Une carte pour géolocaliser les médecins et connaître leurs tarifs…

L’ « Alan Map », mise au point par la mutuelle en ligne Alan, permet de connaître rapidement les tarifs et niveaux de remboursement des médecins près d’un lieu défini.

Une carte pour géolocaliser les médecins et connaître leurs tarifs

Plus de mauvaise surprise au moment de régler la note du médecin. C’est en tout cas la promesse de la mutuelle en ligne Alan, qui a mis au point une carte de France interactive pour connaître, à l’avance, le tarif des consultations des médecins. Cette carte, gratuite et ouverte à tous, est disponible sur internet et permet de géolocaliser les médecins, généralistes comme spécialistes, et de connaître leurs coordonnées et horaires, leurs tarifs et niveau de remboursement de la mutuelle… Concrètement, si vous venez d’emménager dans une nouvelle ville et que vous avez besoin d’une consultation avec un pédiatre ou un ophtalmologue par exemple, vous pourrez savoir quel montant restera à votre charge et combien vous sera remboursé. Car, on le sait, les tarifs des consultations varient d’un médecin à l’autre.

Il faut se référer aux secteurs 1, 2 ou 3 pour savoir si le médecin est conventionné et ainsi connaître le niveau de remboursement de la sécurité sociale puis le taux de remboursement de la mutuelle. Les médecins du secteur 1, généraliste ou spécialiste, sont les moins onéreux, ils facturent la consultation 25 euros et la Sécu rembourse 17,50 euros. La différence est prise en charge, tout ou partie, par la mutuelle, si le patient en a une. En secteur 2, les honoraires sont libres et la sécu rembourse une plus faible part, et enfin la mutuelle complète. En secteur 3, les médecins sont hors convention et le remboursement de la sécu est encore plus faible. En France, un peu moins de mille médecins ont fait ce choix de refuser toute convention avec la Sécurité Sociale, préférant fixer eux-mêmes leurs conditions de travail.

La carte permet ainsi de connaître immédiatement le secteur du médecin consulté afin d’y voir un peu plus clair dans le maquis des tarifs médicaux! Même si, en théorie, les tarifs des médecins doivent être affichés dans la salle d’attente, et si ce n’est pas le cas le patient est parfaitement en droit de les demander.

Prochaine étape: prendre rendez-vous sur la carte

L’autre intérêt de cette carte est de référencer les praticiens, spécialistes ou non. Les créateurs de cette carte affirment en effet qu’ils ont référencé la plupart des professionnels installés partout en France. Ils se sont basés sur les données de l’annuaire santé de l’Assurance maladie, qu’ils ont vérifiées. Ils l’ont ensuite complétée par les retours de leurs utilisateurs. La carte recense ainsi 340.000 praticiens, et les tarifs par acte de plus de 100.000 d’entre eux. Elle géolocalise également les médecines alternatives. Là encore, les concepteurs de la carte comptent sur les internautes pour les aider à rendre cette carte exhaustive.

La prochaine étape consiste à permettre aux utilisateurs de prendre rendez-vous directement depuis cette carte. Les créateurs de la plateforme se sont associés à l’application MonDocteur qui permet, comme d’autres solutions, de prendre rendez-vous en ligne. Cette option permettra ainsi de connaître les délais d’attente pour prendre rendez-vous avec des médecins ou spécialistes près de chez soi.

Source LE FIGARO.

Les intoxications au cannabis chez les enfants ont triplé en 4 ans…

Les ingestions accidentelles de résine de cannabis par de jeunes enfants sont en constante augmentation depuis 2014. Avec des conséquences parfois sévères.

Les intoxications au cannabis chez les enfants ont triplé en 4 ans

Rien n’échappe à la curiosité des enfants. Une sucrerie qui traîne sur la table du salon? Hop, dans la bouche. Il faut donc faire attention à tout ce qui se trouve à la portée de ces mains baladeuses… En particulier s’il s’agit de substances dangereuses, comme le cannabis. Les intoxications accidentelles d’enfants ne cessent d’augmenter, révèle une nouvelle étude de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), publiée au mois d’août 2018. Entre 2015 et septembre 2017, près de 200 cas ont été recensés par les centres d’addictovigilance. Un chiffre qui a presque triplé par rapport à la période 2010-2014.

