Les femmes enceintes prennent trop de médicaments…

Les femmes enceintes se voient prescrire en général plus de 10 médicaments durant leur grossesse.

Femmes enceintes - trop de médicaments

Les Français sont connus pour être des gros consommateurs de médicaments. Mais qu’en est-il des femmes enceintes? Une étude de l’Inserm, publiée en septembre 2017 dans la revue Pharmacoepidemiology and drug safety, montre que les femmes de l’Hexagone, sont les plus grosses consommatrices du monde de traitements durant leur grossesse.

Les chercheurs français ont utilisé les données de plus de 28.000 femmes enceintes, collectées entre 2011 et 2014. Résultat: le nombre de spécialités prescrites (et au moins partiellement remboursées) durant une grossesse varie de 11 à 14 en général en France. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans les autres pays européens: aux Pays-Bas, les femmes prennent en moyenne 8 traitements contre de 2 à 7 en Allemagne. Les femmes américaines ou d’Europe du Nord ne dépassent pas 3 médicaments par grossesse.

Des prescriptions parfois utiles

De plus, «le nombre de prescriptions n’a pas diminué entre 2011 et 2014, et est demeuré à un niveau élevé», notent les chercheurs. Ces derniers précisent que l’étude inclut: les médicaments au sens strict du terme, mais également l’homéopathie, les vitamines ou encore la vaccination.

Car des supplémentations peuvent être recommandées pour les femmes enceintes, sous certaines conditions: les «préparations antianémiques» (c’est-à-dire principalement de la supplémentation en fer), sont prescrites pour des femmes, qui au 6ème mois de grossesse, présentent un déficit de globules rouges. Environ 70% des femmes enceintes prenaient ces traitements. «Nous recommandons également aux femmes de prendre de l’acide folique (vitamine B9) avant la conception ainsi que lors du premier trimestre de la grossesse pour éviter certaines malformations», explique Charles Garabedian, gynécologue-obstétricien au CHRU de Lille.

D’autres médicaments sont au contraire particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. C’est le cas des médicaments contenant du Valproate (Depakine), par exemple. «Sur les quatre années qu’a duré l’étude», notent les chercheurs, plusieurs milliers de femmes auraient été exposées à ce médicament teratogène.

L’automédication vivement déconseillée

«Mais le message à faire passer, c’est qu’il faut éviter l’automédication», éclaire le Dr Charles Garabedian. Un propos également tenu par l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui rappelle que «la patiente ne doit en aucun cas prendre un médicament sans avoir préalablement pris conseil auprès d’un professionnel de santé. Si un traitement s’avère nécessaire, il revient au prescripteur d’en évaluer le bénéfice risque pour la patiente et son enfant à naître».

L’Agence rappelle qu’il est en effet difficile d’analyser les risques liés à la prise de médicaments durant la grossesse, car il est éthiquement impossible de demander à une femme enceinte de les tester. L’évaluation des traitements repose donc uniquement sur des études «menées chez l’animal» et sur «les données cliniques d’observation relatives à des femmes exposées au produit au cours de leur grossesse.»

Depuis mi-octobre, des pictogrammes ont été mis en place pour aider les femmes à s’y retrouver concernant les médicaments déconseillés ou interdits durant la grossesse. 60% des médicaments comporteront ce signe, dont un tiers le pictogramme «interdit» et deux tiers le pictogramme «danger».

Source LE FIGARO.

Emploi Handicap – Le cadeau empoisonné aux entreprises adaptées…

Emploi Handicap – Le projet de loi de finances prévoit d’augmenter de 1 000 le nombre d’aides au poste, indispensables aux entreprises adaptées pour créer des emplois. Mais l’enveloppe budgétaire globale que l’État leur verse va diminuer.

De l’art de respecter un engagement tout en limitant son coût. Le projet de loi de finances (PLF) 2018 fait souffler le chaud et le froid sur les quelque 760 entreprises adaptées. Le chaud, c’est l’augmentation de 1 000 du nombre d’aides au poste pour dépasser la barre des 24 000 (24 038).

