Un quart des additifs alimentaires présentent un risque pour la santé selon UFC-Que choisir…

CANCEROGENE –  L’UFC-Que Choisir appelle le législateur « à interdire les 87 additifs reconnus à risque par [ses] experts, sur la base d’études scientifiques »….

Un quart des additifs alimentaires présentent un risque pour la santé selon UFC-Que choisir (image d'illustration).

Attention aux additifs alimentaires. Un quart d’entre eux sont à bannir de nos assiettes, selon UFC-Que choisir. L’association de défense des consommateurs a compilé ce mardi une série d’études montrant qu’ils présentent un danger pour la santé.

Selon les données récoltées par l’association auprès de différents instituts de recherches, plusieurs additifs sont à éviter : les nitrates et nitrites présents dans le jambon (E249, E250, E251, E252), présentent un risque accru de cancer du côlon. Les caramels au sulfite d’ammonium (E150c, E150d), eux, sont suspectés d’être cancérigènes. Enfin, les colocolorants azoïques présents dans les confiseries (E102, E104, E110, E122, E124, E129) risquant de rendre les enfants hyperactifs, sont ainsi pointés du doigt.

Présents dans les produits de marque

« Sur les plus de 300 additifs autorisés, nos travaux montrent que 87 d’entre eux sont à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart », indique l’association. « L’exposition quotidienne pendant des années à ces molécules accroît encore les risques. Or ils sont massivement utilisés dans les produits alimentaires industriels, y compris ceux de grandes marques », souligne l’UFC, citant notamment les bonbons Jelly Belly, les nouilles Yum-Yum saveur poulet grillé, ou encore les chewing-gums « Airwaves menthol extrême sans sucres ».

L’organisme estime que les instances européennes font preuve de « laxisme » dans leur évaluation de ces différentes substances. L’UFC-Que Choisir réclame aux autorités européennes « de mettre en oeuvre une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des additifs, à partir d’études financées par un fonds abondé par les fabricants » et appelle le législateur « à interdire les 87 additifs reconnus à risque par nos experts, sur la base d’études scientifiques ».

Source 20 Minutes.

Doubs : des lamas au service de personnes souffrant d’un handicap…

Cette semaine l’émission C’est votre tour propose d’allier douceur et découverte. Après les alpagas, l’équipe est partie à la rencontre de lamas à Mamirolle, dans le Doubs.

Dans la ferme de Christèle Trota ils sont au coeur de la médiation animale, auprès de personnes souffrant d’un handicap.

Doubs : des lamas au service de personnes souffrant d'un handicap

L’émission C’est votre tour s’est rendue dans le Doubs, plus précisément à Mamirolle, pour rencontrer Christèle Trota au coeur de sa ferme aux lamas.Oubliez le cliché du camélidé qui crache sur le capitaine Haddock, cet animal est au contraire très sociable. D’un tempérament calme il met en confiance par sa douceur et sa taille équivalente à celle de l’homme. ‘est pour cette raison que Christèle les utilise dans la médiation médicale.

Christèle accueille un grand nombre de personnes âgées ou en situation de handicap à la ferme aux lamas, qui compte soixante-dix pensionnaires. Le site est en partie accessible pour les personnes à mobilité réduite et un accueil personnalisé est proposé. L’expérience avec les lamas est stimulante et source de bien-être pour les personnes souffrant d’un handicap. Le brossage est un bon exercice pour les patients touchés par la maladie d’Alzheimer, car il permet d’utiliser des objets, de les nommer et de les reconnaître.

C’est également une expérience tactile et agréable, car le lama se laisse aussi très facilement caresser.

Christèle Trota était technicienne forestière et cherchait des animaux pour entretenir les sols de sa propriété, en plus de pouvoir pratiquer la médiation animale. Depuis 2016 elle consacre toute son énergie dans l’association Cap’Lama Doubs, qui permet de tisser une relation entre les lamas et les personnes en situation de handicap. On retrouve également des alpagas sur la ferme, tout comme dans la commune de Nods. Avec Patricia Descours elles font parties de l’association française lamas et alpagas.

