Aix-en-Pévèle : une famille parcourt 800 km en calèche, pour sensibiliser à l’autisme…

Une famille de 4 enfants a quitté ce mercredi après-midi, le village d’Aix en Pévèle, en calèche.

Direction la Loire. Sur la route, le couple abordera les difficultés qu’il rencontre pour scolariser son fils autiste. 

Aix-en-Pévèle : une famille parcourt 800 km en calèche, pour sensibiliser à l'autisme. © B.Espalieu

Plus qu’un simple voyage, une véritable aventure pour cet enfant autiste et sa famille. Ils s’apprêtent à quitter définitivement la région pour rejoindre Briennon dans la Loire. Leur objectif : scolariser leur fils aîné, âgé de 6 ans, dans une classe pilote, une structure privée adaptée pour les enfants autistes…qui utilise la méthode 3i.

 » On va tester une classe expérimentale pour montrer que c’est possible, d’intégrer un enfant autiste, en adaptant un minimum. Et surtout après que d’autres familles puissent remettre ce projet, en place, près de chez eux », explique la jeune maman, institutrice de métier.

Le couple de Lillois est soutenu par de nombreux bénévoles dans ce projet. Ils ont créé une page Facebook, pour être suivis.

A raison de 15 km par jour en moyenne, le voyage devrait durer environ 2 mois. Le couple et ses 4 enfants ont préparé le périple de longue date, pour que Bosco puisse vivre cette aventure en toute quiétude et en toute sécurité…

« On en a beaucoup parlé à la psychologue qui le suit ». Ils ont donc fait quelques aménagements : « Il y a la grande tente familiale, mais lui va avoir sa petite tente à lui à l’interieur,pour avoir son petit cocon sensoriel, qui est important, où il va être protégé du mouvement, du bruit », explique Virginie.

 » On est quand même très confiant parce qu’il a toujours eu une appétence énorme pour les chevaux, donc il a fait de l’équithérapie ».  » Il a beaucoup de TOC…mais dès qu’il est sur la carriole ou à cheval, il les perd automatiquement, » s’entousiasme le père de Bosco.

8 à 10 semaines de voyage en carriole entrecoupées de longues pauses, durant lesquelles la famille témoignera de ses difficultés mais aussi de ses espoirs que l’éducation nationale puisse enfin mieux comprendre et donc mieux accompagner les enfants autistes dans leur scolarité…

Source FR3.

Au Jardin d’acclimatation, une jeune fille atteinte d’autisme interdite de manège…!

Melissa, une jeune fille atteinte d’autisme, s’est vue refuser mercredi l’accès à l’une des attractions du Jardin d’acclimatation.

Si la direction se défend en évoquant des questions de sécurité, la mère de l’enfant pointe une discrimination.

Atteinte d’autisme, Melissa (à gauche) s’est vu refuser l’accès aux chaises volantes du Jardin d’acclimatation, mercredi. / © E. Ferret / France 3 Paris IDF

Les chaises volantes sont son manège préféré au Jardin d’acclimatation. Melissa, une jeune fille âgée de 13 ans et atteinte d’autisme, n’a pas pu en profiter mercredi après-midi. Les agents responsables de l’attraction lui ont interdit de monter.

« Vous ne faites pas l’attraction mademoiselle parce que vous êtes autiste », raconte l’adolescente, qui reprend les mots des agents.

Melissa, qui se dit « triste » après l’incident, va au Jardin d’acclimatation depuis une dizaine d’année avec sa mère. C’est la première fois qu’on lui refuse l’accès à un manège, y compris dans les autres parcs d’attractions qu’elle fréquente.