Ces aides, versées par l’État, sont essentielles au fonctionnement des entreprises adaptées, tenues d’employer au moins 80 % de travailleurs handicapés. Elles leur permettent de compenser leur moindre productivité. Les créations d’emploi dans ce secteur sont obligatoirement liées à une augmentation du nombre des aides au poste.

Un engagement pris en mars 2017

L’engagement du précédent gouvernement sera donc honoré. En mars 2017, le ministère de l’Emploi et l’Union nationale des entreprises adaptées (Unea) ont en effet signé un contrat de développement pour la période 2017-2021. Il prévoit, notamment « le financement de 5 000 aides au poste supplémentaires pendant cinq ans pour atteindre l’objectif de 27 536 », fin 2021. Soit 1 000 par an. Ce que garantit le PLF.

L’aide au poste va baisser de 4 %…

Mais le contrat de développement ne stipulait pas que le montant unitaire de l’aide au poste – 80% du smic, aujourd’hui – allait diminuer. « Des travaux sont prévus pour revoir les conditions de financement des aides au poste, note pourtant le ministère des Finances dans les documents annexes au projet de loi de finances. Le PLF 2018 retient la mise en œuvre de nouvelles modalités de financement à compter du 1er juillet 2018, de façon à permettre la conduite de travaux sur ce sujet. L’économie intégrée à ce titre pour une demi-année est de huit millions d’euros en 2018. » Soit une baisse de plus de 4 % en année pleine.

… et la subvention spécifique de 18 %

Le froid, c’est aussi la baisse de la subvention spécifique que l’État verse aux entreprises adaptées, en complément de l’aide au poste. Elle est « destinée notamment au suivi social, à l’accompagnement et à la formation spécifiques de la personne handicapée, pour favoriser son adaptation à son poste de travail. » Son montant va chuter de 41 millions à 33 millions (-18 %).

« Un budget en trompe l’œil. »

Au total, l’enveloppe allouée aux entreprises adaptées va donc augmenter de 14 millions d’euros d’un côté (1 000 aides au poste supplémentaires à 14 415 €) et diminuer de 16 millions de l’autre (8 millions au titre de l’aide au poste et 8 millions pour la subvention spécifique). Soit une perte nette de 2 millions d’euros. « Ce budget est véritablement en trompe l’œil, dénonce l’Unea. Cette situation est intolérable : une telle baisse, conduira à la faillite de nombreuses entreprises adaptées…

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Source FAIRE FACE.

Vassincourt – Mobilité – Mobi’Meuse : l’auto-école qui s’adapte aux personnes en situation de handicap…

Auto – école – La Meuse vient de se doter de Mobi’Meuse, sa première auto-école à pédagogie adaptée. Portée par l’Adapeim, elle s’adresse à des personnes en situation de handicap, avec des difficultés sociales.

Auto école - Mobi’Meuse

Autre point commun qu’ils partagent avec une poignée de jeunes : ils se préparent à l’obtention de leur permis de conduire. « Je pourrai aller faire les courses, venir au boulot… J’envisage d’acheter une voiture ». Claire se voit déjà mettre le contact. Pour l’heure, la jeune femme potasse son code de la route. Non pas dans une auto-école qui a pignon sur rue, mais au sein même de l’Adapeim, là où ce lundi a été inaugurée Mobi’Meuse, la première auto-école à pédagogie adaptée de la Meuse. « Une pédagogie basée sur la reformulation très séquencée, sur des périodes rapprochées facilitant une appropriation par le jeune », détaille Frédéric Coste, le président de l’Adapeim.

Assis dans la salle de cours de code, Jérémy, Valentin et Claire ont sur leur pupitre chacun une tablette, les mêmes qui sont utilisées pour l’examen final (le même que tout le monde) ; en face d’eux un écran de télé et les questions qui défilent, sous l’œil attentif du moniteur auto-école qui prend le temps de décrypter, d’expliquer, de reformuler… Au fil des séances et des exercices, les bonnes réponses s’enchaînent, elles deviennent plus fluides.

