettent de renouer des relations amoureuses… » glisse dans un sourire la sociologue. A Saint-Mandé, on attend impatiemment le premier mariage. « Il y a en eu une vingtaine sur l’ensemble des résidences du groupe, rigole la directrice. J’aimerais beaucoup en célébrer ici.« 

En février, à l’occasion de la Saint-Valentin, un speed dating a été organisé dans la résidence. « On a eu plus de 40 inscrits, avec des seniors venus de tout Saint-Mandé et des alentours », se félicite Victoria Nguyen. Une ouverture sur l’extérieur fondamentale pour le bon fonctionnement de la structure. « C’est nécessaire que ces habitats s’intègrent pleinement au territoire et participent à la vie de la cité, appuie la sociologue Mélissa Petit. Et pour que ça ne devienne pas des ‘ghettos de vieux’, il faut y faire entrer d’autres générations. » 

Connecter les générations

Chez Colette Gerbi, au 5e étage, étagères et murs sont couverts de clichés de ses petits-enfants. L’un deux dévoile son sourire édenté, devant un fond bleu ciel. L’autre pose devant le Grand Canyon, aux Etats-Unis. « Et encore, je n’ai exposé que mes photos préférées« , précise l’octogénaire, quatre fois grand-mère. Dans son salon, lumineux et donnant sur une grande terrasse, et comme dans tous les appartements de la résidence, le canapé est convertible en lit. « Ça permet aux enfants et aux petits-enfants de venir passer quelques jours« , indique la directrice de l’établissement. Le wifi haut débit et illimité est à disposition dans chaque logement, « pour inciter les jeunes à rester chez papy et mamie« , glisse-t-elle.

Victoria Nguyen, directrice de la résidence seniors de Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Colette Gerbi, une des locataires, le 10 avril 2019.
Victoria Nguyen, directrice de la résidence seniors de Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Colette Gerbi, une des locataires, le 10 avril 2019. (NOEMIE LECLERCQ / FRANCE INFO)

Tout y est pensé pour faciliter le quotidien des résidents. Carrelage antidérapant, espace permettant l’accès en fauteuil roulant ou aux déambulateurs, prises situées à 80 cm du sol pour éviter d’avoir à se pencher. Colette Gerbi continue la visite de son appartement. « J’ai rajouté un meuble TV dans le salon, un autre dans la salle de bain… » montre la retraitée, qui « compte bien rester là longtemps ! » Florence Franchi, chargée de communication du groupe des Senioriales, le rappelle : les résidences services pour les seniors sont des solutions de maintien à domicile. « Chacun a son appartement, rien n’est contraint, appuie-t-elle. Ce ne sont ni des maisons de retraite, ni des Ehpad.« 

Un chez-soi, avec quelques petits plus. Au cœur du dispositif, une personne disponible à l’accueil 7 jours sur 7 en journée. A l’image de Sabrina, qui gère l’intendance du lundi au vendredi. « Je m’occupe de l’accueil des résidents et de leur famille, mais mon travail va bien au-delà du bureau à l’entrée », explique l’ancienne employée d’hôtellerie de luxe. Une résidente vient justement demander de l’aide pour l’installation d’une box TV. « On me sollicite souvent pour des démarches en ligne, de plus en plus courantes et compliquées pour les personnes âgées« , ajoute-t-elle. Son téléphone l’interrompt. Elle rassure, de sa voix douce et avec toutes les politesses possibles, le fils d’une résidente qui vient d’emménager. « Je vais aller voir comment ça va pour elle« , promet-elle. 

L’opportunité en or de la « silver économie »

Tous ces services ont un prix. « Mais c’est jusqu’à deux fois moins cher qu’une maison de retraite ou qu’un Ehpad », assure Florence Franchi. Les résidents paient médecins et soins infirmiers en fonction de leurs besoins, ce qui est considérablement moins coûteux qu’une surveillance médicale permanente. Quant aux prix des loyers, « ils suivent ceux de l’immobilier » local. Pour la résidence de Saint-Mandé, une ville huppée de l’est parisien, il faut débourser environ 1 500 euros par mois. « Nous faisons en sorte d’orienter les personnes vers un établissement correspondant à leurs besoins et à leurs moyens, précise la représentante du groupe. Si leur reste à vivre est trop faible, nous préférons envisager avec eux une autre solution. » Les résidents ont ensuite droit aux aides au logement (APL) et à l’aide personnalisée d’autonomie (APA). Aux Senioriales de Saint-Mandé, la population est plutôt aisée. 