« L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap »

« Je trouve ça extrêmement choquant, explique Jacqueline Domnez, maman de Melissa et par ailleurs présidente de l’association Mélissa l’union de tous. Qu’on le dise en plus les yeux dans les yeux à ma fille… Ils l’ont fait évacuer devant tout le monde. Donc j’ai dû la gérer parce qu’elle a eu des crises de frustration pendant plus de 30 minutes. Elle n’était vraiment pas bien. Ce lieu qu’elle aimait, maintenant elle le déteste. »

La mère pointe une situation discriminatoire: « Les premiers termes utilisés par la personne responsable de l’attraction m’ont particulièrement choqué : « Les personnes atteintes d’une maladie mentale et psychiatrique n’ont pas le droit de monter dans un manège ». L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap. On était censé passer une après-midi en famille, ça s’est transformé en enfer. »

Une plainte déposée

Les agents du manège ont présenté leurs excuses. Les responsables du parc, eux, ont remboursé la journée à la famille.

Pour justifier l’incident, le président du Jardin d’Acclimatation Marc-Antoine Jamet met en avant le règlement interne au site et une question de sécurité : « Tout enfant doit pouvoir attendre de manière autonome les secours, pour pouvoir être évacué. A la fois le bureau de contrôle, le constructeur et le cabinet de conseil en accessibilité avec qui nous travaillons ont établi que les enfants qui ne pouvaient pas être évacués de manière autonome ne pouvaient pas monter dans ce manège. »

De son côté, Jacqueline Domnez vient de porter plainte ce jeudi matin. Elle a également contacté dès mercredi soir le Défenseur des droits afin de saisir l’institution.

Mercredi soir, la mère de Melissa a par ailleurs adressé un courrier destiné à la fois au ministre chargé de la Ville et du Logement Julien Denormandie, à la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel, au maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin, à la direction du parc, ainsi qu’au groupe LVMH – propriétaire du Jardin acclimatation.

Source FR3.

Corrèze : des livres audio et des lecteurs bientôt à disposition de ceux qui ont un handicap pour lire…

Gérée par le conseil départemental de Corrèze, la bibliothèque départementale de prêt vient de se doter de dix lecteurs pour lire des livres audio aussi mis à disposition.

Ces équipements, proposés aux bibliothèques affiliées, seront disponibles pour ceux qui ont un handicap pour lire.

Le lecteur 'Victor' permet de lire des livres audio

Comment rendre la lecture accessible à tous ? Comment faire en sorte que ceux qui souffrent d’un handicap (visuel, cognitif, psychique) ou de troubles « dys » puissent aussi lire ? C’est un vaste sujet de société et le conseil départemental de Corrèze, qui va selon lui être l’un des tout premiers de France à le faire (après la Savoie et la Vendée), innove en la matière. Via sa bibliothèque départementale de prêt, basée à Tulle, le département va proposer des livres audio et des lecteurs adaptés pour les lire. Dans les prochaines semaines, les quelques 70 bibliothèques affiliées (celles de Brive, Tulle et Ussel ne le sont pas), qui empruntent des documents, vont se voir proposer ce nouveau service qui vient d’être acté par les élus.

10 lecteurs, 30.000 livres audio

Concrètement, dix lecteurs ‘Victor’, c’est leur nom, viennent d’être achetés par la collectivité. Ils vont se retrouver entre les mains des publics empêchés, comme ils sont pudiquement appelés, pour évoquer ceux qui ne peuvent pas lire eux-même du fait de leur handicaps.  » Cet appareil permet une lecture comme vous et moi  » explique Ovidio Vallès, chargé du dossier à la bibliothèque départementale de prêt. Cela permettra aux bénéficiaires  » de reprendre la lecture, après une pause, exactement là où ils se sont arrêtés. Ils pourront mettre des signets, comme des post-its, pour retrouver une page ou des ouvrages « . Il sera aussi possible d’accélérer la lecture pour lire en diagonale, ou encore de programmer le temps de lecture.  » On peut choisir 45 minutes par exemple pour éviter que l’ouvrage aille à son terme si on s’endort avant  » détaille Ovidio Vallès.

