Morbihan. Missiriac, première commune labellisée accessibilité handicap…

Missiriac, est la première commune dans le Morbihan à recevoir ce label niveau A pour son engagement en faveur de l’accessibilité de ses bâtiments publics et ses commerces en faveur des personnes en situation de handicap.

Une démarche qui doit pousser les autres maires à s’engager.

Missiriac est la première commune dans le Morbihan à recevoir ce label niveau A accessibilité handicap.

Missiriac, 1 125 habitants, ses fleurs, son église, ses sonnettes et ses rampes.

Depuis ce mardi 23 octobre 2018, Missiriac, située près de Malestroit, est la toute première commune dans le Morbihan à apposer, à l’entrée du bourg, le label niveau A pour l’accessibilité de ses bâtiments publics et de ses commerces en faveur des personnes en situation de handicap.

« Avec un peu plus de 1 000 €, on peut améliorer le quotidien des personnes porteuses d’un handicap car nous aussi, un jour, on aura à vivre un handicap, ne serait-ce que d’une façon temporaire », a rappelé le maire de Missiriac, Jean-Yves Laly.

Cette initiative, portée par le maire de Langoëlan, paraplégique depuis plusieurs années, vise à ce que chaque commune achète une rampe d’accès amovible et mise à disposition des habitants, par la commune.

Ou encore poser une sonnette accessible aux personnes en situation de handicap devant les établissements publics, poser une rampe d’appui pour gravir quelques marches et tout aménagement lié aux handicaps. « Une autoévaluation permet de visualiser le niveau d’adaptation de la commune. Il y a la lettre A pour réalisé, B pour des aménagements en cours de réalisation et C pour une étude en cours. Nous avons obtenu la lettre A », se félicite Jean-Yves Laly.

Un engagement des maires du Morbihan

Une aide du conseil départemental du Morbihan, à destination des communes de 10 000 habitants, a été adoptée. Pour chaque commune, elle peut aller de 3 000 € HT à 15 000 € HT. « Une charte d’engagement dans une démarche expérimentale d’accessibilité en Morbihan a été signée par l’ensemble des maires du Morbihan, samedi dernier, à Baud, à l’occasion du congrès des maires du département. Je suis ému de voir que ce boulot, que l’on mène depuis près de quatre ans, se concrétise. Aujourd’hui, tous les maires doivent s’engager à améliorer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap dans leur commune », explique Yann Jondot, le maire de Langoëlan et ambassadeur des handicaps auprès de la secrétaire d’État auprès des personnes handicapées.

Source OUEST FRANCE.

 

Doubs : des lamas au service de personnes souffrant d’un handicap…

Cette semaine l’émission C’est votre tour propose d’allier douceur et découverte. Après les alpagas, l’équipe est partie à la rencontre de lamas à Mamirolle, dans le Doubs.

Dans la ferme de Christèle Trota ils sont au coeur de la médiation animale, auprès de personnes souffrant d’un handicap.

Doubs : des lamas au service de personnes souffrant d'un handicap

L’émission C’est votre tour s’est rendue dans le Doubs, plus précisément à Mamirolle, pour rencontrer Christèle Trota au coeur de sa ferme aux lamas.Oubliez le cliché du camélidé qui crache sur le capitaine Haddock, cet animal est au contraire très sociable. D’un tempérament calme il met en confiance par sa douceur et sa taille équivalente à celle de l’homme. ‘est pour cette raison que Christèle les utilise dans la médiation médicale.

Christèle accueille un grand nombre de personnes âgées ou en situation de handicap à la ferme aux lamas, qui compte soixante-dix pensionnaires. Le site est en partie accessible pour les personnes à mobilité réduite et un accueil personnalisé est proposé. L’expérience avec les lamas est stimulante et source de bien-être pour les personnes souffrant d’un handicap. Le brossage est un bon exercice pour les patients touchés par la maladie d’Alzheimer, car il permet d’utiliser des objets, de les nommer et de les reconnaître.

