Inquiétant !!! Attaquée en justice pour avoir dénoncé publiquement la fin de vie indigne de sa mère aux Opalines de Foucherans

Le 16 juin, Michèle Fléchon perd sa mère Jeannine qui meurt de la gangrène et dans d’atroces souffrances aux Opalines de Foucherans.

Elle est aujourd’hui poursuivie par le médecin référent de l’EHPAD pour avoir dénoncé publiquement une fin de vie indigne selon elle.

Encore une affaire qui risque de faire de la mauvaise publicité aux Opalines. L’an passé, les aide-soignantes de cet EHPAD de Foucherans près de Dole dans le Jura ont mené plus de 100 jours de grève pour dénoncer leurs conditions de travail et de prise en charge des patients. Aujourd’hui, la fille d’une ex-pensionnaire des Opalines s’indigne. Michèle Fléchon, une habitante de Doucier, y a perdu le 16 juin  sa maman Jeannine des suites d’une gangrène.

Elle souffrait le martyre et demandait à mourir » – Michèle Fléchon

« Vu son âge, 90 ans, elle n’était plus opérable. Elle n’a reçu qu’un patch de morphine et un anti-douleur et au bout de quinze jours, cela ne suffisait plus. Elle souffrait le martyre et demandait à mourir », se souvient Michèle. « L »infirmière-cadre a alors demandé au médecin de signer la feuille de soins palliatifs et la prise en charge d’hospitalisation à domicile… ce que le médecin a refusé », s’indigne encore Michèle.

Michèle Fléchon s’en est émue dans une lettre ouverte publiée sur Facebook, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être assignée en justice pour injures publiques et diffamation par le médecin mis en cause.

C’est compliqué de faire le deuil de sa mère dans ces circonstances » – Michèle Fléchon

Elle reconnaît des termes crus mais les assume, « parce qu’il y a aussi une colère, un contexte. J’ai regardé ma mère mourir tous les jours pendant un mois et demi. C’est compliqué de faire le deuil de sa mère dans ces circonstances ».

Le médecin mis en cause n’a pas souhaité répondre directement à nos sollicitations car il a déjà dû faire face, dit-il, à « un déchaînement incroyable avec _menaces de mort_« . Selon lui, « tout est faux dans cette lettre particulièrement insultante et diffamante ».

Michèle Fléchon est convoquée le 30 octobre au tribunal de Lons-le-Saunier, elle se fera représenter par son avocat. La date exacte de son procès n’a pas encore été fixée.

Source FRANCE BLEU.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau …

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Première mondiale : totalement paralysé, un homme remarche…. !

Un jeune homme totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige a réussi à marcher avec le seul appui des bras et d’un déambulateur, grâce à l’implant d’une électrode, selon une étude américaine publiée lundi par Nature Medicine.

Un homme paralysé des deux jambes remarche pour la première fois

Paralysé après un accident de motoneige

L’homme, devenu paraplégique après l’accident en motoneige qui avait endommagé sa moelle épinière au niveau du milieu du dos, ne pouvait plus ni bouger, ni sentir quoi que ce soit en dessous de la lésion.

Dans le cadre de cette étude commencée en 2016, trois ans après son accident, les chirurgiens de la clinique Mayo de Rochester dans le Minnesota ont installé un implant porteur d’une électrode dans l’espace péridural en dessous de la zone lésée de sa colonne vertébrale. Cette électrode reliée à un stimulateur implanté dans la région abdominale était connectée sans fil à une commande extérieure.

Le jeune homme, âgé aujourd’hui de 29 ans, a ensuite suivi des sessions de stimulation électrique et d’exercices physiques combinés pendant 43 semaines. Au bout de deux semaines, il pouvait déjà se lever et faire des pas soutenu par un harnais, sous stimulation électrique.

113 sessions d’entraînement

Pendant 113 sessions d’entraînement réparties sur un an, les chercheurs de la clinique Mayo et de l’Université UCLA ont ajusté les exercices pour donner le maximum d’indépendance au patient.

Le jeune paraplégique est ainsi parvenu à marcher sans harnais, avec l’appui fourni par le déambulateur ou en se tenant aux barres sur un tapis roulant, et même à trouver son équilibre sans regarder ses jambes dans un miroir.