« Combler cette lacune qui fait que certains ne peuvent pas lire »

Cela est possible grâce aux collections de livres détenus par l’association Valentin Haüy, d’aide aux malvoyants, avec qui un partenariat est conclu. Sur son site, elle revendique près de 30.000 livres audio. Cela représente un enjeu fort pour le département.  » Il nous fallait absolument combler cette lacune qui fait que, à cause de leur handicap, certains ne peuvent pas lire  » ajoute Francis Colasson, conseiller départemental délégué culture et santé.  » Maintenant, on leur donne la possibilité de le faire, de s’enrichir, de vivre comme une personne qui n’a pas ce handicap « . De quoi, donc, offrir un quotidien un peu plus normal à ceux qui sont empêchés. Combien sont-ils en Corrèze ?  » On m’a parlé du pourcentage de 3%, mais je n’ai pas de nombre exact  » continue l’élu. Rapporté aux 240.000 habitants de la Corrèze, un peu plus de 7.000 personnes pourraient être concernées dans le département.

Possibilité d’en bénéficier sous des conditions strictes

Mais, pour pouvoir bénéficier des livres audio et de leurs lecteurs dédiés, la procédure sera très encadrée.  » Sinon, ce serait du piratage  » lance Gaetano Manfredonia, le directeur de la bibliothèque départementale de prêt, car les livres audio sont soumis aux codes des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle. Cela s’applique, pour commencer, aux élus dont les bibliothèques empruntent des documents à la bibliothèque départementale.  » Pour une mise à disposition, les élus devront signer une charte d’adhésion où ils s’engagent à ce que les livres audio soient mis à disposition exclusivement des ayants droit « . Ces mêmes bénéficiaires devront justifier leur handicap.  » Des conditions très strictes sont prévues pour qu’on ne puisse pas disséminer gratuitement des fichiers audio  » justifie Gaetano Manfredonia. Ce service sera donc pleinement opérationnel dans quelques semaines. Mais, d’ici là, il est déjà actif pour celles et ceux qui veulent voter pour le prix des lecteurs corréziens, ils sont invités à s’adresser directement à la bibliothèque départementale de prêt.

Source FRANCE BLEU.

Avec ses mains et un plateau, il fait vivre les matches de football aux personnes aveugles…

Le Colombien Cesar Daza est un passionné de football qui partage sa passion avec des personnes aveugles.

En bougeant ses mains sur un plateau, il leur permet de vivre le match de manière sensorielle.

Tout simplement beau ! 

Avec ses mains et un plateau, il fait vivre les matches de football aux personnes aveugles

Ceux qui sont déjà allés dans un stade pour voir un match de football (ou de rugby par exemple) savent à quel point l’ambiance peut être extrêmement animée. Les supporters scandent le nom de leur joueur préféré, chantent pour motiver leur équipe, font vibrer le sol à chaque nouveau but… Bref, aller voir un match au stade, c’est la garantie de vivre une expérience et une ambiance unique, que l’on soit supporter ou non.

Mais malheureusement, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir vivre le match de son équipe préférée sur le même pied d’égalité que les autres. Les personnes qui vivent avec un handicap comme la cécité ou la surdité (et parfois les deux) ne peuvent malheureusement pas vivre le match et ressentir les mêmes émotions que les autres supporters. Mais c’était sans compter sur Cesar Daza un passionné de football d’origine colombienne qui s’est lancé dans un concept original et social. Ce dernier permet aux personnes aveugles de vivre les matches de football au stade en utilisant ses mains et un plateau.

Plus concrètement, il s’installe avec la personne autour d’un plateau qui représente le terrain de football. En utilisant ses mains, Cesar Daza lui décrit le match en temps réel : les déplacements des joueurs, les corners, les tirs, les passes, les centres… De manière concrète, il utilise la gestuelle avec brio pour aider les supporters aveugles à vivre les sensations uniques d’un match de football.

Pour l’anecdote, Cesar Daza a eu l’idée de se lancer dans ce projet après avoir fait la rencontre de Jose Richard Gallego, un supporter de football colombien qui a perdu l’ouïe et la vue à cause d’une maladie alors qu’il n’avait que 9 ans. Très touché par sa situation, Cesar Daza s’est lancé dans ce projet pour lui partager encore plus fort sa passion pour le foot.

