Le froid hivernal, huit fois plus meurtrier que la canicule estivale… !

Infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, grippe ou encore pneumonies entraînent chaque hiver une hausse des décès de 9%.

Le froid hivernal, huit fois plus meurtrier que la canicule estivale

 

Été 2003. La canicule surprend la France pendant les vacances. Cette vague de chaleur sans précédent provoque le décès de 15. 000 personnes. Un véritable traumatisme pour le pays. Tout le monde s’en souvient. Mais qui pourrait dire aujourd’hui combien de personne meurent à cause du froid chaque année? Pas grand monde.

Pourtant, la surmortalité hivernale est un fait épidémiologique que personne ne conteste. «Chaque année, nous enregistrons une hausse moyenne des décès de 9 % sur les mois de décembre, janvier, février et mars», détaille Daniel Rousseau, du Conseil supérieur de la météorologie. Selon une étude évaluant la mortalité saisonnière sur trente ans, qu’il a menée en 2006, l’impact du froid hivernal serait huit fois plus meurtrier que les épisodes caniculaires.

Pourquoi cette différence? Tout d’abord parce que le froid est plus fréquent et qu’ensuite il n’a pas besoin d’être extrême pour tuer. «La chaleur, pour être dangereuse, doit devenir caniculaire alors que la surmortalité hivernale apparaît dès qu’on passe en dessous de 15°. De plus, il n’y a pas, comme pour la chaleur, de rupture de la courbe de mortalité», explique le Pr Jean-Louis San Marco, professeur de santé publique à Marseille et auteur de Canicule et froid hivernal: comment se protéger? aux éditions du Rocher.

Et la grippe, souvent incriminée, n’est pas toujours responsable de cette hécatombe. Que certains pics de surmortalité soient dus à des épisodes infectieux, c’est certain, écrit le Pr San Marco. Par exemple, le pic de surmortalité de 2015 est vraisemblablement dû à une épidémie de grippe en raison d’un vaccin moins efficace et d’une couverture vaccinale particulièrement faible. Mais, selon lui, rien en dehors d’un froid extrême n’a expliqué la surmortalité des hivers 2009 et 2012.

À ce jour, il n’est cependant toujours pas possible de connaître les raisons exactes des pics de surmortalité observés…

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Source LE FIGARO.

Contre la surdité, «les espoirs de la thérapie génique sont réels»…

Surdité – De nouvelles approches thérapeutiques, dont des transferts de gènes, visent à réparer l’oreille interne.

Contre la surdité, «les espoirs de la thérapie génique sont réels»

Face à l’émergence de nouvelles thérapies pour traiter les surdités, et en particulier la thérapie génique, le Dr Saaid Safieddine, directeur de recherche du CNRS à l’Institut Pasteur, lance et copréside l’organisation du premier symposium international sur les thérapies des atteintes de l’oreille interne (en partenariat avec la Fondation pour l’audition et l’Institut Pasteur) du 1er au 3 novembre prochain, à Marrakech. Une façon de contribuer à rattraper le retard dans la prise en charge de ces troubles. Selon une étude de la Drees, 10 millions de personnes ont des problèmes d’audition, soit 16 % de la population française, dont plus de la moitié estime que cela a des répercussions sur leur vie quotidienne.

LE FIGARO. – Le premier symposium sur les thérapies des atteintes de l’oreille interne a attendu 2017 pour voir le jour. N’y avait-il pas suffisamment à dire jusque-là?

Dr Saaid SAFIEDDINE. – La recherche sur les surdités a des années de retard par rapport à celle d’autres troubles sensoriels ou de maladies. Cela s’explique par la très grande difficulté à étudier l’oreille interne. D’une part, elle est difficile d’accès, nichée dans la boîte crânienne. D’autre part, elle contient très peu de cellules sensorielles: environ 17.000, comparé aux milliards de neurones et aux millions de photorécepteurs dans la rétine, rendant difficile les analyses biochimiques. Enfin, il est quasiment impossible de cultiver ces cellules in vitro car elles sont vulnérables en dehors de leur milieu naturel. Leurs extrémités baignent d’un côté dans un liquide extracellulaire classique et de l’autre dans un liquide particulier fortement concentré en potassium: une configuration impossible à reconstituer en laboratoire. Afin de contourner ces difficultés, notre équipe a adopté une stratégie qui combine génétique et développement de modèles murins mimant fidèlement les surdités humaines, mais les efforts à fournir sont énormes. Cela explique le retard pris y compris pour la thérapie génique par rapport à la cécité, par exemple.

