Toulouse: Avec ParA Cheval, les cavaliers handicapés mettent le pied à l’étrier des concours…

HANDICAP Pour intégrer les cavaliers handicapés aux épreuves des valides, cette association sensibilise les centres équestres à leur accueil et aux aménagements nécessaires…

Charlotte Demeitrache, malvoyante, participe à des compétitions de dressage avec l'association ParA Cheval.

  • L’association ParA Cheval, basée à Plaisance-du-Touch, milite pour la promotion de l’équitation pour les personnes atteintes d’un handicap visible ou invisible.
  • Grâce à la sensibilisation des clubs, certains cavaliers handicapés peuvent désormais participer aux mêmes épreuves que les valides.

Depuis l’an dernier, les cavaliers handicapés peuvent participer aux concours d’équitation dans les mêmes épreuves que les valides. Malgré cette évolution de la réglementation, peu de  personnes handicapées sont intégrées aux compétitions officielles car l’accueil de ces cavaliers nécessite des aménagements.

C’est pour faire bouger les mentalités que l’association ParA Cheval, basée à Plaisance-du-Touch et créée en novembre 2017, milite pour la promotion de l’équitation pour les personnes atteintes d’un handicap visible ou invisible.

54 compétitions en Occitanie

Et à force de sensibiliser les centres équestres, les épreuves para-équestres commencent à se développer dans la région : 54 épreuves de sauts d’obstacle sont organisées cette année dans la région, sur les 134 qui se tiennent en France. « Notre association a une vocation nationale puisque nous comptons des cavaliers dans toute la France, explique Nicolas Français, président de ParA Cheval. Par rapport à l’an dernier, le nombre de concurrents handicapés participant à ces épreuves a été multiplié par deux ».

Ce week-end, Adélaïde Duquesne, malentendante âgée de 26 ans, participe à un concours de saut d’obstacle aux côtés des valides. « Le fait de monter à cheval me permet d’oublier mes soucis du quotidien et mon handicap, confie cette cavalière depuis quinze ans. Cela me procure beaucoup de plaisir. Et parfois je dépasse même les valides ».

Acquisition de matériel adapté

Charlotte Demeitrache, non-voyante depuis dix ans suite à une maladie dégénérative de l’œil, participe quant à elle à des compétitions de dressage dans la région toulousaine. « Mon prochain concours a lieu en décembre à Pibrac, raconte-t-elle. Je sors depuis un an en épreuve para-équestre. C’est important d’avoir des associations pour sensibiliser les autres cavaliers aux performances dont nous sommes capables. »

Pour aider les clubs dans l’organisation de ces épreuves para-équestres, l’association se dote de matériel indispensable à ces cavaliers. Elle vient notamment d’acquérir une imprimante en braille qui permet d’imprimer la liste de départ des concurrents, directement sur le terrain de concours. Pour les cavaliers malentendants, la structure envisage l’achat d’un panneau lumineux pour donner le signal du départ et les résultats.

Source 20 Minutes.

Besançon : atelier de job dating pour des élèves en situation de handicap…

Le lycée professionnel Tristan Bernard à Besançon organisait la deuxième édition d’un stage dating pour des élèves de seconde EVS (employé en vente spécialisé).

En situation de handicap cognitif ou allophone notamment, l’idée est de les préparer à la vie active par la rencontre de professionnels.

Le lycée professionnel Tristan Bernard à Besançon organisait la deuxième édition d'un stage "dating" pour des élèves de seconde evs (employé en vente spécialisé). En situation de handicap cognitif ou allophones notamment, l'idée est de les préparer à la vie active par la rencontre de professionnels. / © France 3

Après l’écriture d’une lettre de motivation, les élèves en situation de handicap au lycée professionnel Tristan Bernard de Besançon étaient présentés à des professionnels pour s’entraîner aux entretiens d’embauche.

« Les ateliers permettent de développer l’estime de soi, l’image de soi, de se présenter de façon valorisante », précise Caroline Corpel, enseignante – Lycée Tristan Bernard.

« C’est jamais facile mais ça sert beaucoup dans le futur, par rapport au stage qu’on cherche, au métier qu’on va exercer plus tard, aux clients en magasin », estime Dylan, élève de terminale CAP employé de vente spécialisé. Lui, est déjà passé par là.