Cinq fois plus de cas graves

Ces intoxications se font le plus souvent par l’ingestion de résine de cannabis (appelée aussi «haschich»). Elles ont lieu à la maison, dans un cadre familial, avec une recrudescence au cours de la période estivale et lors des fêtes de fin d’année, observe l’Agence du médicament. Les très jeunes enfants en sont les principales victimes. En 2014, 7 intoxications sur 10 concernaient des tout-petits d’un an et demi ou moins, constatait une étude menée par des médecins français, publiée en août 2017 dans la revue Pediatrics . C’est toujours le cas en 2017, souligne l’ANSM, le plus jeune patient étant âgé de seulement 7 mois.

Les principaux symptômes retrouvés sont la somnolence avec des phases d’agitation, des vomissements, la dilatation des pupilles, une faiblesse du tonus musculaire (hypotonie), et des battements du cœur rapides et irréguliers (tachycardie). Heureusement, l’agence n’a relevé aucun mort mais l’intoxication aiguë peut aboutir à un coma, une insuffisance respiratoire et des convulsions. Ces conséquences graves semblent de plus en plus récurrentes, selon l’ANSM. En effet, entre 2015 et 2017, les hospitalisations ont doublé par rapport à la période 2010-2017, et le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital est cinq fois plus élevé. Une tendance qui existe depuis 2004, puisque 2 comas ont été observés entre 2004 et 2009 contre 29 entre 2010 et 2014, ajoute l’étude parue dans Pediatrics.

Des substances de plus en plus dangereuses

Cette gravité croissante s’expliquerait par un changement dans la production du cannabis. Celui-ci est de plus en plus concentré en THC (la substance psychoactive du cannabis). «Les formes hybrides de cannabis qui permettent une récolte plus abondante mais contiennent plus de THC ont remplacé les plants traditionnels», constatait l’étude de Pediatrics. La teneur moyenne en THC dans le haschich «a triplé en dix ans pour atteindre 23%», souligne l’ANSM.

La consommation et la détention de cannabis sont interdites en France, et y exposer son enfant peut être passible d’une peine de prison. Devant le moindre soupçon d’ingestion, il faut immédiatement appeler le Samu (le numéro 15).

Source LE FIGARO.

Appels sans réponse au Samu: «Ces chiffres masquent les vrais problèmes»….!

Une enquête du « Point » conclut, qu’en 2016, plus de 15 % des appels téléphoniques au Samu étaient sans réponse. François Braun, président de Samu-Urgences de France, réagit aux chiffres avancés…

Docteur François Braun, président de Samu-Urgences de France (Archives)

  • Selon une enquête du Point, 4,6 millions d’appels téléphoniques de patients n’ont pas obtenu de réponse des opérateurs du Samu en France en 2016, soit 16 % des appels.
  • Le docteur François Braun, président de Samu-Urgences de France, revient sur ces chiffres, qui s’avèrent être à ses yeux un « raccourci inacceptable », déplorant des « systèmes de comptage trop hétérogènes ».
  • Il reconnaît toutefois que le Samu souffre : « Jusque-là on a absorbé la vague, mais je crois qu’on arrive au bout de cette absorption. »

Quelque 4,6 millions d’appels téléphoniques au Samu restés sans réponse en 2016. Soit 16 % des appels de patients en France. C’est le constat alarmant qui ressort de l’ enquête du Point, parue mercredi, sur les centres de réception et de régulation des appels du Samu. Un résultat sur lequel revient le docteur François Braun, président de Samu-Urgences de France.

Etes-vous d’accord avec ces chiffres ?

Oui et non. Il est absolument faux de dire que 4,6 millions de personnes n’ont pas réussi à joindre le Samu. C’est un raccourci inacceptable pour nous les professionnels. Dans cette masse, il y a plein de choses. Alors oui, il y a peut-être des personnes qui n’ont pas réussi à joindre le Samu. Même si personne n’a jamais porté plainte pour ne pas avoir réussi à le joindre ; elles ne doivent donc pas être très nombreuses. Mais il y a aussi de faux appels, des appels de poche, des appels raccrochés… Il y a énormément de choses, c’est beaucoup plus complexe que cela. Ce qui est dommage c’est que ces chiffres masquent les vrais problèmes.