C’est également une expérience tactile et agréable, car le lama se laisse aussi très facilement caresser.

Christèle Trota était technicienne forestière et cherchait des animaux pour entretenir les sols de sa propriété, en plus de pouvoir pratiquer la médiation animale. Depuis 2016 elle consacre toute son énergie dans l’association Cap’Lama Doubs, qui permet de tisser une relation entre les lamas et les personnes en situation de handicap. On retrouve également des alpagas sur la ferme, tout comme dans la commune de Nods. Avec Patricia Descours elles font parties de l’association française lamas et alpagas.

Adopter un lama

Aujourd’hui il n’y a pas besoin de détenir un certificat de capacité pour avoir un lama, cependant c’est un animal qui a besoin d’un certain confort. Comme chaque adoption la décision est à réfléchir mûrement,  car il a besoin de ses congénères au quotidien et s’adopte forcément avec un compagnon.

Source France TV.

Université de Toulouse : un cabinet de chirurgie dentaire adapté aux praticiens et aux patients handicapés…

Les cabinets dentaires sont rarement accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Pour pallier cette carence, l’université Paul Sabatier et le CHU de Toulouse ont aménagé un espace adapté à la fois aux patients et à un praticien en situation de handicap.

Charles-Adrien Godet, étudiant tétraplégique, en 4ème année, exerce en tant qu'externe au sein du service d'odontologie du CHU / © Université Toulouse III Paul Sabatier

Les postes de soin en odontologie n’étaient jusqu’à présent pas accessibles aux étudiants handicapés en fauteuil roulant.

A Toulouse, c’est désormais possible.

La Mission Handicap de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse viennent en effet de mettre en place des locaux adaptés permettant à un étudiant paraplégique de 4 è année de poursuivre ses études en travaillant en tant qu’externe dans le service d’odontologie du CHU.

Ce dispositif, unique en Europe, consiste notamment en un fauteuil de travail adapté avec commandes manuelles exclusives.

A l’issue de la formation de l’étudiant, ce cabinet dentaire sera dédié à la prise en charge de patients à mobilité réduite, notamment en brancard.

France 3.

 

Les difficiles déplacements des handicapés dans la Métropole Aix Marseille Provence…

Marre des difficultés pour se déplacer ! Plusieurs dizaines de personnes à mobilité réduite ont manifesté sur leur fauteuil roulant en fin de semaine dernière sur le Vieux Port à Marseille.

Les difficiles déplacements des handicapés dans la Métropole Aix Marseille Provence

Un mouvement pour souligner une nouvelle fois les carences de la deuxième ville de France en matière d’accessibilité pour les handicapés. Un mouvement pour dénoncer aussi des difficultés  dans  le service de transport des handicapés de la métropole, Mobi Métropole.

Cette  année au total plus de 150 000 transports seront effectués, seulement 4000 en 2011.

Lorsque tout va bien, avec ce service à la carte géré par la RTM un mini bus de plusieurs places vient chercher la personne et la ramène, cela après prise de rendez-vous en avance .Visiblement depuis plusieurs mois, rien ne va plus selon les manifestants. Les handicapés dénoncent des prises en charge annulées régulièrement ou encore des déplacements dans des véhicules vétustes, certains emploient le nom de bétaillère. La métropole reconnait des ratés notamment à cause de plusieurs centaines de demandes annulées et donc une désorganisation du service. Elle affirme  que dans les années à venir grâce à des investissements importants, le retard sera rattrapé. Cette année 6 millions d’euros seront consacrés à ce service à la carte pour les personnes handicapées.

Marseille, notamment paie la conséquence directe de l’absence de prise en considération dès la création du métro  en 1977 des besoins des personnes  handicapées. Impossible pour elles d’utiliser le réseau souterrain dans sa quasi-totalité. Le tramway leur est accessible, cependant ses lignes desservent un territoire restreint.

