L’Adapei du Doubs forme des personnes handicapées mentales au code de la route…

Ce lundi débute l’opération brioche de l’Adapei. Pendant une semaine, les bénévoles vendent des brioches et l’argent récolté sert à financer des actions concrètes pour améliorer le quotidien des personnes handicapées mentales.

Focus sur une des actions dans le Doubs, les cours de code de la route.

L'Adapei du Doubs forme des personnes handicapées mentales au code de la route

Ce lundi, vous allez pouvoir acheter des brioches pour la bonne cause dans le Doubs. Car c’est le début de l’opération brioche de l’Adapei (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales). Vous vous êtes sûrement demandé à quoi servait l’argent récolté par les bénévoles.  Eh bien, ça permet de financer des actions concrètes pour améliorer le quotidien des personnes handicapées mentales.  Et parmi ces actions dans le Doubs, il y a des cours de code de la route. Une initiative lancée à Besançon en mars 2018. 

Une formation pour tous les âges

Cette formation s’adresse à toutes les personnes handicapées mentales, quel que soit leur âge. Elles doivent être accompagnées par le service d’accompagnement à la vie sociale de Besançon. Parmi les inscrits cet automne à Besançon, Angélique. Cette Franc-Comtoise de 32 souhaite obtenir son permis de conduire pour pouvoir être autonome. « Ca va faire un an que je n’ai plus ma voiture sans permis et du coup je suis toujours en train de demander aux autres pour faire les courses » confie-t-elle.

« Je ne suis pas si bête que les autres, même si je suis une adulte handicapée », Angélique

Pour être plus autonome et montrer aux autres qu’elle est capable de conduire, Angélique suit donc cette formation avec une vingtaine d’autres personnes. Mais cette formation n’est pas ouverte à tout le monde. « Il faut avoir accès à la lecture et ça déjà toutes les personnes qu’on accompagne ne savent pas forcément lire » note Hélène Pigeon, directrice d’établissement à l’Adapei du Doubs. La formation n’est pas ouverte non plus aux personnes qui ont des difficultés de compréhension et de repères spatio-temporels. Car « quand on conduit il faut regarder ce qu’il se passe devant, sur les côtés, pouvoir passer ses vitesses, tourner son volant… et pour certains, se coordonner dans ces actions-là c’est trop compliqué » ajoute Hélène Pigeon.

Une session d’une heure par semaine

L’Adapei du Doubs organise dix sessions, à raison d’une session d’une heure par semaine. Concrètement, ça ressemble à n’importe quelle formation classique du code de la route. La différence à l’Adapei de Besançon, c’est qu’ici le moniteur de l’auto-école de Saint-Ferjeux décortique chaque image, décrypte, explique, répète, bref prend son temps avec les élèves… C’est grosso modo un cours particulier avec des niveau de compréhension parfois différents. Une fois les dix heures de formation terminées, les inscrits doivent ensuite continuer leurs cours mais au sein de leur propre auto-école.

Parmi les six élèves ce jeudi, il y Aurora, la doyenne de 52 ans. Elle n’en est pas à son premier essai, elle avait déjà tenté de passer son code auparavant, mais sans succès. En juin, elle a voulu changer d’auto-école pour avoir une formation plus adaptée. Et ça semble fonctionner « je me sens plus à l’aise« . Et ça semble porter ses fruits, car Aurora ne fait plus beaucoup de fautes aux tests du code de la route : « je fais quatre, trois ou sept fautes alors qu’à l’examen j’en avais fait onze » assure-t-elle. Elle n’est donc plus très loin des cinq fautes maximum autorisées à l’examen du code de la route. C’est pour cette raison qu’Aurora a décidé de repasser son code au mois de novembre.

Rendre autonome les bénéficiaires de l’Adapei

A travers cette formation complémentaire, l’objectif c’est de donner aux inscrits toutes les clés pour passer leur code de la route et bien sûr ensuite leur permis de conduire. Mais suivre la formation ne garantit rien. Pour certains, il faudra trois mois pour passer le code, peut-être même dix, voire pour d’autres ce sera impossible d’obtenir le permis.