« Logique du vivre ensemble »

« Sur l’ordinateur central, nous pouvons suivre l’évolution de chaque élève. Et bientôt ils auront à leur disposition un simulateur de conduite, là aussi nous pourrons avoir un suivi », avance Denis Martel, le responsable de Mobi’Meuse.

Et cette auto-école particulière ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi construit cette auto-école pour des publics fragilisés, exclus de l’emploi… », précise encore Frédéric Coste. Comme pour cette femme, illettrée, qui a commencé les leçons de code en 2007 et a fini par obtenir son permis de conduire en 2017. Grâce à la pédagogie adaptée et au suivi pédagogique mis en place.

Au-delà d’un organisme permettant d’obtenir un petit document officiel qui autorise à s’asseoir à la place du conducteur, Mobi’Meuse a pour finalité de permettre la mobilité, le lien social. « Le but est l’acquisition de l’autonomie. La personne, qu’elle soit en situation de handicap, illettrée, en situation d’exclusion, est d’abord une personne, un Meusien, un citoyen. En travaillant à améliorer ces conditions de vie, nous œuvrons dans une logique du vivre ensemble », poursuit le président de l’Adapeim.

Et les candidats qui n’ont pas la faculté d’aller jusqu’au permis de conduire B ne sont pas laissés au bord du chemin, l’autonomie peut aussi s’acquérir en conduisant une voiture sans permis, mais aussi un vélo ou tout bonnement en sachant se déplacer à pied mais en toute sécurité.

ls s’appellent Claire, Jérémy ou encore Valentin, ils ont entre 19 et 25 ans et ont tous les trois pour point commun d’être pris en charge par l’Adapeim (Association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés de la Meuse) sur le site de Vassincourt.

Autre point commun qu’ils partagent avec une poignée de jeunes : ils se préparent à l’obtention de leur permis de conduire. « Je pourrai aller faire les courses, venir au boulot… J’envisage d’acheter une voiture ». Claire se voit déjà mettre le contact. Pour l’heure, la jeune femme potasse son code de la route. Non pas dans une auto-école qui a pignon sur rue, mais au sein même de l’Adapeim, là où ce lundi a été inaugurée Mobi’Meuse, la première auto-école à pédagogie adaptée de la Meuse. « Une pédagogie basée sur la reformulation très séquencée, sur des périodes rapprochées facilitant une appropriation par le jeune », détaille Frédéric Coste, le président de l’Adapeim.

Assis dans la salle de cours de code, Jérémy, Valentin et Claire ont sur leur pupitre chacun une tablette, les mêmes qui sont utilisées pour l’examen final (le même que tout le monde) ; en face d’eux un écran de télé et les questions qui défilent, sous l’œil attentif du moniteur auto-école qui prend le temps de décrypter, d’expliquer, de reformuler… Au fil des séances et des exercices, les bonnes réponses s’enchaînent, elles deviennent plus fluides.

« Logique du vivre ensemble »

« Sur l’ordinateur central, nous pouvons suivre l’évolution de chaque élève. Et bientôt ils auront à leur disposition un simulateur de conduite, là aussi nous pourrons avoir un suivi », avance Denis Martel, le responsable de Mobi’Meuse.

Et cette auto-école particulière ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi construit cette auto-école pour des publics fragilisés, exclus de l’emploi… », précise encore Frédéric Coste. Comme pour cette femme, illettrée, qui a commencé les leçons de code en 2007 et a fini par obtenir son permis de conduire en 2017. Grâce à la pédagogie adaptée et au suivi pédagogique mis en place.

Au-delà d’un organisme permettant d’obtenir un petit document officiel qui autorise à s’asseoir à la place du conducteur, Mobi’Meuse a pour finalité de permettre la mobilité, le lien social. « Le but est l’acquisition de l’autonomie. La personne, qu’elle soit en situation de handicap, illettrée, en situation d’exclusion, est d’abord une personne, un Meusien, un citoyen. En travaillant à améliorer ces conditions de vie, nous œuvrons dans une logique du vivre ensemble », poursuit le président de l’Adapeim.

