Déserts médicaux : des élus pressent le gouvernement d’agir dans une tribune…

Quelque 120 élus appellent le gouvernement à faciliter la télémédecine, pour un meilleur accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Un panneau pour la recherche de médecins à Matignon (Côtes-d\'Armor), le 29 juillet 2017.

Des élus interpellent le gouvernement, dans une tribune publiée le 5 mai par Le Journal du dimanche, sur les déserts médicaux, un « phénomène [qui] concerne aujourd’hui plus d’une commune sur trois ». Ces 118 élus – députés, sénateurs et élus locaux, majoritairement LREM, du centre et LR –, déplorent que des solutions pour l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, comme la télémédecine, « peinent à émerger » en raison de « blocages administratifs » qui limitent la portée du remboursement prévu pour la consultation.

Plus de 1 000 téléconsultations par semaine

Dans un entretien au JDD, la ministre Agnès Buzyn, dont le projet de loi santé sera examiné au Sénat en juin, souligne de son côté que « plus de 11 500 téléconsultations ont déjà été réalisées, soit 1 000 par semaine ». Elle assure avoir pris le sujet des déserts médicaux « à bras-le-corps » avec « un plan d’urgence dès octobre 2017″.

Le projet de loi santé « répond à cette démographie déclinante [des médecins] en organisant les tâches » pour qu’ils puissent « libérer du temps pour de nouveaux patients », poursuit-elle, citant au nombre des mesures en ce sens la création d’assistants médicaux, les infirmiers en pratiques avancées ou les vaccinations en pharmacie. « Tout ce que nous mettons en place permettra de libérer 3 millions de consultations, soit l’équivalent de 800 médecins généralistes supplémentaires », affirme-t-elle.

Adapter la médecine aux territoires

Mais Patrick Bouet, président du Conseil national de l’ordre des médecins, se montre plus pessimiste, soulignant l’« énorme hiatus entre l’espoir suscité par la promesse de réforme et les faits ». Il faut, selon lui, « adapter le modèle très normé proposé (…) à tous les territoires ». La Seine-Saint-Denis, où il exerce, et la Lozère n’ont pas les mêmes besoins, fait-il valoir. Dans le premier cas, « on manque de pédiatres et de pédopsychiatres » ; dans le second, « il y a besoin de services de gériatrie et de lits de moyen séjour ». Quant à la télémédecine, c’est « une avancée, mais c’est un leurre de dire qu’elle réglera tout ».

Source FRANCE INFO.

Handicap et services publics dégradés…

Vie quotidienne. « La généralisation d’Internet et le manque d’accueil pénalisent les personnes handicapées. »

La Poste doit accepter des envois en braille à titre gratuit.

La Poste doit accepter des envois en braille à titre gratuit !

Paul Jauffrit (Vendée) :

Je voudrais vous faire part de quelques mésaventures qui me sont arrivées récemment dans deux services publics, sans gravité je le précise, mais emblématiques d’une certaine dégradation de l’accueil.

La SNCF : Voulant prendre le train pour Nantes avec mon épouse, avec un billet carte senior et un billet guide gratuit, l’employé me précise que « tout a changé pour les TER et que le guide gratuit n’existe plus ». Malgré mon étonnement et mon insistance, il ne trouva pas le moyen d’établir le billet gratuit et nous fait alors un seul billet avec carte senior. […]

La Poste : Il nous est arrivé plusieurs fois à mon épouse et à moi-même d’être reçus avec étonnement et une certaine méfiance pour des envois braille en cécogramme, alors que cela est codifié par La Poste depuis des années.

Il ne s’agit pas d’être crispés et revendicatifs sur nos droits et nos acquis, mais si nous, handicapés, sommes concernés au premier chef, beaucoup d’autres personnes peuvent être gênées, voire perturbées par ce qu’il faut bien appeler une certaine dégradation des services publics. Or, dans l’actualité récente, on nous sensibilise à la sauvegarde de ces mêmes services publics si indispensables.

Mon témoignage se veut une alerte, non seulement pour la Vendée, mais pour toute la France où cette situation tend à se généraliser. […] »

Source OUEST FRANCE.

