Vassincourt – Mobilité – Mobi’Meuse : l’auto-école qui s’adapte aux personnes en situation de handicap…

Auto – école – La Meuse vient de se doter de Mobi’Meuse, sa première auto-école à pédagogie adaptée. Portée par l’Adapeim, elle s’adresse à des personnes en situation de handicap, avec des difficultés sociales.

Auto école - Mobi’Meuse

Autre point commun qu’ils partagent avec une poignée de jeunes : ils se préparent à l’obtention de leur permis de conduire. « Je pourrai aller faire les courses, venir au boulot… J’envisage d’acheter une voiture ». Claire se voit déjà mettre le contact. Pour l’heure, la jeune femme potasse son code de la route. Non pas dans une auto-école qui a pignon sur rue, mais au sein même de l’Adapeim, là où ce lundi a été inaugurée Mobi’Meuse, la première auto-école à pédagogie adaptée de la Meuse. « Une pédagogie basée sur la reformulation très séquencée, sur des périodes rapprochées facilitant une appropriation par le jeune », détaille Frédéric Coste, le président de l’Adapeim.

Assis dans la salle de cours de code, Jérémy, Valentin et Claire ont sur leur pupitre chacun une tablette, les mêmes qui sont utilisées pour l’examen final (le même que tout le monde) ; en face d’eux un écran de télé et les questions qui défilent, sous l’œil attentif du moniteur auto-école qui prend le temps de décrypter, d’expliquer, de reformuler… Au fil des séances et des exercices, les bonnes réponses s’enchaînent, elles deviennent plus fluides.

« Logique du vivre ensemble »

« Sur l’ordinateur central, nous pouvons suivre l’évolution de chaque élève. Et bientôt ils auront à leur disposition un simulateur de conduite, là aussi nous pourrons avoir un suivi », avance Denis Martel, le responsable de Mobi’Meuse.

Et cette auto-école particulière ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi construit cette auto-école pour des publics fragilisés, exclus de l’emploi… », précise encore Frédéric Coste. Comme pour cette femme, illettrée, qui a commencé les leçons de code en 2007 et a fini par obtenir son permis de conduire en 2017. Grâce à la pédagogie adaptée et au suivi pédagogique mis en place.

Au-delà d’un organisme permettant d’obtenir un petit document officiel qui autorise à s’asseoir à la place du conducteur, Mobi’Meuse a pour finalité de permettre la mobilité, le lien social. « Le but est l’acquisition de l’autonomie. La personne, qu’elle soit en situation de handicap, illettrée, en situation d’exclusion, est d’abord une personne, un Meusien, un citoyen. En travaillant à améliorer ces conditions de vie, nous œuvrons dans une logique du vivre ensemble », poursuit le président de l’Adapeim.

Et les candidats qui n’ont pas la faculté d’aller jusqu’au permis de conduire B ne sont pas laissés au bord du chemin, l’autonomie peut aussi s’acquérir en conduisant une voiture sans permis, mais aussi un vélo ou tout bonnement en sachant se déplacer à pied mais en toute sécurité.

ls s’appellent Claire, Jérémy ou encore Valentin, ils ont entre 19 et 25 ans et ont tous les trois pour point commun d’être pris en charge par l’Adapeim (Association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés de la Meuse) sur le site de Vassincourt.

Autre point commun qu’ils partagent avec une poignée de jeunes : ils se préparent à l’obtention de leur permis de conduire. « Je pourrai aller faire les courses, venir au boulot… J’envisage d’acheter une voiture ». Claire se voit déjà mettre le contact. Pour l’heure, la jeune femme potasse son code de la route. Non pas dans une auto-école qui a pignon sur rue, mais au sein même de l’Adapeim, là où ce lundi a été inaugurée Mobi’Meuse, la première auto-école à pédagogie adaptée de la Meuse. « Une pédagogie basée sur la reformulation très séquencée, sur des périodes rapprochées facilitant une appropriation par le jeune », détaille Frédéric Coste, le président de l’Adapeim.

Assis dans la salle de cours de code, Jérémy, Valentin et Claire ont sur leur pupitre chacun une tablette, les mêmes qui sont utilisées pour l’examen final (le même que tout le monde) ; en face d’eux un écran de télé et les questions qui défilent, sous l’œil attentif du moniteur auto-école qui prend le temps de décrypter, d’expliquer, de reformuler… Au fil des séances et des exercices, les bonnes réponses s’enchaînent, elles deviennent plus fluides.

« Logique du vivre ensemble »

« Sur l’ordinateur central, nous pouvons suivre l’évolution de chaque élève. Et bientôt ils auront à leur disposition un simulateur de conduite, là aussi nous pourrons avoir un suivi », avance Denis Martel, le responsable de Mobi’Meuse.

Et cette auto-école particulière ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi construit cette auto-école pour des publics fragilisés, exclus de l’emploi… », précise encore Frédéric Coste. Comme pour cette femme, illettrée, qui a commencé les leçons de code en 2007 et a fini par obtenir son permis de conduire en 2017. Grâce à la pédagogie adaptée et au suivi pédagogique mis en place.

Au-delà d’un organisme permettant d’obtenir un petit document officiel qui autorise à s’asseoir à la place du conducteur, Mobi’Meuse a pour finalité de permettre la mobilité, le lien social. « Le but est l’acquisition de l’autonomie. La personne, qu’elle soit en situation de handicap, illettrée, en situation d’exclusion, est d’abord une personne, un Meusien, un citoyen. En travaillant à améliorer ces conditions de vie, nous œuvrons dans une logique du vivre ensemble », poursuit le président de l’Adapeim.

Et les candidats qui n’ont pas la faculté d’aller jusqu’au permis de conduire B ne sont pas laissés au bord du chemin, l’autonomie peut aussi s’acquérir en conduisant une voiture sans permis, mais aussi un vélo ou tout bonnement en sachant se déplacer à pied mais en toute sécurité.

Source EST REPUBLICAIN.

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