Adopter un lama

Aujourd’hui il n’y a pas besoin de détenir un certificat de capacité pour avoir un lama, cependant c’est un animal qui a besoin d’un certain confort. Comme chaque adoption la décision est à réfléchir mûrement,  car il a besoin de ses congénères au quotidien et s’adopte forcément avec un compagnon.

Source France TV.

Université de Toulouse : un cabinet de chirurgie dentaire adapté aux praticiens et aux patients handicapés…

Les cabinets dentaires sont rarement accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Pour pallier cette carence, l’université Paul Sabatier et le CHU de Toulouse ont aménagé un espace adapté à la fois aux patients et à un praticien en situation de handicap.

Charles-Adrien Godet, étudiant tétraplégique, en 4ème année, exerce en tant qu'externe au sein du service d'odontologie du CHU / © Université Toulouse III Paul Sabatier

Les postes de soin en odontologie n’étaient jusqu’à présent pas accessibles aux étudiants handicapés en fauteuil roulant.

A Toulouse, c’est désormais possible.

La Mission Handicap de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse viennent en effet de mettre en place des locaux adaptés permettant à un étudiant paraplégique de 4 è année de poursuivre ses études en travaillant en tant qu’externe dans le service d’odontologie du CHU.

Ce dispositif, unique en Europe, consiste notamment en un fauteuil de travail adapté avec commandes manuelles exclusives.

A l’issue de la formation de l’étudiant, ce cabinet dentaire sera dédié à la prise en charge de patients à mobilité réduite, notamment en brancard.

France 3.

 

Ouverture d’un accueil de jour pour les malades d’Alzheimer à Évaux-les-Bains…

Un accueil de jour d’une capacité de 8 places a ouvert en début de semaine à l’hôpital d’Évaux-les-Bains.

Les personnes atteintes de maladie de type Alzheimer pourront y être accueillies une ou plusieurs journées par semaine.

 Ouverture d'un accueil de jour pour les malades d'Alzheimer à Évaux-les-Bains

Évaux-les-Bains, France

La mère d’Anna est atteinte par une maladie de type Alzheimer. Elle peut encore vivre chez elle, avec un important dispositif d’accompagnement à domicile. Mais elle souffre de la solitude. Alors deux jours par semaine, elle viendra à l’accueil de jour Anne d’Ayen qui vient d’ouvrir au sein de l’hôpital d’Évaux-les-Bains.

On pense qu’à l’accueil de jour elle sera entourée. Elle aime bien la compagnie. Et puis je pense qu’elle sera stimulée aussi pour limiter la progression de la maladie. Anna

L’équipe de l’accueil de jour monte des projets d’accompagnement avec chaque personne accueillie individuellement. Les malades suivent donc des activités qui correspondent à leurs propres goûts. Les possibilités sont variées : céramique, cuisine, lecture, musique, jeux de cartes etc.

Il y a encore des places disponibles

Il y a 8 places disponibles chaque jour. Une personne peut être accueillie une demi-journée, une journée ou même plusieurs dans la semaine. C’est aussi un bon moyen pour les aidants de connaître un peu de répit et de souffler. Ils peuvent par exemple aller faire les courses sans avoir à laisser leurs proches malades à la maison. Cette structure permet donc un maintien à domicile plus longtemps, avant un éventuel placement en EPHAD qui devient parfois indispensable.

L’accueil de jour venant d’ouvrir, il y a des places disponibles. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter l’hôpital d’Évaux-les-Bains. 

Source FRANCE BLEU.

Les infirmières appelées à la « mobilisation générale » le 20 novembre …

Treize syndicats et associations d’infirmières ont appelé vendredi la profession à une « mobilisation générale » le 20 novembre contre le « mépris » du gouvernement, accusé de faire la part trop belle aux médecins dans le plan santé présenté en septembre.

 

Une manifestation d'infirmières à Strasbourg en 2017

« La vision médico-centrée de ce plan ne donne aucun moyen aux infirmières », déplorent les treize organisations dans un communiqué qui dénonce un « manque total de considération » pour leur profession.