Il y a des Samu qui rencontrent des difficultés, qui n’arrivent pas à répondre dans les délais. Mais ce n’est pas l’ensemble du système.

Les urgentistes trinquent depuis plusieurs mois, les équipes sont épuisées. Elles ont tenu le coup tout l’été, pendant la canicule, et là elles se prennent un coup dans le dos. Les collègues m’appellent, ils se disent qu’ils devraient faire une journée sans Samu… Il ne faut pas oublier que le Samu sauve des vies tous les jours.

A combien estimez-vous alors le nombre d’appels sans réponse ?

Personne ne peut le dire. Parce que les systèmes de comptage sont trop hétérogènes. On peut faire des études très locales, bien que compliquées à réaliser. Ces études montrent qu’il n’y a pas d’appels non-répondus. Mais les réponses interviennent, en revanche, dans des délais qui ne sont pas acceptables pour nous, c’est-à-dire passé la minute.

Le Samu souffre d’un manque d’harmonisation de ses moyens ?

Il y a, par exemple, des standards modernes et des plus anciens. Ces derniers, comme à Verdun, ont un serveur vocal interactif qui considère que l’appel est décroché à partir du moment où la bande sonore enregistrée d’accueil au Samu est jouée. Donc on peut arriver aux 100 % d’appels décrochés. Les standards plus modernes attendent que l’appel soit décroché par un humain. Nous avons commencé des travaux sur ce sujet il y a cinq ans, dans le but d’uniformiser les standards téléphoniques et les logiciels des Samu. Cela se mettra en place d’abord en Alsace à la fin d’année, le Samu de Mulhouse ayant été choisi comme site pilote, puis installés un peu partout. Cela va nous permettre d’avoir des données exhaustives et permettre l’entraide entre Samu.

C’est-à-dire ?

Prenons le Samu de Verdun, avec ses quatre appels par heure et par assistant de régulation (ARM), et Metz avec ses 12 appels en moyenne. S’il y a un coup dur, que l’activité double, Verdun peut le faire. Metz ne le pourra pas. Avec ce nouveau système, on pourra déporter sur le Samu voisin, en Meuse par exemple. C’est pour cela qu’il ne faut surtout pas fermer les petites structures : ce sont les ballons d’oxygène des Samu.

Des problèmes de sous-effectif sont aussi souvent pointés du doigt…

C’est facile de décrocher tous les appels en moins de dix secondes : il suffit de mettre autant d’ARM que d’appels. Chez les pompiers, il y a deux fois moins d’appels et deux fois plus de stationnaires pour répondre. C’est le cas dans plusieurs départements. Le financement du Samu, qui permet de gérer la question des effectifs, est fait sur la base de l’activité 2013. Le modèle n’a pas évolué depuis, or l’activité augmente de 5 % par an. Jusque-là on a absorbé la vague, mais je crois qu’on arrive au bout de cette absorption.

Source 20 Minutes.

Des résidus de glyphosate toujours présents dans des couches pour bébé…

Du glyphosate dans des couches-culottes, du phénoxyéthanol dans certaines lingettes… la dernière enquête de 60 millions de consommateurs, publiée jeudi, passe au crible 155 produits d’hygiène pour bébés.

Elle montre qu’encore trop de résidus toxiques se retrouvent en contact avec la peau de bébé.

Un tiers des couches testées contiennent du glyphosate

Après avoir analysé en février 2017 la composition de plusieurs couches-culottes, 60 millions de consommateurs publie, jeudi 23 août, une nouvelle étude sur 155 produits d’hygiène destinés aux bébés.

Un tiers des couches-culottes testés concernées

Dès février 2017, le magazine révélait la présence dans certaines couches pour bébé de résidus de pesticides, dont le controversé glyphosate, considéré comme « cancérogène probable » par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer). Sur les douze marques de couches analysées dans cette nouvelle étude, un tiers d’entre elles contiennent encore des traces de résidus de glyphosate. Il s’agit des marques Love & Green, Lotus Baby, Pommette ou Lillydoo. A l’inverse, le magazine plébiscite par exemple les Protection Premium de la marque Joone. Ce sont aussi les plus chères du test, à 40 centimes la couche.