L’idée a rapidement eu beaucoup de succès et Cesar Daza a pris l’initiative de s’accompagner d’autres volontaires pour permettre à d’autres personnes handicapées de tenter l’expérience. Un très beau projet, simple mais intelligent, qui fait chaud au coeur par sa solidarité et qui oeuvre en faveur de l’inclusion dans le sport. À partager !

SOURCE CREAPILLS.

 

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer…

MEMO est un court-métrage touchant sur la maladie d’Alzheimer, réalisé par des étudiants des Gobelins.

Celui-ci traite le sujet, pourtant pas facile, avec une impressionnante délicatesse. 

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, nous vous présentons ce superbe court-métrage d’animation. Memo, c’est un film sensible, malin et très touchant sur la maladie d’Alzheimer : un véritable coup de cœur ! Derrière cette animation, cinq jeunes réalisateurs, tout droit sortis des Gobelins, la prestigieuse école d’animation. Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber ont décidé de raconter ensemble cette histoire émouvante pour leur film de fin d’études.

Le pitch ? Louis, retraité, veut à tout prix garder son indépendance face à la surprotection de sa fille Nina. Un scénario tout simple, nous direz-vous. Et pourtant … Étant donné qu’on ne veut pas vous spoiler, on va vous laisser regarder avant de continuer.

Ce qu’on apprécie davantage dans ce film, c’est qu’Alzheimer est représentée par bien plus que juste “oublier” des choses. Cette maladie fait beaucoup de mal aux familles et fait ressentir une énorme perte de contrôle à la personne atteinte. Ici, on nous présente surtout le désir d’indépendance de Louis, qui manifeste un début de maladie d’Alzheimer. En témoignent les nombreux post-its qui font désormais partie de la décoration …

Pour mettre en avant l’insoumission du retraité, les étudiants ont utilisé une base narrative minimaliste : il souhaite aller acheter du café seul − autrement dit, une action quotidienne et à la portée de tout le monde. Or, sa fille Nina, qui le surprotège a tendance à le pousser à l’isolement.

Mémo semble vouloir nous faire comprendre que l’assistanat, même s’il part d’une bonne intention, n’est pas forcément une aide judicieuse. Mais surtout, Memo illustre, d’une manière très visuelle, et à la perfection, ce que peuvent ressentir les personnes atteintes de la maladie. Et c’est juste terrifiant.

Le court-métrage, à la fois vaporeux et coloré, reflète le talent précieux et singulier de cette poignée de réalisateurs. Une approche subtile et délicate pour parler d’un sujet difficile, qui touche trop de familles.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

SOURCE CREAPILLS.

 

À Marseille, du rugby pour mieux lutter contre le cancer…

L’Institut Paoli-Calmettes et le Rugby Club Stade Phocéen, viennent de lancer à Marseille une nouvelle section : du rugby « sans contact violent », destiné d’abord aux femmes qui luttent conter le cancer.

Michèle, atteinte d'un cancer, battante dans la vie comme sur le terrain

Le sport, et encore plus le rugby, comme thérapie.. le sport santé…  C’est le choix de certaines patientes atteintes d’un cancer, et c’est tout nouveau à Marseille. Le fruit d’un partenariat entre l’IPC, l’institut Paoli-Calmettes -centre de prise en charge globale du cancer- et le Rugby Club Stade Phocéen dans le 11e arrondissement. Cette nouvelle section est d’abord destinée aux femmes, pour leur redonner confiance, et moralement et physiquement.

« On voulait associer le rugby et ses valeurs à des gens qui peuvent avoir à traverser des moments difficiles, comme la maladie, et en particulier le cancer » Augustin Marie, président du Rugby Club Stade Phocéen

Augustin Marie, président du Rugby Club Stade Phocéen - Radio France

Ces femmes se retrouvent ainsi sur le terrain chaque mardi soir dans le 11e arrondissement de Marseille, pour jouer un rugby sans contact violent. « c’est du rugby à toucher, qui se joue normalement à cinq contre cinq, explique l’entraîneur Ludovic Chaix, formé à la pratique du sport adapté. Il n’y a pas de contact, on se touche juste légèrement à deux mains. Et dès que le porteur du ballon est touché, il pose le ballon, et quelqu’un vient prendre le relais. Donc c’est surtout du plaisir, on court et on s’amuse beaucoup. » La 2e séance vient d’avoir lieu cette semaine.