Vendée : un père soupçonné d’avoir précipité sa voiture dans la mer avec sa fille trisomique à bord…

Les faits se seraient déroulés le 19 avril dernier….. La jeune femme de 24 ans a survécu.

La voiture a été précipitée dans la mer au niveau du parking de la route bleue, aux Sables d'Olonne.

Un homme de 55 ans est soupçonné d’avoir précipité sa voiture dans l’océan, vendredi 19 avril, aux Sables-d’Olonne (Vendée), alors que sa fille, trisomique, se trouvait encore à bord, rapporte France Bleu Loire Océan. La jeune femme de 24 ans a survécu, mais son état de santé n’a pas été précisé. Le père a été mis en examen pour « tentative d’assassinat ».

Lorsque la police est arrivée sur les lieux, vers cinq heures du matin, la voiture était en train de couler dans la mer. La jeune femme à bord a rapidement été secourue par les pompiers.

Une tentative de suicide

Son père, qui se trouvait alors sur la plage, a expliqué aux policiers avoir voulu mettre fin à ses jours en emportant sa fille avec lui, avant de décider de sortir de la voiture. « Il explique qu’il a rompu avec sa compagne » détaille, auprès de France Bleu, le procureur de La Roche-sur-Yon Hervé Lollic. « Il ne voyait plus d’autre perspective pour sa fille. »

Mis en examen pour « tentative d’assassinat », le père de famille a été placé en détention provisoire le temps de l’enquête, placement qu’il a décidé de contester devant la cour d’appel.

Source FRANCE INFO.

Agde : un ancien triathlète de haut niveau aide les enfants handicapés à se préparer à des challenges sportifs…

Philippe Banon, est un triathlète de haut niveau, il y a quelques années lors d’une course, il aide à franchir la ligne d’arrivée à une maman et son fils en fauteuil roulant.

Depuis il a laissé de côté sa carrière de sportif et partage sa passion avec des enfants handicapés à Agde.

Maerynn s’entraîne avec ses trois coachs pour le prochain Swimrun du Cap d'Agde qui aura lieu le 30 mai prochain - mai 2019 / © France 3 LR - F. Jobard

Direction la plage de la Grande Conque au Cap d’Agde pour Maerynn en fauteuil roulant, et ses trois accompagnateurs de l’association Xtreme triathlon solidaire. Au programme de la journée, entrainement de natation et de course pour préparer des challenges sportifs, comme le triathlon.

Parmi les trois accompagnateurs, Philippe Banon, il est triathlète sur longue distance et c’est lui qui a eu l’idée il y a quatre ans de partager sa passion avec des enfants handicapés.

Lord d’une course, il aide une maman épuisé, qui poussait son fils sur un fauteuil, à finir sa course, bouleversé après avoir passé la ligne d’arrivée avec eux, sa vie de sportif de l’extrême bascule :

Après ce jour-là, c’est compliqué à expliquer en fait, le sport pour moi, il a pris un autre sens, d’ailleurs j’ai toujours un peu de mal à en parler parce que ça me sert un peu la gorge ces injustices comme ça, elle là ça fait 4 ans et depuis je n’ai pas réussi à prendre un dossard pour courir seul, j’ai l’impression qu’il me manque quelqu’un.

Pendant, les séances physiques, les trois accompagnateurs Stéphanie, Christophe et Philippe ne pensent qu’à une chose, le bien-être de la petite fille :

Les parents nous laissent leur vie. Et il faut les remercier car les parents nous font énormément confiance, et je pense qu’on leur rend en donnant du plaisir à leurs enfants.

Tout ce qu’on fait on le fait pour elle, ajoute Stéphanie, là par exemple, elle ne veut pas sortir donc on va retourner dans l’eau.  

Maerynn est atteinte du syndrome de Prador Willy, une maladie génétique qui se caractérise par une obésité précoce, une prise excessive d’aliments, et un manque de tonus musculaire, et pour la maman de Maerynn, toutes les souffrances de sa fille sont oubliées les jours d’entrainements et de compétition :

Pour elle, c’est une bouffée d’oxygène, elle oublie la maladie pendant un moment. Ça lui apporte du bien-être, elle attend ça avec impatience, quand elle retourne à l’école, elle raconte ce qu’il s’est passé et elle est fière de pouvoir faire quelque chose comme les autres.