Et les candidats qui n’ont pas la faculté d’aller jusqu’au permis de conduire B ne sont pas laissés au bord du chemin, l’autonomie peut aussi s’acquérir en conduisant une voiture sans permis, mais aussi un vélo ou tout bonnement en sachant se déplacer à pied mais en toute sécurité.

Source EST REPUBLICAIN.

Autisme – Le livre noir de l’autisme: en finir avec les tabous pour le bien des enfants…

«Ma vérité sur l’autisme» dénonce l’indigence de la prise en charge et tente de mettre des mots justes pour appréhender ce trouble.

Ma vérité sur l’autisme est un livre autopublié. Pourquoi les maisons d’édition ne se sont-elles pas saisies de cet état des lieux sur l’actuelle prise en charge institutionnelle de l’autisme? Elles sont passées à côté de ce qui aurait pu s’appeler un «Livre noir» si à la dénonciation des pratiques actuelles ne s’y ajoutait un ensemble de propositions pour traiter l’autisme. Ces propositions ont l’avantage d’avoir été mises en pratique, ce qui sort le livre de la pure dénonciation pour entrer dans la construction d’un soin pour les autistes. Ce soin oscille entre thérapie et éducation, et s’appuie beaucoup sur les parents, qui sont écoutés et guidés.

En tant que psychologue, Jean-Luc Robert s’est confronté pendant quinze ans à la prise en charge des enfants autistes en Hôpital de jour et en Institut médico-éducatif (IME). Dans son livre, il montre l’indigence de ces prises en charges institutionnelles. Et son état des lieux est malheureusement crédible: tous les psys ayant eu affaire à l’autisme savent que la prise en charge d’un enfant diagnostiqué est extrêmement difficile. Et encore n’avons-nous pas tous eu l’occasion de rencontrer ces enfants autistes qui sont si gravement atteints que leur insertion à l’école en est rendue extrêmement difficile et leur vie à la maison impossible, d’où l’admission en hôpital ou en IME.

«La mauvaise face de l’autisme».

Robert les a rencontrés, et a mesuré, non pas seulement la difficulté de leur prise en charge, mais son incohérence: ce qui ressort de son livre, ce n’est pas seulement que les prises en charge échouent. C’est qu’elles échouent souvent parce que rien n’est fait, ou presque, en institution, pour l’enfant autiste. Ce qui est incohérent dans ces prises en charge, ce n’est pas d’essayer différentes manières de faire avec les enfants autistes, de tâtonner ou de se tromper; si nous en croyons Robert, c’est plutôt de se dire membre d’une institution de prise en charge de l’enfant autiste quand, à la longue, plus personne ne prend rien en charge et se cantonne, au mieux dans un occupationnel sans soin.

Cette réalité de terrain n’est pas connue du grand public auquel, et c’est ce que Robert dénonce, on parle de l’autiste Asperger alors que ce type d’autiste dit «de haut niveau», ne représente absolument pas la majorité des autistes. Robert, bien que recevant des enfants autistes tous les jours et délivrant des formations sur l’autisme, puisque telle est sa spécialité, ne reconnaît pas le portrait que les médias font de l’autiste, qui est en réalité dans la plupart des cas nettement plus déstructuré que ce que nous laissent penser les médias:

«Il est difficile pour les parents que je rencontre d’accepter d’avoir hérité de la plus mauvaise face de l’autisme, celle qui est tue par les médias bien qu’elle représente la majorité des cas

Une méthode intégrative…..

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 Source SLATE.

Maisons de retraite : les secrets d’un gros business… Quand les maisons de retraite franchissent les limites de la légalité !!! Révoltant !!!!!

Plus rentables que les hypermarchés, les maisons de retraite sont aujourd’hui un eldorado !!!!

