Handicap. Une caravane part de Rennes avec six Bretons en colère !!!!

Ce mardi, les membres de l’Association des Paralysés de France se sont mobilisés au parc Henri-Fréville, à Rennes, pour sensibiliser la population au handicap et faire signer leur lettre ouverte au président de la République, Emmanuel Macron.

Ils la livreront à Paris la semaine prochaine.

Parmi leurs principales préoccupations : l’accès au logement, l’accès aux soins et le montant de l’allocation adulte handicapé.

« En route vers nos droits », c’est le nom que porte la semaine de mobilisation nationale de l’APF, l’Association des Paralysés de France. Jeudi 9 mai, une caravane partira de Rennes, comme d’autres de Montpellier, de Grenoble et de Strasbourg.

« Nous ferons des sauts de puce, avec une heure et demie de route par jour, indique Cécile Cotteburne, directrice territoriale APF Ille-et-Vilaine et Morbihan. Notre convoi grossira dans chaque ville avec un événement organisé à chaque fois. »

Une vingtaine de minibus convergent vers Paris

Six personnes partiront de la capitale bretonne avant de passer par Le Mans, puis Caen, Le Havre, Amiens et Versailles, avant de rejoindre la place de la République, à Paris, mardi prochain, avec la vingtaine d’autres minibus mobilisée.

L’objectif des voyageurs : sensibiliser au handicap tout au long de la semaine, comme ce mardi, au parc relais Henri-Fréville, et porter la colère des personnes à mobilité réduite devant l’Élysée.

Dénoncer une situation financière dégradée

En effet, l’enquête Ifop commandée par l’association révèle aujourd’hui que 89 % des personnes en situation de handicap et leurs proches sont mécontents de l’action d’Emmanuel Macron et lui reprochent des « effets d’annonce », et 43 % considèrent que leur situation financière s’est dégradée. Sont surtout visés : le montant de l’allocation adulte handicapé, l’accès aux soins, l’accès au logement et l’accessibilité de l’espace public.

16 000 signatures pour soutenir la lettre ouverte de l’APF

Laura, costarmoricaine, fera partie du voyage : « En parlant avec des citoyens, des personnes se sont rendu compte qu’on pouvait faire plein de choses, assure-t-elle. Il faut juste qu’on nous en donne les moyens. On va recueillir les paroles d’autres personnes, et remettre à monsieur Macron la lettre et la pétition de l’association. » La lettre ouverte écrite par l’APF, la semaine dernière, recueille pour l’heure 16 000 signatures en France.

Source OUEST FRANCE.

« Tout est effort » : pour 9 personnes en situation de handicap sur 10, la situation s’est dégradée…

Deux ans après l’élection d’Emmanuel Macron, malgré les promesses, la prise en compte du handicap ne s’améliore pas.

C’est ce que révèle le 2e baromètre France handicap de la confiance, réalisé avec l’Ifop.

Un homme en fauteuil roulant en haut des escaliers d'une station de métro, le 13 mai 2014 à Paris.

À 23 ans, Alexandre vit dans un foyer médico-social. Dans son fauteuil, il lui arrive d’emprunter les transports en commun parisiens, sauf le métro, dont une seule ligne est accessible aux personnes en situation de handicap. « Quand je vais chez ma mère, je dois aller dans une gare RER. Il faut qu’un agent RATP appelle la gare où je me rends et se renseigne sur les ascenceurs pour savoir s’ils sont en panne ou pas. On est souvent obligé de faire de grands détours« , raconte Alexandre.

Promesses non tenues

Les personnes en situation de handicap et leurs proches se sont exprimées du 1er au 23 mars 2019 via le baromètre APF France handicap de la confiance réalisé avec l’Ifop. Le constat est sévère. Concernant l’accessibilité par exemple, ils sont 87% à déclarer ne pas avoir confiance dans la politique du gouvernement pour améliorer l’accès aux lieux publics et aux transports.

Quand il y a une marche de cinq centimètres devant une pharmacie, on est obligé de nous servir sur le trottoir.Alexandre, 23 ansà franceinfo

Alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé qu’il ferait du handicap une priorité, 43% des personnes interrogées estiment que leur situation s’est dégradée par rapport au précédent quinquennat. 51% trouvent qu’elle n’a pas évolué (et 6% seulement disent qu’elle s’est améliorée). Le niveau des ressources est la première préoccupation, devant l’accès à l’emploi, aux transports et au logement.