Au total, sur un an, il a réussi à parcourir 102 mètres, soit la longueur d’un terrain de football, précise l’étude dirigée par le docteur Kristin Zhao et le docteur Kendall Lee.

Des fonctions qu’on croyait perdues

« C’est la première fois qu’on peut mettre en œuvre chez un homme totalement paralysé du bas du corps un processus de marche sur tapis roulant ou avec déambulateur », souligne auprès de l’AFP le Dr Kristin Zhao.

Dans de précédentes expérimentations, des volontaires paraplégiques avaient été capables sous stimulation électrique de bouger volontairement les hanches, les chevilles ou les orteils, mais pas de marcher.

« L’étude montre qu’après implant et sous stimulation électrique, le patient a pu regagner le contrôle volontaire de ses jambes », a observé Kendall Lee, tout en reconnaissant que « le mécanisme précis qui a rendu cela possible reste inconnu ».

Le système nerveux central peut s’adapter

« L’étude montre que le système nerveux central peut s’adapter après une blessure grave, et qu’avec des interventions comme la stimulation péridurale, on peut regagner un certain contrôle des fonctions motrices », ajoute le Dr Zhao.

Toutefois, « il faut souligner qu’en dépit des succès obtenus pendant l’étude, le patient continue de mener sa vie quotidienne en chaise roulante », souligne-t-elle.

En effet, dès que la stimulation électrique s’arrêtait, l’homme revenait à son état de paralysie initiale, et il n’a pas regagné de sensation corporelle.

« Il faut poursuivre la recherche »

L’étude porte en outre sur un seul individu, et « il faut poursuivre la recherche dans ce domaine pour mieux comprendre qui peut bénéficier de ce type d’intervention », estime le Dr Zhao.

Ce travail vient renforcer, avec d’autres expérimentations, l’idée que « des fonctions qu’on pensait définitivement perdues » pourraient être remises en marche grâce aux technologies nouvelles.

Source LE DAUPHINE.

VIDEO. « Un animal, on en prend plus soin » : l’enquête d' »Envoyé spécial » sur la maltraitance dans certains Ehpad privés…

Nos parents et grands-parents seraient-ils maltraités et mal soignés dans certains Ehpad de grands groupes privés, ces maisons de retraite médicalisées, souvent cotées en Bourse ?

« Envoyé spécial » a enquêté et recueilli des témoignages édifiants de soignants et de familles. Le reportage du 20 septembre 2018 s’ouvre avec le témoignage de Dominique.

VIDEO. "Un animal, on en prend plus soin" : l’enquête d'"Envoyé spécial" sur la maltraitance dans certains Ehpad privés

Patients dénutris, malades errant dans les couloirs sans surveillance, rationnement  (de nourriture, mais aussi de couches ou de matériel de soin)… nous avons tous en tête des images et des témoignages révoltants recueillis dans certains établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Débordé et en colère, le personnel s’était massivement mis en grève en janvier 2018. Derrière les murs de ces maisons de retraite privées, nos parents et grands-parents sont-ils un peu mieux traités ?

« Moi, j’appelle ça de la maltraitance »

« Quand on laisse une personne dans des draps souillés, quand on laisse des couches souillées dans la salle de bain, quand on laisse une nappe où maman a rendu son repas roulée en boule sous la table où elle mangeait… moi, j’appelle ça de la maltraitance, parce que la dignité de la personne est atteinte. » C’est pour rendre sa dignité à sa mère que Dominique témoigne dans ce reportage diffusé par « Envoyé spécial » le 20 septembre 2018. En souvenir de Marguerite, qui y a passé ses derniers mois avant son décès, à 92 ans. De l’extérieur, l’établissement « présentait bien », mais au quotidien, selon Dominique, la réalité s’est révélée tout autre.

Images glaçantes filmées au téléphone portable

Pourtant, beaucoup de ces maisons de retraite privées (elles seraient près de 2 000 en France) affichent des profits records. Elles appartiennent à de grands groupes : DomusVi, les Opalines, Korian, Orpéa… Les deux derniers, des géants du secteur, ont refusé les demandes de tournage d' »Envoyé spécial ». Alors le magazine a enquêté, aidé par des employés mais aussi des familles de patients. Certaines situations sont inquiétantes : les cris d’une malade gisant à terre sans que personne ne lui vienne en aide, des conditions de travail très difficiles, des familles qui affirment ne pas avoir été prévenues du décès de leur proche… Des manquements dénoncés par des familles qui paient souvent plus de 3 000 euros par mois de frais d’hébergement.