En 2016 Marseille était 83 éme sur 96 dans le classement de l’accessibilité, Toulon 45 éme. La loi sur le handicap de 2005 précise que les transports en commun devaient être accessibles à tous en 2015.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : une clinique condamnée à verser 14,5 millions d’euros à des parents… !!!!

Leur fille a aujourd’hui un taux d’invalidité de 100%. Elle était venue au monde après plusieurs heures d’oxygénation insuffisante du cerveau.

Une expertise médicale a conclu à une \"encéphalopathie anoxo-ischémique\" survenue en période périnatale

 

14,5 millions d’euros, « c’est le prix d’une perte d’autonomie, un montant à la hauteur d’enjeux existentiels« , a estimé l’avocat de deux parents qui ont attaqué la clinique de la Châtaigneraie à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme. Leur fille a aujourd’hui 22 ans et sa situation de handicap est « avérée et extrêmement lourde« . Son taux d’invalidité est de 100%, ce qui implique une assistance permanente. Cette somme a été fixée dans un jugement – susceptible d’appel – rendu par la première chambre civile du tribunal de Clermont-Ferrand le 28 septembre.

Des signes de « souffrance fœtale », mais aucune réaction de l’équipe médicale

La jeune fille est née un matin de 1996 dans un « état neurologique sévère » qui va provoquer une infirmité motrice et cérébrale majeure. D’après l’avocat, dans la nuit, des signes de « souffrance fœtale » sont apparus, sans que cela n’entraîne de réaction ni de la part des deux sages-femmes de service, ni de l’obstétricien, ni de l’anesthésiste. Ceux-ci, à leur arrivée, décident de poursuivre le déroulé d’un accouchement par voie naturelle, alors qu’une césarienne en urgence aurait dû s’imposer. Le bébé est venu au monde après plusieurs heures d’oxygénation insuffisante du cerveau.

Une expertise médicale a conclu à une « encéphalopathie anoxo-ischémique » survenue en période périnatale, due « à une succession d’anomalies, d’imprudences et d’erreurs mettant en cause la surveillance des sages-femmes salariées, l’intervention des médecins ainsi que l’absence de conservation des données médicales« . Le tribunal a donc condamné la clinique, l’obstétricien et l’anesthésiste, solidairement avec leurs assureurs (GAN, Allianz et Medical Insurance Company), à verser aux plaignants une indemnité totale de 12,2 millions d’euros, pour les années passées et à venir. Le reste du montant obtenu couvre différents frais et préjudices liés à l’état de la victime.

Source FRANCE TV.

Autisme : ils lancent une campagne de dons pour créer une “classe A.B.A” dans le Haut-Doubs…

Alexandra et Alexis ont décidé de créer une classe reprenant la méthode A.B.A, pour mieux accompagner les enfants atteints d’autisme dans le Haut-Doubs, et démocratiser cette pratique éducative assez méconnue en France.

Détails.

Lili Rose, âgée de 5 ans, est atteinte d'autisme et fait de gros progrès grâce à la méthode A.B.A. / © Association "Autiste : Mon École Pour Grandir"

 

Comme de nombreux parents d’enfants atteints d’autisme Alexandra et Alexis, quadrégénaires installés dans le Haut-Doubs à Montperreux, n’ont pas l’intention de se satisfaire du peu de prise en charge de leur petite Lili Rose, âgée de 5 ans. Alexandra s’occupe de ses trois enfants à domicile et notamment de Lili Rose, diagnostiquée il y a un an.

« On a commencé une forme d’accompagnement appelée A.B.A. En quelques semaines, notre fille a fait de gros progrès. Elle ne se mutile plus, elle enrichit son vocabulaire, elle est en interaction avec les gens. Cette méthode est très peu connue en France alors qu’il existe de vraies écoles A.B.A au Canada, aux États-Unis, en Belgique… » nous a expliqué cette mère de famille, ancienne éducatrice spécialisée.