Côté professionnel, « il reste encore beaucoup à faire »

« Tout est effort« , c’est comme cela que Simon résume sa condition. Infirme moteur cérébral, il a réussi à décrocher un BTS d’assistant de direction puis un emploi chez EDF. Selon lui, les entreprises ont un peu progressé dans la prise en charge du handicap mais il reste encore beaucoup à faire notamment sur l’aménagement des postes ou encore sur les objectifs de travail : « On est souvent montré du doigt parce que pas assez rapide, pas assez productif« , confie-t-il.
Impliqué au sein de l’APF France handicap, Simon participera à l’arrivée à Paris, mardi 14 mai, de la caravane lancée par l’association. Le but est d’interpeller les pouvoirs publics sur ces droits fondamentaux rendus difficilement accessibles aux personnes en situation de handicap.

Source FRANCE INFO.

Pour Mister Handi, «il faut mieux adapter la France au handicap»…

Avec sa nouvelle notoriété, Julien Calmon, élu Mister handi 2019 en février, veut faire changer le regard sur le handicap.

Pour cela, chacun doit faire un petit effort…

Pour Mister Handi, «il faut mieux adapter la France au handicap».

Son écharpe, il l’a reçue avec fierté et aussi avec responsabilité. En fauteuil roulant depuis que sa moto s’est fait couper la route il y a 15 ans, Julien Calmon a été sacré le 3 mars… Mister Handi France ! Ce titre n’est pas seulement dû à son look de beau gosse de 35 ans, barbe poivre et sel et tatouages apparents sous sa chemise orange, il tient surtout à sa pugnacité pour faire changer le regard sur le handicap.

Si seulement son constat, glissé sobrement dans le discours de son élection, pouvait faire l’effet d’un électrochoc… « Il y a même des médecins chez qui les personnes handicapées ne peuvent pas se rendre, car leurs locaux sont inaccessibles ! » Ce dimanche, depuis chez lui à Narbonne (Aude), Julien confirme : « Le généraliste, cela passe encore, car on peut en changer… mais les spécialistes, c’est compliqué. Parfois, on se retrouve devant la porte de l’ophtalmo ou du dentiste sans pouvoir y entrer », note-t-il, lui l’ancien manipulateur en radiologie, devenu le patient.

Il n’y a aucun ressentiment chez Julien. Son seul moteur, c’est l’optimisme. « Il ne faut pas demander l’impossible. La France est un pays de vieilles pierres, de bâtiments classés et tant mieux ! En revanche, on peut mieux adapter certaines choses. Je pense à l’urbanisme des trottoirs, mais pas seulement : il faut des progrès pour rendre l’école inclusive, notamment pour les enfants avec un handicap mental. »

Et au Mister d’inciter chacun à l’effort : « Vous savez, un scooter garé sur le trottoir, pour vous, c’est rien, pour nous en fauteuil, c’est une route barrée, interdite ».

Source LE PARISIEN.

Emploi, accessibilité, précarité… 89% des handicapés n’espèrent rien du gouvernement… Enquête…

Selon un baromètre que nous dévoilons, 89 % des personnes handicapées sondées n’ont pas, ou peu, confiance en la perspective de voir leurs difficultés mieux prises en compte.

C’était pourtant une priorité du quinquennat…

Alain Rochon le concède. C’est parce qu’il y a beaucoup cru, qu’il est si déçu. « Quand, au début, on entendait Emmanuel Macron parler du handicap, on se disait wow, il va réparer les trous dans la raquette ! » Mais voilà, depuis son annonce de faire du handicap la priorité du quinquennat, il s’est passé deux ans et le président de l’Association des paralysés de France (devenue l’APF-France Handicap) a la désagréable sensation de s’être bercé d’illusions. « Rien n’est à la hauteur. »

Ses mots, sévères, s’appuient sur des chiffres qui le sont tout autant. Selon le 2e Baromètre* France Handicap de la confiance que nous révélons, 89 % des répondants – des personnes handicapées dont une majorité de femmes, ou leurs proches – n’ont pas, ou ont peu, confiance en la perspective de voir leurs difficultés mieux prises en compte dans la société. Il est pourtant question de choses basiques : sortir de la précarité, accéder à l’emploi, aux lieux publics, aux loisirs…

Pire, « certains droits fondamentaux sont remis en cause », assène Alain Rochon qui ne nie pas « quelques mesures positives ». Dans son escarcelle désabusée, on trouve l’article 64 de la loi Elan, qui enterre l’obligation de 100 % de logements neuf accessibles pour porter cette proportion à 20 %. Ou encore la revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) qui reste scotchée en dessous du seuil de pauvreté et ne profite pas aux bénéficiaires en couple. « N’oublions pas aussi que nous sommes quatorze ans après la loi de 2005 (NDLR : pour l’égalité des droits et des chances) qui affichait de très fortes ambitions en termes d’accessibilité et dont nous sommes loin. Cela a créé des déceptions », note Emmanuelle Fillion, sociologue spécialiste du handicap.