Sur l’ensemble des logements de ce type en France, la moyenne du loyer mensuel s’élève à 800 euros, charges et services hôteliers (ménage, petit-déjeuner, activités, gardiennage) compris. A titre de comparaison, une place en Ehpad coûte entre 3 000 et 5 000 euros par mois. Les deux ne s’adressent cependant pas au même public, puisque les résidences services seniors ne sont pas médicalisées et hébergent des personnes autonomes. Il s’agit d’une formule hybride de maintien à domicile : chaque résident dispose de son propre logement et peut, s’il le souhaite, participer à des moments de collectivité et bénéficier d’aides personnalisées. 

Colette Gerbi, résidente des Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne), sur le balcon de son appartement, le 10 avril 2019.
Colette Gerbi, résidente des Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne), sur le balcon de son appartement, le 10 avril 2019. (NOEMIE LECLERCQ / FRANCE INFO)

Les Senioriales appartiennent à Pierre & Vacances, pionnier du genre, mais d’autres groupes du secteur développent leur offre pour seniors. Derrière cet intérêt, beaucoup d’argent est en jeu car le marché de la « silver économie » est un marché d’avenir : les plus de 60 ans représenteront près d’un tiers des Français en 2030. Les « baby-boomers » arrivant à l’âge de la retraite, il y a, selon Mélissa Petit, « une vraie demande de diversité des habitats, qui doivent s’adapter aux besoins et aux désirs des seniors« .

Depuis son balcon, Colette Gerbi interpelle Jocelyne, une voisine de l’immeuble d’en face. « J’ai emménagé ici avant que la résidence n’ouvre, confesse cette dernière. Sans quoi, j’y aurais bien posé mes valises moi aussi… » Elle vient régulièrement participer aux animations proposées, ouvertes à tous. « C’est comme si les gens restaient jeunes… »

Source FRANCE INFO.

10.000 femmes à la Messine pour mener le combat contre le cancer du sein…!

Elles étaient 10.000 à former encore une fois une marée rose dans les rues du centre de Metz, 10.000 à participer à la Messine, cette course de 6 kilomètres qui permet de récolter des fonds pour la recherche sur le cancer du sein.

L’échauffement en musique avant de se lancer dans les 6 kilomètres.

La Messine a mobilisé cette année 10.000 femmes, elles étaient 12.000 l’an dernier mais il ne faut pas oublier cette année 1.000 enfants en plus qui ont revêtu le tee-shirt rose (les comptes seront faits plus tard pour connaitre le montant récolté).

La plus grande délégation venait du centre hospitalier régional de Metz-Thionville avec 1.300 femmes qui ont participé. C’est un record et cela représente un tiers de l’effectif féminin du CHR.

Développer en Moselle le sport-santé

Les sommes récoltées permettront, entre autres, de développer en Moselle le sport-santé. Depuis moins d’un an, les malades du cancer peuvent faire gratuitement de la marche nordique, du tennis, de la gym, de la sophrologie, etc. C’est la ligue contre le cancer qui mène ce programme. « Cela permet de se sentir mieux pour affronter les traitements et puis cela évite de se couper du monde, ce qui arrive souvent quand on est malade« , témoignage Diane Welfringer de la ligue contre le cancer en Moselle.

Source FRANCE BLEU.

 

Amnéville – Antoine a passé une journée « inoubliable » au zoo…

Durant le week-end de Pâques, l’association Renaissance-Handicap a offert « Un week-end de rêve » à Antoine, un jeune homme handicapé.

Il a pu visiter le zoo et ses coulisses. Antoine a notamment approché les animaux, sous l’œil avisé des soigneurs.

Antoine, son chien Iouki et leurs accompagnateurs ont été émerveillés par la visite des coulisses du zoo d’Amnéville.  Photo RL

Les 2 000 animaux du zoo d’Amnéville n’ont plus de secret pour Antoine, jeune homme handicapé originaire de Hoenheim, en Alsace. L’association Renaissance-Handicap lui a offert « Un week-end de rêves ».

