Les Français les plus pauvres ont du mal à manger sainement et suffisamment, selon le baromètre du Secours populaire…

L’association publie la 12e édition de cette enquête, mardi, soit deux jours avant la présentation par le gouvernement du plan pauvreté.

Les Français les plus pauvres ont du mal à manger sainement et suffisamment, selon le baromètre du Secours populaire. Photo d'illustration.

« Mangez cinq fruits et légumes par jour. » Si le slogan des autorités sanitaires françaises n’est pas facile à suivre pour un certain nombre de Français, il reste lettre morte pour les plus pauvres, comme le révèle le 12e baromètre annuel du Secours populaire sur la pauvreté, dévoilé mardi 11 septembre, soit deux jours avant la présentation du plan pauvreté par le gouvernement.

L’alimentation est « un poste de dépense problématique pour une proportion significative de Français », relève l’association qui s’est penchée cette année sur la précarité alimentaire. Le Secours populaire, qui a mené cette enquête auprès de 1 016 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française, en ressort plusieurs enseignements.

Les plus démunis peinent à manger équilibré

A la question « rencontrez-vous des difficultés financières » pour « consommer des fruits et légumes frais tous les jours », un quart des sondés répondent « oui ». Cette proportion monte à 31% pour les femmes. « Elles sont souvent le chef des familles monoparentales », explique à franceinfo Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaire.

La situation se corse un peu plus pour les foyers les plus modestes. Ceux qui gagnent entre 1 200 et 2 000 euros par mois sont 39% à ne pas réussir à manger des fruits et légumes quotidiennement. Quand les revenus sont inférieurs à 1 200 euros mensuels (le Smic est à 1 173 euros), 53% de personnes sont dans cette situation.

Pour ces Français, consommer du poisson et de la viande au moins une fois par semaine est également très difficile. Quand les revenus se situent entre 1 200 et 2 000 euros, ils sont 25% à ne pas manger de la viande une fois par semaine et 35% du poisson. En deçà de 1 200 euros, ils sont 36% et 46% dans ce cas de figure.

Près de la moitié des Français les plus pauvres (48%) ont, par ailleurs, du mal à se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour. « Il y a des conséquences qualitatives, les gens ne se nourrissent pas correctement, mais aussi quantitatives, ils sautent parfois un repas », observe Richard Béninger, soulignant que les jeunes et les étudiants sont particulièrement concernés.

Les parents ont du mal à payer la cantine

S’agissant des parents, près de 20% des sondés affirment avoir du mal à payer la cantine pour leurs enfants. Ce chiffre monte à 34% pour les foyers gagnant entre 1 200 euros et 2 000 euros et à 58% pour les foyers percevant moins de 1 200 euros. Or, pour certains, « c’est le seul repas équilibré de la journée », souligne le secrétaire national du Secours populaire.

Une mauvaise alimentation est un marqueur de pauvreté

Pour une majorité des personnes interrogées, avoir des difficultés régulières à se procurer une alimentation saine est « tout à fait » le signe d’une situation de pauvreté. Le Secours populaire tenait à attirer l’attention sur ce « marqueur », dont les conséquences sanitaires ne sont pas négligeables.

Selon cette enquête, les Français sont ainsi massivement convaincus de « l’importance de la préservation de l’aide alimentaire aux plus démunis ».

Sur les 3 millions de personnes qui ont poussé la porte du Secours populaire en 2017, 1,8 million ont d’abord bénéficié d’une aide alimentaire.Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaireà franceinfo

Plus globalement, le Secours populaire s’alarme du sentiment de paupérisation au sein de la population, qui gagne du terrain à chaque baromètre. Cette année, près de 60% des personnes interrogées indiquent qu’il leur est déjà arrivé de se dire qu’elles étaient sur le point de basculer dans la pauvreté, soit 2 points de plus qu’en 2017. Et 81% pensent que leurs enfants seront plus exposés à la pauvreté.

Source FRANCE TV.

Dans le Haut-Rhin, des parents font un appel aux dons pour faire opérer leur fille, Salomé, atteinte d’une maladie rare…

Salomé, 7 ans, souffre du syndrome de Goldenhar, une maladie rare qui affecte notamment son audition.