Une caravane «En route pour nos droits»

Le mécontentement, il ne se voit pas que dans les chiffres. Des visages meurtris, des fauteuils, des béquilles se sont invités sur les ronds-points du samedi. Un groupe Facebook Gilets jaunes handicapés a même été créé.

Face à la grogne, Emmanuel Macron a tenté d’inverser la vapeur en citant à plusieurs reprises le handicap lors de sa conférence de presse du 25 avril. Il était question d’école et d’aidants familiaux. « Et le sondage de l’APF, il a été fait avant ou après le 25 avril ? » s’interroge-t-on en haut lieu. Il a été réalisé avant… mais l’intervention présidentielle ne changera pas la donne pour l’APF. Sa caravane « En route pour nos droits » démarre ce mardi. Elle finira son voyage à travers la France le 14 mai. Une date symbolique, les deux ans de l’élection du président, auquel elle remettra une lettre ouverte qui était déjà signée, ce lundi soir, par 15 500 personnes.

Les chiffres clés du baromètre

  • 12 millions de personnes en France sont touchées par un handicap plus ou moins important. 1,1 million perçoive l’allocation adulte handicapé (AAH)
  • 89 % n’ont pas confiance dans le gouvernement pour mieux prendre en compte leur situation.
  • 87 % pensent qu’il n’y aura pas d’amélioration dans l’accessibilité aux transports.
  • 43 % estiment que la situation s’est dégradée, 51 % qu’elle n’a pas évolué.
  • 82 % ont des difficultés financières. 68 % assurent que la revalorisation de l’AAH n’a « rien changé » pour eux.
  • 54 % jugent que la priorité pour améliorer leur vie est de meilleures allocations, 27 % un meilleur accès au logement, 27 % plus d’accès aux lieux publics et aux transports

*Baromètre de l’Ifop pour l’APF-France handicap. Enquête réalisée en ligne, du 1 au 26 mars auprès de 3467 personnes concernées directement ou indirectement par le handicap.

Source LE PARISIEN.

Handicap : le tabou de l’accompagnant sexuel…

Pour vivre leur sexualité, des personnes en situation de handicap font appel à des accompagnants, des prostitués au regard de la loi française.

Le recours à leur service est répréhensible.

« Nous sommes pourtant là pour leur apporter une attention, un bien-être », militent deux accompagnants alsaciens.

Handicap : le tabou de l'accompagnant sexuel. Photo RL /Julio PELAEZ

Le premier contact est un mail. Toujours. Dans l’un des derniers reçus par Stéphanie, l’auteur paraît intimidé. Il y aura plus tard des échanges par téléphone. Puis une rencontre dans un lieu public, « souvent un bar », dit la jeune femme. Si le feeling est bon, il y a aura d’autres rendez-vous, plus intimes. « Lorsqu’on parle de notre activité, on pense tout de suite au sexe. Mais c’est surtout de la sensualité, de la tendresse, de la présence. Ces personnes en situation de handicap ont besoin et demandent de l’attention. »

En devenant assistants sexuels, Stéphanie et Michaël, un couple installé en Alsace, ont découvert un monde de non-dits et de souffrances. Dans le milieu du handicap, « on sait combien la question est sensible. Mais on ferme les yeux ». Ces personnes ont évidemment des désirs, des pulsions, des envies. « Mais on ne sait pas le gérer. Ça peut être très violent. Et rien n’est mis en en place en France. » C’est sur ce constat que s’est créé l’Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel (APPAS) qui forme les accompagnants par des interventions de sexologues, d’ostéopathes… et des juristes. Parce que cette activité n’est pas reconnue ici. En Suisse, par exemple, elle est considérée comme un soin et remboursée par la sécurité sociale. En France, les assistants sont des prostitués. Leur recours est punissable par la loi. Même si aucune poursuite n’a encore jamais été engagée.