La thérapie génique contre les surdités, cela fonctionne?

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Source LE FIGARO.

 

Lancement officiel du logo nutritionnel à 5 couleurs…

Logo nutritionnel – Mardi 31 octobre, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Économie ont acté la mise en place du logo Nutri-score, qui peut être apposé de façon facultative sur les emballages alimentaires.

Logo nutritionnel à 5 couleurs

C’est la fin d’un parcours semé d’embûches pour le logo nutritionnel à 5 couleurs. Mardi 31 octobre, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et Benjamin Griveaux, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ont signé l’arrêté relatif à la mise en place du logo Nutri-score sur la face avant des emballages alimentaires. Si le logo reste facultatif et repose sur le volontariat des entreprises, six marques – Auchan, Leclerc, Intermarché, Fleury Michon, Danone et Mc Cain – s’apprêtent déjà à le mettre en place.

Pour le Pr Serge Hercberg, c’est «une véritable avancée en termes de santé publique». C’est sur la base des travaux de l’équipe de ce chercheur en épidémiologie nutritionnelle à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) que le logo a été conçu. Il prend la forme d’une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»).

Quels calculs se cachent derrière ce logo nutritionnel? Un score est attribué à chaque produit en fonction de la part de nutriments dont la consommation excessive nuit à la santé (le sel, les sucres et les acides gras saturés) et ceux bons pour la santé (protéines, fibres, quantité de fruits, légumes ou légumineuses incorporés dans la recette). Le score obtenu est ensuite traduit en une lettre et une couleur associée. En un coup d’œil, le consommateur peut ainsi évaluer la qualité nutritionnelle d’un produit. Autre avantage: le logo permet de distinguer, au sein d’une même gamme de produits, celui qui présente la meilleure ressource nutritionnelle. Par exemple au rayon apéritif, les tortillas sont mieux classées que les chips, elles-mêmes mieux classées que les soufflés au fromage.

Source LE FIGARO.

Consultations médicales majorées : des impacts sur votre porte-monnaie : avances, remboursements,… ????

À partir du 1er novembre, vous allez payer plus cher certaines consultations médicales. Ces visites dites “complexes” ou “très complexes” à 46 € ou 60 € seront intégralement remboursées. Mais vous devrez avancer les frais de la part complémentaire.

Visite “complexe” chez un neurologue, un médecin de médecine physique et de réadaptation pour les patients cérébro-lésés, traumatisés médullaires ou avec des séquelles lourdes d’AVC : 46 € . Consultation “très complexe” comme une visite longue pour des patients atteints d’une pathologie neurodégénérative comme la sclérose en plaques ou la maladie d’Alzheimer : 60 €.

Dès le 1er novembre, deux nouvelles tarifications pour ce type de consultations entrent en vigueur. Après le passage de la consultation de base chez un généraliste à 25 €, le 1er mai, voici donc de nouvelles revalorisations, conformément à un accord conclu il y a plus d’un an entre l’Assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux.

Des consultations remboursées en intégralité

« Ces deux nouveaux tarifs ont pour objectif de prendre en compte la complexité de certaines consultations médicales particulières et de valoriser le temps plus important que les médecins doivent y consacrer », explique Aude Bourden, conseillère nationale santé à l’APF. Au total, ce sont 35 motifs de consultations qui ont été définis.

« Mais si ces consultations seront entièrement remboursées (Assurance maladie + mutuelle), vous devrez néanmoins faire l’avance de la part complémentaire, ce qui n’est pas le cas lors des consultations courantes », poursuit Aude Bourden.

Une avance de frais de 13,80 € ou de 18 €

Cas numéro 1 – Vous consultez un neurologue pour des séquelles lourdes d’AVC. La consultation sera à 46 €. L’Assurance maladie vous remboursera 70 % de ce tarif conventionnel, en retenant 1 € de participation forfaitaire soit 32, 20 € – 1 € = 31,20 € . Le ticket modérateur (ce qui reste à votre charge) sera de 30 % soit 13,80 € : il est en général couvert par votre complémentaire santé. Au total, vous aurez donc payé 1 €. Mais vous devrez avancer les 13,80 € et attendre votre remboursement.