Une opération pratiquée aux Etats-Unis pourrait lui faire retrouver ses facultés . Pour ce faire, ses parents ont besoin de 60.000 euros, somme qu’ils espèrent réunir grâce à un appel aux dons.

Salomé, 7 ans, souffre du syndrome de Goldenhar. Sourde, notamment, de l'oreille droite, elle a besoin de se faire opérer pour retrouver une audition normale. / © Eric Kleinhoffer, France 3 Alsace

Malgré ses handicaps Salomé, garde le sourire. Cette petite fille de 7 ans qui vient de rentrer en CE1, souffre pourtant du syndrome de Goldenhar, une maladie génétique rare invalidante. Elle est quasiment sourde d’une oreille et sa vue est très diminuée. Une opération pratiquée uniquement aux Etats-unis pourrait changer la vie de Salomé. D’après les chirurgiens qui ont étudié son dossier médical, elle aurait 90% de chance de retrouver une audition normale.

Avant elle, Nolan, souffrant également d’une malformation à l’oreille, a été opéré avec succès en 2017 alors qu’il n’avait ni pavillon ni conduit auditif.
L’opération de Salomé est programmée le 2 juillet 2019 aux Etats-Unis. Opération qui va représenter 60.000 euros de frais en tout pour les parents, qu’ils comptent financer grâce à un appel aux dons via l’association « Salomé et l’oreille d’un ange » créée pour l’occasion.

Et pour soutenir la famille vous pouvez aussi vous rendre sur leur page facebook

Source FR3.

À Poitiers, les personnes sourdes ont enfin trouvé où se soigner…

Comment communiquer avec un médecin, comprendre une prescription, envisager un suivi médical quand on n’entend pas le praticien ?

À Poitiers, une unité d’accueil et de soins des personnes sourdes existe depuis 2011, et ce n’est pas le cas dans tous les établissements hospitaliers de France.

L'unité de soins et d'accueil des personnes sourdes au CHU de Poitiers a ouvert en 2011. / © Yleanna Robert / FTV

Quand j’étais jeune, je voulais devenir infirmière mais on m’a dit que c’était impossible car j’étais sourde, se souvient Marie-France Debeaulieu. Cette phrase l’a beaucoup marquée, mais loin de la décourager, elle s’en est servie comme une motivation.

Depuis 2011, Marie-France Debeaulieu travaille en tant qu’inter-médiatrice au sein de l’unité de soins et d’accueil des personnes sourdes au CHU de Poitiers. Son rôle : faire en sorte que le patient comprenne bien tous les termes médicaux et toutes les recommandations du médecin. « Je fais le pont entre le monde médical et le monde des sourds pour vulgariser les propos », explique-t-elle.

Car l’une des premières difficultés avec les patients sourds, c’est qu’ils n’osent pas toujours dire lorsqu’ils n’ont pas compris un terme. Or, cela peut être très dangereux.

Je me souviens d’une jeune sourde étrangère qui était venue pour se faire soigner. Au final, elle devait avoir un rendez-vous chez un anesthésiste. Nous n’étions pas sûrs qu’elle ait compris car la langue des signes n’est pas la même selon les pays donc je suis intervenue, raconte l’inter-médiatrice.

D’autre part, il ne faut pas non plus compter sur la lecture labiale, c’est-à-dire le fait qu’un sourd lise sur les lèvres. Seulement 30% des informations sont comprises avec ce type de langage.

« Certains font 300 km pour être soignés ici »

L’unité de soins et d’accueil a vu le jour il y a sept ans sous l’impulsion des responsables du CHU de la ville. À sa tête, le docteur Jérôme Laubreton. « La langue des signes m’a toujours attiré et avec cette création, j’ai vraiment développé mes compétences », confie-t-il.

Du lundi au vendredi, l’équipe médicale de l’unité accueille les patients sourds. Pour prendre un rendez-vous, rien de plus simple : « Les patients peuvent nous contacter par sms, mail, fax ou Skype », indique Marie-Christine Pichereau, secrétaire de l’unité.

