Accessibilité des locaux : des commerçants côte-d’oriens victimes d’une arnaque…

Votre interlocuteur peut vous demander jusqu’à 900 euros pour un diagnostic.

 

Photo d'illustration. Les boutiques doivent devenir accessibles aux personnes à mobilité réduite.

La Chambre de commerce et d’industrie de Côte- d’or met en garde les commerçants contre des tentatives d’arnaque au téléphone. Des personnes font croire aux commerçants qu’ils ne sont pas en règle avec la législation sur l’accessibilité aux handicapés des ERP, les établissements recevant du public. Elles réclament de l’argent pour un pseudo diagnostic des locaux ou l’inscription sur un registre. Les démarchages ont été signalés dans le Châtillonnais et dans le secteur d’Is-sur-Tille, ainsi qu’à Dijon.

« Ils insistent énormément »

Denis Favier, antiquaire et président de l’association de commerçants Shop in Dijon, a lui-même reçu un appel : « ils insistent énormément. Tout de suite ils vous disent que vous n’êtes pas en règle. Même si vous avez fait les démarches, vous vous interrogez, est-ce qu’elles sont conformes etc…Ils vont tout de suite au niveau de la menace ». La menace, c’est la perspective de lourdes amendes auxquelles s’exposerait le commerçant, et au regard desquelles les 900 euros réclamés pour régulariser le dossier pourraient paraître dérisoires.

Toutefois, Christine Bret, elle, n’a pas eu droit à ce genre de menace. Elle tient une boutique de vêtements à Is-sur-Tille, et préside l’association locale de commerçants. Mercredi matin, elle a reçu un appel d’une femme se présentant comme faisant partie d’un organisme qui s’occupe des démarches administratives. La commerçante lui a fait remarquer qu’elle avait accompli elle-même déjà l’ensemble de la procédure d’accessibilité et que son local était en règle.

Son interlocutrice lui a alors demandé si elle avait un registre bleu : « elle m’a dit que c’était un registre d’accessibilité que je devais avoir en magasin, et elle m’a donné un numéro de téléphone que je devais appeler pour y avoir accès ». Christine Bret n’a pas appelé, et pour cause : « j’imagine qu’à ce moment-là, pour commander le registre, on m’aurait demandé de l’argent ».

Le diagnostic n’est pas une obligation

A La Chambre de commerce et d’industrie de la Côte-d’Or, on connaît bien le phénomène. Dès qu’une nouvelle réglementation apparaît, des individus sans scrupules s’en servent pour extorquer des fonds aux commerçants. Des réunions d’information sont régulièrement organisées. Virginia Boilleault, animatrice commerce à la CCI, tient à préciser qu’en matière d’accessibilité, les établissements qui reçoivent moins de 100 personnes n’ont pas l’obligation de faire procéder à un diagnostic de leurs locaux. « Il peut être recommandé en termes d’aide à la décision, mais il n’est en aucun cas obligatoire. Le commerçant peut lui-même réaliser un diagnostic gratuit en ligne, sur le site officiel de l’accessibilité. Toutes les démarches administratives peuvent être réalisées gratuitement par les commerçants eux-mêmes. »

Ne surtout pas donner son numéro de carte bancaire

Concernant la réalisation du dossier de mise en conformité des locaux, les démarches administratives sont certes fastidieuses, mais elles ne sont pas irréalisables, et tout est faisable sans avoir recours à un professionnel. Si vous recevez un tel appel, il ne faut pas donner suite, ne surtout pas communiquer votre numéro de carte bancaire, et contacter votre chambre consulaire, de commerce ou des métiers, selon les cas, qui pourra aussi vous conseiller si vous avez versé de l’argent. Une commerçante d’Is-sur-Tille, qui avait déboursé 500 euros, était ainsi parvenue à récupérer son argent en faisant valoir le délai de rétractation de 14 jours.

Source FRANCE BLEU.

Handicap: AAH – Le nombre d’adultes bénéficiaires de l’allocation a doublé depuis 1990…

AIDE – AAH – Cette allocation, qui s’élève actuellement 819 euros par mois pour une personne seule, devrait atteindre 900 euros d’ici fin 2019…

Handicap: Le nombre d’adultes bénéficiaires de l’allocation a doublé depuis 1990

Un chiffre qui a doublé entre 1990 et 2017. Près de 1,13 million de Français et de Françaises bénéficient de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), selon une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), ce lundi. Une augmentation due à l’évolution démographique mais aussi à la révision des plafonds de ressources.