« Une forme d’égalité »

Stéphanie et Michaël ne sont pas froissés lorsqu’on emploie le mot de prostitution. L’homme hausse les épaules : « C’est comme ça. L’Appas tient à une rémunération pour qu’il n’y ait pas d’attachement, pas de relation amoureuse. Pour l’instant, l’activité n’est pas encadrée. Mais on espère qu’un jour les choses changent. » On comprend vite que l’important est « l’attention portée à ces personnes. J’en ai pris conscience lors d’une reconversion dans le milieu du handicap. J’ai découvert l’Appas, cela a été une révélation. Pourquoi des gens handicapés n’auraient pas le droit au bonheur ? Et ce bonheur passe, notamment, par le plaisir sexuel. Pour eux, avoir une relation, c’est une forme d’égalité. Dans le regard des autres, ils sont handicapés. Lorsqu’on est avec eux, lorsqu’on les caresse, qu’on les touche, cette différence est gommée. Dans ces moments, ils oublient leur maladie, leur déficit, ils oublient tout. »

Être assistant, c’est aussi parler, « éduquer et redonner confiance à ces personnes qui ont souvent des histoires et un passé douloureux. Il est prévu que les rencontres durent une heure. Mais ce n’est jamais le cas », assure Michaël, qui est intervenu dans un centre spécialisé de Nancy et plusieurs fois à Metz. Stéphanie prolonge : « J’assiste un homme qui aime me préparer un dîner. C’est son truc, son petit plaisir. Il aime que je m’allonge à côté de lui, il ne réclame que ça. Pour lui, c’est énorme. Voilà ce qu’on apporte à ces personnes. Ça leur redonne confiance. La plus belle récompense, c’est lorsque j’ai reçu un mail d’un jeune homme m’indiquant qu’il n’avait plus besoin de moi, parce qu’il avait trouvé sa copine. »

Source EST REPUBLICAIN.

Une surconsommation de boissons protéinées peut s’avérer dangereuse pour la santé…

L’excès de préparations protéinées aurait un effet négatif sur la production de sérotonine, aussi appelée « hormone du bonheur ».

Les boissons protéinées sont généralement utilisées par les sportifs cherchant à augmenter leur masse musculaire.

Les préparations à base de protéines, utilisées par les sportifs pour faire augmenter la masse musculaire, ne seraient pas sans risque pour la santé. Lorsqu’ils sont consommés en doses trop importantes, les acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA) contenus dans ces poudres feraient grossir et entraîneraient des changements d’humeur, affirme une étude publiée le 29 avril dans Nature Metabolism. La surconsommation de ces produits ferait même diminuer l’espérance de vie.

Une carence en hormone du bonheur

Des chercheurs de l’université de Sydney (Australie) ont soumis des souris de laboratoire à un régime comprenant deux fois plus de BCAA qu’une alimentation moyenne. Ils ont alors constaté que la substance entraînait une disparition des autres acides aminés habituellement présents dans l’organisme, comme le tryptophane.

Or ce dernier « est le seul précurseur de la sérotonine, souvent surnommée « hormone du bonheur » pour son action positive sur l’humeur et le sommeil », explique dans un communiqué Stephen Simpson, coauteur de l’étude. « Mais la sérotonine fait plus que ça, et c’est bien là le problème », ajoute le spécialiste.

Les souris sont devenues obèses

Les chercheurs australiens ont en effet découvert que « la baisse de sérotonine causée par une ingestion trop importante de BCAA a été à l’origine d’une suralimentation des souris, qui sont devenues complètement obèses et ont vécu moins longtemps ». La baisse du taux d’hormone dans le cerveau des rongeurs aurait provoqué une augmentation de leur appétit.

Voilà pourquoi les scientifiques recommandent de varier les sources de protéines dans le régime alimentaire afin d’« assurer un équilibre en acides aminés le plus satisfaisant possible », analyse Samantha Solon-Biet, coauteur de l’étude.

Source 20 MINUTES.

Le gouvernement confirme une revalorisation de 40 euros de l’allocation adulte handicapé en novembre…

La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a fait cette annonce auprès du « Parisien », lundi.

Le gouvernement confirme une revalorisation de 40 euros de l'allocation adulte handicapé en novembre

C’était une promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron. L’allocation adulte handicapé (AAH), déjà revalorisée à 860 euros mensuels en novembre, augmentera de 40 euros au 1er novembre 2019, a confirmé la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, auprès du Parisien, lundi 6 mai.