Nombre d'unités de soins et d'accueil pour les sourds en France

Au total, près de 1000 personnes sont traitées chaque année dans l’unité depuis son ouverture. Un chiffre qui va en augmentant. « Certains patients font près de 300 km juste pour être soignés ici car ils n’ont pas trouvé de médecins LSF dans leur région », assure le Dr Jérôme Laubreton.

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Source FR3.

Santé – Les régimes pauvres en glucides sont dangereux pour la santé …

Les adeptes des régimes restrictifs pauvres en sucre, de type Dukan ou Atkins, ont plus de risque de mourir prématurément d’une maladie cardiovasculaire ou d’un cancer que les personnes qui continuent à en consommer, même en grande quantité.

Les régimes pauvres en glucides sont dangereux pour la santé

Quand il s’agit de perdre du poids, le choix d’une alimentation saine s’impose. Les régimes alimentaires pauvre en glucides, de type Dukan ou Atkins, sont très à la mode, notamment pour leurs résultats rapides et performants. Celui-ci vise à limiter, voire à éliminer, de son alimentation tous les sucres, dont les sucres rapides contenus dans les confiseries et les biscuits et les sucres lents présents dans le pain, les pâtes ou le riz. Les adeptes de ce régime réduisent également leur consommation de fruits et de légumes. En revanche, leurs repas font généralement la part belle aux protéines et aux graisses. Un choix peu judicieux et même dangereux, selon une étude présentée cette semaine au Congrès de la société européenne de cardiologie à Munich .

Les travaux de Maciej Banach, professeur à l’université médicale de Lodz en Pologne, montrent en effet qu’un régime pauvre en glucides présente, sur le long terme, un risque majeur pour la santé. Pour aboutir à cette conclusion, l’équipe de recherche a suivi durant onze ans plus de 24.000 participants, dont à peu près autant de femmes que d’hommes. Des volontaires qui suivaient tous des régimes alimentaires différents. Après les avoir questionnés sur leur état de santé, leur mode de vie et leur alimentation, les chercheurs ont pu comparer les risques de mortalité prématurée.

« Les régimes pauvres en glucides sont risqués et ne devraient pas être recommandés »

Maciej Banach, professeur à l’université de Lodz (Pologne).

Et le constat est saisissant. Les participants qui se privent de glucides ont 32% plus de risque de mourir dans les 6 ans que les participants qui ont une alimentation riche en sucres. Plus précisément, les risques de décéder d’une maladie cardiovasculaire sont augmentés de 50% lorsque l’on consomme peu ou pas de glucides, et pour les cancers, la hausse est de 30% . L’étude montre par ailleurs que les personnes de poids normal qui décident d’adopter ce type de régime restrictif ont plus de risque que les personnes obèses de mourir précocement. Les chercheurs précisent que ces résultats se confirment après avoir pris en compte la consommation de tabac ou d’alcool des volontaires, la pratique d’une activité physique ou la présence de pathologie comme l’hypertension….

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Source LE FIGARO.

« Plus elle grandit, plus ça s’aggrave » : Maella, 3 ans, a besoin de vous pour marcher…

Cette petite brestoise souffre de paralysie cérébrale. Un neurochirurgien américain a accepté de soulager son handicap.

Le handicap de Maella n’empêche pas la petite fille de s’amuser comme les enfants de son âge.

« Maella, tu fais les marionnettes avec les mains ? », souffle Maud à sa fille de 3 ans et demi. « Je ne peux pas. Pas avec la main gauche », répond simplement la petite fille. Elle souffre d’une paralysie cérébrale qui immobilise le côté gauche de son corps.

Le handicap de la jeune brestoise provoque la spasticité : la contraction de ses muscles qui entraînent des déformations de ses membres. « Plus elle grandit, plus ça s’aggrave », explique Maud. Une opération permettrait d’endiguer ce syndrome : la selective dorsale rhizotomy (SDR) ou rhizotomie dorsale sélective non invasive. Mais en France, elle serait surtout pratiquée en soin palliatif.