Cette allocation, versée sous conditions de ressources aux personnes handicapées de plus de 20 ans et n’ayant pas encore l’âge de la retraite, atteint actuellement 819 euros par mois pour une personne seule. Le montant devrait augmenter pour atteindre 860 euros le 1er novembre, puis à 900 euros fin 2019.

Près de 4 % de bénéficiaires supplémentaires par an entre 2008 et 2012

Selon le service statistique des ministères sociaux, le nombre de bénéficiaires de ce minimum social, entre 1990 et 2005, d’environ 2,7 % par an en moyenne, « sous l’effet principalement de la démographie ». Si le nombre de bénéficiaires a stagné entre 2005 et 2008, de nouvelles hausses ont été constatées à partir de 2008, avec plus de 4 % de hausse moyenne annuelle jusqu’en 2012.

Celles-ci s’expliquent principalement par des revalorisations successives bi-annuelles, qui ont eu pour effet « de relever sensiblement le plafond des ressources et ainsi d’accroître le nombre d’allocataires de la prestation », explique l’étude.

Des « difficultés d’insertion importantes » pour les personnes handicapées

Depuis 2015, l’augmentation du nombre de bénéficiaires est restée supérieure à 2 % par an, ce qui s’explique notamment par le « recul de l’âge minimum légal de départ à la retraite de la génération née en 1954 ». Les personnes handicapées atteignant l’âge de la retraite cessent en effet de percevoir l’AAH pour basculer vers le régime de « retraite pour inaptitude ».

Dans sa précédente étude, publiée en juillet, la Drees avait souligné des « difficultés d’insertion importantes » pour les personnes handicapées, en observant que seuls 6 % des allocataires de cette prestation « sortent des minima d’une fin d’année à la suivante ».

Source 20 Minutes.

Quimper. Le PS interpelle la députée Annaïg Le Meur sur l’inclusion du handicap…

Le parti socialiste reproche à Annaïg Le Meur, députée En Marche du Finistère, son absence lors du vote de la motion de rejet préalable de la proposition de loi relative à l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Les députés ont voté contre une proposition de loi pour l’inclusion des enfants et adolescents en situation de handicap.

Le parti socialiste de Quimper interpelle la députée Annaïg Le Meur, sur le rejet du projet de loi sur l’inclusion des élèves en situation de handicap. Jeudi 11 octobre, le débat à l’Assemblée nationale a été houleux, les députés de La République En Marche ont voté contre la proposition de loi. Annaïg Le Meur ne fait pas partie des députés votants. « Que faisiez-vous lors des discussions sur la proposition de loi ? » lui demandent-ils.

« Lors de votre campagne électorale, vous aviez annoncé que ce serait un de vos chevaux de bataille à l’Assemblée. » Avant de se déclarer officiellement candidate aux législatives, elle indiquait être particulièrement sensible aux sujets ayant trait au handicap.

« Les assistants de vie scolaire (AVS) sont indispensables »

« Les assistants de vie scolaire sont indispensables pour permettre aux enfants en situation de handicap d’être scolarisés au sein des écoles. Aujourd’hui seuls 80 000 sur 320 000 enfants en situation de handicap bénéficient d’un assistant. Ces personnels, malgré des avancées lors du dernier quinquennat, restent dans une situation précaire en termes de statut, de rémunération et de formation. »

La proposition de loi prévoyait davantage de droits pour ce personnel. Tous les groupes politiques se sont mobilisés sur le sujet, excepté LREM. « Sur un tel sujet, qui dépasse les clivages politiques, Mme Le Meur, vous deviez être au rendez-vous. »

Source OUEST FRANCE.

Puy-de-Dôme : 1001 petits déjeuners pour changer notre regard sur la Trisomie 21…

Au fil du temps, l’opération 1001 petits déjeuners est devenue une véritable institution.

Pour la 11e édition, le 18 novembre, l’association Trisomie 21 table sur 8000 livraisons à travers le département du Puy-de-Dôme. Elles seront à nouveau assurées par des personnes porteuses du handicap.