Maisons de retraite

Le marché pèse entre 25 et 30 milliards d’euros. Il faut dire que la demande est constante, voire grandissante : plus de 600 000 Français vivent dans un Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad. Ils y passent en moyenne les trois dernières années de leur vie. Et le mouvement ne risque pas de ralentir avec les baby-boomers qui arrivent à l’âge de la retraite…

Près du quart des Ehpad sont des entreprises privées à but lucratif, gérées par de grands groupes. Leurs tarifs oscillent entre 2 000 et 5 000 euros par mois. Leurs publicités promettent des conditions de vie très confortables, dignes des meilleurs hôtels.

Economies sordides, pratiques illégales

L’enquête de « Pièces à conviction » révèle une tout autre réalité : personnel insuffisant, sur-occupation des établissements, rationnement de la nourriture et des produits d’hygiène… Certains groupes multiplient les économies souvent sordides et les pratiques illégales. Pourtant, ces maisons de retraite sont aussi financées par de l’argent public, mais l’Etat a le plus grand mal à contrôler ce qui se passe derrière leurs murs.

Les personnels sous pression

A Foucherans, dans le Jura, où les aides-soignantes ont mené la plus longue grève de soignants en France (117 jours), à Marseille, où les économies réalisées par une maison de retraite mettent en danger la vie des résidents, en passant par Toulouse ou la région parisienne, « Pièces à conviction » lève le voile sur les secrets d’un des business les plus profitables de France.

L’Ehpad des Opalines, à Foucherans, pratique l’accueil de jour de personnes âgées, une prestation fort lucrative. Petit problème : il n’est pas autorisé à exercer cette activité…

Avec de plus en plus de seniors et de personnes dépendantes, la vieillesse est devenue un business. Le secteur est plus rentable encore que les hypermarchés, avec des bénéfices qui ne cessent de grimper. Mais certaines maisons de retraite ne reculent devant rien pour augmenter leurs profits, quitte à franchir les limites de la légalité.

A Foucherans, près de Dôle dans le Jura, la direction des Opalines a trouvé un moyen de faire grimper son chiffre d’affaires : l’établissement pratique l’accueil de jour de personnes âgées. Evidemment, cette prestation est facturée. Mais encore faut-il, pour pratiquer l’accueil de jour, avoir obtenu une autorisation de l’Autorité régionale de santé (ARS). Et ce n’est pas le cas des Opalines : l’Ehpad ne figure pas dans la liste des établissements habilités par le département, et la convention qu’il a passée avec les pouvoirs publics ne l’y autorise pas non plus.

Un « service » qui rapporte…

« Pièces à conviction » a interrogé le responsable de l’ARS, pour le moins surpris : « L’établissement avait pris l’engagement de mettre fin à cette pratique », explique-t-il. L’ARS lui avait d’ailleurs envoyé, en juillet 2017, un courrier lui demandant de « bien vouloir mettre fin définitivement à toute forme d’accueil de jour ». L’Ehpad de Foucherans prend-il un risque en continuant à le pratiquer ? « L’ultime sanction que l’ARS peut infliger à un établissement, c’est de lui retirer l’autorisation d’exercer ses activités. »

Le directeur des Opalines semble ne pas comprendre de quoi il retourne. Il admet avoir accueilli des personnes âgées « quelques heures par jour » alors qu’il n’en avait pas l’autorisation, mais considère qu’il s’agit d’un « service rendu à ces gens-là », qui sont d’ailleurs « toujours en train de frapper à la porte pour revenir ». Un « service » grassement facturé…

Source France TV.

Cancer de l’ovaire: un scandale français…

Dans de nombreux pays, la chirurgie du cancer de l’ovaire a été réservée à des centres spécialisés. Pas en France, aux dépens des malades. Agnès Buzyn veut y remédier. Il était temps.

Agnès Buzyn - chirurgie du cancer de l'ovaire.

Le sujet est passé presque inaperçu dimanche lors de l’intervention d’Agnès Buzyn devant le grand jury RTL-Le Monde. Pourtant, l’air de rien, c’est une petite bombe qu’a lâchée la ministre de la Santé. Interrogée sur l’opportunité de fermer certains services de chirurgie, elle a rappelé que « quand on ne fait pas beaucoup certains actes chirurgicaux, on les fait mal ».