« Par le biais de Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, trois jeunes handicapés ont été invités à découvrir le parc zoologique, mais deux n’ont pas pu se déplacer », expliquent Bruno Delhay et Serge Manankoff, membres de Renaissance-Handicap. « Nous avons ciblé Amnéville car c’est un zoo très attractif. Nous remercions les donateurs. »

Accompagné de sa mère et son chien Iouki, Antoine a été chouchouté par Philippe Camaratta, soigneur animalier mis à sa disposition pour une visite guidée : « On lui fait découvrir les coulisses du zoo. Alimentation, soins, contacts avec les animaux, etc. », explique le soigneur. Antoine a découvert ébahi la bambouseraie la plus importante au nord de la Loire et même pouvoir toucher certains animaux sous l’œil avisé des soigneurs.

« Un merveilleux cadeau »

« C’est pour moi un merveilleux cadeau durant ce week-end pascal et je remercie Renaissance-Handicap. Je suis aux anges en parcourant le zoo et je découvre tout le travail méticuleux accompli par les employés pour le bien-être des animaux. J’adore tous les animaux mais j’en ai toujours eu très peur ! J’ai pu caresser sans crainte les otaries, m’approcher des lions, des flamants roses, etc. C’est magique ! Je souhaite que beaucoup de jeunes comme moi puissent en profiter. »

Les 2 000 animaux du zoo d’Amnéville n’ont plus de secret pour Antoine, jeune homme handicapé originaire de Hoenheim, en Alsace. L’association Renaissance-Handicap lui a offert « Un week-end de rêves ».

« Par le biais de Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, trois jeunes handicapés ont été invités à découvrir le parc zoologique, mais deux n’ont pas pu se déplacer », expliquent Bruno Delhay et Serge Manankoff, membres de Renaissance-Handicap. « Nous avons ciblé Amnéville car c’est un zoo très attractif. Nous remercions les donateurs. »

Accompagné de sa mère et son chien Iouki, Antoine a été chouchouté par Philippe Camaratta, soigneur animalier mis à sa disposition pour une visite guidée : « On lui fait découvrir les coulisses du zoo. Alimentation, soins, contacts avec les animaux, etc. », explique le soigneur. Antoine a découvert ébahi la bambouseraie la plus importante au nord de la Loire et même pouvoir toucher certains animaux sous l’œil avisé des soigneurs.

« Un merveilleux cadeau »

« C’est pour moi un merveilleux cadeau durant ce week-end pascal et je remercie Renaissance-Handicap. Je suis aux anges en parcourant le zoo et je découvre tout le travail méticuleux accompli par les employés pour le bien-être des animaux. J’adore tous les animaux mais j’en ai toujours eu très peur ! J’ai pu caresser sans crainte les otaries, m’approcher des lions, des flamants roses, etc. C’est magique ! Je souhaite que beaucoup de jeunes comme moi puissent en profiter. »

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

La Picarde Amélie Gosse championne de France de judo sport adapté…

La judokate du club de Longueau, Amélie Gosse, s’est brillamment illustrée au championnat de France de judo sport adapté ce dimanche à Jurançon dans les Pyrénées Atlantiques.

Elle remporte pour la troisième fois le titre dans la catégorie senior -70kg. 

Amélie Gosse sacrée championne de France de judo sport adapté à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) le 28 avril 2019 / © Judo club Longueau

C’est sans difficulté que la judokate Amélie Gosse a réussi à s’imposer haut la main ce dimanche lors du championnat de France de judo sport adapté à Jurançon dans les Pyrénées-Atlantiques. « Tout s’est très bien passé, elle a gagné ses combats assez facilement donc j’étais confiante », raconte sa professeure Mélanie Brunner.

La Picarde, âgée de 21 ans, n’en est pas à son premier titre, c’est la troisième fois qu’elle est championne de France dans la catégorie senior -70kg. « Je commence à être habituée des compétitions, donc j’étais plutôt sereine surtout quand j’ai vu que j’enchaînais les ippons », confie Amélie.

3e médaille d'or pour Amélie Gosse en championnat de France de judo sport adapté / © Judo club Longueau

La jeune femme, qui vit au foyer d’hébergement de Cagny, tout près d’Amiens, pratique le judo depuis l’âge de 9 ans et s’entraîne deux fois par semaine. Nul doute que le judo club de Longueau lui réservera ces jours prochains un bel accueil.

Source FR3.

