Votre cerveau : Le pied & la main droite : un test à faire…. INCROYABLE !

Vous devez essayer cela, cela vous prendra 2 secondes. Je ne pouvais pas le croire moi-même !

Votre cerveau : Le pied & la main droite : un test à faire.... INCROYABLE !

C’est un exercice proposé par un chirurgien orthopédique...
Cela effrayera votre esprit et vous voudrez le refaire encore et encore pour éviter que votre pied ne se dirige dans la mauvaise direction, mais cela ne marche pas.
Il est préprogrammé dans votre cerveau.

Voici l’exercice :

1. pendant que vous êtes assis derrière votre ordinateur, soulevez votre pied droit du sol et faites des cercles dans le sens des aiguilles d’une montre. 
2. Et maintenant, alors que votre pied est encore occupé à tourner, dessinez le chiffre 6 avec votre main droite et regardez là, votre pied changera de direction…

Je vous l’ai dit! Et vous ne pouvez rien y faire!
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Vous et moi savons à quel point c’est stupide, mais avant la fin de la journée, vous continuerez à essayer sans résultat … si vous ne vous êtes pas déjà arrêté.
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Envoyez ceci à tous vos amis, eux aussi vont être frustrés.

La thalasso de Pornic se défend de discrimination envers des Sarthois handicapés mentaux…

Le foyer Moulin de la Cour, à Saint-Pierre-du-Loroüer en Sarthe, s’est vu refuser la venue de six résidents handicapés mentaux dans une thalasso de Pornic, en Loire-Atlantique.

Face à la polémique, l’établissement concerné a finalement accepté leur séjour, sous réserve d’un encadrement permanent.

La thalasso de Pornic se défend de discrimination envers des Sarthois handicapés mentaux

Saint-Pierre-du-Lorouër, France

Mostafa Labzé, directeur du foyer Moulin de la Cour à Saint-Pierre-du-Loroüer ne décolère pas. Les six résidents handicapés mentaux pour lesquels une thalasso est prévue en janvier prochain à Pornic pourront bien s’y rendre, mais ce n’était pas gagné d’avance. L’établissement a d’abord refusé au motif que l’encadrement par des accompagnateurs était insuffisant. « On a prévu trois employés pour encadrer les six personnes, explique Mostafa Labzé, on n’a pas les moyens de mobiliser plus de personnel ! ».

Une question de sécurité pour la thalasso

Lorsque le foyer de vie s’est renseigné pour organiser ce séjour, « il n’y a eu aucun souci au début, précise Mostafa Labzé, mais ensuite on nous a rappelés pour nous dire qu’on ne pouvait pas nous accueillir ! J’ai ressenti ça comme de la discrimination ». Marie-Noëlle Berry, directrice générale de la thalasso de Pornic, s’en défend : « nous accueillons souvent des personnes handicapées, mais il faut un accompagnateur par personne pendant les soins pour des raisons de sécurité ».

Récemment, le personnel s’est plaint de complications lors de la prise en charge de personnes handicapées moteur. « Certains ne pouvaient pas rester seuls dans les baignoires car ils risquaient de se noyer en raison de leur handicap, précise Marie-Noëlle Berry. Au lieu de gérer cinq cabines en même temps, une employée devait rester avec une personne en permanence ».

Handicap moteur et mental : des prises en charge différentes ?

Pas de quoi calmer la colère de Mostafa Labzé. « Je peux comprendre qu’ils aient eu une mauvaise expérience, mais nos résidents n’ont aucun handicap au niveau physique », lance-t-il. La direction de la thalasso préfère de son côté prendre des précautions. _ »_On ne sait pas comment ils vont réagir au bruit, aux jets, aux bulles… Ça peut être impressionnant quand on ne connaît pas, indique Marie-Noëlle Berry. Nous recevons souvent des personnes handicapées, mais toujours accompagnées ».

L’encadrement, c’est donc le nœud du problème pour la direction. Elle a fini par recontacter le foyer Moulin de la Cour après la parution d’un article dans Ouest France pour proposer que les résidents puissent profiter de la thalasso, s’il y a un accompagnement individuel assuré durant les soins. Ils seront donc deux à les faire en même temps, en présence de deux employés du foyer, pendant que les autres attendront leur tour avec le dernier accompagnateur. « C’est ce qu’on va faire, et c’est d’ailleurs ce que je voulais proposer, mais on ne m’en a pas laissé le temps ! », s’agace Mostafa Labzé. « On n’y a pas pensé au début, c’est une organisation à mettre en place », reconnait la direction qui regrette cette polémique, fruit selon elle d’un « malentendu« . 