Quelques uns des jeunes livreurs qui viendront chez vous le 18 novembre

Le dimanche 18 novembre, ne faites rien … laissez-vous servir ! L’association Trisomie 21 se propose de vous livrer votre petit déjeuner. La formule est rodée, elle en est à sa 11e édition dans le Puy-de-Dôme. L’opération 1001 petits déjeuners a pour but de casser les préjugés et de récolter des fonds en faveur des personnes handicapées.

Jean, Benoît, Maxime et les autres

Maxime a 19 ans, Jean 21 et Benoît 31. Leurs points communs : la trisomie 21 et leur participation à l’opération 1001 petits déjeuners du 18 novembre prochain. Mais ce jour-là, ils ne seront pas seuls. En tout, 400 bénévoles, dont des personnes en situation de handicap comme eux, vont se mobiliser. En fait, dés la veille, dés le samedi, ils seront sur le pont pour préparer les commandes. Jean explique : « on prépare des sacs avec de la confiture, des pains au chocolat, ensuite on met tout dans des cartons et le dimanche on livre. C’est parti ! L’an dernier, ça s’est bien passé, je suis content et les gens sont contents aussi ».

Jean est un jeune homme actif, il vient de signer un contrat d’apprentissage pour travailler dans une cantine scolaire. Jean bénéficie, comme d’autres camarades, du soutien du SAVS de Clermont-Ferrand, le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale. Céline Pernot, qui est éducatrice dans ce service, juge l’opération 1001 petits déjeuners utile à plus d’un titre : « ils font passer certains messages. Ils véhiculent une autre image de la trisomie 21. Ils sont en capacité de livrer des petits déjeuners, d’être autonomes. Ce sont des messages qu’il font passer auprès du grand public qui ne connait pas forcément le handicap ». Philippe Rongeron, vice-président de l’association Trisomie 21 Puy-de-Dôme, confirme : « c’est une façon de casser les préjugés et de leur donner confiance en eux, car leur plus gros problème c’est de communiquer ».

Comment commander son petit déjeuner ?

Les inscriptions se font sur le site http://pdj\.63trisomie21\.fr  et moyennant 5 euros par petit déjeuner vous serez livré chez vous le dimanche 18 novembre. De Chatel-Guyon à Issoire, de Royat à Thiers, 150 communes sont prévues au programme cette année. L’an dernier, 7000 petits déjeuners ont été servis. Cette année, les bénévoles visent les 8000. L’argent récolté -35 000 euros en 2017- permet d’organiser des actions en faveur des personnes en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.

Handicap en entreprise : un premier salon à Epinal…

Ouverture ce mardi 16 octobre à Epinal, du 1er salon vosgien consacré au handicap en entreprise.

3000 personnes en situation de handicap sont inscrites à Pôle-Emploi dans le département. L’association Cap-Emploi entend sensibiliser les entrepreneurs à l’insertion dans la vie active des handicapés.

participants au 1er salon vosgien du handicap en entreprise à Epinal

Épinal, France

Dépasser les peurs et faire du handicap une chance pour l’entreprise. C’est le message que veut faire passer Romain Bouvier. Le directeur de Cap-Emploi, à l’initiative du salon du handicap en entreprise de ce mardi 16 octobre à Epinal dans les Vosges, fait de l’information et de la pédagogie sa force de frappe. « La révolution culturelle dans ce domaine est encore à venir, mais les choses progressent« , souligne encore Romain Bouvier.

L’apport humain compense largement les contraintes » – Isabelle Beuclair, agence Synergie

Isabelle Beuclair, elle, connaît bien les entreprises. Responsable de l’agence Synergie de Thaon-les-Vosges spécialisée dans l’intérim et le recrutement, la jeune femme estime que les chefs d’entreprises sont encore trop obnubilés par la productivité et les coûts supplémentaires que pourraient engendrer l’emploi d’un handicapé.« L’apport humain compense largement les contraintes » estime Isabelle Beuclair qui prône un bon encadrement et une bonne formation favorisant l’accueil.

Trois mille personnes en situation de handicap inscrites à Pôle Emploi dans les Vosges

Un accompagnement qui est bien réel. Pôle-Emploi et l’association Cap-emploi assurent ainsi un suivi des demandeurs d’emploi de la période d’essai à l’embauche, de manière à rassurer les entrepreneurs.