Cas numéro 2 – Vous consultez pour une pathologie neurodégénérative. La consultation sera à 60 €. L’Assurance maladie vous remboursera 70 % de ce tarif conventionnel, en retenant 1 € de participation forfaitaire soit 42 € – 1 € = 41 € . Le ticket modérateur (ce qui reste à votre charge) sera de 30 % soit 18 € pris en charge par votre complémentaire santé. Au total, vous aurez donc payé 1 €. Mais, là aussi, vous devrez avancer les 18 € et attendre votre remboursement.

Les personnes en ALD (affection longue durée), prises en charge à 100 %, sont dispensées d’avance de frais. Idem pour celles bénéficiant de la CMU-C et de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).

Pour les patients ne bénéficiant pas d’une ALD, la dispense d’avance de frais sera soumise au bon vouloir du médecin. En effet, la généralisation du tiers payant qui devait entrer en vigueur le 30 novembre vient d’être repoussée. Ce qui risque d’aggraver les renoncements aux soins.

Source FAIRE FACE.

ERP – Les PME entrent de plain-pied dans les marchés de l’accessibilité…

ERP – Après une longue tribulation, la loi Handicap entre en phase de concrétisation. Une filière de PME se structure pour faire valoir ses compétences en matière d’accessibilité.

En 2005, la loi handicap sommait les gérants d’établissements recevant du public (ERP) de les rendre accessibles à tous d’ici à dix ans. Il aura finalement fallu attendre douze ans pour qu’une première vague de travaux se concrétise et que la filière des PME spécialisées dans le handicap commence à se structurer.

Le chantier de la mise aux normes est gigantesque. Pas moins de un million de bâtiments doivent être repensés dans un contexte de baisse des finances locales, de fragilité économique, et d’inflation normative. Pour donner un peu de souplesse sans relâcher la pression, les autorités ont concédé un nouveau délai de neuf ans (jusqu’en 2024) assorti d’un échéancier (les « agendas d’accessibilité programmée »). Aujourd’hui, près de la moitié des ERP sont entrés dans le processus de mise aux normes.

C’est donc un marché à investir pour les entreprises. D’autant que, bien souvent, les collectivités, gestionnaires de transports et autres exploitants de sites touristiques en profitent pour réfléchir au moyen d’accueillir l’ensemble de la population, des parents poussant leur poussette aux personnes âgées.
«  2017 constitue une année charnière avec une nette accélération. Au cours des 18 derniers mois, 53.000 établissements ont été rendus accessibles, contre 50.000 durant les huit années précédentes ! », souligne Julia Zucker, chargée du dossier auprès de la Délégation ministérielle à l’accessibilité.

Le montant des chantiers reste impossible à évaluer, tant les coûts diffèrent selon qu’il s agisse d’une université ou d’une boulangerie. L’estimation ne sera pas connue avant la fin de la décennie, mais se chiffrera en milliards d’euros.

Des experts non voyants ont inspiré à des fabricants d’Escalator des solutions permettant de signaler l’imminence de la marche et le sens de la circulation. A Valenciennes, Axe Audio a développé des équipements incorporant une boucle électromagnétique pour permettre aux malentendants d’accéder aux administrations ou à la réception d’un hôtel.
C’est donc un marché à investir pour les entreprises. D’autant que, bien souvent, les collectivités, gestionnaires de transports et autres exploitants de sites touristiques en profitent pour réfléchir au moyen d’accueillir l’ensemble de la population, des parents poussant leur poussette aux personnes âgées.

«  La France est le pays qui a élaboré le texte réglementaire le plus complexe. Son application été difficile à mettre en place, mais a permis de mettre en oeuvre un panel de solutions qui n’existe dans aucun autre pays », relève Thierry Jammes, vice-président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France et expert européen en matière d’accessibilité.

Si de nombreuses entreprises travaillent sur des sujets connexes, il existe une trentaine de PME hyperspécialisées dans le handicap. Elles ont pu prendre appui sur les associations qui jouent un rôle de sentinelles et s’impliquent dans leur R&D.