Elle a notamment cité le cas de la chirurgie du cancer de l’ovaire: « Une activité qui devrait être soumise à un seuil », a-t-elle précisé. Une formule technocratique pour dire, en clair, qu’il faudrait interdire à certains services hospitaliers trop peu actifs dans ce domaine de continuer à prendre en charge des patientes.

Des chances de survie gravement compromises

Il était temps qu’un ministre de la Santé se saisisse enfin de ce dossier. Car la situation de la France en la matière est aujourd’hui scandaleuse, pour ce type de cancer mais aussi pour d’autres, comme L’Express le révélait déjà voilà un peu plus d’un an.

Or, depuis, rien n’a changé: selon les derniers chiffres disponibles, la majorité des 6000 patientes opérées l’an dernier d’une tumeur à l’ovaire l’ont encore été dans des centres trop peu spécialisés. Le problème? Il est très simple: cela compromet gravement leurs chances de survie. Dramatique, d’autant que ce constat est connu des autorités sanitaires et des experts médicaux depuis plus de dix ans, mais que les réformes nécessaires pour y remédier n’ont – jusqu’ici en tout cas – jamais été faites…

62% des patientes opérées dans des centres non spécialisés…

Une réglementation trop laxiste et peu respectée…

En France, le sujet est sur la table depuis longtemps. Depuis 2007, un volume minimal d’opération doit être réalisé pour qu’un établissement puisse maintenir certaines spécialités. Mais cette réforme avait été très difficile à faire passer auprès du corps médical et les autorités de l’époque avaient renoncé à être trop restrictives. « En gynécologie par exemple, ce plancher est de 20 opérations par an, mais cela regroupe plusieurs interventions très différentes: cancer de l’ovaire, mais aussi de l’utérus, des trompes, de l’endomètre, etc. » regrette un expert. Un dispositif qui ne permet donc pas de garantir la qualité des soins. Sans compter que ces seuils, déjà larges, ne sont même pas toujours respectés.

Il faudrait donc aller plus loin. « En instaurant un plancher à 10 opérations minimum, on passerait déjà de 568 établissements à 116. Mécaniquement, l’activité augmenterait dans ces structures. Ce serait déjà une première amélioration », plaide Jacques Meurette.

En réalité, l’Inca et la direction générale de l’offre de soins du ministère de la Santé planchent déjà sur ce sujet depuis plusieurs mois, avec pour objectif d’aboutir au plus tard pour 2019. Et pour cause: la question avait été inscrite dans le dernier plan cancer 2014-2019. Mais les résistances sont fortes, car les enjeux pour les chirurgiens comme pour les directions des hôpitaux concernés sont importants.

« Pour qu’une telle réforme puisse réussir, il faudra aussi que le tarif payé par la Sécurité sociale aux établissements ou aux chirurgiens soit réévalué, car cet acte, long et coûteux, est aujourd’hui trop peu valorisé. Et il faudra prendre garde à ne pas augmenter les délais d’accès au traitement, très délétères dans cette pathologie », avertit pour sa part Bertrand de Rochambeau, le président du syndicat des gynécologues et des obstétriciens de France. Une chose est sûre: une volonté politique forte sera nécessaire pour faire aboutir cette réforme.

Plus d’information, cliquez ici.

Source L’EXPRESS.

Prévention : une application smartphone pour prévenir les AVC est testée au CHU de Dijon…

Prévention AVC – 20 questions simples suffisent pour calculer le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Cette application est un outil de prévention et un moyen de collecter des données pour les études épidémiologiques.

 

L'applicatione Riskomètre AVC

Une application pour prévenir.

Comment diminuer le risque de faire un accident vasculaire cérébral ?
En réduisant les facteurs de risques.