Dans les Vosges, 3000 personnes en situation de handicap sont inscrites à Pôle-Emploi. Chaque année, 400 demandeurs d’emploi trouvent une activité dans la durée est supérieure à trois mois.

Source FRANCE BLEU.

VIDEO. En Savoie, un groupe d’adultes en situation de handicap réalise un clip pour parler de la différence…

« Pas si différents », c’est le titre du clip que viennent de mettre en ligne une douzaine de personnes en situation de handicap et leurs 4 accompagnatrices dans un foyer de Saint-Martin-sur-la Chambre, en Savoie.

Objectif pour le groupe : faire changer les regards.

Le clip "Pas si différents" est en ligne sur Youtube. / © DR.

La vidéo est en ligne sur Youtube et suscite déjà un certain intérêt. Le clip « Pas si différents » a été écrit et tourné par une douzaine d’adultes en situation de handicap et leurs accompagnatrices en Savoie. Leur souhait : montrer que tous ont des choses « à dire et à montrer », au delà des différences.

Le projet est né en septembre 2017 à Saint-Martin-sur-la-Chambre, en Savoie. Un petit groupe de personnes en situation de handicap a participé à un atelier sur le thème de la différence. Chacun a d’abord pu parler de sa propre expérience, de son vécu, des regards « étonnés », « interrogatifs« , voire « craintifs » ou « moqueurs ». Des regards qui en tout  cas ne « s’oublient pas » et qui « laissent des traces » explique Laétitia Falcoz, l’une des éducatrices, devenue « accompagnatrice » du projet.

« Quand on rencontre un handicapé, parfois on recule ou on change de place » insiste Laetitia. « C’est pour changer tout cela, pour changer le regard sur eux » que le projet est né.

A partir des ateliers, un texte a été écrit que les participants ont ensuite voulu chanter. « Pas si différents » était né.

« Commençons déjà tout-petits à s’aimer, comme on est, malgré notre différence. Ne nous fermez pas la porte au nez » ! dit la chanson.

Enregistré par « Monkey Tunes », une maison de disque d’Albertville, le clip est à découvrir ci-dessous.

Source FR3.

Normandie – Votre Ecole Chez Vous, des cours à domicile pour des enfants malades ou en situation de handicap…

Pour ces enfants, une scolarisation à temps plein est impossible. Depuis 2011, de la maternelle au collège, l’association les accompagne chez eux.

Marie et sa professeur de mathématiques à son domicile / © France 3 Normandie

Ils s’appellent Marie, Gabin, Tristan ou Arthur. La maladie dont ils sont atteints ou le handicap dont ils souffrent rend leur scolarité compliquée.

Etudier dans une école ordinaire comme les autres est fatigant, source de stress ou tout simplement impossible.

Depuis 7 ans, l’association Votre Ecole Chez Vous a créé pour ces élèves une école à la carte, qui se passe chez eux, à leur rythme.

Une école à la carte qui s’adapte aux besoins spécifiques des enfants

Maths, français, anglais mais aussi depuis peu, sport et arts plastiques.…l’antenne normande de l’association VECV dispense gratuitement des cours de la maternelle au collège.

6 enseignants, retraités ou en disponibilité de l’Education nationale, oeuvrent chaque jour aux apprentissages de ces jeunes gens à l’image de Marie.

La jeune fille de 13 ans et demi souffre depuis l’âge de 10 mois du syndrome de Dravet. Les changements de température externe ou interne – dûs au stress par exemple- déclenchent de longues crises d’épilepsie. Ses traitements médicaux ralentissent son rythme et rendent donc difficiles les apprentissages en école ordinaire.

Gabin lui a 16 ans. Il a quitté son collège il y a quelques mois. Le syndrome Gilles de la Tourette dont il souffre l’a isolé des autres. Aujourd’hui, grâce à l’accompagnement de VECV, il reprend goût au sport notamment et imagine plus sereinement son avenir.

Depui 2011, 33 enfants ont été accompagnés spar VECV.

L’association est financée grâce aux dons privés des mécènes, des particuliers et aux cotisations des familles.

Source FR3.

Enfants handicapés : la ministre dénonce le «coup de pub» de Ruffin…

Le député LFI a vivement critiqué la majorité, qui a rejeté une proposition de loi sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap. «Le texte n’apportait rien», selon la secrétaire d’État Sophie Cluzel.