Trois marques de lingette épinglées

La plupart des fabricants de lingettes ont renoncé à plusieurs ingrédients controversés, dont le phénoxyéthanol. En 2012, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait recommandé que cette substance, « un conservateur qui prévient les proliférations microbiennes », ne soit pas utilisée dans les produits cosmétiques destinés au siège des bébés. Mais trois des 44 produits testés par 60 millions de consommateurs en contiennent toujours, dont un de grande marque : les lingettes ultra-douces au lait de toilette de Mixa Bébé. L’autre défaut de ces lingettes c’est leurs ingrédients irritants et allergisants . A éviter, en raison de « la fréquence élevée d’utilisation » et de leur zone d’application, note le magazine.

Sept soins hydratants sont à proscrire

« Sur 47 soins hydratants sélectionnés, sept sont à proscrire du fait de leur composition » indique 60 millions de consommateurs car ils contiennent soit du phénoxyéthanol, soit « un nombre non négligeable d’allergènes« . C’est le cas notamment du lait de toilette très doux de Mixa, et la crème hydratante visage et corps Nivea Baby.

Attention aux parfums très irritants pour la peau de bébé

Que ce soit les lingettes ou les soins hydratants, 60 millions de consommateurs déplore la présence systématique de parfum. « Tous les laits de toilette incluent du parfum, même ceux bénéficiant d’un label bio », déplore l’étude. Ces molécules parfumantes sont classées dans une liste réglementaire des 26 substances parfumantes allergisantes.

Les produits nettoyants rinçables sont à surveiller

Les produits, rinçables à l’eau, contiennent moins de risques. 60 millions de consommateurs, souligne l’effort des fabricants pour limiter les « tensioactifs irritants« , capables d’éliminer la saleté et la dissoudre dans l’eau. Il faut cependant être vigilant sur la nature de ces agents lavants, qui peuvent s’avérer irritants pour la peau des bébés. Le magazine recommande d’éviter le sodium lauryl sulfate et l’ammonium lauryl sulfate.

Des polluants volatils irritant les poumons

La marque Mots d’enfants est également épinglée, pour la « présence de composés organiques volatils (ou COV) ». Ce polluant peut provoquer « des irritations de la peau, des muqueuses ou du système pulmonaire ». Même si les teneurs de substances indésirables restent très faibles, le risque sanitaire « ne peut être écarté », estime 60 millions de consommateurs.

Des étiquettes trop floues pour le consommateur

60 millions de consommateurs pointe aussi un problème d’étiquetage : « Les fabricants ne font toujours pas figurer la composition complète sur les emballages des couches-culottes, regrette le magazine. Cette information figure parfois sur les sites internet des marques. Ce qui est insuffisant. » 

Source FRANCE BLEU.

Scandale de la Dépakine : une mère témoigne – Reportage FR3…

Des milliers d’enfants ont été touchés dans le ventre de leur mère par la Dépakine, ce médicament prescrit aux personnes souffrant d’épilepsie.

Floriane, 19 ans, est handicapée depuis sa naissance suite au traitement anti-épileptique que prenait sa mère lors de sa grossesse. / © Denis Colle/France 3 Franche Comté

Entre 16 600 et 30 400 enfants atteints de troubles du comportement, du développement et de handicap physique. C’est le décompte actuel du nombre de victimes du scandale sanitaire de la Dépakine. Le médicament a été prescrit pendant 50 ans comme traitement anti-épileptique y compris aux femmes enceintes alors que le principe actif touche 30 à 40 % des fœtus lors des grossesses.

Les risques sur le développement du fœtus ont été mis au jour pour la première fois dans les années 80 puis en 2000. Le laboratoire Sanofi qui commercialise le médicament affirme avoir attiré l’attention des autorités de santé sur les dangers de la Dépakine pour les femmes enceintes dès 2003. La bataille judiciaire entre les familles de victimes et le laboratoire est toujours en cours pour faire reconnaître leur statut de victime. Depuis 2015, la Dépakine n’est plus prescrite aux femmes en âge de procréer.