Une mesure du plan « Ma santé 2022 » cristallise leur ressentiment: la création de 4.000 postes d’« assistants médicaux » pour les médecins libéraux, vécue « comme une véritable provocation ». 

Le gouvernement accusé de privilégier médecins

Ces auxiliaires d’un nouveau genre, à mi-chemin entre la secrétaire et l’aide-soignante, « coûteront 200 millions (d’euros, ndlr) par an à la collectivité », estiment les représentants des infirmières libérales (Sniil, FNI, Convergence infirmière, Onsil), hospitalières (CNI, SNPI, Snia, Snibo, Unaibode), scolaires (Snics, Snies) et puéricultrices (ANPDE).

Pour ces organisations, « il aurait été plus cohérent de consacrer cet argent à créer des postes en Ehpad, où les conditions de travail sont exécrables », plutôt que de « servir sur un plateau aux médecins généralistes des ‘secrétaires sanitarisées’ payées par la collectivité ». 

Le gouvernement devrait au contraire « privilégier une meilleure reconnaissance des compétences des 660.000 infirmières », à travers les diplômes, les salaires à l’hôpital et les tarifs des actes en libéral, selon ces organisations.

La journée du 20 novembre vise ainsi à « soutenir la place essentielle des infirmières dans la stratégie de transformation du système de santé ».

Source FRANCE BLEU.

Handicap : une clinique condamnée à verser 14,5 millions d’euros à des parents… !!!!

Leur fille a aujourd’hui un taux d’invalidité de 100%. Elle était venue au monde après plusieurs heures d’oxygénation insuffisante du cerveau.

Une expertise médicale a conclu à une \"encéphalopathie anoxo-ischémique\" survenue en période périnatale

 

14,5 millions d’euros, « c’est le prix d’une perte d’autonomie, un montant à la hauteur d’enjeux existentiels« , a estimé l’avocat de deux parents qui ont attaqué la clinique de la Châtaigneraie à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme. Leur fille a aujourd’hui 22 ans et sa situation de handicap est « avérée et extrêmement lourde« . Son taux d’invalidité est de 100%, ce qui implique une assistance permanente. Cette somme a été fixée dans un jugement – susceptible d’appel – rendu par la première chambre civile du tribunal de Clermont-Ferrand le 28 septembre.

Des signes de « souffrance fœtale », mais aucune réaction de l’équipe médicale

La jeune fille est née un matin de 1996 dans un « état neurologique sévère » qui va provoquer une infirmité motrice et cérébrale majeure. D’après l’avocat, dans la nuit, des signes de « souffrance fœtale » sont apparus, sans que cela n’entraîne de réaction ni de la part des deux sages-femmes de service, ni de l’obstétricien, ni de l’anesthésiste. Ceux-ci, à leur arrivée, décident de poursuivre le déroulé d’un accouchement par voie naturelle, alors qu’une césarienne en urgence aurait dû s’imposer. Le bébé est venu au monde après plusieurs heures d’oxygénation insuffisante du cerveau.

Une expertise médicale a conclu à une « encéphalopathie anoxo-ischémique » survenue en période périnatale, due « à une succession d’anomalies, d’imprudences et d’erreurs mettant en cause la surveillance des sages-femmes salariées, l’intervention des médecins ainsi que l’absence de conservation des données médicales« . Le tribunal a donc condamné la clinique, l’obstétricien et l’anesthésiste, solidairement avec leurs assureurs (GAN, Allianz et Medical Insurance Company), à verser aux plaignants une indemnité totale de 12,2 millions d’euros, pour les années passées et à venir. Le reste du montant obtenu couvre différents frais et préjudices liés à l’état de la victime.

Source FRANCE TV.

SANTÉ Un nouveau logo pour bien choisir les aliments pour votre bébé…

Lait, petits pots, légumes : les aliments bons pour les enfants de moins de 3 ans seront désormais repérés par un nouveau logo, présenté mardi.

 

Logo Afnor - Un nouveau logo pour bien choisir les aliments pour votre bébé

L’affaire Lactalis a échaudé plus d’un parent. Que donner à manger à son jeune enfant quand vient l’heure de la diversification alimentaire ? Comment s’assurer que le produit est sûr et adapté à sa tranche d’âge ? Pour répondre à ses inquiétudes, un nouveau logo va apparaître sur les aliments pour bébés, rapporte Le Parisien.