Cette formation, c’est un soutien, une chance. Reste toujours le problème du coût car aujourd’hui ces personnes payent eux aussi le même forfait auto-école que tout le monde, ils ont simplement besoin d’un temps d’apprentissage en plus ce qui revient a des montants souvent très importants.

Source FRANCE BLEU.

En fauteuil roulant, une jeune fille privée d’essayage dans une boutique Pimkie…

Pas de shopping pour Camille ce week-end. La jeune fille handicapée, n’a pu accéder aux cabines d’essayage adaptées chez Pimkie au centre commercial de Parly 2 dans les Yvelines. Sa mère dénonce un manque de respect et de dignité.

Le 22 septembre, une jeune-fille de 17 ans, en fauteuil roulant, n'a pu accéder aux cabines d'essayage d'un magasin Pimkie. / © MAXPPP

Ne pas arriver à faire son shopping, un samedi entre filles. C’est ce qui est arrivé à Camille, une adolescente de 17 ans, le 22 septembre dernier. La jeune fille voulait faire les boutiques avec sa sœur et sa mère. Un moment de détente et de joie. Mais Camille est en fauteuil roulant et doit bénéficier d’équipements adaptés.

Les trois femmes vont au centre commercial Parly 2, au Chesnay (78). Les deux sœurs amènent leur mère à la boutique Pimkie pour y choisir des vêtements. Au moment d’aller les essayer en cabine, elles constatent que la cabine réservée aux personnes handicapées est inaccessible car elle est encombrée de cartons, transformée en lieu de stockage.

Lorsque Sandrine N., la maman, va voir la responsable de la boutique pour lui demander une solution, la responsable se contente d’indiquer une cabine standard. Où la jeune fille ne peut pas rentrer avec son fauteuil. Face à l’insistance de la mère, la responsable de la boutique ajoute que les cartons ne bougeraient pas.

Pimkie s’excuse après un appel au boycott

En relatant l’incident sur sa page Facebook, la maman très en colère a ces mots : « Je n’ai eu que le choix de quitter le magasin avec le sentiment que ma fille n’a eu aucun droit au respect, ni même qu’elle fait partie de la société. JAMAIS on l’a traitée aussi mal dans un commerce ! ». Elle appelle alors au boycott de l’enseigne Pimkie pour discrimination. Depuis, la publication de Sandrine est devenue virale, partagée près de 50.000 fois.

L’enseigne Pimkie a réagi sur Messenger deux jours plus tard en évoquant « une terrible déconvenue ». Puis constatant l’emballement sur les réseaux sociaux, le 24 septembre, l’enseigne publie sur Twitter un communiqué déplorant « le regrettable incident ». « Nous tenions à nous excuser » peut-on lire dans ce communiqué. Excuses renouvelées de vive voix, au téléphone, à Sandrine N. de la part du leader France Pimkie. Et en partie acceptées.

Car Sandrine N., jointe ce mercredi par téléphone, n’est pour autant pas apaisée. « Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive dans des boutiques de vêtements, ma fille et sa sœur n’osent pas toujours se battre et faire face au refus des adultes de les aider à juste à accéder aux équipements en place. Cette fois-ci, au moins, j’étais là ».

Cette mère de famille a demandé que le personnel de Pimkie soit formé à l’accueil des clients handicapés et que sa fille, interne dans une école la semaine, puisse rencontrer à nouveau l’équipe du magasin Pimkie. Elle souhaite que les vendeuses s’excusent en personne devant Camille. « Une question de respect et de dignité », explique-t-elle.

Par ailleurs, sur le site Custplace, qui recueille les avis clients, « on n’a jamais vu un tel trafic », selon le responsable Nicolas Marette. Plusieurs milliers de consommateurs se sont exprimés, qualifiant cette affaire de « honteuse », « inadmissible », « navrante », « scandalisante » pour l’enseigne Pimkie.

Source FR3.

 

Handicapés : ils protestent contre le manque de logements accessibles…

Les handicapés ont manifesté ce mercredi un peu partout en France.