Un autre atelier rappelle aux élèves de seconde les règles du savoir être en entreprise. Une préparation à leur premier stage en entreprise, prévu dès le 5 novembre.

Source FR3

La thalasso de Pornic se défend de discrimination envers des Sarthois handicapés mentaux…

Le foyer Moulin de la Cour, à Saint-Pierre-du-Loroüer en Sarthe, s’est vu refuser la venue de six résidents handicapés mentaux dans une thalasso de Pornic, en Loire-Atlantique.

Face à la polémique, l’établissement concerné a finalement accepté leur séjour, sous réserve d’un encadrement permanent.

La thalasso de Pornic se défend de discrimination envers des Sarthois handicapés mentaux

Saint-Pierre-du-Lorouër, France

Mostafa Labzé, directeur du foyer Moulin de la Cour à Saint-Pierre-du-Loroüer ne décolère pas. Les six résidents handicapés mentaux pour lesquels une thalasso est prévue en janvier prochain à Pornic pourront bien s’y rendre, mais ce n’était pas gagné d’avance. L’établissement a d’abord refusé au motif que l’encadrement par des accompagnateurs était insuffisant. « On a prévu trois employés pour encadrer les six personnes, explique Mostafa Labzé, on n’a pas les moyens de mobiliser plus de personnel ! ».

Une question de sécurité pour la thalasso

Lorsque le foyer de vie s’est renseigné pour organiser ce séjour, « il n’y a eu aucun souci au début, précise Mostafa Labzé, mais ensuite on nous a rappelés pour nous dire qu’on ne pouvait pas nous accueillir ! J’ai ressenti ça comme de la discrimination ». Marie-Noëlle Berry, directrice générale de la thalasso de Pornic, s’en défend : « nous accueillons souvent des personnes handicapées, mais il faut un accompagnateur par personne pendant les soins pour des raisons de sécurité ».

Récemment, le personnel s’est plaint de complications lors de la prise en charge de personnes handicapées moteur. « Certains ne pouvaient pas rester seuls dans les baignoires car ils risquaient de se noyer en raison de leur handicap, précise Marie-Noëlle Berry. Au lieu de gérer cinq cabines en même temps, une employée devait rester avec une personne en permanence ».

Handicap moteur et mental : des prises en charge différentes ?

Pas de quoi calmer la colère de Mostafa Labzé. « Je peux comprendre qu’ils aient eu une mauvaise expérience, mais nos résidents n’ont aucun handicap au niveau physique », lance-t-il. La direction de la thalasso préfère de son côté prendre des précautions. _ »_On ne sait pas comment ils vont réagir au bruit, aux jets, aux bulles… Ça peut être impressionnant quand on ne connaît pas, indique Marie-Noëlle Berry. Nous recevons souvent des personnes handicapées, mais toujours accompagnées ».

L’encadrement, c’est donc le nœud du problème pour la direction. Elle a fini par recontacter le foyer Moulin de la Cour après la parution d’un article dans Ouest France pour proposer que les résidents puissent profiter de la thalasso, s’il y a un accompagnement individuel assuré durant les soins. Ils seront donc deux à les faire en même temps, en présence de deux employés du foyer, pendant que les autres attendront leur tour avec le dernier accompagnateur. « C’est ce qu’on va faire, et c’est d’ailleurs ce que je voulais proposer, mais on ne m’en a pas laissé le temps ! », s’agace Mostafa Labzé. « On n’y a pas pensé au début, c’est une organisation à mettre en place », reconnait la direction qui regrette cette polémique, fruit selon elle d’un « malentendu« . 

Source FRANCE BLEU.

Handicap : « les inégalités s’accroissent »…

Société. La vie des personnes handicapées reste toujours difficile. Faible niveau de vie, chômage, isolement, discriminations…

Une prise de conscience est nécessaire.

Louise Durand (Vendée) :

Je m’appelle Louise et suis âgée de 17 ans. Je vis avec une mère handicapée. Je vois le combat de vivre au quotidien avec un handicap dans notre société française […]. Comment expliquer que 30 % des personnes handicapées vivent sous le seuil de pauvreté ? Pourtant, leurs revenus sont composés de presque 20 % de prestations sociales (contre 5 à 6 % pour une personne valide). Vivre un handicap est déjà un poids difficile à accepter, et finalement celles-ci doivent aussi se battre pour vivre dignement.