Une cagnotte en ligne

Les recherches de Maud l’ont d’abord menée en Allemagne mais c’est finalement aux États-Unis que Maella va être opérée en avril 2019. « D’après le neurochirurgien américain, il faut l’opérer le plus vite possible, sinon dans une vingtaine d’années elle ne pourra plus marcher », rapporte Maud. Aujourd’hui, elle se déplace en fauteuil ou avec l’aide d’un déambulateur.

Mais opérer Maella à Saint-Louis dans le Missouri a un prix. Près de 50 000 €. Une somme difficile à assumer pour la mère de la petite fille, qui a donc pris la décision d’en appeler à la générosité des internautes.

Depuis avril dernier, une cagnotte est accessible sur le site Leetchi. En parallèle, Maud multiplie les actions avec l’association « Maella, sur les pas d’une princesse » qu’elle a créée pour tenter d’amortir le coût.

Neuropédiatrie, kinésithérapie, ergothérapie, balnéothérapie… les semaines sont bien remplies pour Maud et sa fille. La mère a d’ailleurs arrêté de travailler pour s’y consacrer. « Et lorsque Maella est à l’école, soit deux jours par semaine, je gère mon association », confie-t-elle.

Vivre normalement

« C’était le 29 novembre 2014 ». Maud se rappelle précisément quand elle a appris que le cerveau de sa fille comportait des lésions. « Certains médecins m’ont même dit que Maella serait immobile ». C’est pourtant loin d’être le cas.

« Les docteurs du service de médecine physique et de réadaptation du centre Ty Yann disent même qu’elle bouge beaucoup pour une petite fille handicapée », affirme Maud, portant sa fille sur ses genoux.

Débrouillarde, la petite utilise sa main droite pour tourner les pages du « Petit prince », de Saint-Exupéry, en se plaignant timidement de l’absence d’image. Il faudra attendre encore un petit peu pour déchiffrer les lettres. La petite « princesse » s’apprête à entrer en moyenne section.

Pour participer à la cagnotte : https ://www.leetchi.com/c/les-pas-dune-princesse

Source OUEST FRANCE.

Ophtalmologie. Krys teste un service de télémédecine pour remédier aux déserts médicaux…

Ce n’est pas un secret : prendre rendez-vous chez un spécialiste de la vue est un parcours du combattant. Dans certaines régions, il faut parfois attendre une année entière avant d’obtenir le précieux sésame.

Avec l’ojectif d’y remédier, Krys Group crée un protocole de télémédecine dédié à la vue. Une première. Entretien avec Patrice Camacho, directeur santé et réglementation de Krys Group.

Krys expérimente un protocole de télémédecine dédié à la vue.

Krys Group a lancé en mars une phase de test pour un protocole de télémédecine dédiée à la vue. D’où vient l’idée de se lancer sur ce marché ?

Nous connaissons en France un problème d’accès à la santé et aux médecins, notamment en ophtalmologie. Il faut en moyenne 100 jours pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste de la vue. Ce chiffre masque une inégalité. Dans des régions comme l’Île-de-France ou la Côte-d’Azur, on peut obtenir des rendez-vous très rapidement. En revanche, sur certains territoires, il faut compter douze mois. Parfois, c’est impossible d’en avoir un, même en cas d’urgence. La situation est très critique en France. Il y a environ 5 500 ophtalmologistes et on va en perdre 1 000 dans les huit prochaines années. En parallèle, certaines maladies – myopie, rétinopathie diabétique et dégénérescence maculaire – sont en forte hausse.

D’où l’idée de réduire ce fameux délai d’attente…

Oui, l’enjeu est de faciliter l’accès à l’ophtalmologie et de trouver un système pour diminuer le délai d’attente. Avec ce protocole, nous voulons proposer une solution aux porteurs de lunettes qui vivent dans ces zones sous-denses (les déserts médicaux NDLR).

Comment cela fonctionne-t-il concrètement ?