« Ce que ces femmes gagnent à venir avec nous ? De la confiance en soi, beaucoup de confiance en soi. Et le fait d’être en groupe, socialement de rencontrer beaucoup de monde. » Ludovic Chaix, l’entraîneur

Les séances mêlent à la fois des patientes et du personnel de l'IPC, l'institut Paoli-Calmettes - Radio France

La genèse du projet vient en fait de Toulouse. A l’Oncopole, des patientes traitées pour des cancers sont ainsi invitées à jouer au rugby depuis 2015. « C’est une action créée à Toulouse, reconnaît Augustin Marie. On n’a rien inventé. On s’en est inspiré. On veut suivre leur exemple. (..) A Toulouse, c’est impressionnant. On voit des gens qui étaient malades il y a 3 ans, qui ne le sont plus et qui en rencontrent d’autres qui sont en plein traitement ou en rémission.. et quand certaines ne vont pas bien, les autres les motivent pour venir s’entraîner. Il n’y a que des battantes! »

Parmi les premières patientes à avoir franchi le pas : Michèle, 51 ans. Elle a subi 2 opérations en un an, la dernière il y a seulement un mois. Et elle enchaîne les séances. Michèle avait arrêté le sport, elle s’y est remise dès que sa maladie a été détectée : « ça fait du bien physiquement, psychiquement, c’est stimulant, explique-t-elle. De toute façon, ça a été le point de départ. Dès que j’ai commencé le traitement, je me suis remise au sport. » De la natation, du vélo, mais aussi depuis la semaine dernière donc le rugby à Marseille.

‘ »On fait le plein d’énergie. Dès qu’on fait du sport, la fatigue disparaît, on a envie de plein de choses et on avance encore plus vite ». Michèle, patiente et aussi première sur le terrain le mardi soir.

Qu’en pensent les médecins ? Quels sont leurs retours d’expérience ? Il n’y a pas de certitude scientifique proprement dit, mais des convictions. L’IPC espère élargir sa base de données, pour mieux appréhender la question.

« On n’a pas d’étude qui démontre qu’on va guérir avec le sport. Evidemment. Mais le sport, comme beaucoup d’autres choses, va participer à améliorer le pronostic d’une pathologie ; à la fois sur le plan physique, sur le plan nutritionnel et sur le plan psychologique. Ce sont 3 éléments majeurs dans la prise en charge de patients,. en particulier de patients pris en charge pour des cancers. » Eric Lambaudie chirurgien oncologue à l’IPC, l’institut Paoli-Calmettes à Marseille.

 

Biarritz : l’éducateur de l’IME de Plan Cousut, incarcéré en 2018, soupçonné de 13 cas de viols et agressions sexuelles…

Plus le temps passe et plus le nombre de plaintes augmente. Mis en examen l’an dernier pour deux cas, l’éducateur de l’IME de Plan Cousut à Biarritz, serait impliqué dans au moins 13 cas de viols et agressions sexuelles.

L’enquête se poursuit.

Biarritz : l’éducateur de l'IME de Plan Cousut, incarcéré en 2018, soupçonné de 13 cas de viols et agressions sexuelles. L'entrée du centre médico-éducatif.

Il avait été mis en examen, l’an dernier, pour viols et agressions sexuelles sur deux jeunes mineures handicapées, et placé en détention provisoire. L’enquête a mis au jour d’autres victimes. L’éducateur spécialisé de l’institut médico-éducatif Plan Cousut, à Biarritz, est désormais suspecté de 13 agressions. Les procédures judiciaires sont actuellement en cours dans le cadre de l’instruction ouverte dès la découverte des faits.