Des discriminations

La pauvreté engendre l’exclusion. Sentiment souvent ressenti par les personnes concernées. Pourquoi ? Dans un premier temps, elles se heurtent à des difficultés d’insertion dans le monde du travail. Elles sont minoritaires dans les emplois avec plus de responsabilités, expliquant des salaires et un niveau de vie bas.

Mais le problème ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, dans notre société actuelle, être sans emploi signifie perdre une place digne au sein de la société, être coupé socialement. Être au chômage engendre, le plus souvent, une vie sociale et amicale réduite voire inexistante. Alors, il est aisé de penser que cela doit être d’autant plus dur de vivre avec un handicap sans pouvoir s’épanouir socialement. De plus, les problèmes de discrimination sont toujours existants.

En effet, 68 % des personnes handicapées admettent avoir reçu des insultes ou des moqueries en lien avec leur handicap au cours de leur vie. Sans oublier le reste : des traitements injustes, des mises à l’écart ou des refus de droit. L’observatoire des inégalités (inegalites.fr) met en évidence cette discrimination encore persistante dans notre société. »

Source OUEST FRANCE.

Rennes. Handicap services 35 est en colère…

L’association qui accompagne plus de 200 personnes lourdement handicapées exige des moyens pour leur assurer une vie digne.

Elle en appelle aux parlementaires.

Les membres de l’association Handicap services 35 réclament des moyens à la hauteur des besoins de maintien à domicile, comme le prévoyait la loi de 2005 sur le handicap.

La loi du 11 février 2005 avait inscrit, dans le marbre, l’obligation d’assurer une vie digne aux personnes handicapées, en créant les conditions pour qu’ils puissent suivre des études, avoir un travail, vivre à domicile s’ils le souhaitent. « Cette loi a fait naître beaucoup d’espoir et des moyens financiers ont été débloqués mais, au fil des années, on assiste plutôt à du rafistolage budgétaire  » , dénonce Richard Fernandez, président de Handicap services 35.

« Nous n’avons plus les moyens de recruter »

L’association, créée en 1999, compte aujourd’hui 86 adhérents et emploie 80 salariés, des auxiliaires de vie, des infirmières, des aides-soignants, qui interviennent au domicile de 200 personnes lourdement handicapées. « Mais nous n’avons plus les moyens de recruter, par manque de budget, par manque de professionnels formés et aussi parce que ces métiers ne sont pas assez rémunérés et donc peu attractifs. »

Résultat : « Ce sont nos proches, les aidants familiaux, qui sont à nouveau sursollicités et ils n’en peuvent plus. » Une situation qui se dégrade d’autant plus que les besoins augmentent : « Aujourd’hui, avec les progrès de la médecine, nous vivons plus longtemps, c’est une chance, à condition de pouvoir vivre dignement. »

L’association en appelle aux parlementaires pour faire respecter la loi

Handicap services 35 a chiffré à 2 250 € le coût journalier d’une hospitalisation. « Le maintien à domicile coûte beaucoup moins cher. » Richard Fernandez perd patience. « Avec les autres associations du monde du handicap, nous allons interpeller les parlementaires, partout en France, pour que les engagements inscrits dans la loi de 2005 soient, enfin, respectés. Nous sommes là devant un choix de société. Est-ce que notre pays veut vraiment s’occuper des personnes handicapées ? Nous voulons placer l’État et les élus de la nation devant leurs responsabilités. »

Source OUEST FRANCE.

 

Mystère des enfants nés sans main ou sans bras : le rapport de Santé publique France attendu ce jeudi…

Santé publique France remet ce jeudi son rapport sur le « mystère des enfants sans main ».

Depuis 10 ans, trois communes françaises sont confrontées au même phénomène : des enfants sont nés avec des anomalies des membres supérieurs. Simple hasard ou conséquence d’une exposition aux pesticides ?

Le mystère des cas d'agénésies transverses des membres supérieurs. Photo illustration

C’est un rapport très attendu que doit remettre ce jeudi matin Santé publique France. L’agence nationale de santé publique doit rendre ses conclusions sur le phénomène qui touche trois communes en 10 ans : des enfants sont nés avec des anomalies des membres supérieurs.