« Irrespect », manque « d’écoute »

C’était le cas de Marguerite, la mère de Dominique. « Trois mille euros, mais qu’est-ce qui justifie ça ? s’indigne sa fille dans cet extrait. Il y a deux aides-soignantes par étage. Quand on les appelle, elles mettent une heure à venir. Le médecin ? fantôme… Quand on voit ces sommes-là et le quotidien, on se dit qu’il y a un bug, un grand vide sidéral… » Un grand vide, un « irrespect » qui se ressentirait aussi au niveau de « l’écoute » et de la « sensibilité », déplore-t-elle. Les conditions dans lesquelles, selon elle, sa mère est décédée ont achevé de la révolter. Un week-end de Premier mai, seule à l’hôpital. Sans que sa fille soit prévenue. « Maman est restée deux jours, entrant en agonie certainement, confie-t-elle, et personne n’a été attentif à ça. Personne ne l’a accompagnée. Personne ne m’a prévenue. On ne la laisse pas comme ça sur un lit d’hôpital, comme un animal ! Un animal, on en prend plus soin… »

« Une sous-médicalisation catastrophique »

Quant aux soins, ils semblent parfois dévolus… aux urgentistes. Certains affirment devoir intervenir de plus en plus dans les Ehpad (+ 63% en cinq ans en Seine-Saint-Denis, par exemple) et y faire des découvertes effarantes : personnes âgées déshydratées, fièvres mal soignées (comme ce choc septique suite à une infection urinaire non traitée), dossiers médicaux de trois lignes… « Aujourd’hui, on a des personnes qui décèdent par défaut de soin ou par retard à la prise en charge », dénonce Christophe Prudhomme, médecin urgentiste. Et pour faire des économies, selon lui, les Ehpad « utilisent le service public de manière substitutive pour ne pas payer d’infirmiers et de médecins »… Sa vision des Ehpad privés ? « [Leur] particularité, c’est une absence de stabilité du personnel, une sous-médicalisation catastrophique, dans un environnement parfois clinquant. »

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Extrait de « Maisons de retraite : derrière la façade ». Retrouvez en intégtalité l’enquête diffusée dans « Envoyé spécial » le 20 septembre 2018.

Source FRANCE INFO.

Scandale ! Envoyé spécial” sur les EHPAD : le groupe Orpéa a tenté en vain d’interdire la diffusion de l’enquête…

Jusqu’au bout, le groupe Orpéa aura tenté de bloquer la diffusion d’un reportage d’“Envoyé spécial” consacré aux EHPAD, “Maison de retraite : derrière la façade”.

En vain, le tribunal a jugé jeudi dernier qu’il n’y avait pas matière à une telle interdiction. Réaction à chaud de la journaliste Julie Pichot, qui signe une enquête aussi dure et édifiante que nécessaire.

“Envoyé spécial” sur les EHPAD : le groupe Orpéa a tenté en vain d’interdire la diffusion de l’enquête

La journaliste Julie Pichot signe, ce 20 septembre au soir dans Envoyé spécial, une enquête édifiante, “Maison de retraite : derrière la façade”, tournée dans des EHPAD (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées) du secteur privé. Craignant sans doute que le film ne porte atteinte à son image, un des deux plus grands groupes de propriétaires et gestionnaires de maisons de retraite, Orpéa, a tenté de bloquer la diffusion du film quelques heures avant qu’il ne soit mis à l’antenne. En vain, le tribunal de grand instance de Nanterre a jugé ce jeudi à 14h00 qu’il n’y avait pas lieu à référé. L’enquête d’Envoyé spécial sera bien diffusée. Réactions à chaud de Julie Pichot.

Vous attendiez-vous à une telle offensive d’Orpéa ? 
Honnêtement, je suis étonnée qu’on en soit arrivé à un référé qui demande l’interdiction du film. Nous recevons de temps en temps des référés, mais en général, les entreprises demandent à diffuser un communiqué avant ou après le film, ou à visionner une séquence pour tenter d’en obtenir le floutage ou de la faire enlever, ou encore d’en modérer les propos. Mais, demander l’interdiction intégrale de la diffusion, c’est assez extrême.