La norme a été élaborée par l’Association française de normalisation (Afnor) et indiquera si les besoins nutritionnels d’un produit alimentaire sont adaptés ou non aux enfants de moins de trois ans. Elle s’accompagnera d’un nouveau site, alimentationdutoutpetit.fr, guide de bonnes pratiques validé par le ministère de la Santé.

Le logo, bleu et blanc, représente un bébé bras ouverts, un bavoir autour du cou et visiblement impatient de manger. Les industriels de l’agro-alimentaire seront libres de l’apposer ou non sur l’emballage de leur produit pour guider les parents. Sa présence sur les boîtes de lait infantile rappelera qu’aucun autre type de lait ne doit être donné à son bambin.

Nestlé et Blédina vont d’ores et déjà l’appliquer sur leurs pots de bébés. Mais les yaourts, les viandes pourront être concernés, de même que les légumes : « Ils ne contiendront pas d’additifs et leur taux de pesticides sera 500 fois plus strict que dans l’alimentation courante et dix fois plus pour les nitrates », précise l’Afnor.

Source EST REPUBLICAIN.

Consommation – Gaspillage alimentaire. Les dates de péremption sont-elles dépassées ?…

Mal comprises, les dates de péremption encouragent le gaspillage. Une pétition demande de les revoir.

Les dates de certains yaourts ont été allongées sans incidence pour leur qualité et d’autres, carrément supprimées.

En 2014, l’UFC-Que Choisir avait reproché à certains fabricants de raccourcir les dates de péremption sans raison sanitaire, uniquement pour accélérer les rotations en rayon . Photo Julio PELAEZ

Chaque Français jette en moyenne de 20 à 30 kilos de nourriture par an, dont sept kilos d’aliments encore emballés. C’est comme si un repas par semaine finissait à la poubelle et cela représente une perte de 160 euros à l’année.

Les dates de péremption sont dans le collimateur des anti-gaspi à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire qui se tient demain. Mal comprises par le consommateur, elles sont la cause de 20 % du gaspillage alimentaire dans les foyers. L’application sur smartphone « Too good to go » qui aide les consommateurs à faire des économies en achetant des invendus, lance une pétition pour que les fabricants et la grande distribution changent leurs pratiques.

En 2014, l’UFC-Que Choisir avait reproché à certains fabricants de raccourcir les dates de péremption pour accélérer les rotations en rayon. La qualité sanitaire restait parfaite longtemps après la date indiquée pour un tiers des produits frais testés. Beaucoup de consommateurs confondent également la DLC (date limite de consommation) et la DDM (date de durabilité minimale). Les mentions « à consommer jusqu’au… » et « à consommer de préférence avant… » sur l’emballage ne veulent pas dire la même chose. Les Français jettent encore trop de produits alimentaires parce que la date « à consommer de préférence avant… » est dépassée, alors qu’ils sont encore consommables même si leur goût ou leur aspect risque de ne plus être parfait.

La pétition #ChangeTaDate propose d’ajouter la mention « mais toujours bon après ». En France, Coca Cola teste sur une de ses marques de jus de fruit l’étiquette « Ce produit est bon jusqu’au… mais vous pouvez le consommer après ». Aller plus loin nécessiterait une révision de la législation européenne qui réglemente les inscriptions des DLC et DDM sur les emballages.

« Le consommateur veut décider lui-même »

Dans la grande distribution, Carrefour revendique une longueur d’avance dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. L’enseigne a supprimé la mention « à consommer de préférence avant… » sur une centaine de produits de marque Carrefour, comme le sucre, le sel ou le vinaigre. « Elles n’étaient pas utiles, surtout au moment où le consommateur cherche à prendre le pouvoir sur son alimentation. Il ne veut plus déléguer aux autres la date limite pour consommer un produit. Il veut pouvoir le sentir, le goûter et décider lui-même s’il est bon ou pas », explique Bertrand Swiderski, directeur du développement durable du groupe Carrefour.