On me dit souvent que j’aide beaucoup ces enfants, au final je me demande si ce n’est pas eux qui m’aident moi. Je pense que eux, ils ont besoin de nos jambes et nous nous avons besoin de leur sourire, confie Stéphane Banon.

Maerynn a déjà participé le 14 avril dernier au semi relais master du Cap d’Agde et s’entraîne désormais pour le Swimrun qui aura lieu le 30 mai prochain.

Source FRANCE BLEU.

Pas-de-Calais: La galère d’un couple de handicapés pour obtenir un prêt immobilier…

Malgré des revenus conséquents, les deux quadragénaires se font systématiquement rejeter leur dossier par les banques.

La galère d'un couple de handicapés pour obtenir un prêt immobilier. Illustration vente immobilière.

  • Handicapé et invalide, un couple du Pas-de-Calais ne peut contracter de prêt immobilier.
  • Malgré des ressources importantes et un apport, les banques refusent leur dossier.
  • Une situation de « discrimination » selon ce couple.

Cindy et Bruno habitent dans un petit village du Pas-de-Calais. La quarantaine tous les deux, ils louent un logement dans lequel ils vivent avec leurs trois enfants. A cette étape de leur vie, ils aimeraient bien s’acheter une petite maison, histoire d’être vraiment chez eux.

Mais le bien de leurs rêves, malgré un prix raisonnable, semble aujourd’hui inaccessible. Tous deux souffrent de graves problèmes de santé qui rendent impossible l’accès à un prêt immobilier.

« Une maladie rare qui fait que mes os s’effritent »

« Ce n’est ni plus ni moins que de la discrimination », déplore Cindy, 37 ans. Depuis très jeune, elle souffre d’ostéonécrose, « une maladie rare qui fait que mes os s’effritent », explique-t-elle. Elle porte déjà des prothèses de hanche, s’apprête à se faire poser la même chose aux genoux et, dans quelques années, ce sera au tour de ses épaules. Son mari, Bruno, 47 ans, a réussi à survivre à deux cancers. Mais la maladie l’a forcé à lever le pied dans son travail de maçon qu’il n’exerce plus qu’à mi-temps.

« Entre le salaire de mon mari, les allocations et les prestations sociales, nos ressources sont d’environ 3.600 euros par mois. Nous avons aussi un apport de 7.000 euros. Et malgré ça, personne ne veut nous accorder de crédit », peste Cindy. Pourtant, le couple ne demande pas la lune : 75.000 euros, dont 40.000 euros de travaux pour adapter le logement. « Entre mes démarches et celles de ma courtière, ce sont une douzaine de banques qui ont refusé notre dossier », assure cette maman de trois garçons.

« Il y avait toujours quelque chose, c’est de la discrimination »

« Soit on nous disait que le montant des travaux était trop important, soit que les prestations sociales ne pouvaient être prises en compte dans les revenus, soit que le reste à vivre serait trop faible. Il y avait toujours quelque chose, c’est de la discrimination », regrette Cindy.

« Ce n’est pas vraiment étonnant car il est vrai que ce sont des dossiers longs et compliqués à monter. Et il n’y a aucune banque qui serait plus facilitatrice qu’une autre, même si certaines assurent mettre l’humain au cœur de leurs préoccupations », déplore Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit. Côté Banque de France, on s’étonne tout en restant prudent : « Il y a beaucoup de paramètres qui entrent en ligne de compte pour accepter ou refuser un dossier. De plus, en France, il n’existe pas de droit au crédit », assure l’organisme à 20 Minutes.

Rien d’étonnant non plus pour la Fédération des malades et handicapés (FMH). « Dans ces cas-là, les banques sont frileuses parce que les allocations, comme l’AAH, ne sont pas versées à vie. Bien sûr il existe des assurances, mais elles sont très chères », explique à 20 Minutes la FMH. « Les banques n’aiment pas l’incertitude. Il vaut mieux être jeune et en bonne santé ou handicapé sans évolution possible », glisse Régis Dos Santos. Et le problème de Cindy et Bruno, c’est qu’ils ne sont ni l’un, ni l’autre.