“Cela prouve que la liberté de la presse et d’informer reste un droit fondamental en France”

Etes-vous satisfaite de la décision du tribunal ? 
A la fois satisfaite et très rassurée. On a mené une enquête solide, malgré les pressions. Cela prouve que la liberté de la presse et d’informer reste un droit fondamental en France.

Vous avez débuté votre enquête il y a quatre mois, comment s’est-elle déroulée ?
Les portes se sont assez vite fermées. Nous avions demandé aux groupes Orpéa et Korian des autorisations de tournage dans leurs établissements. Nous étions très ouverts puisque nous avons proposé à Orpéa de tourner dans n’importe lequel de leurs trois cent cinquante-sept structures.
Leur réponse a été négative comme celle d’ailleurs du groupe Korian alors même que nous étions prêts à tourner dans un établissement de leur choix, y compris dans ceux considérés comme « modèles ». J’ai trouvé leur position très regrettable.
Nous nous sommes par ailleurs invités aux assemblées générales des actionnaires des deux groupes [la société de production a acquis des actions de ces sociétés cotées en bourse, ndlr]. Comme le montre le film, nous en avons profité pour interpeller les dirigeants à la fois en tant qu’actionnaires mais aussi bien sûr comme journalistes.

“Un côté lavage de cerveau…”

Vous avez contourné cette interdiction de filmer, en confiant des téléphones à du personnel et à des familles pour tourner en caméra discrète. On sent chez tous la crainte de s’exprimer ouvertement… 
Tous les aides-soignants, médecins et infirmiers que j’ai pu rencontrer avaient effectivement très peur de témoigner. Il en allait déjà de même lors de mon enquête sur l’hôpital public [diffusé en septembre 2017 dans Envoyé spécial, ndlr]. On met une pression monstre sur le personnel des EHPAD. L’encadrement leur répète que « nous sommes là pour montrer le mauvais coté des choses, qu’il ne faut pas écouter ce que dit la presse ». Une aide-soignante a évoqué, je cite ses mots, « un côté lavage de cerveau » pour dissuader le personnel de s’exprimer.
Je pense, pour ma part, le contraire : il y a un intérêt public à réaliser ce sujet. On a essayé d’être justes et équilibrés dans ce qu’on montrait. Il y a certes des séquences et des images dures, mais c’est important de rappeler que cela ne se passe pas ainsi partout, comme on le voit à la fin du film, dans un EHPAD privé associatif de Nancy : un autre modèle organisationnel est possible ; plus de bienveillance à l’égard des résidents aussi.

Et du côté des familles ?  
Leurs réactions m’ont vraiment étonnée. Elles sont tétanisées à l’idée de parler quand leurs proches sont encore dans les EHPAD. Elles craignent des répercussions, voire des représailles sur eux. J’ai cherché des groupes de familles qui se révoltaient un peu et, là encore, je n’en ai pas trouvé beaucoup. En fait, les familles ne sont réellement prêtes à parler que lorsque leur parent est décédé. C’est plus facile pour eux.

Source TELERAMA.

« De nombreuses morts inattendues du nourrisson pourraient être évitées »…

400 bébés de moins de six mois décèdent de façon inattendue, chaque année en France.

« C’est la première cause de mortalité des nourrissons », alerte Anne Callarec, puéricultrice à l’hôpital Sud de Rennes et référente sur cette problématique. Une mortalité qui pourrait être évitée.

« De nombreuses morts inattendues du nourrisson pourraient être évitées »

On l’appelle la mort subite du nourrisson mais le terme le plus approprié est la mort inattendue. « Ça concerne environ 400 bébés en France chaque année. C’est la première cause de mortalité des nourrissons, précise Anne Callarec, puéricultrice à l’hôpital Sud de Rennes et référente sur cette problématique. 90 % des décès surviennent à l’âge de six mois mais des bébés de 2 à 4 mois peuvent aussi en être victime. Des études sont toujours en cours pour comprendre ce qui cause ces morts inattendues, qui touchent plus les garçons que les filles. À l’origine, on pensait que c’était surtout dû à des causes digestives. Mais aujourd’hui, on s’oriente plutôt sur des dysfonctionnements cérébraux. »

« En 1994, il y a eu une importante campagne de communication pour inciter les parents à coucher les bébés sur le dos et non plus sur le ventre », poursuit la puéricultrice. « Très vite, la mortalité a chuté de près de 80 %. On est passé de près de 1 700 décès par an à près de 400. » De quoi enlever tous les doutes sur la position à adopter pour les bébés.