« Ce gain de 90 euros mensuels en deux ans est une avancée énorme pour près de 1,1 million de personnes » touchant l’allocation en France, a estimé la secrétaire d’Etat, dans un entretien au quotidien publié lundi soir. Sophie Cluzel précise que la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH, régulièrement critiquée, sera rediscutée à l’occasion de « l’ouverture du chantier phare du revenu universel d’activité ». 

La revalorisation de l’allocation adulte handicapé était l’un des engagements phares d’Emmanuel Macron sur le sujet du handicap, lors de la campagne présidentielle de 2017. Le Premier ministre, Edouard Philippe, avait ensuite annoncé, en septembre 2017, la revalorisation à 860 euros de l’AAH en novembre 2018, puis une deuxième augmentation un an plus tard, en novembre 2019, pour atteindre un montant de 900 euros mensuels.

Plus d’un million de personnes perçoit l’allocation

Comme le rappelle Le Parisien, 12 millions de personnes vivent aujourd’hui avec un handicap en France, dont 1,1 million touche l’allocation adulte handicapé. Selon le deuxième baromètre France Handicap de la confiance, que le journal révèle, près de neuf personnes handicapées sur dix – 89% – « n’ont pas confiance dans le gouvernement pour mieux prendre en compte leur situation ». Presque autant – 87% – pensent notamment « qu’il n’y aura pas d’amélioration dans l’accessibilité aux transports ». 

Pour 43% des personnes interrogées, leur situation personnelle s’est dégradée, et 51% estiment qu’elle n’a pas connu d’évolution. 82% confient connaître des difficultés financières, et 68% estiment que la première revalorisation de l’allocation adulte handicapé, en novembre dernier, n’a « rien changé » dans leur quotidien.

Source FRANCE INFO.

Orthopédie : quand le patient est l’acteur principal de sa rééducation…

Avant, pendant et après la pose d’une prothèse de hanche ou de genou. La Récupération Améliorée Après Chirurgie  est une prise en charge innovante des patients.

Celui-ci devient l’acteur principal du protocole et cela favorise son rétablissement précoce.

CHU de bordeaux mise en place d'une prothèse de hanche par chirurgien / © Photo P.Mondon

Fini le temps où l’on gardait le patient longtemps allongé, perfusé et à jeun, lors de la pose d’une prothèse des membres inférieurs.
Voici une nouvelle prise en charge venue des pays scandinaves depuis les années 1990 et qui a montré son efficacité.

Qu’est-ce que la RAAC ?

La Récupération Améliorée Après Chirurgie est un travail multidisciplinaire des  acteurs hospitaliers (chirurgien, anesthésiste, infirmière, kinésithérapeute etc…) en lien étroit avec les professionnels de santé de ville (médecin traitant, infirmière ou kinésithérapeute) tous sont au service du patient.
Tout est organisé, coordonné par un référent pour le retour à domicile et cela avant qu’il ne se fasse opérer, ainsi l’anxiété n’est pas de mise.

Cette prise en charge globale, vise au rétablissement rapide du patient dans toutes ses capacités qu’elles soient physiques et psychiques.
Être au centre du soin réduit pour lui la douleur, le stress et apporte le meilleur résultat.

La préparation à l’intervention

Les équipes médicales expliquent en détails l’intervention, et prépare le patient en adaptant par exemple la prise de ses médicaments.. Le bi-nome chirurgien-anesthésiste est indispensable dans la préparation du patient. Ils  définissent ensemble une stratégie anesthésique et analgésique adaptée à chaque cas.

La mise en place de checklists et rappels aide le patient à préparer ses affaires et ne rien oublier.

Le bénéfice pour le patient

Un patient bien informé et préparé appréhende avec moins de stress et d’angoisse son intervention.

L’anesthésie sera moins longue et moins forte, donc le réveil sera plus facile pour le patient. La douleur sera gérée par la prise de médicaments. Le geste chirurgical sera mini-invasif, le plus court possible et limitant la souffrance des autres tissus et organes.
Le patient remonte dans sa chambre et fait ses premiers pas dans la foulée, ainsi les complications style embolie pulmonaire, phlébite ou infections sont pour ainsi dire inexistantes.  Le jeûne n’est plus de mise et le patient sera ré-alimenté rapidement.

Le retour à domicile

Suite à l’intervention et après validation des médecins, le patient décidera de la date de son retour à  domicile.  Il reste l’acteur principal de sa guérison. Cette prise en charge permet un retour plus rapide, (souvent 24h après l’opération) que lors d’une prise en charge standard. Un suivi à domicile est effectué et sécurisé par les soignants de ville, mais le service hospitalier est joignable 24/24h.