Elle et son mari ont décidé de se lancer à corps perdus dans la création d’une classe valorisant la méthode A.B.A (« Applied Behavior Analysis » – Analyse Appliquée du comportement), à leur domicile, pour permettre aux familles, souvent démunies face à l’autisme, de bénéficier d’un accompagnement de qualité et de solutions quotidiennes adaptées.

120 000 euros par an

Malgré un soutien de principe de l’Agence régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté, le traitement A.B.A n’est pas reconnu officiellement par l’état, il n’y a donc aucun financement prévu pour le mettre en place. ​​​​Alexandra et Alexis ont investi 60 000 euros et ont lancé une campagne de financement participatif en ligne, via leur association « Autiste : Mon École Pour Grandir« .

« On a l’intention d’ouvrir la classe entre mars et septembre 2019. Avec 120 000 euros, nous pourrons accueillir quatre enfant par an, en équivalent temps plein. L’argent récolté servira à rémunérer les professionnels formés, éducateurs et un psychologue A.B.A. Une prise en charge A.B.A coûte environ 40 euros de l’heure. Nous serons à 17-20 euros de l’heure. Plus nous aurons d’argent, plus nous prendrons en charge d’enfants » détaille Alexandra Jouguier, dont la motivation et l’abnégation forcent l’admiration.

Consulter la campagne de dons en ligne.

Lili Rose à la découverte de la ferme. / © Association "Autiste : Mon École Pour Grandir"

Pour les enfants pris en charge, il s’agira de bénéficier d’espaces dédiés, spécialement conçus pour eux et d’un accompagnement personnalisé à chaque instant. La maison d’Alexandra et Alexis sera mise à disposition des enfants 4 jours par semaine avec notamment une salle sensorielle, une salle d’activité manuelle ou encore un espace détente.

Si les fonds sont au rendez-vous Alexandra rêve de plus grand : « Nous voulons aller jusqu’au bout, le plus loin possible… ouvrir plusieurs classes dans un autre local et un jour pourquoi pas des appartements, pour les plus âgés. Nous devons laisser leur chance à ces enfants. Là où l’état pêche, on doit nous parents assumer et compenser ».

Découvrir la page Facebook « Autiste : Mon École Pour Grandir ».

Qu’est-ce que la méthode A.B.A ?

L’ A.B.A. comporte un programme de techniques de modification du comportement et de développement de compétences.
Elle se compose essentiellement de deux types d’enseignements :

L’enseignement « structuré » , assis au bureau ainsi qu’un apprentissage scolaire classique. L’apprentissage est décomposé initialement en séances, répétées en successions rapides ( Essais Distincts Multiples) jusqu’à ce que l’enfant réussisse à répondre correctement sans guidance ou aide particulière.
Chaque essai ou étape consiste en :
– une demande ou directive donnée à l’enfant pour qu’il effectue une action
– un comportement ou réponse de l’enfant
– une conséquence/réaction de l’intervenant
Toute réponse ou ébauche de réponse correcte est renforcée positivement c’est-à-dire suivie immédiatement par quelque chose de plaisant pour l’enfant (jouet, bravo,…) et toute autre chose est ignorée ou corrigée de façon neutre.

L’enseignement « incidental » qui s’applique partout (à l’école, à la maison, à l’extérieur…) et à tout moment possible : il s’agit de guider l’enfant
– lors d’activités, de jeux, de loisirs afin de l’aider à jouer, à expérimenter et à découvrir son environnement
– lors des moments propices à l’apprentissage de l’autonomie personnelle comme les repas, la toilette, la propreté, …
– lors des moments concernant l’autonomie et l’intégration sociale comme les repas en collectivité, les activités de groupe, les sorties en société…
Là encore, toute action ou ébauche d’action adaptée est encouragée et renforcée par quelque chose qui plait et motive l’enfant.

(source : https://www.abaautisme.org)

Source FR3.