Tabac, stress…

À proscrire également les matelas trop mous ou les couettes qui peuvent contribuer à obstruer ou gêner les voies respiratoires des bébés. « Ce sont vraiment des causes où l’on peut agir efficacement. »

Les autres causes ? « La consommation de tabac pendant la grossesse ou le tabagisme passif. » La puéricultrice conseille aussi de bien aérer l’air de la chambre du bébé et de veiller à ce que la température ne soit pas trop élevée. « L’isoler dans une chambre fermée peut aussi être une source de stress. »

Ce lundi et demain, dans le hall d’accueil de l’hôpital Sud, des professionnels de la santé et de la puériculture accueillent les parents et futurs parents pour les informer, de 10 h à 17 h, sur la prévention de la mort inattendue du nourrisson.

Lundi 17 et mardi 18 septembre, de 10 h à 17 h, dans le hall d’accueil de l’hôpital Sud.

Source OUEST FRANCE.

Cancers pédiatriques : «il ne faut pas que les enfants soient oubliés des recherches»…

En France, les cancers touchent 1 enfant sur 440. Pour soutenir la recherche, Patricia Blanc a fondé l’association Imagine for Margo.

Cancers pédiatriques : «il ne faut pas que les enfants soient oubliés des recherches»

Les cancers des enfants et adolescents représentent entre 1 et 2% de l’ensemble des cancers. Bien différents de ceux qui affectent les adultes, ils ont leurs spécificités propres. Cependant, leurs causes sont encore mal connues. Et bien qu’on en guérisse environ 80%, certaines tumeurs restent incurables et les traitements peuvent laisser des séquelles à vie. Avec son association Imagine for Margo, Patricia Blanc soutient la recherche pour «éviter que les enfants ne soient oubliés». Dans le cadre de «septembre en or», mois de mobilisation contre le cancer des enfants, de nombreux événements sont organisés dans la capitale, dont l’ascension de le tour Montparnasse baptisée TheTowerRun le samedi 15 septembre, et la course caritative «Enfants sans cancer» le 30 septembre.

Patricia BLANC.- Ma fille a été diagnostiquée d’un cancer à l’âge de 13 ans, d’une tumeur au cerveau incurable. Son combat a duré 16 mois, elle est décédée en 2010. Pendant ces longs mois, mon mari et moi avons passé des journées entières à chercher des moyens de la guérir, à fouiller les médicaments nouveaux, les thérapies innovantes. On s’est aperçu qu’en Europe, il existe très peu d’essais cliniques destinés aux enfants. La plupart du temps, ils ne sont ouverts qu’à des patients âgés d’au moins 18 ans. Et les médicaments donnés à des enfants comme Margo sont souvent adaptés de médicaments pour adultes. Ça nous a vraiment interloqué. Comment peut-on, de nos jours, ne pas avoir de solutions thérapeutiques adaptées?

Cela a-t-il été une surprise de découvrir l’ampleur du phénomène?

On ne pensait pas que le cancer était la première cause de mortalité par maladie chez les enfants et les adolescents. Tous les ans, 2.500 enfants sont diagnostiqués d’un cancer en France, et 500 en meurent. Certes, on en guérit 80% mais il faut les traiter mieux, les guérir mieux. Les traitements laissent des séquelles, et un enfant sur 5 ne guérit pas de sa tumeur. Il existe certaines tumeurs cérébrales qu’on ne sait pas du tout guérir. L’origine de notre combat vient de ce constat. Il faut absolument donner à ces enfants l’accès à des traitements nouveaux.

Comment se déroule la recherche pour les cancers pédiatriques?