Les patients retrouvent bien plus vite leur autonomie.

La RAAC est développée dans de nombreuses spécialités, aussi bien digestive et colorectale, cardiovasculaire et thoracique, gynécologique etc… des patients moins anxieux, moins stressés, sont des patients qui guérissent mieux et plus vite.

Source FR3.

 

 

Alzheimer. Un jeu vidéo, créé par des neuroscientifiques, étudie les premiers signes de la maladie…

Sea Hero Quest, jeu gratuit, propose plusieurs défis de navigation et d’orientation à un capitaine de navire.

Les performances du joueur sont soigneusement enregistrées et envoyées, avec son accord, à une équipe de chercheurs spécialisés dans le dépistage de la maladie d’Alzheimer.

Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d’orientation dans l’espace.

Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d’orientation dans l’espace. Sorti en mai 2016, il permet aujourd’hui aux scientifiques spécialisés dans la maladie d’Alzheimer de disposer d’une base de données gigantesque issue des 4 millions de joueurs, révèle le CNRS journal dans un article publié mercredi 24 avril.

L’idée est d’utiliser le jeu comme un test qui aiderait au diagnostic de la maladie. La base a été répartie entre le laboratoire des sciences du numérique à Nantes (LS2N), l’University College de Londres et l’University of East Anglia de Norwich. Les chercheurs en ont tiré les performances d’orientation de 4 millions de personnes, qu’ils ont pu croiser avec leur âge, leur sexe et leur pays.

Les chercheurs étudient le génotype des participants

Une première vague de résultats, publiée en 2018, a d’abord montré que l’âge est un facteur majeur dans les compétences en orientation, hors Alzheimer : notre faculté à nous orienter décroît en vieillissant. Viennent ensuite le sexe, puis l’origine.

Aujourd’hui, les chercheurs ont affiné leurs recherches en étudiant le génotype des participants, explique France Inter qui a interrogé Antoine Courtot, chercheur en sciences cognitives au CNRS, basé au laboratoire des sciences numériques à Nantes : « Nous nous sommes intéressés au gène APoE. 75 % de la population sont porteurs d’une version « normale », mais une petite partie de la population est porteuse d’une variante, E3E4, qui rend trois à quatre fois plus susceptible de développer Alzheimer. »

Si le jeu n’a pas vocation à servir d’outil de dépistage, sa base de données pourra en revanche offrir un référentiel aux médecins lors de leurs diagnostics, conclut CNRS journal.

Source OUEST FRANCE.

Concilio. Des seniors connectés avec leur santé…

Concilio est une plate-forme d’accompagnement santé qui permet aux seniors, entre autres, d’accéder facilement à quatre services de santé.

La e-santé au service du maintien à domicile des seniors. Photo d'illustration.

Concilio est une plate-forme de télé-médecine qui offre un service de santé axé sur l’interrogatoire, partie essentielle de l’examen clinique d’un patient. Aujourd’hui, la médecine conventionnelle est basée sur la consultation physique du patient.

Un parcours de soins

Concilio est avant tout une plate-forme faisant appel à différents généralistes ainsi que spécialistes, tous recommandés par leurs pairs, et se veut ainsi une structure pluridisciplinaire assurant un parcours de soins.

Cette plate-forme, c’est plus de 20 000 médecins et 5 000 pathologies couvertes sur 60 pays, avec 4 services, qui vont de la recommandation de médecins adaptés, à la prise de RDV et à la télé-consultation avec généralistes et spécialistes sans oublier les bilans de santé.

L’idée est de démocratiser ce que les médecins font pour leurs proches (dépanner avec une ordonnance, rassurer face aux questions de santé, donner le nom d’un spécialiste qu’on connaît bien et recommande…).

Trouver le bon médecin : Recommandation de médecins. Prise de RDV dans un bon délai.

Consulter à distance : Télé-consultation par téléphone ou visioconférence avec des généralistes et spécialistes sélectionnés.

Prendre soin de sa santé : Check-up médical complet dans des centres de soins à la pointe des technologies en France et à l’étranger.

La télé-médecine permet aux urgences de se concentrer sur les cas les plus graves

La télé-médecine saute les barrières géographiques, des temps de déplacement au cabinet ou encore des inconvénients de la salle d’attente. Elle permet aussi de désengorger les services d’urgence qui sont aujourd’hui surbookés et surmenés par des motifs de consultations non urgentes.

Source FRANCE INFO.