A Courbevoie, NB Solution, fondé par les concepteurs de l’accessibilité à Disneyland Paris, déploie son assistance à maîtrise d’ouvrage auprès de bailleurs et de sites touristiques. A Saint-Maur-des-Fossés, Tadeo a conçu des plates-formes de transcription instantanée de la parole et de vision-interprétation en langue des signes.

Normes Afnor

« Sur la base des préconisations réalisées par de grosses structures d’audit et de certifications, les PME ont apporté des solutions pragmatiques fondées sur l’accessibilité réelle. Elles ont développé un savoir-faire qui constitue un enjeu à l’export », estime Sylvain Denoncin, président de l’Association française des professionnels pour l’accessibilité aux personnes handicapées. L’association contribue à l’élaboration des normes Afnor et participe aux travaux de la Commission européenne pour édifier un socle législatif.

Dans le domaine des transports Uber lance en ce moment à Paris UberACCESS, qui propose de mettre en relation des personnes à mobilité réduite et des véhicules spécialisés. Vingt-cinq véhicules adaptés au transport PMR sont déployés par une entreprise spécialisée, à Paris et en proche banlieue dans un premier temps.

Source LES ECHOS.

Sclérose en plaques : un marché de plus en plus concurrentiel….

Le traitement de cette maladie neurodégénérative représente un marché d’une vingtaine de milliards de dollars. Aux Etats-Unis, où se trouvent plus de la moitié des patients, la pression sur les prix s’intensifie.

 

Le Congrès européen pour le traitement et la recherche sur la sclérose en plaques (ECTRIMS), qui se tient en ce moment à Paris, a attiré un record de près de 10.000 participants autour de cette maladie neurologique inflammatoire. Elle touche 2,5 millions de personnes dans le monde dont quelque 100.000 en France. Un bon nombre de médicaments existent déjà pour traiter cette maladie, représentant un marché d’une vingtaine de milliards de dollars. Jusqu’à présent, les médicaments se bornaient à freiner son évolution en réduisant le nombre de poussées inflammatoires qui s’accompagne de la destruction de la myéline (gaine d’isolation des cellules nerveuses) dans la moelle épinière et le cerveau.

Net changement

Le lancement de l’Ocrevus de Roche, qui a obtenu le feu vert américain en mars et est en cours d’examen à l’Agence européenne, crée un net changement. Les médecins disposent pour la première fois d’un traitement qui s’adresse aussi aux malades ayant atteint le stade dégénératif quand les handicaps apparaissent, ainsi que ceux souffrant de la forme la plus agressive, dite « progressive ». Les analystes tablent sur des ventes de 4 milliards de dollars en 2023. Bien qu’il doive être administré en perfusion, il devrait à terme, selon ceux-ci, « prendre 30 à 40 % du marché du Tysabri de Biogen et du Gilenya de Novartis », deux traitements quotidiens sous forme de comprimés, très en vogue.

Les payeurs rechignent

Les analystes estiment que Biogen, « qui domine actuellement le marché avec 40 % des patients traités grâce à ses produits », devrait ainsi voir son chiffre d’affaires dans la sclérose en plaques s’effriter de 3 à 4 % par an. Avec comme consolation les royalties (de plus de 20 %) que Roche devra lui verser, l’Ocrevus étant issu de sa recherche. Lancé sur un marché déjà très concurrentiel, le prix du produit de Roche est en outre inférieur de 20 % à celui de ses concurrents (65.000 dollars par an) pour mieux réussir sa percée.

De fait, aux Etats-Unis, qui représentent une bonne moitié du marché, les payeurs commencent à rechigner à rembourser. Seuls l’Ocrevus et  le Lemtrada de Sanofi trouvent grâce aux yeux de l’ICER, une structure indépendante d’évaluation médico-économique. Qui recommande donc de caler « le prix de lancement des nouveaux médicaments sur la valeur ajoutée par rapport aux produits existants ».

Faire reculer la maladie

Un conseil que n’a pas suivi Biogen, en mai, pour le Zinbryta (87.000 euros), dans le collimateur des autorités, avec par ailleurs un avertissement sur de possibles effets secondaires hépatiques sérieux (l’Agence européenne réexamine son dossier). Les analystes ne le créditent que d’un chiffre d’affaires potentiel de 573 millions de dollars en 2020. L’arrivée  d’un deuxième générique du Copaxone développé par Mylan, après le Glatopa de Novartis, devrait faire pression sur les prix. Son large portefeuille de six produits devrait cependant offrir à Biogen une carte maîtresse pour mieux négocier avec les assureurs. En attendant, peut-être, un futur produit capable de faire reculer la maladie.