Des enfants nés sans défenses immunitaires guéris grâce au virus du sida…!

Aux États-Unis, un essai clinique a permis de soigner 8 «bébés bulles», des enfants atteints d’un déficit immunitaire combiné sévère.

Cette maladie rare prive le malade de système immunitaire et le rend vulnérable aux microbes.

Des enfants nés sans défenses immunitaires guéris grâce au virus du sida

Parce qu’ils sont nés sans défenses immunitaires, ils étaient condamnés à passer leur vie dans une bulle, à l’écart du monde et de ses microbes. Désormais, ces huit petits garçons atteints d’un déficit immunitaire combiné sévère – une maladie génétique rare – peuvent prétendre à une vie normale. Aux États-Unis, des médecins de deux hôpitaux pour enfants sont parvenus à leur reconstruire intégralement un système immunitaire fonctionnel à l’aide d’un traitement combinant une thérapie génique et une chimiothérapie. Une première mondiale décrite en détail le 18 avril dans le New England Journal of Medicine .

Un mois après avoir reçu le traitement, 7 des 8 enfants étaient sortis de l’hôpital. Un seul a dû recevoir une seconde dose. Et après un peu plus d’un an de suivi, tous les enfants se portent bien. «Ces patients (…) répondent aux vaccins et disposent d’un système immunitaire leur permettant de fabriquer toutes les cellules immunitaires dont ils ont besoin pour se protéger des infections», a indiqué le Dr Ewelina Mamcarz, coauteur de l’étude et médecin au service de greffe de moelle osseuse et thérapie cellulaire à l’hôpital pour enfants St. Jude de Memphis (États-Unis). «Bien qu’un suivi plus long soit nécessaire pour évaluer les effets tardifs du traitement, ces résultats suggèrent que la plupart des patients traités avec cette thérapie génique vont développer une réponse immunitaire durable et complète sans effets secondaires», a déclaré le Pr Mort Cowan, pédiatre au Benioff Children’s Hospital de l’université de Californie à San Francisco, où 4 des 8 enfants ont été traités.

À quoi est due la maladie ?

Le déficit immunitaire combiné sévère, aussi appelé «maladie des bébés bulles», est très rare: il ne touche qu’une naissance sur 200.000 chaque année, exclusivement des garçons. «Il s’agit de la forme la plus courante des déficits immunitaires», indique Anne Galy, directrice de recherche à l’Inserm/Généthon. «Elle est due à l’absence d’une structure à la surface des cellules du système immunitaire. Sans cela, les cellules sont comme aveugles: elles ne peuvent pas se déplacer, ne prolifèrent pas, ne s’activent pas». Ce déficit est dû à une erreur au niveau du code génétique: en l’absence du gène codant cette structure indispensable, les cellules sont incapables de la fabriquer.

Les enfants qui naissent avec ce syndrome ont donc bien un système immunitaire mais celui-ci est comme éteint. «Au début, les nourrissons ont l’air en bonne santé, mais très rapidement, ils attrapent des infections qui mettent en péril leur vie», explique Anne Galy. «Pour les protéger de l’environnement, on les met dans des bulles stériles car ils ne peuvent absolument pas se défendre contre les infections microbiennes». Si rien n’est fait, leur espérance de vie est très limitée.

Pour l’heure, la greffe de moelle osseuse – siège de la fabrication des cellules du système immunitaire -, reste le traitement privilégié, bien qu’il soit très contraignant (prise d’immunosuppresseurs à vie, développement de cancers). Mais pour les enfants qui n’ont pas de donneur compatible autour d’eux, cette option est inenvisageable en raison d’un risque quasiment inéluctable de rejet de greffe. En 1999, une équipe franco-britannique pionnière a donc réalisé le premier traitement par thérapie génique.

Le concept: prélever des cellules-souches (qui ne sont pas encore différenciées) au patient pour leur injecter en laboratoire le gène manquant. «L’avantage est qu’il n’y a aucun risque de rejet puisqu’il s’agit des cellules du patient», souligne Anne Galy. Mais parmi les 19 jeunes patients inclus dans le premier essai clinique, plusieurs ont par la suite développé une leucémie à cause du traitement. Et, selon la chercheuse, les effets de cette thérapie génique finissent par s’épuiser au bout de «15 à 20 ans». Il fallait donc l’améliorer.