Source FRANCE BLEU.

Mystère des enfants nés sans main ou sans bras : le rapport de Santé publique France attendu ce jeudi…

Santé publique France remet ce jeudi son rapport sur le « mystère des enfants sans main ».

Depuis 10 ans, trois communes françaises sont confrontées au même phénomène : des enfants sont nés avec des anomalies des membres supérieurs. Simple hasard ou conséquence d’une exposition aux pesticides ?

Le mystère des cas d'agénésies transverses des membres supérieurs. Photo illustration

C’est un rapport très attendu que doit remettre ce jeudi matin Santé publique France. L’agence nationale de santé publique doit rendre ses conclusions sur le phénomène qui touche trois communes en 10 ans : des enfants sont nés avec des anomalies des membres supérieurs.

Plus d’une dizaine de cas dans toute la France

Les premiers cas sont signalés en 2011 dans l’Ain autour du village de Druillat, sept bébés sont nés sans bras ou sans main. Une fréquence hors norme (France 2 L’Œil du 20 heures), le nombre de cas de malformations, rapporté au nombre de naissances, est 50 fois plus élevé que la normale.

Trois ans plus tard, trois nouveaux cas sont recensés en Loire-Atlantique,  autour de Mouzeil, une petite commune située à 15 kilomètres de Nantes. Et en 2015, c’est en Bretagne cette fois, que les autorités sanitaires sont alertées de la présence de nouveaux nés souffrant de la même malformation signale  France Bleu Breizh Izel.

Source FRANCE BLEU.

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»…

Les familles ont souvent du mal à faire face aux factures de ces établissements…

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»

  • Le coût des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) indigne de nombreux internautes.
  • Ils réclament une meilleure qualité de service et des aides plus conséquentes.
  • Le gouvernement a lancé lundi une grande concertation sur le sujet de la dépendance.

Un vrai cri de colère. Pour de nombreux Français qui ont un membre de leur famille placé en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la situation est tout simplement intenable sur le plan financier. Les témoignages reçus par 20 Minutes l’attestent : la prise en charge de la dépendance, qui fait l’objet d’une concertation lancée lundi par la ministre Agnès Buzyn, est aujourd’hui loin d’être optimale.

« C’est aberrant »

« Ma grand-mère de 86 ans est en Ehpad, raconte Nelsia. Le coût mensuel est de 2.300 euros par mois. Comme elle ne peut pas payer toute seule, ce sont ma mère et mon oncle qui doivent compléter. A cause de cela, ils se retrouvent à manger du riz et des pâtes dès le 15 du mois alors qu’ils ont un emploi ! »

« On nous demande de payer 3.000 euros mensuels, poursuit Damien, dont le père souffre de la maladie d’Alzheimer. C’est plus élevé que la somme de nos salaires. J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour qu’il puisse avoir des soins adaptés. Mon père a travaillé toute sa vie, sans jamais s’arrêter pour maladie où quoi que ce soit, et lorsqu’il a eu besoin d’être aidé, le système a endetté sa famille. C’est aberrant. »

Un fonctionnement à revoir

D’ici à 2050, la France comptera près de 5 millions de plus de 85 ans, contre 1,5 aujourd’hui. Face à ce choc démographique, les dépenses liées à la dépendance, estimées aujourd’hui à près 30 milliards d’euros annuels (24 milliards d’euros en dépenses publiques, le reste reposant sur les ménages), pourraient exploser.

Pour certains internautes, le problème est aussi lié au modèle économique des Ehpad. « Il faut que l’État diminue le coût des hébergements qui enrichissent des actionnaires », propose Michèle. « Ces établissements sont gérés par des grands groupes cotés en Bourse qui font des bénéfices considérables, renchérit Claudine. Il faut dénoncer les Ehpad gérés comme des entreprises qui privilégient un bon chiffre d’affaires au détriment des résidents et du personnel qui sont en grande souffrance ».