En Aquitaine, des rassemblements ont eu lieu à Périgueux et à Bordeaux. Dans leur ligne de mire, l’abaissement du nombre de logements neufs réservés aux personnes en situation de handicap.

Des représentants d'APF France Handicap ont maifesté contre la loi ELAN / © France 3 Aquitaine

Ils étaient une vingtaine à Périgueux, beaucoup moins nombreux à Bordeaux à manifester leur colère face au projet de loi ELAN. Du moins l’article 18.

Celui-ci prévoit en effet d’abaisser le quota de logements neufs accessibles aux handicapés de 100% à 10%. Le Sénat a proposé quant à lui de remonter ce quota à 30%. La commission paritaire a opté pour 20%.

Pour Fabienne Jouvet, créatrice du réseau des SansRiens, la proposition de loi (10% de logements accessibles) est un manque flagrant de considération pour les handicapés.

Et au-delà des logements pour les handicapés, il faut, dit-elle, que les logements de la famille, des amis soient aussi accessibles. Il en va de la socialisation et de l’indépendance.

A Périgueux où une vingtaine de personnes s’est mobilisée, si l’article 18 de la Loi ELAN fait aussi grincer des dents, c’est le retard pris dans l’accessibilité aux lieux publics qui a été montré du doigt.

Des représentants d’APF France Handicap se sont présentés devant les locaux de la permanence du député LREM Philippe Chassaing mais quand ils ont voulu pénétrer à l’intérieur des locaux, impossible. Pas de rampe d’accès pour les fauteuils roulants…

Là encore, les personnes handicapées dénoncent le « deux poids deux mesures ». Stéphane Chaillout, élu à l’APF France Handicap, déplore le retard de la France

Accessibilité : à Grenoble, les associations traquent les pas de porte infranchissables…

La journée de l’accessibilité est organisée partout en France aujourd’hui.

La date n’est pas choisie au hasard : c’est le 26 septembre qu’arrive à échéance la mise en conformité des commerces de proximité à la réglementation. À Grenoble, les associations ont voulu sensibiliser le public.

Les associations de personnes handicapées sont venues vérifier quels commerces respectaient la loi de 2014, qui entre en vigueur le 26 septembre 2018.

Il y a les bons élèves, les commerçants qui ont agencé leurs entrée pour faciliter l’accès aux personnes handicapées. Et puis il y a les autres, les contrevenants à la réglementation : le seuil et la porte de leurs boutiques sont infranchissables. En cette journée nationale de l’accessibilité, c’est le dernier jour pour mettre son pas de porte aux normes (selon la loi de 2014). Le mercredi 26 septembre, les associations ont fait un tour en fauteuil roulant pour distinguer le bon grain de l’ivraie.

Après quatre ans de délai, l’accessibilité des personnes handicapées s’impose aux établissements recevant du public, notamment dans les commerces. Mais selon Philippe Mariage, de l’association APF France Handicap, l’administration fiscale ne leur permet pas de mettre le nez dans les dossiers déposés en préfecture et donc de vérifier la sincérité de « certaines déclarations concernant le risque d’entamer sérieusement le chiffre d’affaires en cas d’aménagement ».

Car il s’agit là d’une faille de la loi de 2014 : des dérogations techniques et économiques sont prévues dans certains cas. Raphael Jankowski, par exemple, devrait débourser 30 000 euros pour percer la vitrine de sa pharmacie grenobloise et laisser un passage suffisamment large pour un fauteuil roulant. « Ce sont des choses qu’il faudrait faire pour améliorer l’accessibilité, mais qui économiquement ne sont pas à ma portée », indique le commerçant.

Autre exemple : une brasserie de la capitale des Alpes, « Le Sporting », a profité d’une rénovation pour aménager des toilettes adaptés aux handicapés. « Les normes ont été envoyées aux architectes au moment des travaux, de façon à ce que tous les fauteuils puissent passer », explique François-Xavier Chambron, co-gérant du restaurant.

Pour les petits commerces dont les locaux font moins de 400m2 et dont le chiffre d’affaires est inférieur à un million d’euros, la métropole de Grenoble peut apporter une aide technique et financière, à hauteur de 30% des travaux, si ceux-ci ne dépassent pas les 25 000 euros HT.