Le patient se rend chez un opticien Krys. Il va être inscrit sur la plateforme de MédecinDirect (nous sommes en partenariat avec cet acteur agréé par les autorités pour la pratique de la télémédecine). L’opticien va réaliser une réfraction – la capacité à déterminer les corrections – et les résultats seront transmis à l’ophtalmologiste via la plateforme sécurisée. Ce dernier renvoie ensuite le patient vers un orthoptiste, pour effectuer deux mesures complémentaires : la pression oculaire pour détecter d’éventuels glaucomes et des mesures sur la rétine. L’ophtalmologiste fait ensuite une prescription et un compte rendu. Et le patient reçoit son ordonnance de lunettes.

Combien de temps le patient économise-t-il ?

Le processus entier prend une quinzaine de jours quand il faut, en moyenne, quatre mois pour obtenir un rendez-vous. Imaginez le temps que gagne un patient qui vit dans un désert médical.

À quel stade en est le protocole ?

Actuellement, nous testons le dispositif dans trois magasins Krys : à Taverny et Franconville (Val-d’Oise), et à Strasbourg (Bas-Rhin), des zones moyennement sous-denses. Nous envisageons de l’étendre prochainement à d’autres magasins dans des zones plus touchées par le manque de praticiens, le Nord et le Centre par exemple, pour démontrer que le système fonctionne. À terme, nous souhaitons le déployer dans l’ensemble des enseignes du groupe. Les opticiens sont très volontaires.

La principale difficulté est de coordonner les trois acteurs (ophtalmologiste, orthoptiste, opticien). Il faut notamment trouver dans les zones sous-denses des orthoptistes formés qui souhaitent participer. Le protocole n’est pas figé, nous le faisons évoluer au fur et à mesure.

Combien Krys group a-t-il investi dans ce projet ?

Krys group finance entièrement l’expérimentation. Nous ne communiquons pas sur le montant, mais ce n’est pas neutre. Nous souhaitons montrer qu’il existe des solutions, mais dans le futur, c’est aux pouvoirs publics de s’emparer de cette question.

Cette innovation s’inscrit-elle dans une stratégie de diversification du groupe ?

Pas exactement. Nous sommes toujours dans notre cœur de métier : apporter une solution de correction optique aux patients à l’aide des nouvelles technologies. Via cette innovation, nous essayons de développer le rôle de l’opticien en conservant notre axe majeur : la santé.

Source OUEST FRANCE.

Une nouvelle étude démontre l’inefficacité des oméga-3…

SANTE Selon un grand essai britannique, les compléments d’oméga-3 sont sans effet sur les personnes diabétiques…

Selon un grand essai britannique, les compléments d'oméga-3, des acides gras trouvés dans les poissons et recommandés pour prévenir les maladies cardiovasculaires, ne protègent en réalité pas les personnes diabétiques contre ces maladies.

Les compléments d’oméga-3, des acides gras trouvés dans les poissons et recommandés pour prévenir les maladies cardiovasculaires, ne protègent en réalité pas les personnes diabétiques contre ces maladies, selon un grand essai britannique, qui s’ajoute à plusieurs études allant dans le même sens.

Plus de 15.000 personnes diabétiques, sans maladie cardiovasculaire, ont participé à un essai en Grande-Bretagne, dirigé par des chercheurs de l’université d’Oxford et financé par la British Heart Foundation. Les résultats ont été publiés dimanche dans le New England Journal of Medicine, la plus prestigieuse revue médicale aux Etats-Unis.

Aucune différence statistiquement significative

La moitié des participants se sont vus prescrire une capsule quotidienne d’oméga-3, tandis que l’autre moitié recevait, sans le savoir, une capsule placebo, composée simplement d’huile d’olive. En moyenne, les patients ont été suivis pendant un peu plus de sept ans.

L’étude est d’autant plus significative que l’échantillon est très grand, plus de 15.000 personnes. En outre, les participants avaient été répartis de façon aléatoire entre les deux groupes, ce qui correspond à la méthode la plus rigoureuse pour observer l’effet éventuel d’un traitement donné.

Le résultat est que le nombre d’accidents cardiovasculaires​ graves, de cancers ou de morts était à peu près égal dans les deux groupes. Il n’y avait aucune différence statistiquement significative entre les deux. Ces résultats montrent que pour les personnes diabétiques, prendre des oméga-3 tous les jours ne réduit par leurs risques de maladies cardiovasculaires.