L’enseigne a également allongé de sept à dix jours la date limite de consommation (DLC) de ses yaourts natures et celle de ses brioches. « Il faut allonger les dates de péremption pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Le changement s’est fait sans modifier la recette. Les tests faits avec les consommateurs montrent que les yaourts étaient toujours aussi bons », assure Bertrand Swiderski.

Les associations approuvent la démarche. « Pour que le consommateur s’y retrouve, il faut faire en sorte que les dates veulent dire quelque chose. Une DLC doit refléter un risque sanitaire. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas pour certains produits comme le yaourt », déplore Anne Legentil, conseillère technique à Familles Rurales.

Source EST REPUBLICAIN.

Clermont-Ferrand : des parents d’enfants hospitalisés dénoncent le déremboursement de leurs frais de transport…

Au Centre Médical Infantile de Romagnat (Puy-de-Dôme), la réforme du remboursement des transports médicaux passe mal.

Les parents doivent désormais prendre à leur charge les retours hebdomadaires de leurs enfants à la maison alors qu’ils étaient remboursés auparavant.

Le décret du 1er octobre modifie le remboursement de certains trajets médicaux. Image d'illustration. / © LOIC VENANCE / AFP

Pour les parents d’enfants hospitalisés en long séjour au Centre Médical Infantile de Romagnat (Puy-de-Dôme), ce 1er octobre 2018 a marqué le début d’une période difficile.

Jusqu’ici, ils pouvaient compter sur un transport médical remboursé par l’Assurance Maladie pour que leurs enfants puissent passer leurs week-ends en famille à la maison. Mais depuis ce fameux 1er octobre, ce n’est plus le cas : “depuis lundi dernier, la prise en charge des sorties des personnes hospitalisées en long séjour ne se fait plus par la sécurité sociale mais par les établissements de santé. Le problème, c’est que l’établissement nous dit que le budget correspondant ne lui a pas été donné ! On ne sait pas si le budget arrivera, quand il arrivera et combien … ”

Résultat : depuis le début du mois d’octobre, les parents doivent assurer ces transports à leurs frais. Pour Cécile Anger, c’est inacceptable : “certains parents peuvent venir chercher leur enfant mais ça n’est pas si simple car les pathologies sont très lourdes ! Ce sont des enfants qui sont pour la plupart immobilisés, dans des fauteuils. Si les parents ne peuvent pas venir ou s’ils n’ont pas de véhicule adapté, il faut qu’ils prennent eux même en charge les frais de déplacement sinon les enfants ne rentrent plus chez eux le week-end. Tous ne peuvent pas car ce sont des sommes importantes !”

Face à cette situation, les familles concernées ont lancé une pétition en ligne, signée à cette heure par un peu plus de 2.500 personnes. Elles ont également contacté plusieurs élus, dont le député André Chassaigne qui s’est fait l’écho de leur démarche sur son site internet.

Les sorties thérapeutiques restent remboursées

Pourtant, à regarder de plus près le décret entré en vigueur le 1er octobre, le “n° 2018-354 portant sur la prise en charge des transports de patients”, aucune ligne ne mentionne un déremboursement de certains trajets. Du côté de l’Assurance Maladie, on nous confirme que la réforme ne change pas le principe de base : “Les sorties thérapeutiques sont toujours remboursées comme c’était déjà le cas auparavant. Les sorties pour convenance personnelle restent à la charge de la famille. » Seule différence : ce qui était pris en charge par l’Assurance Maladie est désormais pris en charge par les établissements, qui recevront une dotation pour compenser.

Plus d’information, cliquez ici.

Source FR3.

Lyon: La mère de Marin lance un outil pour les victimes de lésions cérébrales et leurs proches…

SOLIDARITE La maman de Marin, violemment agressé fin 2016 à Lyon, s’active désormais pour venir en aide aux victimes de lésions cérébarles et à leurs familles à travers l’association La Tête haute…

Lyon, le 10 octobre 2018. Audrey Sauvajon, la maman de Marin, sauvagement agressé en 2016, s'active aujourd'hui pour venir en aide aux victimes de lésions cérébrales et à leur famille.