C’est en partant de ce principe et en comptant sur l’auto-discipline que des Néo-zélandais et des Australiens ont conçu une application pour smartphone qui calcule votre pourcentage de risques grâce à un questionnaire simple.
Il en existe deux versions : une pour le grand public (Riskomètre de l’AVC Lite) et une pour les professionnels de santé (Riskomètre de l’AVC Pro).

Comment ça fonctionne ?

20 questions (âge, poids,sexe, activité physique, tension artérielle, tabagisme, etc.) forment une sorte de check-up général, un petit contrôle technique qui doit vous rassurer ou vous amener à consulter.
Elles ont été élaborées à partir de précédents tests comme le score de Framingham (qui ne concernait que les plus de 55 ans) auxquels ont été ajoutés d’autres facteurs de risques (antécédents familiaux, nutrition, stress,etc.).

Ce nouvel algorithme a été testé dans cinq pays et validé dans plusieurs études publiées en 2014 et 2015.
Le patient renseigne chaque facteur de risque dans l’application, avec une pondération selon l’âge.

Les résultats sont exprimés sous forme de risque d’AVC à cinq ans et à 10 ans par rapport à la population du même âge n’ayant aucun facteur de risque.

Le Professeur Giroud, neurologue au CHU de Dijon, est en charge du déploiement de cette application en France depuis janvier 2017.

 « Après quelques mois, les facteurs de risques des personnes qui ont téléchargé l’application ont diminué, comme l’hypertension non traitée, le surpoids, le tabagisme. »

Les médecins pourront utiliser leur version de l’application pour collecter des données épidémiologiques et suivre l’écolution de leurs patients.

Un AVC toutes les 4 minutes

A quelques jours de la journée mondiale de l’AVC (le 29 octobre), tous les outils sont bons pour faire de la prévention. La SFNV (société française neuro-vasculaire) se mobilise.
Les accidents vasculaires cérébraux causeraient 40.000 décès par an.

Ils seraient également la première cause de handicap des adultes.

Source France3.

Les hôpitaux ne veulent pas supporter seuls les efforts d’économie…

Le plan de financement de la Sécurité sociale, soumis à partir de mardi aux députés, prévoit l’économie de trois milliards d’euros. La Fédération hospitalière de France appelle le gouvernement à ne pas faire peser tout le poids des réformes sur les hôpitaux.

Hôpitaux - Efforts d'économie

« L’hôpital ne doit pas porter seul tous les efforts d’économie. » L’avertissement émane de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui appelle dans un communiqué, lundi, à une répartition plus juste des restrictions annoncées dans projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018 examiné à partir de demain à l’Assemblée nationale. Selon le Président de la FHF, Frédéric Valletoux, impossible de faire accepter une rigueur supplémentaire dans les établissements sans « un partage plus équitable (…) notamment entre la ville et l’hôpital ». Celui-ci, poursuit-il, « semble une nouvelle fois perçu comme la variable d’ajustement du système ».

Soumis mardi aux députés, le PLFSS prévoit de réduire le déficit à 2,2 milliards d’euros l’année prochaine. Pour atteindre cet objectif, la branche maladie devra réaliser plus de 3 mds d’euros d’économies, notamment dans les hôpitaux. La restructuration de l’offre de soins (optimisation des achats, économies dans les services) devrait permettre aux établissements de santé de dégager 1,46 milliard d’euros.

Il existe une « marge de manœuvre énorme » car « 30% des dépenses de l’assurance maladie ne sont pas pertinentes », notamment à l’hôpital, a assuré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans le Journal du dimanche.

Si Frédéric Valletoux valide « la lutte contre les acte non pertinents », il appelle « les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en engageant au plus vite des réformes structurelles trop longtemps repoussées ».

Outre « la convergence des devoirs entre tous les acteurs de santé financés par de l’argent public », la FHF demande notamment une « autonomie plus forte des établissements, un  assouplissement de leur statut pour plus de marge de manœuvre » ou encore « une simplification drastique des procédures ».

Source France TV.

Trafic de drogue dans un hôpital de Nantes…

Un trafic de drogue au cœur d’un CHU. Cela se passe à l’hôpital Saint-Jacques de Nantes (Loire-Atlantique).