En janvier 2018, une analyse de dix études portant sur 78.000 personnes, publiée dans la revue JAMA Cardiology, avait conclu que les oméga-3 ne prévenaient pas les maladies cardiovasculaires chez les personnes à risque, et pas seulement chez les personnes diabétiques. D’autres études, en 2012, 2010 et auparavant, allaient dans le même sens. Mais le doute était entretenu par des études qui ne testaient pas selon une méthode aléatoire de placebo.

Source 20 Minutes.

Alcool, drogues et anxiolytiques : les comportements à risque des étudiants en médecine…

Soumis à beaucoup de stress, les étudiants en médecine s’adonnent à de nombreux comportements risqués.

Les hommes se tournent vers les drogues et les femmes vers les anxiolytiques, selon une étude française.

Alcool, drogues et anxiolytiques : les comportements à risque des étudiants en médecine

Entre les soirées étudiantes où le «binge-drinking» (beuverie express) fait rage, les gardes interminables à l’hôpital et le stress des examens, la santé des étudiants en médecine est soumise à de fortes pressions. Pour y faire face, les étudiants et les étudiantes n’adoptent pas les mêmes comportements, selon une étude publiée sur le site du Journal of Affective Disorders en juillet 2018. Alors que les hommes se tournent plus volontiers vers les drogues psychoactives, les femmes préfèrent consulter psychiatres ou psychologues, révèle l’étude menée en France pendant l’année scolaire 2016-2017 par des chercheurs de la faculté de médecine d’Aix-Marseille.

Les 35 universités de médecine françaises ont participé à cette étude, et 11.000 étudiants âgés en moyenne de 22 ans ont accepté de répondre aux questionnaires des chercheurs. Parmi ces carabins, près de neuf sur dix étaient des femmes. «Une proportion un peu déséquilibrée mais qui montre bien la féminisation de la profession, relève le Dr Guillaume Fond, psychiatre et auteur principal de l’étude. «Aujourd’hui, environ deux tiers des jeunes médecins sont des femmes.»

4 étudiants sur 10 ont une consommation problématique d’alcool

Au cours de leurs études, les étudiantes font 1,5 fois plus l’objet d’un suivi psychiatrique ou psychologique que leurs camarades masculins. Elles rapportent aussi une consommation légèrement plus élevée d’anxiolytiques. Les garçons sont, eux, environ 2 fois plus nombreux à se tourner vers des substances psychoactives. Ils sont par exemple 19% à prendre de l’ecstasy contre 9% des étudiantes, 11,5% à prendre de la cocaïne et 11% à prendre des champignons hallucinogènes. «On constate que les hommes se tournent vers des produits non pharmacologiques alors que les femmes se font plus suivre. C’est certes une meilleure hygiène de vie, mais la souffrance est bien présente des deux côtés», note le Dr Guillaume Fond.

Des médicaments et des stupéfiants souvent accompagnés d’un verre d’alcool. De fait, homme ou femme, le nombre d’étudiants rapportant une consommation problématique d’alcool est particulièrement inquiétant. Près de 4 étudiants sur 10 boivent trop d’alcool, rapporte l’étude. Un trouble qui touche aussi 3 étudiantes sur 10. Au total, ce serait un tiers de nos futurs soignants qui risquent de développer une addiction à l’alcool.

Ces comportements à risque ont lieu la plupart du temps lors de fêtes, afin de tester une nouvelle expérience et de s’amuser. Mais «cette consommation de produits stupéfiants n’a pas seulement un but récréatif», souligne le psychiatre. En effet, de nombreux étudiants en prennent pour leurs effets stimulants, pour soulager leur anxiété et faire face aux difficultés liées aux études.

Risque d’addiction et de contre-performance…

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Source LE FIGARO.

Santé : les mollusques, les coquillages et le sel fortement contaminés par des microplastiques selon « Que Choisir » …

Les mollusques, les coquillages et le sel sont fortement contaminés par des micro-plastiques, révèle ce mardi l’UFC-Que choisir.