Pris sur le fait dans la piscine

C’est dans la piscine de l’établissement spécialisé que l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, s’était fait surprendre par l’un de ses collègues qui avait alors immédiatement alerté sa hiérarchie et les autorités. Au cours de l’enquête, ouverte par le Parquet de Bayonne, les policiers ont épluché tout le passé de l’éducateur spécialisé afin de faire toute la lumière sur ses faits et gestes. Les premières agressions remonteraient à 2003. Les investigations se poursuivent.

Une enquête complexe

L’éducateur spécialisé était en poste depuis 18 ans au sein de l’établissement. Il a donc côtoyé de nombreux jeunes souffrants de troubles du comportement, qui dans la plupart des cas ont du mal à verbaliser les événements. Le recueil des informations est donc complexe dans un dossier où la parole des uns s’oppose à la parole des autres.

Source FRANCE BLEU.

Ils frappent un handicapé et sont condamnés…

L’histoire remonte au jeudi 25 avril. Deux délinquants d’Ile de France, connus des services de police de ce secteur, se sont retrouvés dans le même …

Ils frappent un handicapé et sont condamnés. Photo d'illustration.

L’histoire remonte au jeudi 25 avril. Deux délinquants d’Ile de France, connus des services de police de ce secteur, se sont retrouvés dans le même appartement qu’un jeune Lunévillois de 23 ans en situation de handicap mental. Les deux gaillards de passage, s’intéressent à lui. Ils le frappent rapidement et tentent de lui soutirer de l’argent. Ils le conduisent vers un distributeur de billets rue Banaudon où ils le frappent à nouveau. Ils le poussent jusque chez lui rue des Bosquets, pour récupérer sa carte bleue. Son frère est présent avec un chien. Les deux hommes de 24 et 22 ans prennent la fuite. Les policiers prévenus, les interpellent rapidement et le placent en garde à vue (GAV). Ils nient les faits face aux enquêteurs mais une caméra de surveillance a filmé la scène dans la rue qui les confond.

La GAV est prolongée et les deux individus ont été ensuite gardés en détention jusqu’à leur comparution. Elle a eu lieu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nancy. L’un a écopé d’une peine de quatre mois avec sursis. Quant au second, il est resté enfermé pour quatre mois, assorti d’un sursis de la même durée. Le motif de tentative d’extorsion aggravée, a été retenu.

Source EST REPUBLICAIN.

Un test de toxicité désormais obligatoire avant une chimiothérapie au 5-FU…

Administrées à environ 80.000 personnes chaque année, ces chimiothérapies peuvent être très toxiques si le patient n’a pas la capacité de les éliminer.

Un test préalable est désormais obligatoire.

Un test de toxicité désormais obligatoire avant une chimiothérapie au 5-FU

Les chimiothérapies à base de 5-FU, qui peuvent entraîner des effets toxiques très rares mais parfois mortels chez certaines personnes, ne pourront désormais être administrées qu’après la réalisation d’un test de toxicité, a annoncé l’Agence du médicament (ANSM) le 29 avril. Une décision attendue de longue date par l’Association francophone de défense des victimes du 5-FU et analogues présentant un déficit en DPD, qui déplorait que ce test ne soit pas réalisé de façon systématique. Chaque année, environ 80.000 personnes atteintes d’un cancer sont traitées par ce médicament mais toutes ne bénéficiaient pas de ce test jusqu’à maintenant.

Utilisé depuis plus de soixante ans, le 5-Fluoro-Uracile (5-FU) et ses dérivés comptent parmi les médicaments les plus prescrits dans le traitement des tumeurs cancéreuses (sein, ORL, système digestif). Ces médicaments puissants – ils empêchent la synthèse d’ADN dans les cellules cancéreuses – peuvent être très toxiques pour certains patients. La cause? Un déficit ou l’absence totale d’une enzyme du foie (la DPD), chargée d’éliminer le 5-FU. Sans DPD, une dose de 5-FU peut être fatale. Administrer du 5-FU à un patient sans savoir s’il possède ou non l’enzyme revient donc à jouer à la roulette russe.