Parmi les 7 000 commerces de l’agglomération grenobloise, il n’existe pas encore de chiffres sur les commerces accessibles. Les associations devront revenir les vérifier sur place.

Source FR3.

Incroyable !!! États-Unis. Quatre autres personnes paralysées marchent ou se lèvent…

Deux patients d’un programme expérimental de rééducation dans le Kentucky, aux États-Unis, sont capables de marcher de nouveau grâce à une stimulation électrique de leur colonne vertébrale, et deux autres se lèvent ou s’assoient.

Cela conforte la réussite annoncée ce lundi : dans le Minnesota, un jeune homme de 29 ans, totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige, a réussi à marcher grâce à l’implant d’une électrode dans sa colonne vertébrale.

Aux Etats-Unis, dans le Kentucky, quatre personnes paralysées marchent ou se lèvent grâce à des stimulations électriques, comme c'était déjà la cas hier pour un jeune homme dans le Minesotta.

On en avait parlé ce lundi : aux États-Unis, un jeune homme de 29 ans, totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige, a réussi à marcher avec le seul appui de ses bras et d’un déambulateur, grâce à l’implant d’une électrode dans sa colonne vertébrale. Une première mondiale réalisée par la clinique Mayo de Rochester ; dans le Minnesota, selon l’étude américaine publiée ce lundi par Nature Medicine.

Ce mardi, on apprend que deux patients d’un programme expérimental de rééducation dans le Kentucky, aux États-Unis, sont capables de marcher de nouveau grâce à une stimulation électrique de leur colonne vertébrale, et que deux autres se lèvent ou s’assoient. Ces résultats ont été publiés lundi dans la revue New England Journal of Medicine.

La stimulation doit être active

Le centre de recherche sur la colonne vertébrale de l’université de Louisville, dans le Kentucky, avait déjà fait parler de lui en 2014 lorsqu’il avait annoncé que des personnes paralysées des jambes avaient retrouvé des sensations grâce à de la stimulation électrique.

Cette fois, il a annoncé qu’après des mois de rééducation et grâce à une électrode dans la colonne reliée à un implant dans l’abdomen, deux participants avaient pu remarcher en s’appuyant sur un déambulateur ou des barres, et deux autres se tenir debout ou s’asseoir.

« Les quatre participants ne peuvent pas faire ces actions lorsque la stimulation est arrêtée », précisent les auteurs de l’expérimentation.

Les chercheurs ne comprennent pas bien les mécanismes de la rééducation, mais suggèrent que les deux patients ont pu remarcher car, bien que complètement paralysés, ils avaient gardé quelques sensations en dessous du niveau de leur blessure.

« Une étape inoubliable dans ma rééducation »

« La colonne vertébrale peut réapprendre à marcher indépendamment », a dit Susan Harkema, qui dirige le centre de recherche, à la chaîne NBC. « Nous pouvons l’entraîner à fonctionner de nouveau, malgré la blessure qui l’a déconnectée du cerveau ».

« Je n’oublierai jamais le premier jour où j’ai pu marcher seule, c’était une étape inoubliable dans ma rééducation. Avant, je marchais avec l’aide d’un thérapeute, et la minute d’après, il m’a laissée et j’ai continué toute seule », a dit l’une des deux patients, Kelly Thomas, dans un communiqué.

Elle vit désormais chez elle, où, grâce à un déambulateur, elle se déplace de pièce en pièce ou sort en ville.Il faut pour cela qu’elle allume son stimulateur électrique, grâce à une petite télécommande.

Chaque pas reste un effort monumental. « Ce n’est pas une solution rapide à la paralysie », a-t-elle confié à CNN. Mais « plus rien ne m’arrêtera dans la vie, car j’ai rendu possible quelque chose qu’on croyait impossible »

Source OUEST FRANCE.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau …

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Refoulée des Catacombes, une danseuse unijambiste s’insurge…

Roya Hosini, une break-danseuse unijambiste, s’est vu refuser l’entrée des Catacombes, à Paris, car elle se déplace avec des béquilles.