Chimiothérapie et virus du sida

C’est ce qu’ont fait les équipes de l’hôpital pour enfants St. Jude. La nouveauté est que les médecins ont administré une chimiothérapie en plus de la thérapie génique. Ce traitement, d’ordinaire utilisé contre les cancers, vise ici à supprimer toutes les cellules de la moelle osseuse du patient. «Jusqu’à maintenant, on ne le faisait pas car on estimait que c’était lui faire prendre un risque supplémentaire», explique Anne Galy. «Si on lui supprime sa moelle osseuse et que par la suite la greffe ne prend pas, il perd définitivement son système immunitaire». En réalité, les chercheurs se sont aperçus que la chimiothérapie était le seul moyen de greffer la totalité du système immunitaire de façon durable.

«L’intérêt du VIH est qu’il permet d’insérer très facilement une copie du gène normal dans l’ADN des cellules.»

Anne Galy, directrice de recherche à l’Inserm/Généthon.

Autre singularité – même si ce n’est pas une première -, les médecins ont utilisé le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pour transporter le gène jusqu’au cœur des cellules. «L’intérêt du VIH est qu’il permet d’insérer très facilement une copie du gène normal dans l’ADN des cellules», détaille Anne Galy. Mais attention, il ne s’agit pas de vrais virus du sida. «Ils sont synthétisés en laboratoire, comme le sont des médicaments, mais ne sont pas infectieux. On garde uniquement les propriétés qui nous intéressent. C’est un peu comme une coquille», poursuit la chercheuse. Ces vecteurs viraux sont utilisés depuis longtemps dans les thérapies géniques, pas seulement pour traiter les déficiences immunitaires.

En pratique, les médecins américains ont mis en présence les cellules-souches des malades avec ces petites coquilles virales transportant le gène manquant, avant de les laisser se développer en laboratoire. En parallèle, ils ont fait place nette chez le patient en lui administrant une chimiothérapie avant de lui injecter ses propres cellules génétiquement modifiées.

Pour l’heure, ces thérapies ne se font que dans le cadre d’essais cliniques. Cette étude apporte une nouvelle preuve d’efficacité du concept. «Désormais, il faut que ça sorte du champ académique et que les industriels s’en emparent. Il faut en faire des médicaments autorisés qui pourraient être disponibles dans les hôpitaux», affirme Anne Galy. De leur côté, les auteurs de l’étude «espèrent que cette thérapie, qui comprend plusieurs nouveautés, servira de base pour le développement de thérapies géniques pour traiter d’autres maladies du sang dévastatrices».

Source LE FIGARO.

L’ibuprofène et le kétoprofène présentent des risques de complications infectieuses graves…

L’ibuprofène et le Kétoprofène, les deux anti-inflammatoires les plus vendus, disponibles sans ordonnance, pourraient provoquer des complications infectieuses graves, prévient ce jeudi l’agence du médicament.

L’ANSM appelle à la vigilance.

L'Agence du médicament conseille de consommer l'ibuprofène avec précaution.

Le kétoprofène et l’ibuprofène, les deux médicaments anti-inflammatoires les plus vendus et que l’on prend parfois sans précaution en cas de fièvre avec maux de tête ou de gorge, pourraient favoriser des complications infectieuses graves, alerte ce jeudi l’Agence du médicament, qui appelle à la vigilance. L’ibuprofène, présent dans le Nurofen, l’Advil, l’Upfen Antarene et bien d’autres marques de médicaments, et le kétoprofène, présent dans le Profenid, le Toprec ou le Ketum, appartiennent à une famille de médicaments, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui faisaient déjà l’objet de signalements pour des complications infectieuses graves.

Source FRANCE BLEU.

En Mayenne, une enquête révèle que plus de 70% des salariés des EHPAD souffrent de leurs conditions de travail…

Le syndicat Force Ouvrière a enquêté auprès du personnel des quatre maisons de retraite gérées par le centre hospitalier de Laval.

Les résultats de cette enquête viennent d’être rendus publics. Les agents des EHPAD sont à bout de souffle.

En Mayenne, une enquête révèle que plus de 70% des salariés des EHPAD souffrent de leurs conditions de travail. photo d'illustration

Le mal-être dans plusieurs maisons de retraite lavalloise. La situation se dégrade chaque jour, chaque mois, chaque année constate l’organisation syndicale, malgré les bonnes intentions ou les promesses politiques. Plus de 70% des salariés ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail. Autant ou presque viennent à reculons ou par obligations.