Une plateforme contributive à disposition

Les nombreux témoignages reçus par 20 Minutes soulignent en effet le décalage entre le coût de ces établissements et la qualité du service. « Le confort est sommaire, la nourriture insuffisante et pas très ragoûtante, s’indigne Sophie, qui débourse 1.400 euros par mois pour sa mère. Il n’y a pratiquement pas d’activités, en tout cas pour les Alzheimer. Pas de soins particuliers non plus, donc qu’est-ce qui justifie une telle somme d’hébergement ? ».

Pour se faire entendre, les internautes pourront poster leurs contributions sur la plateforme dédiée, lancée par le gouvernement. Elle sera accessible jusqu’au 1er décembre, et les organisateurs espèrent « mobiliser massivement les Français ». Ils ne devraient pas être déçus.

Source 20 Minutes.

Atteint de la maladie de Pica, un Japonais avale 1894 pièces de monnaie…

Au total, huit kilos de pièces ont été découverts dans le ventre de cet homme de 51 ans atteint d’un trouble du comportement alimentaire très rare.

Atteint de la maladie de Pica, un Japonais avale 1894 pièces de monnaie

Il est arrivé à l’hôpital avec une fatigue chronique et une perte d’appétit…Il en est ressorti avec un petit pactole. Au Japon, un quinquagénaire souffrant d’une dépression depuis 30 ans a avalé un nombre record de pièces, avant d’être opéré en urgence. Ce cas clinique très rare, repéré par le blog Réalités Biomédicales, est rapporté en détail dans la revue Acute Medicine & Surgery du mois d’avril 2018.

Lorsqu’ils l’ont vu se présenter à l’hôpital, les médecins étaient sans doute loin d’imaginer que ce patient transportait huit kilos de pièces de monnaie dans son ventre! L’examen clinique a fini par les mettre sur la piste. En touchant son abdomen, ils ont constaté que celui-ci était particulièrement dur et tendu du côté gauche. Par la suite, une radiographie a révélé la présence de nombreux corps étrangers de forme ronde, ainsi qu’une perforation du tractus gastro-intestinal.

Une maladie psychiatrique rare

Très vite, les médecins comprennent qu’ils ont affaire à un cas de maladie de Pica. Ce trouble du comportement alimentaire, souvent associé à d’autres maladies psychiatriques, se reconnaît au besoin obsessionnel et compulsif de manger des objets ou des substances non comestibles, tels que de la terre, des cailloux, du papier ou encore des pièces…

La suite de l’histoire est une course contre la montre. Le patient est rapidement transféré vers un autre hôpital afin que les pièces soient retirées. Des chirurgiens procèdent d’emblée à une laparotomie, c’est-à-dire une opération à ventre ouvert. Ils découvrent alors qu’un trou de cinq millimètres de diamètre perfore la face antérieure de l’estomac. L’organe est très distendu en raison des très nombreuses pièces restées bloquées à l’intérieur. Après avoir retiré à la main toutes les pièces, les chirurgiens entreprennent de vider l’œsophage, dans lequel quelques pièces sont coincées. Au total, 1894 pièces sont extraites, en majorité des pièces de 10 yens ce qui représente environ 130 euros. Peu après l’opération, l’homme passe une évaluation psychiatrique. Le diagnostic tombe: il souffre également de schizophrénie.

Jusque-là, seuls six autres cas de maladie de Pica similaire avaient été documentés dans la littérature médicale depuis 1975. Il s’agissait pour la plupart d’hommes âgés d’une cinquantaine d’années et souffrant de schizophrénie. Mais ce patient décroche le record du plus grand nombre de pièces avalées, le précédent étant de 600 pièces.

«Tous les médecins doivent être conscients de la possibilité d’ingestion d’un corps étranger lorsqu’ils voient des patients, en particulier ceux qui présentent des antécédents psychiatriques et des troubles gastro-intestinaux, rappellent en exergue les auteurs de l’étude. Et il est important d’avoir en tête que l’ingestion de pièces de monnaie liée à la maladie de Pica peut provoquer une toxicité au métal, ainsi que des symptômes gastro-intestinaux».

Source LE FIGARO.

Les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes…

En 2017, les femmes françaises vivaient 64,9 ans en bonne santé, contre 62,6 ans pour les hommes, selon une étude de la Drees.

Les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes

En France, les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée mardi. En 2017, leur espérance de vie en bonne santé – le nombre d’années vécues sans être limité dans ses activités quotidiennes -, s’élevait à 64,9 ans. Par contre, l’espérance de vie en bonne santé des hommes a reculé de 0,1 point, passant à 62,6 ans.