Un an plus tôt, c’est le personnel de la Tour Eiffel qui lui avait demandé de rebrousser chemin. Sur les réseaux sociaux, l’artiste appelle les attractions touristiques à être plus flexibles face aux personnes en situation de handicap.

Roya Hosini n’a qu’une jambe. Elle vit avec ce handicap depuis sa naissance et cela ne l’empêche pas de voyager, de faire de la break-dance, de monter sur scène… Pourtant, plus tôt dans le mois, le personnel des Catacombes a estimé qu’elle n’était pas en mesure de visiter l’ossuaire municipal de Paris.

Après avoir été refoulée « pour des raisons de sécurité », l’artiste australienne a poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux. Elle appelle les attractions touristiques à faire preuve de plus de flexibilité face au public handicapé.

1,5 km de long et des centaines de marches

Roya Hosini, qui se fait appeler « Roya The Destroya » sur scène, se déplace (et danse !) avec des béquilles, car elle ne supporte plus les prothèses. À l’entrée du site des Catacombes, le personnel lui explique que ce lieu historique n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite, ce que le site internet précise. La visite comprend un parcours long de 1,5 km et implique de descendre 130 marches et d’en monter 83.

Confrontée au refus du personnel, Roya Hosini assure qu’elle se sent capable de faire la visite, tente de les convaincre et demande à parler à la direction. En vain. « Vous pourriez glisser et tomber », la prévient une personne présente sur les lieux, dont elle n’est pas en mesure de préciser les fonctions.

« C’est comme si on laissait un aveugle piloter un avion, ce n’est pas prudent pour les autres visiteurs, entend-t-elle. J’ai été choquée qu’on puisse dire une chose pareille en 2018, ou le citer comme exemple pour m’interdire l’accès aux Catacombes. En plus, un aveugle a déjà piloté un avion ! », s’exclame la jeune femme.

Refoulée de la Tour Eiffel

Ce n’est pas la première fois que Roya Hosini est confrontée à un incident similaire. L’année dernière, elle n’a pas pu monter tout en haut de la Tour Eiffel, après avoir acheté son billet, fait la queue et passé les contrôles de sécurité, précise-t-elle. Là encore, le personnel lui a expliqué que sa situation de handicap pourrait poser problème en cas d’urgence : elle pourrait ralentir l’évacuation du site.

La jeune femme a donc dû faire demi-tour. « C’est dans ce genre de moment que je me sens plus handicapée que jamais », conclut-elle.

Cependant l’artiste insiste : elle n’est pas rancunière. Elle comprend que des mesures de sécurité soient mises en place dans les lieux publics qui brassent de nombreux visiteurs. Elle les trouve seulement trop rigides. « J’aimerais que ces règles soient ouvertes à la discussion, plus inclusives, pour les personnes qui, comme moi, se sentent capables de vivre ces expériences », explique-t-elle.

De son côté, le service de presse des Catacombes indique qu’une enquête interne est en cours pour déterminer les conditions de cet incident.

Source OUEST FRANCE.

Le département du Puy-de-Dôme facilite l’accueil des sourds ou malentendants…

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme a lancé depuis le 21 septembre son nouveau dispositif d’accueil des sourds ou malentendants.

Une application gratuite disponible sur smartphone ou sur tablette devrait faciliter leur mise en relation avec les services départementaux.

Une application gratuite va faciliter la relation des sourds et malentendants avec les services du département du Puy-de-Dôme. Photo d'illustration / © P.Pauche/Maxpp

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme a lancé depuis le 21 septembre un dispositif d’accueil des personnes sourdes ou malentendantes, nommé Acceo, du nom de l’entreprise partenaire. Il sera étendu d’ici décembre à tous les services du département.

Une application gratuite à télécharger

Grâce à une application gratuite installée sur smartphone ou sur tablette, l’usager peut, soit, communiquer en direct avec les agents d’accueil, à travers la transcription instantanée de la parole, soit, à travers l’intervention d’un traducteur en langue des signes. « Ça fonctionne déjà au niveau de la MDPH la maison départementale des personnes handicapées du Puy-de-Dôme » précise l’attachée de presse Marion Cazenave. Ces services sont aussi valables pour les accueils physiques mais aussi pour les appels téléphoniques. » De nombreux traducteurs sont disponibles instantanément aux heures d’ouverture des bureaux, à l’image d’un centre d’appel « . 