Des dealers s’y introduisent pour vendre des produits stupéfiants à des malades particulièrement vulnérables. Cannabis, mais aussi drogues dures au prix fort. Des soignants ont décidé de briser la loi du silence.

Dans cet hôpital de Nantes (Loire-Atlantique), ce n’est plus un secret : trouver de la drogue, c’est facile. Nous filmons en caméra discrète dans ce parc situé à l’intérieur de l’hôpital psychiatrique. Sur ces bancs, des hommes patientent, cannabis à la main. Sont-ils des consommateurs internés dans l’hôpital ou des dealers ? Nous allons les voir pour savoir s’il est possible d’acheter du cannabis. Deux heures plus tard, ils ne sont plus dans le parc. Dans un escalier d’un bâtiment de l’hôpital, nous retrouvons l’un des deux hommes. Il fume du cannabis. « Il est dealer, quoi », explique-t-il en parlant de son camarade.

Les patients ne s’en cachent pas

Ici, selon des patients, se vendrait également un peu de cocaïne et d’ecstasy. Le trafic durerait depuis plus de 10 ans. Pourtant, par peur de représailles, peu de soignants osent en parler. Deux salariées ont accepté, mais à certaines conditions : après leur service, le visage caché et loin de l’hôpital. Selon elles, les patients se droguent au vu et au su de tout le monde.

Source France TV.

Handicap : les nouvelles solutions de mobilité urbaine pour se déplacer…

Prendre les transports ou se déplacer demeure un parcours du combattant pour les personnes à mobilité réduite (PMR), malgré l’apparition de nouvelles solutions de mobilité urbaine ou le développement de nouvelles technologies innovantes visant à s’étendre sur l’ensemble du territoire.

Uber - Transport de personnes à mobilité réduite

Commander un Uber aménagé

Depuis le 17 octobre dernier, les personnes à mobilité réduite peuvent profiter des services de l’application Uber. Pour le même prix qu’une course UberX, l’option Uberaccess, pour l’instant disponible à Paris et en proche banlieue, dispose d’une offre de 25 véhicules de 4 places assises en plus de l’espace réservé au fauteuil roulant, fournis par la société JLI, spécialiste du transport de personnes en fauteuil roulant.

Louer un véhicule équipé

Lancée en 2015 par Charlotte de Vilmorin, 27 ans, handicapée moteur depuis sa naissance, ancienne communicante aujourd’hui entrepreneuse, cette plateforme collaborative de location de voitures aménagées met à disposition 650 véhicules pour les personnes à mobilité réduite dans toute la France.

A ce jour, 4500 personnes se sont inscrites sur la plate-forme. Wheeliz qui a été élue meilleur projet d’innovation sociale par la Commission européenne fin 2015, propose des voitures avec rampe pour fauteuil ou des véhicules avec postes de conduite aménagés pour les personnes qui disposent du permis de conduite et qui souhaitent se mettre au volant. Les tarifs peuvent être trois fois inférieurs à ceux pratiqués par une agence de location spécialisée.

Se déplacer en fauteuil innovant

Ce fauteuil roulant innovant permet de se déplacer aussi bien assis que debout et facilite ainsi les déplacements et l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou hospitalisées. Mis au point par un jeune chercheur en robotique, Lambert Trenoras, le fauteuil Gyrolift pourrait être commercialisé courant 2018.

Se faire accompagner dans les transports

La start-up Faciligo, partenaire de la SNCF, fonctionne comme un réseau social où les personnes en fauteuil roulant, personnes âgées, invalides ou femmes enceintes peuvent trouver un accompagnateur valide de voyage aussi bien pour de courts trajets dans les transports en commun que pour de plus longs voyages en train.

L’accompagnant volontaire bénéficie alors d’une réduction sur le prix de son transport. Pour l’instant limitée à la région de Montpellier, la plateforme a pour ambition de s’ouvrir à l’ensemble du territoire et en Europe.