Plus d’une dizaine de cas dans toute la France

Les premiers cas sont signalés en 2011 dans l’Ain autour du village de Druillat, sept bébés sont nés sans bras ou sans main. Une fréquence hors norme (France 2 L’Œil du 20 heures), le nombre de cas de malformations, rapporté au nombre de naissances, est 50 fois plus élevé que la normale.

Trois ans plus tard, trois nouveaux cas sont recensés en Loire-Atlantique,  autour de Mouzeil, une petite commune située à 15 kilomètres de Nantes. Et en 2015, c’est en Bretagne cette fois, que les autorités sanitaires sont alertées de la présence de nouveaux nés souffrant de la même malformation signale  France Bleu Breizh Izel.

Source FRANCE BLEU.

Lyon: Père d’une enfant handicapée, il créé un collège adapté aux adolescents atteints de troubles intellectuels et cognitifs…

HANDICAP L’établissement privé, baptisé Nescens, doit ouvrir en janvier à Caluire, près de Lyon, et pourra accueillir une vingtaine d’élèves en situation de handicap intellectuel et cognitif…

Un collège pour adolescents souffrant de troubles intellectuels et cognitifs doit ouvrir en janvier 2019 à Caluire, près de Lyon. Illustration.

  • Un collège privé pour adolescents atteints de troubles intellectuels et cognitifs doit ouvrir à Caluire, près de Lyon, en janvier.
  • Ce projet est né à l’initiative d’un père de famille, confronté au manque de structures adaptées pour certains collégiens handicapés, comme sa fille.
  • L’établissement n’est pour l’heure pas reconnu par les autorités académiques.

C’est en constatant par lui-même le manque de dispositifs existants pour scolariser les adolescents handicapés que l’idée lui est venue de créer un nouvel établissement. En janvier, un collège, baptisé Nescens, et dédié aux enfants souffrant de troubles intellectuels et cognitifs, doit ouvrir à Caluire, près de Lyon, à l’initiative d’un père de famille.

Entrepreneur à Lyon et papa d’Avril, une fillette de 12 ans souffrant d’un retard mental, Sébastien s’est investi pendant plusieurs mois pour donner naissance à son projet et convaincre des professionnels de l’éducation et du handicap de rejoindre l’aventure. « En maternelle et en primaire, la scolarisation des enfants en situation de handicap en milieu ordinaire se fait bien. Mais à 12 ans, au moment du passage au collège, cela devient très compliqué pour les enfants présentant des troubles intellectuels et cognitifs », explique ce Lyonnais de 45 ans.

Construire la « brique manquante »

Dans les collèges ordinaires, les places en classe Ulis sont toujours insuffisantes, malgré des efforts ces dernières années. Et les Institut médicaux éducatifs (IME), où les places sont comptées également, ne sont pas toujours adaptés à ces enfants. « Ces structures sont beaucoup dans le soin, il y a peu de place pour le temps scolaire. Or, s’ils ne sont pas stimulés, ces petits perdent vite en termes d’apprentissage », estime ce père de famille, soucieux de créer « la brique manquante » aux dispositifs existants.

Dès janvier, une vingtaine d’élèves pourra être scolarisée à Nescens, où deux enseignantes, issues de l’éducation spécialisée, et deux éducateurs ont été recrutés. Des intervenants extérieurs interviendront également pour assurer des séances d’art-thérapie, des activités sportives ou encore de l’ergothérapie.

« L’objectif est de les rendre les plus autonomes possible, en leur donnant les bases indispensables, comme la lecture et l’écriture, pour qu’ils puissent se débrouiller. Mais l’autonomie n’est pas tout. Nous voulons qu’ils soient épanouis et intégrés dans la société », indique Christel Martin Borie, directrice et enseignante du futur collège, également maman d’une enfant déficiente mentale.

Une levée de fonds prévue pour baisser les frais de scolarité

Le temps de classe se partagera entre des apprentissages communs et des cours par niveaux, avec des « objectifs réalistes » adaptés à chaque élève. Les pédagogies classiques et nouvelles, à l’instar de la méthode Montessori ou Freinet, auront toute leur place dans cet établissement privé hors contrat. Les autorités académiques ont été averties de la création de l’établissement. Tout comme la Maison départementale des enfants handicapés du Rhône.