Saint-Jean-de-Losne : une initiation au canoë-kayak pour des adultes autistes… Voir la Vidéo…

A Saint-Jean-de-Losne, un club de canoë-kayak (« Les Pagaies des bords de Sâone ») propose à des adultes autistes de pratiquer cette discipline.

C’est un bel exemple d’inclusion – par le sport – en milieu ordinaire, qui a permis à 4 adultes cette année de faire cette découverte.

Le club sportif présente apprentissage adapté au rythme et aux capacités des adultes autistes / © FTV

Une initiative à destinations d’adultes autistes
Eric est résident dans un foyer spécialisé, la maison d’accueil spécialisée « Les Papillons Blancs », à Agencourt. 
Depuis fin Août, il s’initie au kayak. Une découverte où chaque rendez-vous est attendu avec impatience !
Sebastien fait aussi partie de l’équipage. Et jamais auparavant ils n’étaient montés sur un kayak.

Des progrès rapides
Il y a quelques semaines, à leurs débuts, ils faisaient reculer le bateau, et maintenant ils arrivent à diriger l’embarcation, sous la houlette de Marlène, l’éducatrice sportive.
De plus, tout un travail sur le port du gilet de sauvetage et une préparation ont été effectués en amont.
Lors des sorties, une aide médico-sociale accompagne les adultes autistes.

Des astuces de pro !
Marlène, l’éducatrice sportive, a recouru à des petites astuces pour accueillir Eric et Sébastien.
Tout d’abord, en utilisant des embarcations plus larges pour plus de stabilité, ensuite elle a installé des petits repères visuels sur les embarcations pour les guider pour planter la pagaie.
De plus, elle utilise des exercices empruntés au monde de la compétition pour travailler l’appui.
Un seul objectif demeure, celui de permettre à Eric et Sébastien d’apprendre à leur rythme, dans le respect de leurs capacités.

Une initiative, pas pour tout le monde
Le foyer-résidence, dans lequel vivent Eric et Sébastien, ne proposera pas cette activité sportive à tous ses pensionnaires.
Mais quatre d’entre eux ont déjà pu profiter de ces instants au fil de l’eau, riches de découvertes et de rencontres. L’expérience s’achèvera fin Octobre.
La Fondation Orange a subventionné cette activité.
L’expérience sera reconduite l’année prochaine.
Des moments à contre courant… de l’image qu’on se fait de l’autisme.

Le reportage de Maryline Barate et Damien Rabeisen
Intervenants :

  • Christelle Lanoux, Chef de service Maison d’Accueil Spécialisée Les Papillons Blancs
  • Marlène Bonnet, Educatrice sportive
  • Patou Coppa, Bénévole aux « Pagaies des bords de Saône »

Source FR3.

VIDÉOS à regarder ! Immersion au CMPR Bretegnier à Héricourt : le sport au cœur de la réadaptation…

Invité par la fondation Arc-en-ciel, Michaël Jeremiasz, champion olympique handisport a rendu visite aux patients du Centre de réadaptation fonctionnelle Bretegnier à Héricourt.

Nous avons voulu en savoir plus sur les pratiques du Centre de médecine physique et de réadaptation Bretegnier. Immersion.

Immersion au CMPR Bretegnier à Héricourt : le sport au cœur de la réadaptation

La journée fut belle mardi 16 octobre au Centre de Réadaptation Fonctionnelle Bretegnier à Héricourt, et pas seulement grâce au ciel bleu. Les sourires étaient au rendez-vous pour la venue du champion olympique handisport Michaël Jeremiasz, invité par la fondation Arc-en-ciel en partenariat avec Malakoff Médéric. Le but de l’événement : permettre au médaillé olympique de tennis de découvrir les installations de ce centre mais aussi d’apporter une parole réconfortante aux patients. L’après-midi, le champion a même fait découvrir le tennis fauteuil, son sport de prédilection, aux patients et à des enfants d’un collège des alentours.