Frédéric Buridant et Denis Colle sont allés à Quers en Haute-Saône pour rencontrer Floriane, une jeune femme de 19 ans qui doit son handicap à la Dépakine que sa mère prenait pendant sa grossesse.

Source FR3.

Le Royaume-Uni s’apprête à autoriser le cannabis thérapeutique…

Au Royaume-Uni, les médecins pourront prescrire des médicaments dérivés du cannabis à compter de l’automne, a annoncé un ministre britannique.

Le Royaume-Uni s’apprête à autoriser le cannabis thérapeutique

Le cannabis thérapeutique va être autorisé au Royaume-Uni sur prescription à partir de l’automne, a annoncé jeudi le secrétaire d’État britannique à l’Intérieur Sajid Javid. «Cela aidera les patients avec des besoins médicaux spécifiques mais cela ne constitue en aucun cas un premier pas vers la légalisation du cannabis à usage récréatif», a-t-il déclaré dans un communiqué. Plusieurs cas de personnes malades se soignant illégalement à l’aide d’un composé issu du cannabis, dont deux enfants souffrant d’épilepsie, Alfie Dingley et Billy Caldwell, prenant de l’huile de cannabis, avaient récemment été médiatisés.

On retrouve dans le cannabis quelque 80 cannabinoïdes différents. Les plus connus sont le cannabidiol (CBD) et le tétrahydrocannabinol (THC). Contrairement au THC, le CBD n’est pas un produit stupéfiant: il n’affecte pas l’activité mentale et le comportement. De nombreuses études ont montré qu’il n’était pas dangereux pour la santé humaine quand il est administré par voie orale sur des périodes allant d’une vingtaine de jours à 6 semaines.

Des effets sur la douleur et les nausées

En janvier 2017, l’Académie américaine des sciences a rendu un rapport sur les effets du cannabis et de ses composés sur la santé. Elle avait alors conclu que certains cannabinoïdes peuvent calmer les nausées chez les patients sous chimiothérapie, atténuer les douleurs chroniques ou encore améliorer les symptômes des personnes souffrant de sclérose en plaques. Mais elle avait aussi souligné qu’il existe une association entre l’usage de cannabis et le développement de schizophrénie ou d’autres troubles psychiatriques.

Le cannabis, qui était classé comme une drogue n’ayant pas de valeur thérapeutique au Royaume-Uni, va changer de catégorie. Le Département des soins de santé et sociaux (DHSC) et l’Agence de réglementation des médicaments et produits de santé (MHRA) vont maintenant «définir clairement ce qui constitue un médicament dérivé du cannabis» afin que ceux-ci puissent être prescrits, a indiqué le ministère.

Ces médicaments peuvent prendre différentes formes: sprays buccaux, comprimés, capsules ou encore huiles. «Les autres formes de cannabis seront strictement contrôlées et ne seront pas disponibles sur ordonnance», précise le ministère. Car contrairement aux médicaments à base de cannabinoïdes, le cannabis récréatif ne permet pas d’ajuster les doses de cannabinoïdes. Or si le THC à petite dose procure un effet relaxant, il peut au contraire provoquer des crises de panique en cas de fortes doses répétées, voire déclencher des maladies psychiatriques chez les personnes ayant un terrain génétique sensible.

Plusieurs autres pays européens ont déjà légalisé le cannabis thérapeutique, comme l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande ou l’Italie. En France, un seul médicament à base de cannabis a été autorisé par l’Agence de sécurité du médicament. Il s’agit du Sativex, un produit destiné à certains patients atteints de sclérose en plaques. Mais plus de 4 ans après son autorisation en 2014, il n’est toujours pas disponible, faute d’un accord sur son prix. En mai dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé que le cannabis à usage thérapeutique «pourrait» arriver dans l’hexagone.

Source LE FIGARO.

Autisme : attention aux pseudo-thérapies dangereuses…

La chélation est un procédé médical visant à éliminer la présence dans l’organisme de métaux nuisibles  (des métaux lourds, huile de cannabis, médicaments détournés…).

