Autisme – Le livre noir de l’autisme: en finir avec les tabous pour le bien des enfants…

«Ma vérité sur l’autisme» dénonce l’indigence de la prise en charge et tente de mettre des mots justes pour appréhender ce trouble.

Ma vérité sur l’autisme est un livre autopublié. Pourquoi les maisons d’édition ne se sont-elles pas saisies de cet état des lieux sur l’actuelle prise en charge institutionnelle de l’autisme? Elles sont passées à côté de ce qui aurait pu s’appeler un «Livre noir» si à la dénonciation des pratiques actuelles ne s’y ajoutait un ensemble de propositions pour traiter l’autisme. Ces propositions ont l’avantage d’avoir été mises en pratique, ce qui sort le livre de la pure dénonciation pour entrer dans la construction d’un soin pour les autistes. Ce soin oscille entre thérapie et éducation, et s’appuie beaucoup sur les parents, qui sont écoutés et guidés.

En tant que psychologue, Jean-Luc Robert s’est confronté pendant quinze ans à la prise en charge des enfants autistes en Hôpital de jour et en Institut médico-éducatif (IME). Dans son livre, il montre l’indigence de ces prises en charges institutionnelles. Et son état des lieux est malheureusement crédible: tous les psys ayant eu affaire à l’autisme savent que la prise en charge d’un enfant diagnostiqué est extrêmement difficile. Et encore n’avons-nous pas tous eu l’occasion de rencontrer ces enfants autistes qui sont si gravement atteints que leur insertion à l’école en est rendue extrêmement difficile et leur vie à la maison impossible, d’où l’admission en hôpital ou en IME.

«La mauvaise face de l’autisme».

Robert les a rencontrés, et a mesuré, non pas seulement la difficulté de leur prise en charge, mais son incohérence: ce qui ressort de son livre, ce n’est pas seulement que les prises en charge échouent. C’est qu’elles échouent souvent parce que rien n’est fait, ou presque, en institution, pour l’enfant autiste. Ce qui est incohérent dans ces prises en charge, ce n’est pas d’essayer différentes manières de faire avec les enfants autistes, de tâtonner ou de se tromper; si nous en croyons Robert, c’est plutôt de se dire membre d’une institution de prise en charge de l’enfant autiste quand, à la longue, plus personne ne prend rien en charge et se cantonne, au mieux dans un occupationnel sans soin.

Cette réalité de terrain n’est pas connue du grand public auquel, et c’est ce que Robert dénonce, on parle de l’autiste Asperger alors que ce type d’autiste dit «de haut niveau», ne représente absolument pas la majorité des autistes. Robert, bien que recevant des enfants autistes tous les jours et délivrant des formations sur l’autisme, puisque telle est sa spécialité, ne reconnaît pas le portrait que les médias font de l’autiste, qui est en réalité dans la plupart des cas nettement plus déstructuré que ce que nous laissent penser les médias:

«Il est difficile pour les parents que je rencontre d’accepter d’avoir hérité de la plus mauvaise face de l’autisme, celle qui est tue par les médias bien qu’elle représente la majorité des cas

Une méthode intégrative…..

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 Source SLATE.

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