Pendant de longues années, les laboratoires pharmaceutiques ont surtout investi chez l’adulte. Ils développent des molécules pour les cancers du poumon ou du sein, qui n’existent pas chez l’enfant. Cela vient d’un souci financier: chez l’enfant, il existe près de 60 types de tumeurs différentes. Développer des médicaments pour chacune d’entre elles, alors que les enfants ne représentent qu’un nombre faible de cas… Cela coûte très cher. Le choix est donc vite fait, et les laboratoires préfèrent se concentrer sur les adultes. Mais il ne faut pas que les enfants soient oubliés de ces recherches. Heureusement, cela commence à se faire. Certains ont ouvert leurs essais à partir de 12 ans.

Quelles sont les pistes explorées par la recherche?

La première, c’est de mieux comprendre les tumeurs. En regardant la biologie des tumeurs, on voit bien qu’il y a des spécificités chez les enfants. Ce ne sont pas des adultes en miniature, leurs tumeurs sont différentes. Nous avons développé des programmes qui permettent aux enfants avec des tumeurs graves ou en rechute de faire une biopsie et une analyse moléculaire de sa tumeur, pour mieux la connaître et adapter les traitements.

Et ensuite?

Il faut aussi un meilleur accès à la médecine de précision, à des essais cliniques. En France, nous avons mis en place le programme AcSé E-Smart, qui représente en gros 10 essais cliniques en un seul. On donne accès à des traitements innovants à tout type de tumeur, en utilisant plusieurs molécules de laboratoires différents. Tous ces essais permettent de cibler un traitement, mais aussi de récolter des données qu’on pourra utiliser pour comprendre pourquoi un enfant a un cancer. Car, à l’heure actuelle, c’est une question à laquelle on ne peut pas répondre.

Source LE FIGARO.

Santé à Rennes. Des fauteuils lits pour les familles des jeunes malades…

Les fauteuils vont permettre d’équiper six chambres en réanimation pédiatrique. Un équipement rendu possible grâce à la mobilisation des Nez Rouges.

Les Nez Rouges de Rennes, qui interviennent auprès des enfants hospitalisés, ont financé l’achat de fauteuils de confort pour le service de réanimation pédiatrique de l’hôpital Sud.

Les Nez Rouges de Rennes, qui interviennent auprès des enfants hospitalisés ou en situation de handicap, ont financé l’achat de fauteuils de confort pour le service de réanimation pédiatrique de l’hôpital Sud de Rennes.

« C’est Anaïs Langlais, dont le fils a été hospitalisé en longue durée, qui nous a alertés, indique Stéphane Le Dû, responsable de la communication. Passer une nuit dans un fauteuil au chevet de son enfant s’avérait impossible dans la durée. »

Alors, depuis décembre 2017, avec l’appui de Stéphanie Labbé, cadre de santé et grâce au parrainage de Décathlon, à la mobilisation des collégiens de Saint-Herblon et d’autres partenaires, des fonds ont été collectés et affectés à l’achat de six fauteuils lits.

Ces équipements ont été livrés, mardi, à l’hôpital Sud pour la plus grande satisfaction de tous les acteurs et tout particulièrement d’Anaïs Langlais qui a, depuis, fondé son association Monsieur sourire.

Les fauteuils vont permettre d’équiper six chambres en réanimation pédiatrique.

Source OUEST FRANCE.

Le plan santé comprendra des mesures sur la psychiatrie, dit Agnès Buzyn…

Dans quelques jours, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn présentera sa réforme de la santé qui prévoira aussi des mesures pour la psychiatrie.

Le plan santé comprendra des mesures sur la psychiatrie, dit Agnès Buzyn

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué ce vendredi sur France Inter que la réforme de la santé comprendrait « des mesures pour la psychiatrie » alors que la situation devient critique dans plusieurs hôpitaux psychiatriques.

« Nous allons dans quatre jours proposer une réforme du système de santé, il y a évidemment des mesures pour la psychiatrie », a-t-elle affirmé, une spécialité médicale qui doit « se rapprocher des soins courants ». La ministre plaide pour « une psychiatrie inclusive intégrée au système de santé ».

Un secteur en crise

« La psychiatrie française traverse une grosse crise […], elle a des causes multiples, d’abord un manque d’investissement depuis des dizaines d’années, c’est le parent pauvre de la médecine, il y a une démographie médicale en baisse […] un besoin de réinvestir dans la psychiatrie », a-t-elle indiqué, en réponse à une question d’un psychologue de l’hôpital psychiatrique Philippe Pinel d’Amiens où des salariés font grève « depuis 80 jours ».