Par désespoir, certains parents se tournent vers des méthodes dangereuses pour tenter de venir en aide à leur enfant autiste.

Autisme : attention aux pseudo-thérapies dangereuses

«En tant que mamans d’enfants autistes, nous avons été alertées par des parents sur des dérives qui nous inquiètent au plus haut point», écrivent Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme, et Estelle Ast, dans leur tribune publiée le 23 juillet dans le Huffington Post . Les deux femmes y dénoncent les «pratiques alternatives», qui «aimeraient nous faire croire qu’il existe un remède miracle qui aiderait nos enfants». Le «désert médical en matière d’autisme» et l’absence de traitement poussent les familles au désespoir, expliquent-elles, et certaines recherchent de l’aide dans ces médecines alternatives dont l’efficacité n’a pas été prouvée, voire, qui peuvent être dangereuses.

La recherche offre des pistes

Il faut d’abord distinguer les pistes thérapeutiques qui font l’objet de véritables recherches scientifiques des médecines dites «alternatives» qui, elles, ne reposent sur aucune base médicale. Mais, comme le rappelle le Pr Marion Leboyer, responsable du pôle de psychiatrie et d’addictologie de l’hôpital Henri Mondor (Créteil) et directrice de la fondation FondaMental, «il n’existe aucun traitement curatif pour guérir l’autisme». En revanche, poursuit-elle, «certains symptômes associés à l’autisme peuvent être soulagés et les recherches dans ce sens doivent se poursuivre».

Quelques études encourageantes ont été publiées ces dernières années, notamment sur l’ocytocine, une hormone impliquée dans la construction de nos relations sociales. En 2012, une équipe de chercheurs du CNRS et de l’INSERM a obtenu des résultats préliminaires prometteurs avec un spray nasal d’ocytocine qui avait alors permis d’améliorer transitoirement les capacités d’interactions sociales d’une poignée d’adultes autistes. Même chose pour le bumétanide. Cela fait plusieurs années que les équipes du Pr Yehezkel Ben-Ari et du Dr Eric Lemonnier utilisent cette molécule pour tenter de faire diminuer la sévérité des troubles autistiques. Des résultats prometteurs ont été publiés en mai 2017 dans la revue Translational Pyschiatry .

«Ce sont des études très sérieuses et je ne le conteste pas», reprend Olivia Cattan. En revanche, la présidente de SOS Autisme dénonce «le grand n’importe quoi» de l’automédication dans l’autisme. «Les parents sont impatients et n’ont pas envie d’attendre la fin des essais cliniques. Ils lisent une étude et se disent «on va essayer», constate-t-elle. De plus, certains médecins «prescrivent le Burinex (nom commercial du bumétanide, NDLR) sans suivi, sans savoir si cela fonctionne», poursuit-elle.

«Des parents passent des heures et des heures à lire des choses sur internet, et certaines personnes ont bien compris que, compte tenu de leur désespoir, il existe un marché économique»

Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

A l’hôpital d’Ivry, « il y a un mépris total des personnes âgées » selon le personnel soignant….

La CGT a déposé ce lundi un avis de danger grave et imminent concernant la situation du personnel de l’hôpital Charles-Foix d’Ivry-sur-Seine.

Selon le syndicat, des infirmiers se retrouvent seuls pour traiter 50 patients. Des patients qui, pour certains, n’ont pas pris de douche pendant 3 semaines.

 

A l'hôpital d'Ivry, "il y a un mépris total des personnes âgées" selon le personnel soignant

« Habituellement, la situation est difficile l’été, mais là, c’est catastrophique, il y a un mépris total des personnes âgées ». Voilà comment Lucette Basileuh, aide-soignante à l’hôpital gériatrique Charles-Foix d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) résume la situation : « Nous n’avons plus le temps de parler aux familles, de faire prendre des douches aux personnes âgées qui en ont pourtant bien besoin en ce moment ».   