L’application Acceo est gratuite et des tablettes seront disponibles sur l’ensemble des sites du Conseil départemental. Le dispositif sera déployé à l’ensemble des services accueillant du public d’ici décembre.

Source FR3.

Changer le regard des plus jeunes sur le handicap, un des combats de Miss Handi Grand Est…

Monique Cugnot a été élue Miss Handi Grand Est cette année.

Ce 24 septembre, elle a organisé une opération pour sensibiliser les enfants au handicap à l’école de Mairy-sur-Marne. Un moyen de combattre les préjugés que les plus jeunes ont sur le handicap.

Changer le regard des plus jeunes sur le handicap, un des combats de Miss Handi Grand Est

C’est son écharpe qui la trahit. Monique Cugnot, élue Miss Handi Grand Est en 2018, souffre d’un « handicap invisible ». Depuis une chute sur son lieu de travail il y a deux ans, elle est obligée de se déplacer à l’aide d’une canne. Une contrainte peu visible, certes, mais qui a motivé la Marnaise à combattre les préjugés sur le handicap : « Je le répète, et je me plais à le dire, je suis handicapable. Ce n’est pas parce que je suis handicapée que je ne peux rien faire. »

Le lundi 24 septembre, la Miss organisait des ateliers à l’école de Mairy-sur-Marne, pour sensibiliser les plus jeunes autour de la thématique. Des activités comme goûter différents aliments les yeux bandés, ou encore des déplacements en fauteuils sont au programme.

Elle nous l’affirmait ce midi, Monique Cugnot veut « faire briller le handicap comme le diadème sur sa tête ».

Source FR3.

À Pau, les agents de la mairie dans la peau de personnes en situation de handicap …

Pour sensibiliser ses agents aux difficultés de déplacement pour les personnes en situation de handicap, la mairie de Pau a demandé à plusieurs associations de confronter ses agents aux réalités du terrain.

À Pau, les agents de la mairie dans la peau de personnes en situation de handicap

Guillaume Dalmau, un bandeau noir sur les yeux et une canne pour malvoyant à la main, se déplace lentement accompagné d’une bénévole d’association pour déficients visuels. Concentré, il manque plusieurs fois de trébucher. « C’est une autre appréhension de l’espace public, on imagine cela plus facile que ça ne l’est vraiment » constate Guillaume Dalmau, agent en charge de la voirie à la mairie de Pau.

Toute l’année, plusieurs associations telles que l’Union nationale des aveugles et déficients visuels, l’Association des paralysés de France ou encore l’association Valentin Haüy font des demi-journées de sensibilisations aux handicaps. Les salariés de la mairie de Pau sont amenés à se déplacer en fauteuil roulant ou à se mettre dans la peau d’une personne déficiente visuelle. Ce mardi, les agents de la voirie se sont prêtés à l’exercice dans le centre-ville de Pau. Ce jeudi, c’était au tour des agents de la médiathèque André Labarrère d’être sensibilisé aux conditions d’accueil.

On se rend compte à quel point c’est difficile de se déplacer dans l’espace public. »
— Guillaume Dalmau, agent de la mairie de Pau

C’est une initiative de la mairie de Pau. Depuis quatre ans, plusieurs actions sont menées pour sensibiliser ses agents aux difficultés que rencontrent les personnes en situation de handicap, mais c’est la première fois que les agents participent à une simulation dans les conditions réelles. « L’un des premiers axes à développer si on veut permettre aux personnes en situation de handicap de se déplacer comme tout le monde, c’est l’accueil. Pour proposer des dispositifs il faut bien les connaître » explique Sylvia Gonzalez, en charge de la mission handicap. La participation des employés se fait sur la base du volontariat, les associations mènent ces actions de façon bénévole. Pour le moment, une quarantaine d’agents y ont participé.

Source FRANCE BLEU.