Psychiatres et infirmiers dénoncent depuis plusieurs semaines un manque criant d’effectifs, de lits et de temps. Des salariés des hôpitaux psychiatriques de Rouen et du Havre ont même mené des grèves de la faim, et obtenu plusieurs dizaines de créations de postes en juin et juillet.

En juin, Mme Buzyn avait proposé une feuille de route afin de « changer le regard sur la santé mentale et les personnes atteintes de troubles psychiques », notamment la formation des étudiants aux « premiers secours en santé mentale » pour permettre de mieux repérer les troubles, en particulier chez les jeunes adultes.

Comme on lui demandait en outre si le plan santé allait supprimer le numerus clausus dans les études de médecine, Mme Buzyn a indiqué vendredi qu’elle « ne confirmerait rien » avant la présentation mardi de la « réforme globale » de la santé.

« C’est le président de la République qui fera évidemment les annonces et qui discutera avec les professionnels de comment faire en sorte que nos étudiants en santé souffrent aujourd’hui moins des études, je parle non seulement des médecins mais aussi des infirmières, mais aussi d’autres professionnels », a-t-elle déclaré.

Plan santé : il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Montpellier: Pour faire face à la galère des familles, une Maison des parents va voir le jour à l’hôpital…

SANTE Jusqu’ici, « certains dormaient dans leurs voitures, d’autres dans les couloirs », témoigne Manon, la maman d’une enfant qui a été hospitalisée à Montpellier…

Montpellier: Pour faire face à la galère des familles, une Maison des parents va voir le jour à l'hôpital (photo illustration).

Il y aura bientôt une Maison des parents au cœur du CHU de Montpellier. Sur environ 1.200 m2, une vingtaine de chambres permettront bientôt d’accueillir, à deux pas de Lapeyronie et d’Arnaud-de-Villeneuve, les parents des enfants hospitalisés.

Ce futur établissement, réclamé depuis de longues années par les familles des jeunes patients, traînait « dans les tiroirs, sans qu’il n’ait jamais pu voir le jour », concède Guillaume du Chaffaut, le directeur adjoint de l’hôpital, et président du fonds Guilhem, le fonds de dotation qui porte le projet. « Aujourd’hui, il y a urgence. »

« On a pu être logé grâce à une association, puis il a fallu partir »

Car, pour les parents qui habitent loin, parfois au-delà des frontières de l’Occitanie, rester aux côtés de leurs enfants hospitalisés est une véritable galère. Un parcours du combattant qu’ont vécu les parents de la petite Clarisse, née en novembre dernier.

Venus d’Ardèche pour faire soigner leur bébé, ils avaient lancé une pétition, pour qu’une Maison des parents soit créée. « On a pu être logés grâce à une association pendant plusieurs mois avec mon compagnon, puis il a fallu partir, témoigne Manon, la maman. On a eu de gros problèmes, on s’est fait aider par nos familles, on a loué un logement pour rester aux côtés de notre enfant, alors que nous payions le crédit de la maison. »

« Certains dormaient dans leurs voitures, d’autres dans les couloirs »

Pendant de longs mois, les parents de la petite fille ont rencontré des « dizaines et des dizaines de familles qui avaient le même problème ». « Certains dormaient dans leurs voitures, d’autres dans les couloirs de l’hôpital. Cette Maison des parents, elle est indispensable », reprend Manon, pour qui « être à des dizaines et des dizaines de kilomètres quand son enfant est hospitalisé, c’est trop difficile. On a besoin d’être là. »

Une présence qui est, de plus, bénéfique, indique Claire Jeandel, coordinatrice du département pédiatrique du CHU. « Le fait que les parents soient là est très important, dans des pathologies graves ou chroniques, note le médecin. Cela permet de maintenir le lien entre l’enfant, les parents, et la fratrie. Ce projet sera aussi un véritable outil thérapeutique. » Pour que cet établissement voie le jour, le fonds Guilhem lance un appel aux entreprises, aux collectivités, aux professionnels, et même aux particuliers, qui pourraient mettre la main à la poche, et faire un don (déductible des impôts).

Source 20 MINUTES.