Source LES ECHOS.

Régime Général – Le gouvernement met fin au régime de sécurité sociale étudiant…

Les étudiants vont rejoindre le régime général. C’est la fin de la cotisation obligatoire auprès des mutuelles étudiantes. Elle sera remplacée par une «cotisation vie étudiante», environ deux fois moins chère.

Régime Général - Sécurité Sociale Etudiant

C’est donc la fin de la facture d’un peu plus de 200 euros dont les étudiants devaient s’acquitter en début d’année universitaire. Le régime de sécurité sociale étudiante, dont les dossiers étaient jusque-là traités par des «mutuelles étudiantes» va repasser sous le giron du régime général de sécurité sociale. Concrètement, cela implique pour les étudiants en licence et masters la suppression de ces 217 euros à l’inscription. Une mesure compensée en partie par l’apparition d’une cotisation «vie étudiante», entre 120 euros (licence) et 150 euros (master). Pour les boursiers, qui ne payaient déjà pas la sécurité sociale avant cette réforme, c’est le statu quo.

«En 2018, les étudiants seront inscrits au régime général de la sécurité sociale» a déclaré ce matin

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Frédérique Vidal. Le gouvernement met en avant une hausse d’environ 100 euros de pouvoir d’achat pour les étudiants au moment de l’inscription, dès la rentrée 2018. Au total, cette mesure devrait coûter 100 millions d’euros au gouvernement, et viendra s’ajouter à une subvention de 100 millions d’euros supplémentaires «consacrés à l’amélioration de la vie quotidienne des étudiants.»

La cotisation «vie étudiante» se substituera au droit de médecine préventive. Mais pas seulement. En la payant, l’étudiant se donnera également accès aux activités sportives et culturelles de la fac. Une dernière partie de cette nouvelle subvention servira à nourrir le Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE), qui finance les projets personnels hors cursus.

Les mutuelles montent au créneau

La Smerep a pris acte de ces changements à venir, déplorant dans un communiqué de presse: «il est impensable que le régime général ait le temps de mettre en place les moyens d’assurer la qualité de service nécessaire pour répondre aux attentes et aux besoins des étudiants». La mutuelle souligne notamment que les accueils ouverts le soir et le week-end, ou encore les conseillers multilingues dédiés aux étudiants étrangers «ne pourront jamais être opérationnels en si peu de temps».

«Il n’y avait pas d’urgence à ce que le transfert se fasse aussi vite» Annie Coutarel, directeur général de la Smerep

«On est très surpris du calendrier, tout cela va beaucoup trop vite! Précise Annie Coutarel, directeur général de la Smerep. On demandait un délai de 2 ans pour que le transfert se fasse dans de bonnes conditions. Il n’y avait pas d’urgence à ce que le transfert se fasse aussi vite».

La Smerep gérait jusqu’ici les dossiers en reversant intégralement les cotisations de 217 euros à l’Urssaf. Elle recevait en contrepartie, de la part de l’Assurance Maladie, 46 euros de «remise de gestion» par dossier. Avec ces réformes, c’est donc un large pan de son activité qui s’effondre, et de nombreux métiers en péril. Pour remédier à celà, «il y aura un engagement du régime général pour récupérer une partie de nos salariés, d’après Annie Coutarel.

Un grave recul pour les étudiants en matière d’autonomie»Romain Boix, président de la LMDE

La LMDE, autre mutuelle étudiante majeure, avait déjà légué son activité de traitement de dossiers à l’Assurance maladie. La mutuelle dénonce toutefois dans un communiqué une réforme complexe, «à l’image de l’ensemble du système de santé français», et «un grave recul pour les étudiants qui vont perdre en autonomie» «Nos actions de prévention concernant la santé des jeunes ont toujours été bénéfiques aux étudiants, juge Romain Boix, président de la LMDE. Les mutuelles étudiantes ne faisaient pas que traiter des dossiers. Nous exigeons de pouvoir garder cette partie éducation à la santé dans les universités: il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain».

Source LE FIGARO.

Obsèques: les écarts de prix pointés du doigt… !!!!!!!!