Source 20 MINUTES.

 

A Montpellier, un centre de loisirs pour enfants handicapés et enfants valides…

Pendant la période de vacances scolaires et tous les mercredis de l’année, le centre de loisirs « les enfants d’Hélène » accueille les enfants valides et ceux en situation de handicap.

Une mixité bénéfique pour tous.

Le centre de loisirs " les enfants d'Hélène " est le seul à Montpellier à accueillir les enfants valides et les enfants en situation de handicap - mai 2019 / © France 3 LR - S.Taponier

Jeudi matin, Fabienne dit au revoir à Noé, son fils autiste, âgé de 15 ans. Elle vient de le déposer au centre de loisirs « les enfants d’Hélène ». Un endroit que le jeune homme fréquente tous les mercredis et à toutes les vacances scolaires depuis qu’il a 7 ans :

« J’ai trouvé une petite annonce à l’hôpital Peyre Plantade où Noé a été suivi en hôpital de jour et j’ai vu qu’ils proposaient un accueil pour les enfants en situation de handicap et sans handicap, c’était la mixité qui était intéressante, nous dit sa maman  »

Une possibilité d’inclusion pour les enfants handicapés

Noé n’est pas scolarisé, il va en IME ( institut médico-éducatif ), ce centre de loisirs c’est la seule possibilité pour lui de se retrouver avec des enfants de son âge qui ne sont pas handicapés.

Il va en institut médico-éducatif donc toute la semaine il est avec des enfants qui sont en situation de handicap comme lui et sinon il est à la maison et ici il est avec des enfants ordinaires et ça lui profite vraiment beaucoup nous explique sa maman.

Apprendre la tolérance

D’autres parents d’enfants ont été séduits par ce côté inclusion. C’est le cas de Barbara Crimi, ce matin-là, elle dépose son fils Arturo âgé de 7 ans. Lui n’est pas handicapé, mais sa maman a été séduite. Pour elle, ce mélange de différences enrichit tous les enfants :

Ca développe une tolérance, une connaissance aussi de la différence, des soucis que d’autres enfants peuvent avoir.

D’autres comme Ismaël, autiste lui aussi peut venir au centre de loisirs avec son frère :

J’ai des copains, y’ a mon frère Madyan, Samuel, Arturo. On va voir un spectacle au Domaine d’Ô et au cinéma voir un film aussi.

Faire bouger les choses

« Les enfants d’Hélène » est le seul centre de loisirs de l’Hérault à proposer cette mixité. Avec des animateurs formés pour l’encadrer, en fonction des besoins des enfants. Le centre est géré par une association de parents.

Tout le monde est d’accord aujourd’hui pour dire que ce qui fait avancer les choses, c’est l’inclusion, la mixité. Sauf qu’en fait on s’aperçoit que dans le domaine de l’éducation nationale comme dans le domaine des centres de loisirs, la société n’est pas encore prête. Donc c’est notre rôle aujourd’hui de faire bouger les choses, nous dit Nicolas Faure, le Président de l’association « les enfants d’Hélène ».

Pour eux, comme pour les plus grands, les questions sur les différences et le handicap ne se posent pas longtemps :

Ils sont très bienveillants avec les enfants en situation de handicap. D’eux-mêmes, ils les accompagnent dans les activités, ils vont les chercher, ils les stimulent. Et quan on accueille un nouvel enfant en situation de handicap, ils vont tout de suite nous poser des questions : est-ce que cet enfant parle? Est-ce qu’il aime bien qu’on lui donne la main ? Ils ont envie de savoir pour l’accueillir de la meilleure des manières raconte Estelle Bresson, la directrice du centre de loisirs « les enfants d’Hélène »

 

Pérenniser le financement

Seule difficulté aujourd’hui : pérenniser le financement. La moitié du budget dépend des dons et des subventions.
Les enfants d’Hélène est un centre de loisirs associatif, financé à 45% par les aides de la CAF et l’adhésion des parents et à 65% par des subventions publiques, du mécénat, des dons. Chaque année l’association de parents passent le plus clair de son temps à chercher les financements pour l’année suivante.