Les principaux motifs d'insatisfation du personnel des EHPAD - Radio France

Quelques minutes pour un repas, une toilette, du stress en permanence, une ambiance parfois délétère, de l’agressivité, de la fatigue, un manque de considération, une pression de plus en plus forte de l’encadrement. Avec des conséquences sur l’état de santé des agents : insomnies, tendinites, lombalgies.

Épuisement physique et moral

L’an dernier, selon FO, des employés ont décidé d’arrêter leur activité pour « burn-out », épuisement physique et mental. Dans trois des quatre EHPAD, l’absentéisme a fortement augmenté, de 50% . Manque de moyens humains et matériels, ce n’est pas nouveau. Un chiffre illustre parfaitement cette pénurie : à la maison de retraite Jeanne Jugan, il y avait encore récemment seulement trois soignants la nuit pour surveiller 188 résidents. Un quatrième poste a été créé.

Force Ouvrière envisage désormais de réaliser une enquêté identique pour l’ensemble des EHPAD mayennais.

Source FRANCE BLEU.

Épilepsie: la Dépakine n’est pas le seul médicament à risque pour le fœtus…

L’Agence du médicament appelle à la vigilance à l’égard de certains médicaments antiépileptiques en raison d’un risque de malformations chez les enfants qui y ont été exposés pendant la grossesse.

Épilepsie: la Dépakine n’est pas le seul médicament à risque pour le fœtus

Le fait était déjà connu pour les médicaments à base de valproate, comme la Dépakine. Désormais, on sait que d’autres médicaments antiépileptiques peuvent aussi être à l’origine de malformations chez les enfants qui y ont été exposés dans le ventre de leur mère. C’est ce qu’a indiqué l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un rapport publié le 25 avril visant à faire le point sur les risques de 21 antiépileptiques. Une information d’importance, puisqu’environ 100.000 femmes en âge de procréer sont atteintes d’épilepsie en France.

Le valproate, médicament le plus à risque

Premier enseignement: l’analyse confirme que le valproate et ses dérivés – molécule mise sur le marché dans les années 1960 – sont bien les plus à risque. «Il multiplie par quatre à cinq le risque de malformations chez les enfants de femmes qui en prennent», indique le Dr Philippe Vella, directeur des médicaments neurologiques à l’ANSM. Selon une estimation de l’ANSM et l’Assurance maladie faite en 2018, jusqu’à 30.000 enfants pourraient avoir développé des troubles du développement à cause de ces médicaments ces 50 dernières années en France. Et entre 2000 et 4000 enfants auraient été victimes de malformations. «Le risque de malformations est connu depuis le début des années 1980 et les effets neuro-développementaux depuis les années 2000», précise le médecin.

Ce n’est qu’en 2014 que les premières mesures pour renforcer les conditions de prescription et informer les médecins et les patientes des risques ont été prises. «La France a été parmi les premiers pays à réagir», se défend le Dr Vella. «Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a des cas d’épilepsie où il n’est pas possible de se passer de valproate. Pour certaines personnes, il n’existe pas d’alternatives efficaces». Ce n’est que depuis l’été 2018 que le valproate et ses dérivés sont contre-indiqués pendant la grossesse, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres traitements. Un an plus tôt, en juillet 2017, ces médicaments avaient été interdits aux femmes enceintes atteintes de troubles bipolaires, maladie contre laquelle ils peuvent également être prescrits.

Haute vigilance sur 6 autres médicaments

Le valproate n’est pas le seul anti-épileptique tératogène. Selon le rapport, cinq autres médicaments «présentent à ce jour un risque de malformation élevé par rapport à la fréquence observée dans la population générale», qui est de 2 à 3%. Il s’agit du topiramate, du phénobarbital, de la primidone, de la carbamazépine et de la phénytoïne. En revanche, on ne sait pas encore avec certitude si ces médicaments peuvent entraîner des troubles neuro-développementaux au regard des données disponibles.