« L’objectif est que Nescens passe rapidement sous contrat et que les familles puissent bénéficier d’une prise en charge de la MDPH. Nous sommes convaincus que nous aurons davantage de soutien quand nous aurons fait nos preuves », ajoute Sébastien, qui pour l’heure investit seul pour concrétiser son projet.

500 euros par mois de frais de scolarité

Pour inscrire leurs enfants, les parents devront débourser 500 euros par mois. Des frais de scolarité, moins élevés que dans certaines écoles privées pour enfants handicapés, qui restent toutefois très considérables. Pour diminuer la facture des familles, l’association Nescens, qui évalue à 100.000 le budget annuel de fonctionnement du collège, a prévu de lancer prochainement une levée de fonds. Et espère convaincre les collectivités de soutenir financièrement la démarche.

« Nous ne souhaitons pas que ce collège soit pour les élites. Il faut que toutes les familles concernées puissent y avoir accès », ajoute l’entrepreneur, dont la fille est accueillie dans une école privée pour jeunes autistes jusqu’à l’ouverture de Nescens. « Cela coûte 850 par mois. J’ai la chance de pouvoir lui offrir mais je sais que beaucoup d’autres n’en ont pas les moyens. »

A quatre mois de son ouverture, le collège compte quelques inscrits, selon ses responsables. Des enfants autistes ou présentant des troubles intellectuels, auxquels devraient s’ajouter des adolescents atteints de troubles du comportement, pour lesquels peu d’établissements adaptés existent.

Source 20 Minutes.

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»…

Les familles ont souvent du mal à faire face aux factures de ces établissements…

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»

  • Le coût des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) indigne de nombreux internautes.
  • Ils réclament une meilleure qualité de service et des aides plus conséquentes.
  • Le gouvernement a lancé lundi une grande concertation sur le sujet de la dépendance.

Un vrai cri de colère. Pour de nombreux Français qui ont un membre de leur famille placé en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la situation est tout simplement intenable sur le plan financier. Les témoignages reçus par 20 Minutes l’attestent : la prise en charge de la dépendance, qui fait l’objet d’une concertation lancée lundi par la ministre Agnès Buzyn, est aujourd’hui loin d’être optimale.

« C’est aberrant »

« Ma grand-mère de 86 ans est en Ehpad, raconte Nelsia. Le coût mensuel est de 2.300 euros par mois. Comme elle ne peut pas payer toute seule, ce sont ma mère et mon oncle qui doivent compléter. A cause de cela, ils se retrouvent à manger du riz et des pâtes dès le 15 du mois alors qu’ils ont un emploi ! »

« On nous demande de payer 3.000 euros mensuels, poursuit Damien, dont le père souffre de la maladie d’Alzheimer. C’est plus élevé que la somme de nos salaires. J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour qu’il puisse avoir des soins adaptés. Mon père a travaillé toute sa vie, sans jamais s’arrêter pour maladie où quoi que ce soit, et lorsqu’il a eu besoin d’être aidé, le système a endetté sa famille. C’est aberrant. »

Un fonctionnement à revoir

D’ici à 2050, la France comptera près de 5 millions de plus de 85 ans, contre 1,5 aujourd’hui. Face à ce choc démographique, les dépenses liées à la dépendance, estimées aujourd’hui à près 30 milliards d’euros annuels (24 milliards d’euros en dépenses publiques, le reste reposant sur les ménages), pourraient exploser.

Pour certains internautes, le problème est aussi lié au modèle économique des Ehpad. « Il faut que l’État diminue le coût des hébergements qui enrichissent des actionnaires », propose Michèle. « Ces établissements sont gérés par des grands groupes cotés en Bourse qui font des bénéfices considérables, renchérit Claudine. Il faut dénoncer les Ehpad gérés comme des entreprises qui privilégient un bon chiffre d’affaires au détriment des résidents et du personnel qui sont en grande souffrance ».

Une plateforme contributive à disposition

Les nombreux témoignages reçus par 20 Minutes soulignent en effet le décalage entre le coût de ces établissements et la qualité du service. « Le confort est sommaire, la nourriture insuffisante et pas très ragoûtante, s’indigne Sophie, qui débourse 1.400 euros par mois pour sa mère. Il n’y a pratiquement pas d’activités, en tout cas pour les Alzheimer. Pas de soins particuliers non plus, donc qu’est-ce qui justifie une telle somme d’hébergement ? ».