Une infirmière pour 50 patients

Selon elle et de nombreux témoignages recensés par la CGT, dans cet hôpital qui dépend de l’APHP (Assistance publique des hôpitaux de Paris), il est arrivé, plusieurs fois, que des infirmiers se retrouvent seuls à gérer une cinquantaine de patients. Jérémy Hennequin, infirmier, se dit « épuisé », parce que, « ça dure dans le temps. Il y a quelques années, l’été c’était juillet août. Maintenant, quand on nous parle de période estivale, c’est juin juillet août, septembre et bientôt octobre peut-être. Il n’y a pas une journée où le personnel ne se pose pas la question: quand est-ce ça va s’arrêter ? On est tous un peu à bout ».

De nombreux témoignages

Durant l’été, pour pallier le manque d’effectif, l’hôpital a fait appel à des intérimaires. Certains d’entre eux, choqués par les conditions de travail ont refusé la mission, ou ont décidé de quitter le service ne voulant pas « mettre le diplôme en jeu ». Ces situations sont également dénoncées dans les fiches OSIRIS, internes à l’hôpital que France Bleu Paris s’est procuré.

Je note un épuisement total de l’équipe soignante » Infirmière

Une infirmière expliquant avoir du prendre en charge 51 patients à elle seule témoigne : « J’ai du rentrer à ce jour épuisée physiquement et psychologiquement ayant fourni un travail à la chaîne sans être satisfaite« . Elle parle des patients « privés de pansements, d’écoute réelle, de prise de sang ». « Dans l’ensemble » conclut-elle, « je note un épuisement total de l’équipe soignante ». Un autre infirmière donne un exemple concret et écrit : « Cela fait maintenant 7 ans que je travaille dans se service et jamais nous n’avons connu de conditions de travail aussi lamentables et dangereuses pour les patients, ainsi que pour le personnel soignant ». 

Une situation qui préoccupe également les médecins

Dans un autre document interne que France Bleu Paris s’est procuré, le responsable médical de l’établissement, Joël Belmin, gériatre, écrit : « Effectivement la situation est très difficile et préoccupe aussi les médecins de l’hôpital ». La CGT a demandé plusieurs fois à la direction d’arrêter les admissions. La direction a refusé et le syndicat a donc lancé ce lundi un avis de danger grave et imminent. La direction a deux jours pour y répondre. A France Bleu Paris, l’AP-HP explique : 

Le nombre de déclarations OSIRIS pour des situations de sous-effectifs est resté quasiment stable. Avec les retours de congés de fin août, la situation devrait par ailleurs progressivement s’améliorer dans les prochains jours. » APHP

Source FRANCE BLEU.

Vienne : atteint d’une maladie génétique rare, Mahé va pouvoir suivre un traitement grâce aux dons des internautes…

A Blaslay, dans la Vienne, les parents du petit Mahé (2 ans) ont lancé une cagnotte en ligne pour permettre à leur enfant atteint d’une maladie génétique rare d’aller suivre un traitement spécialisé en Espagne.

Leur souhait va pouvoir se concrétiser grâce à la générosité des donneurs.

 

Vienne : atteint d'une maladie génétique rare, Mahé va pouvoir suivre un traitement grâce aux dons des internautes

Blaslay, France

A Blaslay, dans la Vienne, la famille Descoux n’en revient toujours pas. Il y a quelques semaines, elle lance une cagnotte solidaire sur internet : elle a besoin de 5.000 euros pour emmener le petit Mahé, 2 ans, suivre un accompagnement personnalisé dans une clinique de Barcelone, en Espagne. Aujourd’hui, la famille a récolté plus de 5.600 euros de dons, autant d’argent qui va aider Mahé dans son développement et dans son quotidien. A deux ans, le petit Poitevin ne marche pas, ne parle pas, ne s’alimente pas comme les autres enfants de son âge. Ses parents lui font ingérer de la nourriture liquide via une sonde implantée près de son nombril.