Obsèques – Selon une étude de l’association Familles Rurales, les prix varient de 1 à 5 pour une inhumation et de 1 à 3 pour une crémation. Les entreprises locales restent moins chères que les grands groupes.

Obsèques

La France enregistre environ 600.000 décès chaque année. À l’approche de la fête des morts, jeudi prochain, l’association Familles Rurales publie une enquête sur les pratiques commerciales des entreprises de pompes funèbres. Au total, l’association a fait établir 37 devis (dont 10 sur internet) par des «clients mystères» dans 13 départements, entre août et septembre 2017. La demande formulée était la suivante: «organiser les obsèques, les moins chères possibles, pour un grand-oncle en fin de vie». Deux devis étaient demandés: un pour une inhumation, un autre pour une crémation. Voici ce qu’il faut retenir de cette étude:

• Les prix varient de 1 à 5 pour une inhumation

Pour une inhumation, le devis le moins cher s’élève à 862,72 euros quand le devis le plus cher atteint 4585,92 euros. «Selon l’établissement visité, le consommateur pour la même demande devra payer jusqu’à 5 fois plus chères les obsèques d’un proche décédé», explique Familles Rurales. Le coût moyen est lui de 2632,30 euros. Pour rappel, l’inhumation est un rite funéraire consistant à l’enfouissement d’un cadavre, ou d’un cercueil le contenant, dans le sol ou dans un caveau aménagé dans le sol.

• Les prix varient de 1 à 3 pour une crémation

«Si l’écart se resserre pour les crémations, il reste important puisque le consommateur s’acquittera d’une facture jusqu’à 3 fois plus élevée selon la société de pompes funèbres visitée», détaille l’association. Les prix varient en effet de 1344 à 4141,58 euros. Le coût moyen est lui de 3023,17 euros. La crémation est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d’un être humain mort.

• Mieux vaut privilégier les entreprises locales et les boutiques «physiques»

Selon Familles Rurales, les entreprises locales proposent des tarifs plus compétitifs que les grands groupes. «Les deux devis les moins chers, respectivement pour une inhumation et une crémation, l’ont été par des entreprises locales de pompes funèbres et non par des grands groupes», détaille l’association. Avant de poursuivre: «En moyenne, pour une inhumation, un devis établi par un réseau type PFG ou Roc Eclerc coûtera 393,53 euros de plus que celui proposé par une entreprise locale. Pour une crémation, l’écart est moindre même si l’entreprise locale reste 54,23 euros moins chère que celle faisant partie d’un réseau».

Autre spécificité relevée par l’étude: c’est en boutique et non sur internet que les devis sont les moins chers. «Qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation, le devis le moins cher a été proposé en boutique. En moyenne, pour une inhumation, un devis établi sur Internet coûtera 320 euros de plus que celui réalisé en boutique. Pour une crémation, l’écart se creuse, le consommateur paiera 427,50 euros de plus s’il choisit Internet plutôt qu’une boutique», détaille Familles Rurales.

• 60% des devis non conformes à la réglementation

Par ailleurs, l’étude estime que 60% des devis en matière d’obsèques ne sont pas conformes à la réglementation. Dans certains devis non conformes, les prestations optionnelles (soins de conservation du corps, transfert en chambre funéraire, accessoires divers…) sont présentées comme obligatoires.

L’association explique qu’il ne faut «pas hésiter à demander des explications sur les soins de conservation et de présentation. «La réglementation ne les impose pas […] Le personnel assure aux familles une présentation décente en prodiguant au défunt les soins qui s’imposent. Les sociétés de pompes funèbres proposent (voire imposent) des soins complémentaires allant du simple «maquillage» à la thanatopraxie (technique d’embaumement des corps). Ces derniers peuvent augmenter lourdement la facture et s’avèrent «intrusifs» (injection de produits à base de formol)», détaille Familles Rurales. L’association, qui rappelle que les devis sont «obligatoires et gratuits», invite enfin les consommateurs à comparer les prix et à «résister au discours de commerciaux en apparence empathiques mais en réalité peu scrupuleux».

Source LE FIGARO.

On insiste pour que vous donniez votre numéro de téléphone, comment « se débarrasser des mecs insistants »…

Si vous donnez ce numéro à un inconnu, celui-ci recevra une heure plus tard un SMS lui rappelant que « le consentement n’est pas optionnel », explique sa créatrice, contactée par France info.