Crustacés, mollusques, sel… le plastique a envahi nos assiettes selon "Que choisir"

Mangeons-nous du plastique sans le savoir ? L’association de consommateurs UFC-Que choisir relaie dans son numéro de septembre une étude menée conjointement par ses homologues belges, italiens, espagnols, autrichiens et danois, comme l’a repéré franceinfo.

Deux tiers des échantillons contaminés aux microplastiques

Au total, 102 échantillons ont été analysés. Les deux tiers d’entre eux sont contaminés : 71% des mollusques, 66% des échantillons de sel et 66% des crustacés. « Les micro-plastiques sont suffisamment petits pour pouvoir être absorbés par des animaux marins », écrit l’UFC-Que choisir.

En moyenne, cette contamination est de l’ordre de 30 micro-plastiques aux 100 grammes dans les moules et les crevettes. L’étude démontre qu’il n’y a pas d’écart significatif dans les proportions de contamination selon les zones et les modes de production (pêche ou élevage).

Impact sur la santé inconnu

L’étude n’explique pas en revanche les conséquences de la consommation de ces produits de la mer contaminés au micro-plastique sur les humains. « Leur impact sur notre santé demeure encore largement inconnu », affirme l’association de consommateur, qui explique aussi qu’il « n’existe pas, à ce jour, de réglementation sur les micro-plastiques présents dans l’alimentation ».

Selon la Commission européenne, les pays de l’Union européenne rejettent chaque année entre 150.000 et 500.000 tonnes de plastique en mer.

Source FRANCE BLEU.

Maladie d’Alzheimer : soigner son cœur protégerait le cerveau…

Les personnes avec de bons paramètres cardio-vasculaires ont des risques réduits de développer une démence.

Maladie d’Alzheimer : soigner son cœur protégerait le cerveau

Protège-t-on son cerveau en protégeant son cœur? C’est possible car, comme tous les organes, le cerveau a besoin d’une circulation sanguine efficace pour fonctionner de façon optimale. Un lien physiologique existe donc inévitablement entre l’état des vaisseaux et celui du cerveau.

Même si personne n’ira jusqu’à affirmer que les causes de l’infarctus du myocarde sont les mêmes que celles de la maladie d’Alzheimer, pour ne citer que la plus connue des causes de démence. On distingue schématiquement deux mécanismes à l’origines des démences (dégradation des fonctions supérieures du cerveau, perte d’autonomie, etc.). Soit une altération des vaisseaux cérébraux, source d’une démence vasculaire. Soit une atteinte des neurones, type démence d’Alzheimer.

«On a longtemps cru que les démences d’origine vasculaire pure et celle de la maladie d’Alzheimer étaient nettement distinctes, mais les deux sont souvent mélangées et la frontière est très ténue», explique au Figaro le Pr Philippe Amouyel, professeur de santé publique et directeur du laboratoire d’excellence Distalz dédié à la maladie d’Alzheimer, auteur du Guide anti-Alzheimer (Éditions du Cherche Midi).

Qu’il existe ou pas un mécanisme pathologique sous-jacent, il est probable qu’une mauvaise vascularisation du cerveau, quelle qu’en soit la cause, précipite l’apparition des symptômes de démence, lorsqu’elle s’ajoute à une maladie d’Alzheimer en cours.

«On sait depuis longtemps que les personnes qui cumulent des facteurs de risque cardio-vasculaires ont un risque plus important que les autres d’avoir une démence vasculaire, voire une maladie d’Alzheimer», fait remarquer le Pr Amouyel. C’est ce lien épidémiologique, au-delà de 65 ans, qui apparaît dans l’étude prospective française publiée le 21 août par la revue américaine de référence, le Journal of the American Medical Association (Jama). Le travail a été réalisé à partir des données recueillies dans l’étude dite «des 3 cités» (Bordeaux, Dijon, Montpellier) qui a commencé en 1999-2000. Il s’agit de personnes âgées d’au moins 65 ans au moment de l’entrée dans l’étude et qui ne devaient pas être en institution (Ehpad ou autre) à ce moment-là.

Sept critères……..

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Source LE FIGARO.