Entre 2016 et 2017, cet indicateur, également appelé «espérance de vie sans incapacité», a progressé en moyenne de 0,8 an pour les femmes, tandis qu’il reste relativement stable chez les hommes. Une tendance qui semble se maintenir depuis quelques années. En effet, au cours de la décennie passée, le nombre d’années vécues en bonne santé des hommes n’a pas évolué de façon significative, tandis qu’il augmente depuis 2012 pour les femmes.

Cette évolution peut s’expliquer par «la baisse de la déclaration de limitations fonctionnelles, particulièrement chez les septuagénaires», selon la Drees, qui appuie son enquête sur les réponses à une question posée dans le cadre d’un sondage européen: «êtes-vous limité(e), depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement?».

Espérance de vie: les hommes gagnent du terrain

En parallèle, l’espérance de vie à la naissance continue d’augmenter pour les hommes pour la deuxième année consécutive: en 2017, elle était de 79,5 ans, contre 79 ans en 2015. Pour les femmes, l’espérance de vie reste stable et s’établit à 85,3 ans. L’évolution au cours de la dernière décennie a été plus favorable aux hommes: leur espérance de vie à la naissance a progressé de 2,1 ans tandis que celle des femmes n’a connu un gain que de 0,9 an. Les femmes restent en position avantageuse, bien que l’écart avec les hommes s’atténue au fil du temps.

Désormais, la proportion d’années vécues sans incapacité au sein de l’espérance de vie se situe autour de 79% pour les hommes et de 76% pour les femmes, ces dernières déclarant davantage de limitations fonctionnelles, légères ou fortes, dans les activités du quotidien.

Source LE FIGARO.

Nord: Trois personnes handicapées testent des bras robots…

INNOVATION Le conseil départemental a financé l’expérimentation d’une technologie permettant aux personnes à mobilité réduite de gagner en autonomie…

Mélinda utilise son bras robotisé Jaco.

  • Trois handicapés ont été dotés de bras robotisés fabriqués au Canada.
  • Le département du Nord finance cette expérimentation unique en France.
  • Le coût du matériel est d’environ 50.000 euros par bras Jaco installé.

Trois doigts d’autonomie. Depuis trois semaines, Mélinda, une jeune nordiste handicapée, trimbale un étrange appendice greffé sur le côté gauche de son fauteuil électrique. L’organe s’appelle Jaco et il arrive directement du Canada. Il s’agit d’un bras robotisé high-tech qui doit lui permettre de faire seule des gestes depuis longtemps oubliés.

« Au début, ce n’était pas facile, reconnaît Mélinda. Mais au bout d’une semaine, c’était bon », assure-t-elle. Ajoutant le geste à la parole, elle se saisit d’un verre d’eau à l’aide des trois doigts de Jaco, « Jaja » comme elle l’appelle désormais. « On peut faire à peu près tout ce que l’on fait habituellement avec un bras normal, poursuit-elle. Sauf la toilette. »

« Une jeune femme parvient même à se maquiller avec »

« C’est une question de temps, d’habitude et d’entraînement, assure Gwen Grevelinger, de la société Ergo diffusion qui commercialise le produit en France. Une jeune femme qui l’utilise à Nantes parvient même à se maquiller avec », affirme-t-elle. Jaco est aussi programmable, notamment pour certains gestes répétitifs. « On ne se rend pas compte, mais le simple fait de remonter ses lunettes, de trinquer ou de se gratter seul est très important pour les utilisateurs », poursuit la commerciale.

« L’idée n’est pas de réduire à terme les heures de prestation compensation handicap, promet Geneviève Mannarino, vice-présidente en charge de l’autonomie au département. Il y a simplement des choses pour lesquelles les personnes en situation de handicap n’ont pas besoin d’une aide humaine », ajoute-t-elle.

Une expérimentation sur 18 mois

« Je ne veux pas me séparer de mon auxiliaire de vie, assure Mélinda. Mais il arrive que l’on ait envie de se retrouver seul parfois, ou juste de sortir avec des amis sans avoir à demander de l’aide pour boire son verre. »

Le département a acheté trois bras Jaco à environ 50.000 euros pièce. « L’expérimentation va durer 18 mois et il y aura des évaluations régulières pour quantifier le gain en autonomie des personnes, explique la vice-présidente. La question sera ensuite de savoir si les pouvoirs publics peuvent prendre ce dispositif en charge. »

Une démarche qui intéresse aussi le distributeur de Jaco qui, pour l’heure, n’a vendu que six modèles en France : « Grâce à cette étude, nous allons pouvoir montrer à quel point l’aide apportée est précieuse. En Allemagne ou en Hollande, le système d’assurance santé prend déjà en charge ce matériel », plaide Gwen Grevelinger.