Que faire face à un prétendant un peu trop pressant, qui insiste pour avoir votre numéro de téléphone ? Renvoyez-le vers le 06 44 64 90 21, une ligne créée par deux féministes, vendredi 27 octobre. S’il vous envoie ensuite un texto, le dragueur recevra une réponse pour lui rappeler la notion de consentement.

Bonjour ! Si vous lisez ce message, c’est que vous avez mis une femme mal à l’aise. Avec vous, elle ne s’est pas sentie en sécurité. Ce n’est pas très compliqué : si une femme dit ‘non’, inutile d’insister. Apprenez à respecter la liberté des femmes et leurs décisions. Merci.

Le texto envoyé par le 0644649021
06 44 64 90 21

« Si on est dans la rue, dans un bar et qu’il y a un mec relou, pas dangereux mais qui est quand même insistant, et qu’on n’a pas envie de rentrer dans des explications sur le consentement, l’idée c’est qu’on lui donne ce numéro pour s’en débarrasser », explique à franceinfo Clara Gonzales, l’une des militantes à l’origine de ce projet, réalisé « en une heure ce vendredi après-midi ».

« Le consentement n’est pas optionnel »

Aidée de l’entrepreneur et militant Elliot Lepers, Clara Gonzales dit s’être inspirée de l’initiative de The Mary Sue, un site américain qui parle de féminisme et de pop culture, à l’origine d’une initiative similaire. L’activiste de 26 ans souhaite, avec ce numéro de téléphone, faire de la « pédagogie collective », expliquer que « non c’est non » et que « le consentement n’est pas optionnel ».

Concrètement, si la personne à qui vous avez donné ce numéro de portable vous envoie un texto, celle-ci recevra le message automatique une heure après, « afin d’éviter qu’il soit encore dans les parages ». « Quand on lance des actions féministes, on est critiqué mais ici je suis positivement surprise, ça fait réagir très positivement les gens », assure Clara Gonzales qui aimerait tout de même que « ce numéro n’ait pas à exister ».

Calvitie -Finastéride : un traitement provoquerait des cas de dépression graves…

Le finastéride, un traitement contre la chute des cheveux, provoquerait des cas de « dépression et plus rarement d’idées suicidaires », selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

« Tout changement d’humeur doit conduire à une interruption du traitement et à une surveillance », avertit l’organisme.

Le finastéride (Propecia du laboratoire Merck et les versions génériques), utilisé notamment pour lutter contre la calvitie, provoquerait des cas de « dépression et plus rarement d’idées suicidaires », a averti jeudi l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Ce traitement, déjà connu pour avoir des effets négatifs sur la libido, agit en bloquant une enzyme qui se trouve dans le cuir chevelu et les organes sexuels et métabolise la testostérone.

Surveiller les changements d’humeur

« Tout changement d’humeur doit conduire à une interruption du traitement et à une surveillance », explique l’agence dans son communiqué adressé aux patients et aux médecins.

Le finastéride est utilisé avec une dose de 1 mg pour traiter la chute de cheveux, chez l’homme uniquement, et avec une dose de 5 mg (Chibro-Proscar et génériques) pour le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Déjà présente dans la notice du finastéride 5 mg, la mention du risque de dépression figurera désormais aussi dans celle de la version 1 mg.

Le traitement provoque aussi des troubles sexuels

« L’Agence européenne des médicaments (EMA) a demandé une modification des documents d’information de toutes les spécialités 1 mg et 5 mg afin d’avertir les professionnels de santé et les patients sur les risques de changements d’humeur, d’idées suicidaires et de dépression », détaille l’ANSM qui précise que « le traitement par finastéride devra ainsi être interrompu devant tout symptôme psychiatrique ».

Cet avertissement s’ajoute aux effets secondaires déjà connus du finastéride, à savoir des troubles sexuels (baisse de la libido, problèmes d’érection et d’éjaculation). L’agence du médicament « rappelle qu’il est possible d’observer une persistance » de ces troubles même après l’arrêt du traitement.

L’ANSM note aussi que, « comme mentionné dans les documents d’information, des cas de cancers du sein ont également été rapportés chez des hommes traités par finastéride ».

Source OUEST FRANCE.