Enfants handicapés : la ministre dénonce le «coup de pub» de Ruffin

La vidéo a été partagée des dizaines de milliers de fois sur Youtube. Jeudi soir, le député de la France insoumise François Ruffin a poussé un violent coup de gueule à l’Assemblée contre la majorité qui a retoqué une proposition de loi LR pour «l’inclusion des élèves en situation de handicap». Accusant les députés LaREM de voter comme des «Playmobil», il a scandé que ce vote leur collerait «à la peau comme une infamie».

Depuis, plusieurs députés de LaREM lui reprochent un «coup de com’» et sa façon de faire de la «politique spectacle». «C’est toujours facile de proposer n’importe quoi dans un projet de loi. Changer la vie des gens, c’est être dans l’action (…) pas la gesticulation», a notamment réagi le député Adrien Taquet sur RTL. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a lui qualifié l’épisode de «lamentable». Mais c’est la secrétaire d’État en charge du handicap, Sophie Cluzel, qui a eu la réplique la plus tranchante. «Ne me parlez pas de M. Ruffin, je suis très en colère contre lui», a-t-elle explosé ce lundi matin sur RMC.

«Se faire de la publicité sur le dos des enfants handicapés, c’est scandaleux. C’est non seulement la ministre mais c’est la mère d’une enfant handicapée qui vous parle», a-t-elle enchaîné. «Le lendemain, il a fait sa vidéo en se vantant d’avoir fait son coup de pub: “Oui c’est un coup de pub, oui le travail législatif c’est de la foutaise”. Mais le handicap, c’est pas du cinéma, c’est sérieux.» «C’est plus La France insoumise c’est la France indigne. Se faire de la pub alors qu’il ne connaît rien au sujet, c’est un scandale et je suis vraiment écœurée», a poursuivi la ministre.

«Scandaleux, pour moi et le pays», réplique Ruffin

La proposition de loi de LR retoquée par la majorité prévoyait notamment un statut unique «d’accompagnant à l’inclusion scolaire», mieux rémunéré, pour les auxiliaires de vie scolaire (AVS) ou les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Elle visait aussi à «décloisonner» l’accompagnement entre scolaire et périscolaire. «Il n’y a rien d’innovant, le statut AESH nous l’avons déjà», a maintenu lundi la ministre. «Quand nous sommes arrivés au gouvernement, deux tiers des accompagnants étaient en contrats aidés, aujourd’hui seulement un tiers. Et en 2019 et 2020, ils seront tous en contrat AESH. La loi a été étudiée, elle n’apportait rien».

François Ruffin, lui, reproche au gouvernement d’avoir bloqué les débats. «Je leur ai dit, si jamais vous déposez une motion de rejet préalable, ça sera scandaleux, pour moi et le pays. Ça veut dire qu’on rejette le principe de débattre de la proposition. Et c’est ce qu’ils ont fait», a-t-il déploré ce lundi matin sur BFM-TV et RMC.

Source LE FIGARO.

 

Pau : un chauffeur de taxi sera entendu pour avoir refusé de prendre un aveugle et son chien…

Un chauffeur de taxi de Pau sera traduit mardi devant une commission de discipline pour avoir refusé, dans un premier temps, de prendre un aveugle et son chien à bord de son véhicule.

Pau : un chauffeur de taxi sera entendu pour avoir refusé de prendre un aveugle et son chien

L’incident s’est produit en mai à Pau lorsqu’un chauffeur a refusé d’embarquer un aveugle sous prétexte qu’un chien guide l’accompagnait, avant de se raviser, a expliqué Philippe Lagrave, président de la chambre syndicale des taxis palois.
Le non-voyant, âgé de 67 ans, s’est confié à La République des Pyrénées :
Cet énergumène m’a lancé : « je n’ai pas une voiture à 80.000 euros pour mettre des p… de clébards dedans ! »

Avec l’animatrice de l’Union nationale des aveugles et des déficients visuels (UNADEV) qui m’accompagnait, on lui a expliqué qu’il n’avait pas le droit de faire ça et il a fini par accepter de m’emmener à la gare.

Cet habitant d’Orthez, non-voyant depuis 2003, a adressé une lettre à la préfecture.