Mélinda, elle, continue d’apprendre à maîtriser la bête : « Je sais déjà ouvrir les portes, boire ou allumer les lumières. Là, je m’entraîne pour aller chercher mes vêtements dans mon armoire et faire les magasins ». Pour dire au revoir, elle préfère faire la bise, c’est plus rapide que serrer la main.

Source 20 Minutes.

Qui peut PAYER ???? Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois….

Selon une étude de la Mutualité française, le reste à charge dépasse largement le niveau de vie des personnes âgées.

Ce problème devrait être abordé lors du débat public sur la dépendance que lance la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce lundi.

Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois

Gérer financièrement sa fin de vie devient de plus en plus compliqué. Selon une étude dévoilée par la Mutualité française ce lundi, à l‘occasion de la journée internationale des personnes âgées, le reste à charge étouffe de plus en plus les retraités qui se retrouvent dans une situation de dépendance. Après le versement des différentes aides existantes (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement), ces derniers doivent encore dépenser 2000 euros de leur poche en moyenne pour financer leur hébergement en Ehpad. «En moyenne, ce reste à charge représente 100% du revenu disponible moyen des plus de 75 ans. En 2011, pour plus d’un résident sur deux, il était supérieur aux ressources», affirme l’étude.

Ce niveau varie fortement d’un département à l’autre en fonction du prix de l’hébergement. Un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie sévère coûte en moyenne 2050 euros dans la Meuse contre 3500 euros à Paris. Le reste à charge atteint donc 1600 euros par mois dans le premier département contre 3100 dans le second. Plus la durée de vie s’allonge, plus la facture s’alourdit. Dans l’Essonne par exemple, 5 ans d’hébergement coûtent 185.800 euros dont plus de 150.000 euros de la poche du résident. Ce montant dépasse de 46.900 euros le niveau de vie médian des retraités. «Autrement dit, la personne âgée qui entre dans un Ehpad en Essonne non seulement y consacrera l’intégralité de ses revenus mais devra en outre disposer d’une épargne de presque 50.000 euros», note les auteurs. Cette charge financière, qui doit être prise en charge immédiatement par la famille ou qui mobilise la vente du patrimoine, est rédhibitoire pour les ménages aux revenus les plus modestes. Une étude du Credoc, également publiée ce lundi, affirme que 61% d’entre eux n’envisagent même pas la possibilité de faire entrer leur proche dans un Ehpad en raison de ce coût restant.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

De fausses villes des années 50 pour soigner les malades d’Alzheimer…

En Californie, une réplique d’une ville des années 50 est en train de faire ses preuves pour aider des personnes séniles ou atteintes par la maladie d’Alzheimer à conserver la mémoire.

Ce modèle pourrait être installé dans divers centre commerciaux du pays.

De fausses villes des années 50 pour soigner les malades d’Alzheimer

Une expérience concluante qui pourrait être appelée à se généraliser. Ce décor d’une ville américaine imaginaire des années 1950 installé dans un centre commercial de la banlieue de San Diego ne comporte pourtant aucune enseigne à succès. Et pour cause: ici on ne vend aucun produit, si ce ne sont des souvenirs… Cette réalisation fait partie de la liste des centres de jour pour adultes du George G. Glenner Alzheimer’s Family Center. Sur plus de 800 m², on retrouve 14 devantures de boutiques incluant une station-service, un cinéma diffusant des films d’époque ou encore un restaurant.

Reconstitution d'un restaurant des années 50 pour soigner les malades d’Alzheimer

L’objectif de ce décor reconstitué avec soin avec des objets d’époque est de stimuler la mémoire des malades pour les aider à retrouver certains de leurs souvenirs enfouis. Sachant que bon nombre des malades atteints d’Alzheimer ou de troubles de la mémoire sont des octogénaires et que selon les chercheurs, les souvenirs les plus vivaces sont ceux que l’on se fabrique entre 10 et 30 ans, il a été décidé de créer un lieu évoquant les années comprises entre 1953 et 1961. Les malades sont envoyés en soin de jour dans cette fausse ville et chaque lieu est un prétexte pour de nouveaux exercices.