En juin dernier, après des mois de recherches, le diagnostic tombe : Mahé souffre d’une maladie génétique rare liée à la mutation du gêne GRIN2B. « Il n’y a que 10 cas de cette maladie en France », précise la maman. Mahé a le corps d’un enfant de 24 mois, mais il ne tient pas sa tête, commence à peine à articuler des sons de bébé, ne se tient pas debout ni même assis, bref, il a le corps (frêle) d’un enfant de 2 ans, mais les aptitudes d’un bébé de 6 mois. Sa mère, préparatrice en pharmacie, a trouvé un établissement qui l’accueille deux matinées par semaine à Biard, près de Poitiers, une nourrice qui accepte de le garder malgré son handicap, et au quotidien, les parents de Mahé et sa grande sœur Louna, 7 ans, font ce qu’ils peuvent pour l’aider à grandir.

Direction Barcelone

Si la maladie n’a pas de traitement connu pour l’instant, il est possible en stimulant l’enfant, de lui permettre de faire des progrès en motricité, et même de marcher. C’est ce que propose cette clinique de Barcelone où la famille de Mahé souhaite envoyer l’enfant pour deux semaines. Un séjour qui coûte 1.800 euros la semaine et qui sera financé par la cagnotte solidaire « Pour Mahé »  sur leetchi.com. L’argent en surplus permettra d’acheter des équipements spécialisés pour l’enfant, des chaises adaptées, des tapis d’éveil pour enfants handicapés, etc. Rien qu’un transat de bain adapté vaut 500 euros, dont seulement 100 sont remboursés par la Sécurité sociale.

Gwenaëlle, la maman, a les larmes aux yeux quand elle pense à tous les dons reçus par internet. « On a été très touchés par la générosité des gens. Il y en a qui nous envoient des lettres, d’autres des chèques. Des petits mots d’encouragement ou même des témoignages de mamans d’enfants handicapés qui nous donnent des conseils pour la suite. C’est génial. On ne s’attendait pas à ça », raconte la maman, très émue.

Source FRANCE BLEU.

 

Réforme du système de santé : « Il n’y aura aucune fermeture d’un hôpital de proximité » promet Agnès Buzyn…

La réforme du système de santé, qui doit être présentée à la « mi-septembre » par le gouvernement, ne prévoit « aucune fermeture d’un hôpital de proximité », a assuré ce mardi la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Réforme du système de santé : "Il n'y aura aucune fermeture d'un hôpital de proximité" promet Agnès Buzyn

La ministre Agnès Buzyn, a affirmé sur franceinfo que la réforme du système de santé, qui doit être présentée à la « mi-septembre » par le gouvernement, ne prévoyait « aucune fermeture d’un hôpital de proximité ».

Les Français « ont besoin » des hôpitaux de proximité

« Les hôpitaux de proximité vont rester, les Français en ont besoin, ils ont besoin d’une offre de services au plus près de chez eux, il n’y aura pas de fermeture d’hôpital », a-t-elle insisté. Interrogée sur les urgences, en tension cet été, elle a estimé qu’il y avait « un mythe autour des fermetures des services d’urgences ».

Selon la ministre « il y a parfois des services d’urgences qui ferment, mais il faut savoir que globalement nous avons 78 services d’urgences qui ont ouvert en plus ces dernières années », a-t-elle souligné. « Il peut y avoir des zones rurales où effectivement il n’y a plus d’activité, et très peu de services, pas besoin d’un service d’urgences, mais il y a plein de services d’urgences qui ouvrent dans des zones qui sont mieux peuplées », a-t-elle poursuivi.

La réforme du système de santé doit apporter des réponses au déficit des hôpitaux

La réforme du système de santé prévue par le gouvernement sera présentée « mi-septembre », a assuré la ministre, rappelant qu’elle serait notamment axée sur une réorganisation « qui va se faire en proximité des gens », en permettant « aux médecins en ville d’être présents plus qu’aujourd’hui sur les périodes de garde. « , a t-elle ajouté. « Parce que, effectivement, tous nos services d’urgences réceptionnent énormément de malades qui n’ont pas besoin d’aller aux urgences », a t-elle précisé.

La réforme du système de santé doit permettre d’apporter des réponses au malaise des soignants et au déficit chronique des hôpitaux.
En février, « cinq grands chantiers » prioritaires ont été identifiés : qualité et pertinence des soins, financement des hôpitaux, formation et qualité de vie au travail des professionnels de santé, virage numérique et organisation territoriale des soins.

Source FRANCE BLEU.