133 décès en 10 ans

Le déficit en DPD est un phénomène rare: entre 0,05% et 0,1% de la population présente un déficit complet et 3% à 8%, un déficit partiel, selon l’Agence du médicament. Or ce déficit peut être évalué à l’aide d’un test nécessitant une simple prise de sang. En fonction du résultat, le médecin peut alors adapter la dose ou choisir d’utiliser une autre chimiothérapie. Mais jusqu’à maintenant, ce test n’était pas obligatoire et tous les oncologues ne le faisaient pas faire à leurs patients avant de leur administrer la chimiothérapie.

Une négligence qui a provoqué d’importants dégâts. Selon le centre de pharmacovigilance de Marseille, 1505 personnes ont été victimes d’effets indésirables graves liés au 5-FU entre 2005 et 2015. Parmi elles, 133 sont décédées après avoir reçu le traitement, et 155 ont eu leur pronostic vital engagé. Quatre familles de victimes de la toxicité de cette molécule – dont trois cas mortels – ont porté plainte en février, reprochant aux autorités sanitaires de ne pas avoir recommandé plus tôt ce test, pratiqué depuis plusieurs années par certains centres hospitaliers mais pas par d’autres.

Un médicament qui ne doit pas être écarté

Au CHU de la Timone (Marseille), aucun cas de décès toxique n’est survenu depuis 2009, année où le test a été mis en place de façon systématique. «Lorsque nous détectons un risque chez un patient, nous n’excluons pas le médicament, à moins qu’il ne soit totalement déficitaire en DPD», précisait au Figaro le Dr Joseph Ciccolini, biologiste à La Timone, en février 2018. «Nous réduisons les doses au prorata de son niveau de déficit.»

L’Agence nationale de sécurité du médicament rend désormais «obligatoire» ce dépistage, «afin de garantir que tous les patients concernés bénéficient de ce test avant le traitement». Concrètement, le médecin prescripteur devra mentionner «Résultats uracilémie pris en compte» sur son ordonnance, et le pharmacien qui délivre le produit devra s’assurer de la présence de cette mention avant toute dispensation. «Une fois l’activité de l’enzyme DPD connue pour un patient donné, il n’est pas nécessaire de la mesurer à nouveau avant chaque cycle de chimiothérapie», précise l’Agence.

En parallèle, l’Agence européenne du médicament (EMA) a entamé une «réévaluation» du 5-FU, à la demande de l’ANSM, pour «renforcer les conditions d’utilisation» mentionnées dans les autorisations de mise sur le marché.

Source LE FIGARO.

Château-Gontier. Andy in the city : un blog qui traite du handicap au féminin…

Armelle Maignan vit à Château-Gontier-sur-Mayenne. La jeune femme a ouvert récemment un blog qui traite du « handicap au féminin ».

Elle-même a un handicap

Dans son blog Andy in the city, Armelle Maignan traite du handicap au féminin de manière positive.

Andy in the city. Un nom de blog qui attire l’œil pour une thématique peu développée dans les médias.

Armelle Maignan, 29 ans, vit à Château-Gontier-sur-Mayenne. Cette jeune femme active a récemment ouvert un blog où elle parle du handicap au féminin. Un thème qui la touche aussi. Armelle Maignan a un handicap moteur de naissance. Culture, santé et bien-être, société… La jeune femme aborde tous types de thèmes, « sans tabous ».

« Andy, c’est cette femme qui a un handicap, qui le porte, dans tous les sens du terme » écrit-elle sur son blog. « J’essaie d’aborder tous les types de handicap. Notamment ceux qui sont invisibles. Il faut libérer la parole ! »

Le blog Andy in the city cherche à donner la parole aux femmes en situation de handicap et à valoriser leurs initiatives. On y trouve même un café virtuel !

Contact par mail : andyinthecityleblog@gmail.com

Source OUEST FRANCE.