Un environnement connu et rassurant

Ils peuvent évidemment visionner des films mais aussi faire des puzzles à la bibliothèque, écouter un conteur, voire s’occuper d’animaux dans l’animalerie, etc. Baptisé «Town square», ce concept s’appuie sur l’idée de thérapie par la réminiscence. En proposant aux malades un environnement connu et rassurant, on parvient généralement à diminuer son agitation, à améliorer son interaction sociale et lui permettre de retrouver un sommeil plus apaisé. Ce premier test, inauguré en août dernier, devrait être appelé à essaimer à travers le pays. Un développement en franchise, nous sommes tout de même aux États-Unis, pays du business.

Source LE FIGARO.

 

Incroyable !!! États-Unis. Quatre autres personnes paralysées marchent ou se lèvent…

Deux patients d’un programme expérimental de rééducation dans le Kentucky, aux États-Unis, sont capables de marcher de nouveau grâce à une stimulation électrique de leur colonne vertébrale, et deux autres se lèvent ou s’assoient.

Cela conforte la réussite annoncée ce lundi : dans le Minnesota, un jeune homme de 29 ans, totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige, a réussi à marcher grâce à l’implant d’une électrode dans sa colonne vertébrale.

Aux Etats-Unis, dans le Kentucky, quatre personnes paralysées marchent ou se lèvent grâce à des stimulations électriques, comme c'était déjà la cas hier pour un jeune homme dans le Minesotta.

On en avait parlé ce lundi : aux États-Unis, un jeune homme de 29 ans, totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige, a réussi à marcher avec le seul appui de ses bras et d’un déambulateur, grâce à l’implant d’une électrode dans sa colonne vertébrale. Une première mondiale réalisée par la clinique Mayo de Rochester ; dans le Minnesota, selon l’étude américaine publiée ce lundi par Nature Medicine.

Ce mardi, on apprend que deux patients d’un programme expérimental de rééducation dans le Kentucky, aux États-Unis, sont capables de marcher de nouveau grâce à une stimulation électrique de leur colonne vertébrale, et que deux autres se lèvent ou s’assoient. Ces résultats ont été publiés lundi dans la revue New England Journal of Medicine.

La stimulation doit être active

Le centre de recherche sur la colonne vertébrale de l’université de Louisville, dans le Kentucky, avait déjà fait parler de lui en 2014 lorsqu’il avait annoncé que des personnes paralysées des jambes avaient retrouvé des sensations grâce à de la stimulation électrique.

Cette fois, il a annoncé qu’après des mois de rééducation et grâce à une électrode dans la colonne reliée à un implant dans l’abdomen, deux participants avaient pu remarcher en s’appuyant sur un déambulateur ou des barres, et deux autres se tenir debout ou s’asseoir.

« Les quatre participants ne peuvent pas faire ces actions lorsque la stimulation est arrêtée », précisent les auteurs de l’expérimentation.

Les chercheurs ne comprennent pas bien les mécanismes de la rééducation, mais suggèrent que les deux patients ont pu remarcher car, bien que complètement paralysés, ils avaient gardé quelques sensations en dessous du niveau de leur blessure.

« Une étape inoubliable dans ma rééducation »

« La colonne vertébrale peut réapprendre à marcher indépendamment », a dit Susan Harkema, qui dirige le centre de recherche, à la chaîne NBC. « Nous pouvons l’entraîner à fonctionner de nouveau, malgré la blessure qui l’a déconnectée du cerveau ».

« Je n’oublierai jamais le premier jour où j’ai pu marcher seule, c’était une étape inoubliable dans ma rééducation. Avant, je marchais avec l’aide d’un thérapeute, et la minute d’après, il m’a laissée et j’ai continué toute seule », a dit l’une des deux patients, Kelly Thomas, dans un communiqué.

Elle vit désormais chez elle, où, grâce à un déambulateur, elle se déplace de pièce en pièce ou sort en ville.Il faut pour cela qu’elle allume son stimulateur électrique, grâce à une petite télécommande.

Chaque pas reste un effort monumental. « Ce n’est pas une solution rapide à la paralysie », a-t-elle confié à CNN. Mais « plus rien ne m’arrêtera dans la vie, car j’ai rendu possible quelque chose qu’on croyait impossible »

Source OUEST FRANCE.