Pour se faire entendre, les internautes pourront poster leurs contributions sur la plateforme dédiée, lancée par le gouvernement. Elle sera accessible jusqu’au 1er décembre, et les organisateurs espèrent « mobiliser massivement les Français ». Ils ne devraient pas être déçus.

Source 20 Minutes.

En Bretagne, l’emploi handicapé se développe aussi en franchise…

La franchise Handirect, prestataire de services administratifs, emploie 28 travailleurs en situation de handicap dans 4 agences bretonnes.

Handirect emploi 28 personnes en situation de handicap en Bretagne.

15 ans après l’ouverture de la première agence à Levallois-Perret en région parisienne, Handirect compte 18 agences en France et 1400 clients. C’est plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 2,1 millions en Bretagne où la franchise est présente dans 4 villes. Matthieu Coville a créé l’agence de Rennes en 2008, puis celle de Lorient en 2011. En avril dernier, au départ en retraite de son confrère Michel Baldasseroni, il a racheté les agences de Brest et Saint-Brieuc, scellant ainsi l’existence d’Handirect Bretagne.

Handirect veut  «mettre l’économie au service de l’humain» , explique le franchisé.  « 80% de nos effectifs de  production sont des personnes en  situation de handicap, que l’entreprise a formées et accompagnées dans leur prise de fonction, avant de les embaucher en CDI» . Les quatre agences bretonnes emploient aujourd’hui 32 salariés, dont 28 travailleurs en situation de handicap. En 2018, Handirect Bretagne a créé 6 emplois et prévoit d’embaucher en 2019, pour faire face au développement de son activité.

Un «levier du retour à l’emploi»

Dans un contexte où le taux de chômage des personnes en situation de handicap est deux fois supérieur  à la moyenne, la franchise  «se positionne comme un levier performant de retour à l’emploi» . Elle compte plus de 1000 clients depuis  sa création, à qui elle propose des services administratifs tels que le routage, l’affranchissement ou la saisie de données.

L’entreprise propose également des outils sur-mesures, telles que la gestion des visites médicales obligatoires en entreprise, ou encore la collecte et le gestion des amendes, rattachées aux véhicules de fonction.  «Handirect se veut la «fourmi administrative multi-tâches » des  professionnels, tout en contribuant à leur obligation d’emploi de personnes handicapées», résume Matthieu Coville.

Source OUEST FRANCE.

Un faux train contre Alzheimer ? Franceinfo a filmé cette belle expérience…

Le simple fait de monter à bord de ce wagon factice détend les personnes atteintes par la maladie. Une thérapie aussi poétique qu’efficace.

La thérapie du voyage contre Alzheimer, vous vous rappelez ? L’idée est d’apporter un maximum de bien-être aux personnes atteintes de la maladie en simulant un voyage en train. On vous en avait déjà parlé ici mais, aujourd’hui, nous avons une vidéo à vous présenter.

Découvrez le reportage :  Franceinfo a en effet filmé l’expérience et le résultat, tout en finesse, vaut le détour.

 

Un faux train contre Alzheimer ? Franceinfo a filmé cette belle expérience

Ce traitement d’un genre créatif et poétique est expérimenté dans une maison de retraite de Valenciennes (Nord). Grâce à un faux hall de gare et à un wagon factice avec paysages défilants, l’établissement parvient à détendre ses pensionnaires touchés par Alzheimer, à délier les langues, à faire remonter des souvenirs et à diminuer les désirs de fugue… Le tout, en réduisant considérablement le recours aux médicaments.

Un traitement tout en douceur et en efficacité en somme.

Cette méthode est née en Italie il y a cinq ans. L’établissement nordiste s’en est juste inspiré et, depuis, les progrès apportés semblent impressionnants.

Exemple avec le témoignage de Sébastien Galio, infirmier, cité par RTL :

« On a une résidente qui déambule beaucoup, à peu près dix kilomètres par jour. Pour elle, l’effet de la thérapeutique a été, dès le jour même, de diminuer sa déambulation de pratiquement 40%. »

Une belle et charmante invention contre la maladie.

Source POSIVIVR.