Les parents aimeraient arriver à boucler leur budget sur 2 ou 3 ans. Une cagnotte en ligne a même été ouverte.

Source FRANCE BLEU.

Il crée une websérie déjantée avec les résidents d’une maison de repos pour en finir avec la monotonie…

En Belgique, un jeune éducateur spécialisé a eu l’idée de créer une websérie qui met en scène les résidents de sa maison de repos.

Une initiative amusante et créative qui ravit les seniors et rompt avec la monotonie ! 

Il crée une websérie déjantée avec les résidents d’une maison de repos pour en finir avec la monotonie.

On ne va pas se mentir, les maisons de repos ne sont pas synonymes de folie et de joie de vivre. Non, quand on pense à ces établissements de santé on a plutôt en tête la monotonie d’un quotidien soporifique, rythmé par les parties de Bingo et la solitude des résidents qui pour beaucoup ne reçoivent pas de visites régulières. C’est pourquoi on souhaite aujourd’hui vous partager une initiative originale qui nous vient tout droit de Belgique, plus précisément de la commune de Molenbeek.

L’histoire se déroule dans une maison de repos baptisée Les Acacias, établissement alors tranquille jusqu’à l’arrivée d’un certain Youssef. Éducateur spécialisé, Youssef a toujours rêvé d’être G.O dans un Club Med et c’est donc avec cette vocation qu’il s’est lancé dans un projet peu commun : mettre en scène les résidents dans une websérie baptisée Papy Booom diffusée sur Facebook et sur YouTube.

Pour casser avec la platitude des activités habituellement pratiquées, Youssef entreprend des activités pour le moins insolites. Au programme : cours de graffitis, réalisation de courts-métrages ou encore hip-hop… de quoi réveiller la jeunesse qui sommeille chez tous les résidents ! L’émission 7 à la une a notamment réalisé un petit reportage sur Youssef et son projet que voici ci-dessous.

https://www.facebook.com/PapyBooom/videos/2250911478493073/?t=0

L’émission Papy Booom en est déjà à son 20ème épisode et on y trouve vraiment tout. De la parodie de la série Bref à celle du film SOS Fantômes en passant par un combat de boxe et la création d’un clip sur Sapés comme jamais de Maître Gims… les résidents ne s’ennuient pas, c’est le moins que l’on puisse dire. Et ce n’est pas Youssef, l’éducateur à l’origine du projet qui nous dira le contraire :

La websérie Papy Booom a redonné un second souffle à certains seniors qui sont même reconnus dans les rues du quartier grâce aux vidéos

Une initiative formidable qui donne chaud au cœur et qui offre une vision nouvelle des maisons de repos. Un projet qui ne cantonne pas les seniors à de simples petits vieux qui attendent la visite prochaine de la famille mais qui les rend acteurs de leur vie avec la bonne humeur et le sourire.

Un merveilleux rempart contre la solitude qui, grâce à l’action de gens passionnés, permet de renforcer les liens entre les résidents mais aussi avec le monde extérieur. Nombreuses des vidéos de la websérie Papy Booom sont ainsi réalisées avec des jeunes du quartier qui participent aux courts-métrages, aux clips ou encore qui partagent les cours de graffitis avec les seniors.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Facebook de Papy Booom ou découvrez la websérie sur la chaîne YouTube. Ci-dessous, on vous a sélectionné quelques épisodes pour prendre la température de l’ambiance qui réside dans cette (folle) maison de repos.

Une idée qui nous rappelle cette autre initiative lancée en Angleterre où la maison de retraite Milton Lodge a fait appel à des majordomes nus pour servir le dîner à ses pensionnaires ! Quand on vous dit que les choses bougent 😄

Sapés comme jamais

Danser avec des inconnus dans la rue

Le match de boxe

La leçon de football

Source CREAPILLS.

Haute-Loire : un « hôpital des nounours » pour les enfants en situation de handicap…

Du 29 avril au 3 mai, l’ADAPEI de Haute-Loire à Chadrac a accueilli des enfants en situation de handicap qui venaient faire examiner leur doudou.

Objectif : dédramatiser les soins et faire tomber la peur face aux blouses blanches.

