Maisons de retraite : les secrets d’un gros business… Quand les maisons de retraite franchissent les limites de la légalité !!! Révoltant !!!!!

Plus rentables que les hypermarchés, les maisons de retraite sont aujourd’hui un eldorado !!!!

Maisons de retraite

Le marché pèse entre 25 et 30 milliards d’euros. Il faut dire que la demande est constante, voire grandissante : plus de 600 000 Français vivent dans un Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad. Ils y passent en moyenne les trois dernières années de leur vie. Et le mouvement ne risque pas de ralentir avec les baby-boomers qui arrivent à l’âge de la retraite…

Près du quart des Ehpad sont des entreprises privées à but lucratif, gérées par de grands groupes. Leurs tarifs oscillent entre 2 000 et 5 000 euros par mois. Leurs publicités promettent des conditions de vie très confortables, dignes des meilleurs hôtels.

Economies sordides, pratiques illégales

L’enquête de « Pièces à conviction » révèle une tout autre réalité : personnel insuffisant, sur-occupation des établissements, rationnement de la nourriture et des produits d’hygiène… Certains groupes multiplient les économies souvent sordides et les pratiques illégales. Pourtant, ces maisons de retraite sont aussi financées par de l’argent public, mais l’Etat a le plus grand mal à contrôler ce qui se passe derrière leurs murs.

Les personnels sous pression

A Foucherans, dans le Jura, où les aides-soignantes ont mené la plus longue grève de soignants en France (117 jours), à Marseille, où les économies réalisées par une maison de retraite mettent en danger la vie des résidents, en passant par Toulouse ou la région parisienne, « Pièces à conviction » lève le voile sur les secrets d’un des business les plus profitables de France.

L’Ehpad des Opalines, à Foucherans, pratique l’accueil de jour de personnes âgées, une prestation fort lucrative. Petit problème : il n’est pas autorisé à exercer cette activité…

Avec de plus en plus de seniors et de personnes dépendantes, la vieillesse est devenue un business. Le secteur est plus rentable encore que les hypermarchés, avec des bénéfices qui ne cessent de grimper. Mais certaines maisons de retraite ne reculent devant rien pour augmenter leurs profits, quitte à franchir les limites de la légalité.

A Foucherans, près de Dôle dans le Jura, la direction des Opalines a trouvé un moyen de faire grimper son chiffre d’affaires : l’établissement pratique l’accueil de jour de personnes âgées. Evidemment, cette prestation est facturée. Mais encore faut-il, pour pratiquer l’accueil de jour, avoir obtenu une autorisation de l’Autorité régionale de santé (ARS). Et ce n’est pas le cas des Opalines : l’Ehpad ne figure pas dans la liste des établissements habilités par le département, et la convention qu’il a passée avec les pouvoirs publics ne l’y autorise pas non plus.

Un « service » qui rapporte…

« Pièces à conviction » a interrogé le responsable de l’ARS, pour le moins surpris : « L’établissement avait pris l’engagement de mettre fin à cette pratique », explique-t-il. L’ARS lui avait d’ailleurs envoyé, en juillet 2017, un courrier lui demandant de « bien vouloir mettre fin définitivement à toute forme d’accueil de jour ». L’Ehpad de Foucherans prend-il un risque en continuant à le pratiquer ? « L’ultime sanction que l’ARS peut infliger à un établissement, c’est de lui retirer l’autorisation d’exercer ses activités. »

Le directeur des Opalines semble ne pas comprendre de quoi il retourne. Il admet avoir accueilli des personnes âgées « quelques heures par jour » alors qu’il n’en avait pas l’autorisation, mais considère qu’il s’agit d’un « service rendu à ces gens-là », qui sont d’ailleurs « toujours en train de frapper à la porte pour revenir ». Un « service » grassement facturé…

Source France TV.

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