Le chauffeur sera traduit mardi devant la commission disciplinaire réunie à la sous-préfecture de Bayonne.
« Ce chauffeur a enfreint la loi », a insisté M. Lagrave, en pointant une « brebis galeuse ».

88 cas l’an dernier

Selon la Fédération française des associations de chiens guides d’aveugle (FFAC), 88 cas de refus d’accès à une personne accompagnée d’un chien guide ont été constatés en 2017.

Jusque-là selon l’association, aucune plainte n’a jamais abouti en justice, malgré l’amende de 450 euros prévue par la loi.

Source FR3.

Mont-de-Marsan : manifestation des AVS devant l’Inspection d’académie des Landes pour réclamer leur salaire de septembre…

Les auxiliaires de vie scolaire, qui s’occupent des enfants handicapés dans les écoles, ont manifesté vendredi soir devant l’Inspection d’Académie des Landes.

Certaines n’ont pas touché l’intégralité de leur salaire de septembre, mais seulement un acompte de 70%. Une situation intenable.

Environ 80 personnes, dont beaucoup d'Auxiliaires de Vie Scolaire, sont venus manifester vendredi soir devant l'Inspection d'Académie des Landes pour réclamer leur salaire de septembre

Des AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire) ont travaillé en septembre mais à la fin du mois elles n’ont pas touché leur salaire, 720€ nets par mois, comme tout le monde à la fin du mois. Elles sont donc venus crier leur colère vendredi soir devant l’Inspection d’Académie (DSDEN) à Mont de Marsan. Les AVS s’occupent des enfants handicapés dans les écoles, et certaines, se retrouvent dans une situation financière et humaine très difficile.

Les Auxiliaires de vie scolaire des Landes ont manifesté avec une banderole sur laquelle on pouvait lire « Vous mangerez mieux demain. AVS en colère ».  Les AVS dénonçaient la situation dramatique que subissent une vingtaine d’entre elles. Fin septembre, elles n’avaient pas touché un seul euro de l’Education Nationale, leur employeur. Elles ont touché un acompte de 70% sur leur salaire de septembre le 12 octobre au matin selon le syndicat FSU.

« J’ai dû mendier des sous pour mettre de l’essence et pouvoir aller travailler. Intérieurement, ça cause des dégâts parce qu’on se sent ridicule. Je suis pas reconnue, j’ai l’impression d’être rien. » Brigitte, AVS depuis neuf ans dans les Landes.

Certaines AVS ne peuvent plus faire face financièrement aujourd’hui.  Brigitte Laporte, auxiliaire de vie scolaire depuis neuf ans, n’a pas été payée fin septembre. « Je ne vis pas, je survis » nous a confié cette AVS qui vit seule et qui n’a que son salaire d’auxiliaire de vie scolaire, pour faire face à ses charges du quotidien. Brigitte nous a expliqué qu’elle n’avait pas pu manger certains jours, que les agios s’accumulaient à la banque. Elle n’a pas payé son loyer d’octobre. « Tout est en stand-by » rajoute Brigitte qui se sent déconsidérée, ignorée.

La Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale justifie ces retards de paiement par « un problème au niveau de la gestion du service de paye ».

Le directeur de cabinet et la secrétaire générale de la DSDEN (Inspection d’Académie) ont reçu une délégation de manifestants vendredi soir pendant la manifestation. La délégation était composée de deux AVS et de représentants du syndicat FSU.

Selon le syndicat FSU, les représentants de la DSDEN 40 ont reconnu que la communication n’a pas été suffisante, que l’information sur les retards de salaire provoqués par la plateforme de paye qui est en Gironde aurait dû être faite. Ils ont aussi expliqué que la complexité administrative des contrats d’AVS est telle qu’ils ne maîtrisent pas tout car Pole Emploi et la MLPH (Maison Landaise des Personnes Handicapés) interviennent à certaines étapes.

Les représentants de la DSDEN 40 ont assuré que les dossiers d’aide sociale déposés par certaines AVS avaient été signés dès vendredi sans attendre la tenue d’une commission le 19 octobre. Ils se sont aussi engagés à un suivi de toutes les situations individuelles. Ils invitent aussi toutes les AVS en difficulté pour des questions financières ou administratives à interpeller la DSDEN 40 par mail ou téléphone. Les AVS seront écoutées et accompagnées promettent-ils.

Source FRANCE BLEU.