A Chadrac, en Haute-Loire, les enfants ont pu confier leur doudou à des médecins joués par des élèves infirmières. Une manière de dédramatiser les soins. / © G. Rivollier

A Chadrac, en Haute-Loire, les locaux de l’ADAPEI (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) ont accueilli un petit hôpital reconstitué, dans lequel les enfants en situation de handicap étaient invités à faire soigner leur doudou. Sur place, tout a été soigneusement pensé : il y a un service d’accueil, de radiologie, de kinésithérapie, un bloc opératoire ou un espace pour le dentiste, avec des accessoires bien réels ou factices. L’enfant vient faire examiner sa peluche, il est pris en charge par des médecins, en l’occurrence des élèves en école de soins infirmiers qui participent bénévolement à cette opération « Hôpital des nounours ». Une première en Haute-Loire, à l’initiative de Chantal Maurin, infirmière à l’ADAPEI de Haute-Loire.

L’hôpital des nounours pour soigner les peurs

« Dans le cadre de mon travail, je me suis aperçue que très souvent les enfants ont peur des prises de sang, des vaccins, des opérations ou de quand il faut aller chez le dentiste. Je travaille là-dessus en individuel, je suis à temps partiel – un jour par semaine –  et ça met beaucoup de temps, il faut 6 mois pour qu’ils aient moins peur, mais ça marche. Alors, je me suis dit pourquoi ne pas faire quelque chose en groupe… », raconte Chantal Maurin.
Le concept de « l’hôpital des nounours » existe déjà, il a été créé par des étudiants en médecine en Allemagne, avant d’être repris en France. Cette Altiligérienne a souhaité reprendre l’idée pour l’ouvrir aux enfants en situation de handicap. « Ils ont souvent un vécu, ils ont déjà été à l’hôpital ou fait des prises de sang, ce sont souvent des enfants plus anxieux », observe-t-elle.

Le doudou, un objet de transition

Chantal Maurin a sollicité plusieurs partenaires pour pouvoir recréer cet hôpital. Avec leur doudou, les enfants arrivent dans la salle d’attente « Il y a des jeux, des coloriages et des petites chaises. Ils apprennent déjà à attendre », détaille l’infirmière. Selon la pathologie dont souffre le doudou, l’enfant est orienté vers un circuit de soins adaptés. « C’est un objet de transition, en psychologie on appelle cela ainsi. Ca permet de reporter l’angoisse sur le doudou », poursuit-elle. « On explique ce qu’on va faire au nounours, on le fait, et ensuite on demande à l’enfant s’il veut refaire les mêmes gestes. Ca dédramatise beaucoup », ajoute-t-elle. D’un stand à l’autre, c’est l’occasion de proposer une évaluation de la douleur, d’essayer de petites béquilles ou un chariot roulant, de parler des caries et du brossage des dents. « A la fin, on leur délivre un diplôme du courage pour eux et le nounours », conclut Chantal Maurin.

Renouveler l’opération tous les ans

Durant 4 jours, l’opération a permis d’accueillir des enfants en situation de handicap, mais aussi de travailler « en inclusion ». Ainsi, des élèves de grande section et de CP ont été accueillis en même temps que des enfants de l’hôpital psychiatrique Sainte-Marie. « Certains souffrent d’autisme, de phobies sociales, mais ils ont bien réagi malgré le nombre, le bruit », observe encore Chantal Maurin. Une expérience concluante. L’objectif, désormais : renouveler l’opération tous les ans.

Source FR3.

L’association Escal recrute des dizaines d’animateurs pour ses séjours adaptés cet été…

L’association Escal recherche encore une cinquantaine d’accompagnants pour ses séjours cet été.

Cette structure montée il y a huit ans par des éducateurs à Sorbiers propose des voyages et des loisirs adaptés pour les adultes souffrant de handicap mental. 

L'association Escal, propose des séjours adaptés pour adultes souffrant d'un handicap mental.

Sorbiers, France

Les premiers séjours d’été adaptés organisés par l’association Escal sont prévus en juin, mais l’association basée à Sorbiers (Loire) n’a pas encore bouclé son recrutement pour accompagner et encadrer ses bénéficiaires, des adultes souffrant d’un handicap mental.