Le topiramate (Epitomax et génériques) préoccupe particulièrement les autorités sanitaires. Ce médicament, prescrit à environ 30.000 femmes en âge d’avoir des enfants selon les chiffres de 2015, est de plus en plus utilisé, notamment à mauvais escient (à des fins amaigrissantes et pour traiter le trouble bipolaire). Or il multiplie par trois le risque de malformations. Les enfants dont les mères ont pris ce médicament pendant leur grossesse ont notamment un risque accru de naître avec une malformation de la bouche de type bec-de-lièvre et d’hypospadias (malformation de l’urètre). L’Agence du médicament a également identifié l’existence d’un risque potentiel de troubles neuro-développementaux.

L’Agence du médicament alerte également sur l’utilisation de la prégabaline (Lyrica et ses génériques), en raison du risque potentiel de malformations et de sa prescription importante en France. «Nous appelons à la vigilance parce que nous savons qu’il y a un risque potentiel mais nous ne sommes pas en mesure de le quantifier à ce stade», précise Philippe Vella. En 2016, près de 150.000 femmes prenaient ce médicament. Mais toutes ne souffraient pas d’épilepsie, loin de là. «Il est surtout utilisé contre les douleurs neuropathiques et les troubles anxieux généralisés, voire dans des indications qui ne sont pas autorisées», rapporte le médecin.

Pour l’heure, seuls trois antiépileptiques ne semblent pas avoir d’effets tératogènes: la lamotrigine, le lévétiracétam et l’oxcarbazépine. «Les données actuellement disponibles ne montrent pas d’augmentation de la fréquence des malformations», détaille le rapport, n’exclue pas pour autant ce risque de façon définitive.

Que faire?

L’ANSM conseille aux femmes traitées par un antiépileptique de consulter sans délai leur médecin en cas de grossesse pour savoir s’il faut modifier le traitement. Enceinte ou non, l’Agence du médicament rappelle qu’il ne faut pas arrêter ou modifier son traitement sans l’avis de son médecin. Et dans tous les cas, le traitement doit être réévalué régulièrement par un professionnel de santé, même sans projet de grossesse.

Par ailleurs, elle a mis en place, en lien avec l’APESAC (Association des parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant) et le Réseau des centres régionaux de pharmacovigilance, un formulaire pour mieux signaler les cas d’exposition d’enfants à des antiépileptiques au cours de la grossesse (signalement-sante.gouv.fr).

Pour plus d’informations, le rapport est disponible ici.

Source FRANCE INFO.

Lego. Des briques en braille pour faciliter l’apprentissage des enfants malvoyants…

Lego a lancé mercredi à Paris les boîtes LEGO Braille Bricks.

Il s’agit d’une gamme de briques en braille dédiée aux enfants déficients visuels qui leur permettra d’apprendre plus facilement l’écriture braille, explique la marque danoise.

Lego ouvre son univers aux enfants aveugles et malvoyants.

Lego ouvre son univers aux enfants aveugles et malvoyants. La marque danoise a annoncé mercredi 24 avril le lancement d’une nouvelle gamme de briques en braille, baptisée Lego Braille Bricks rapporte Le Figaro. Chaque set de la nouvelle gamme aura environ 250 briques chacun. Si la forme des briques ne change pas, les tenons ou plots (protubérances arrondies qui servent à accrocher les briques entre elles) vont considérablement varier.

En fonction de la signification de la brique, le nombre et l’ordre des tenons changeront. Ainsi, les petites accroches de la brique estampillée ‘A’ reproduiront la forme de la lettre ‘A’ en braille. Sur chaque brique sera indiquée la lettre, le chiffre ou le symbole mathématique correspondant, ce qui permettra aussi aux enfants valides d’intégrer l’alphabet braille de manière ludique.

Des boîtes gratuites

Ces briques seront compatibles avec les Lego traditionnels. Pour Philippe Chazal, trésorier de l’Union européenne des aveugles, le nouveau produit est intéressant. Selon lui l’approche du braille par le jeu permettra de « renforcer le niveau d’intérêt pour l’apprentissage du braille », en particulier chez les enfants de six à neuf ans.

Ce n’est pas la première fois que Lego propose des produits liés à un handicap. En 2016, l’entreprise danoise avait intégré une figure en fauteuil roulant à l’une de ses boîtes de briques. Les briques en braille sont actuellement testées en danois, norvégien, anglais et portugais. La version française devrait arriver vers la fin de l’année. Le produit final sera commercialisé en 2020. Certains établissements spécialisés recevront des boîtes gratuites.

Source OUEST FRANCE.