Une surconsommation de boissons protéinées peut s’avérer dangereuse pour la santé…

L’excès de préparations protéinées aurait un effet négatif sur la production de sérotonine, aussi appelée « hormone du bonheur ».

Les boissons protéinées sont généralement utilisées par les sportifs cherchant à augmenter leur masse musculaire.

Les préparations à base de protéines, utilisées par les sportifs pour faire augmenter la masse musculaire, ne seraient pas sans risque pour la santé. Lorsqu’ils sont consommés en doses trop importantes, les acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA) contenus dans ces poudres feraient grossir et entraîneraient des changements d’humeur, affirme une étude publiée le 29 avril dans Nature Metabolism. La surconsommation de ces produits ferait même diminuer l’espérance de vie.

Une carence en hormone du bonheur

Des chercheurs de l’université de Sydney (Australie) ont soumis des souris de laboratoire à un régime comprenant deux fois plus de BCAA qu’une alimentation moyenne. Ils ont alors constaté que la substance entraînait une disparition des autres acides aminés habituellement présents dans l’organisme, comme le tryptophane.

Or ce dernier « est le seul précurseur de la sérotonine, souvent surnommée « hormone du bonheur » pour son action positive sur l’humeur et le sommeil », explique dans un communiqué Stephen Simpson, coauteur de l’étude. « Mais la sérotonine fait plus que ça, et c’est bien là le problème », ajoute le spécialiste.

Les souris sont devenues obèses

Les chercheurs australiens ont en effet découvert que « la baisse de sérotonine causée par une ingestion trop importante de BCAA a été à l’origine d’une suralimentation des souris, qui sont devenues complètement obèses et ont vécu moins longtemps ». La baisse du taux d’hormone dans le cerveau des rongeurs aurait provoqué une augmentation de leur appétit.

Voilà pourquoi les scientifiques recommandent de varier les sources de protéines dans le régime alimentaire afin d’« assurer un équilibre en acides aminés le plus satisfaisant possible », analyse Samantha Solon-Biet, coauteur de l’étude.

Source 20 MINUTES.

Pour marque-pages : Permaliens.