  • Près de deux ans après la violente agression de Marin, sa maman lance un kit pour aider les familles de patients victimes, comme son fils, de lésions cérébrales.
  • Ces informations et ces outils dont elle s’est servie pour aider Marin lors de son coma et de sa longue rééducation sont offerts aux personnes concernées.

« Si on peut se servir de cet événement dramatique pour aider d’autres gens et leur éviter les caps par lesquels nous sommes passés, nous aurons tout gagné ». Ce mercredi, Audrey Sauvajon, la maman de Marin, ce jeune homme sauvagement agressé à Lyon fin 2016, a dévoilé un outil destiné aux victimes de lésions cérébrales et à leurs proches.

A travers l’association La Tête Haute, créée quelques mois après l’agression de son fils, cette mère de famille a conçu, en lien avec une neuroscientifique suisse, un guide et un coffret qui seront offerts aux familles concernées sur simple demande. Une initiative née après la longue bataille contre la mort livrée par Marin, resté dans le coma pendant des semaines, et le combat mené par ses proches pour l’accompagner.

Des outils pour aider le cerveau à se reconstruire

Lorsque, en novembre 2016, Audrey Sauvajon s’est retrouvée au chevet de son fils, déterminée à lui venir en aide par tous les moyens, elle a beaucoup cherché et s’est documentée pour savoir comment s’y prendre. « J’ai constaté à ce moment-là un manque réel. Pendant le coma d’un de leurs proches, les familles sont perdues, désœuvrées. Il y a un sentiment d’impuissance et beaucoup de questionnements. Dans cette phase pourtant, la famille a un rôle à jouer », confie cette quadragénaire.

L’objectif de ce kit est de mettre à disposition des familles des informations, des préconisations, des pratiques et différents outils permettant d’établir une communication avec le patient. « Il y a plein de petites choses qui peuvent être faites pour lui, pour aider son cerveau à se reconstruire », explique la mère de Marin, confiant avoir « tout essayé » pour aider son garçon, au fil de ses proches recherches.

Odeurs et lectures

Pendant des heures, elle a massé Marin, dans le coma. Elle lui a fait écouter de la musique, lui a fait sentir des odeurs. « L’odeur est essentielle pour relancer cette machine abîmée », souligne-t-elle. Son mari, Nicolas, se souvient de ce jour où, au lendemain d’un match France-Espagne, il a fait la lecture d’un article de L’Equipe à Marin, fervent supporter de l’ASSE.

« En France, les médecins et le personnel soignant font un travail exceptionnel dans des conditions extrêmement difficiles. Mais ce qui nous a manqué pour Marin, c’est tout ce qui tourne autour de l’aide que peuvent apporter les proches au patient, l’utilisation de nouvelles technologies… », témoigne cette mère qui s’est finalement tournée vers un centre Suisse pour la longue rééducation de Marin.

Un kit financé grâce aux dons

Dans le coffret, disponible via le site internet de l’association, les familles trouveront, en plus du guide, une huile de massage, des capsules d’odeurs à faire sentir au patient ou encore de la pâte à modeler pour lui remémorer le sens du toucher. Dans un premier temps, une centaine de personnes pourront en bénéficier. « Nous ne voulions pas que des barrières financières freinent les familles en détresse. Seuls les frais d’acheminement du coffret seront à leur charge », précise l’association qui a entièrement financé ces kits (50 euros l’unité) grâce aux dons récoltés auprès des soutiens de Marin.

La maman du jeune homme doit être reçue prochainement à l’hôpital neurologique de Lyon pour présenter cet outil aux équipes. « Cela aurait du sens si cette unité, ce service dans lequel Marin a été soignée pouvait en bénéficier », souligne Audrey Sauvajon. Pour poursuivre ce nouveau combat et concevoir d’autres coffrets, La Tête haute a prévu différents événements tout au long de l’année afin de récolter des fonds.

Le prochain en date se déroulera le 26 octobre à Caluire. Lors de ce dîner de gala, Marin sera présent aux côtés du nouveau parrain de l’association Benjamin Biolay.

Source 20 Minutes.