« On a encore besoin d’une quarantaine d’animateurs, de huit responsables de séjours qui doivent être diplômés de l’éducation spécialisée ou infirmiers, et également de veilleurs de nuit », détaille Yannick Rochette, le directeur d’Escal. Cet ancien éducateur a monté l’association Escal en 2011 avec une autre ancienne éducatrice, Anne-Sophie Teyssier qui dirige aujourd’hui la structure avec lui.

Animateurs, responsables de séjours et veilleurs de nuit

Le duo a chaque année des difficultés à recruter du personnel pour l’été. « Ce qui nous pose un peu problème c’est que c’est des contrats courts, on dépend de la convention collective de l’animation, on sait que l’animation c’est pas forcément bien rémunéré », explique Anne-Sophie Teyssier. « Après c’est surtout pour se faire une expérience… c’est quand-même des choses à vivre en séjour, c’est riche, c’est de belles rencontres », ajoute la directrice d’Escal, chargée plus précisément du recrutement. D’ailleurs, les débutants sont acceptés par l’association : « sur chaque séjour on a ce qu’on appelle un apprenant. On a tous commencé à un moment ou un autre donc on donne cette chance-là aussi ».

L’association organise des séjours dans toute la France, et même à l’étranger (au Portugal, notamment) pour le public qui dispose d’une bonne autonomie. Pour les personnes les moins autonomes, les séjours sont organisés dans la région, à Saint-Pierre-de-Boeuf par exemple. Encore faut-il trouver des hébergements adaptés au public handicapé mental. L’association en recherche en permanence.

Pour postuler, vous pouvez contacter l’association Escal par mail, recrutement@escal-va.fr ou par téléphone, 04 27 77 57 99. La campagne de recrutement est ouverte jusqu’à la fin du mois de juin. 

Source FRANCE BLEU.

HANDICAP – Trois astuces à connaître pour se simplifier la vie quand on est voyageur…

Signaler son expédition, obtenir un passeport temporaire, concilier tourisme et handicap… Quelles sont les astuces qui permettent de se simplifier la vie lors d’un voyage ?

Du passeport au signalement de votre voyage, plusieurs astuces simples vous permettent de partir à l'étranger en toute quiétude.

D’une part, les vacances d’été approchent, et avec elles les séjours en France ou à l’étranger. Des départs, notamment hors des frontières hexagonales, qui peuvent réserver leur lot d’imprévus. D’autre part, certains doivent se rendre en urgence dans un pays tiers, mais n’ont pas un passeport en règle. Pour tous ces voyageurs, valides ou atteints de handicap, plusieurs astuces sont à connaître afin de se simplifier la vie.

Signalez votre expédition

On ne sait jamais ce qui peut se passer lors d’un séjour à l’étranger. Par précaution, vous pouvez enregistrer gratuitement votre voyage sur la plate-forme officielle Ariane, mise en place par le ministère des Affaires étrangères. Par ce biais, vous pourrez recevoir des recommandations de sécurité, être contacté en cas de crise dans le pays et désigner une proche à alerter en cas de besoin.

Obtenir un passeport temporaire

Vous devez sortir du pays pour vous rendre au chevet d’un proche alors que votre passeport n’est plus valable ? Une procédure accélérée vous permet d’obtenir ce titre d’identité dans les plus brefs délais. Pour y prétendre, vous devez justifier d’un déplacement urgent à l’étranger en raison de la maladie grave ou du décès d’un membre de la famille, ou bien pour des raisons professionnelles ne pouvant pas être différées.

La demande s’effectue au guichet habituel des passeports. Si elle est acceptée, un titre temporaire valable un an vous sera délivré le jour même ou quelques jours plus tard. À noter : si le passeport est pour un mineur, il devra être présent s’il a plus de 12 ans.

Concilier tourisme et handicap

Afin de permettre aux personnes atteintes d’un handicap de profiter comme tout le monde de leurs vacances, l’État a lancé une marque officielle estampillée « Tourisme & Handicap » pour identifier les professionnels engagés qui proposent des solutions d’accueil adaptées. Pour rechercher des établissements labellisés partout en France selon vos besoins spécifiques, rendez-vous sur le site dédié.

Source 20 MINUTES.

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