« J’ai eu un accident à 18 ans, et personne n’est venu me dire ce qu’allait être ma vie après ça. C’est important de pouvoir montrer que la vie après l’accident, avec le handicap, peut être épanouissante » explique Michaël, dont le discours et la spontanéité ont réchauffé inconditionnellement les coeurs des nombreuses personnes présentes dans la salle de conférence.

Écoutez le témoignage de Michaël Jeremiasz, quadruple médaillé des Jeux paralympiques

Le centre Bretegnier est plutôt bien loti. Il dispose de 106 lits en hospitalisation complète et 30 places en hospitalisation de jour. Parmi les patients, on retrouve des accidentés de la route, de la vie ou des personnes victimes d’accidents vasculaires cérébraux. La durée de leurs séjours diffère en fonction des pathologies. Certains peuvent rester plusieurs mois au sein de l’établissement. Les installations sont de bonne qualité et les patients sont pris en charge par une équipe de professionnels, kinés, orthophonistes, psychologues mais aussi professeurs de sport adapté. On y trouve par exemple un laboratoire d’analyse de la marche (et posturographie).

Nous avons arpenté les couloirs du centre avec notre appareil photo et un enregistreur audio, avant de rejoindre le cours de tennis pour une partie pleine de bonne humeur. Découvrez le CMPR Bretegnier d’Héricourt, grâce à notre diaporama sonore :

 

Source FR3.

Deux mères d’enfant autiste de Compiègne et Noyon se mobilisent pour faire ouvrir des classes spécialisées…

Dans l’Oise, deux mamans ont créé un collectif de parents pour faire ouvrir des classes d’Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) à Noyon et Compiègne.

C’est via les réseaux sociaux qu’elles ont pu rassembler autour de cette initiative une trentaine d’autres parents.

Céline et Laëticia ont décidé de se battre pour faire scolariser leur enfant autiste, Corentin et Nolas, dans des classes spécialisées. / © Céline Pournin Fontaine/Laëticia Gallet

« Je n’allais pas punir mon fils parce que le système n’est pas adapté »

« On en a marre de batailler pour scolariser nos enfants dans des écoles classiques. On veut des classes adaptées avec du personnel formé« . Dans la voix de Céline Fontaine Pournin pointe le ton énergique des personnes déterminées. Et elle l’est, cette maman de Compiègne dont le petit dernier, Corentin, 4 ans, a été diagnostiqué autiste.

Son cheval de bataille ? Faire ouvrir des classes d’Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) dans le secteur de Compiègne et de Noyon. Elle a trouvé comme compagnon de route une autre maman d’un enfant autiste : Laëticia Gallet habite Noyon et son fils, Nolan, 5 ans, est également autiste.

Leurs enfants sont scolarisés en maternelle dans des écoles classiques mais sans Assistant de Vie Scolaire. « L’année dernière, j’ai failli déscolariser Corentin, raconte Céline. Il n’avait pas d’AVS et les enseignants ne savaient pas comment faire avec lui. Et finalement, je me suis dit que non, je n’allais pas punir mon fils parce que le système n’est pas adapté. » 

Laëticia Gallet connaît le même parcours du combattant pour faire scolariser Nolan à Noyon. « Beaucoup d’enfants autistes finissent dans des IME alors qu’ils sont parfaitement capables de suivre une scolarité classique. Il faut leur laisser leur chance. Ce sont des enfants extraordinaires », s’emporte Céline.

Une page Facebook pour fédérer les parents

Devant les lacunes de l’Éducation nationale et son inertie en matière de prise en charge des enfants handicapés, Céline et Laëticia ont décidé de prendre les choses en main : elles ont lancé un appel sur leur page Facebook pour trouver des parents d’enfants autistes qui voudraient les faire scolariser en Ulis.
À Compiègne, il y a 4 classes Ulis et une seule à Noyon mais pas assez pour le nombre d’enfants qui ont besoin d’être suivis dans un dispositif Ulis. Et les plus proches sont à plusieurs dizaines de kilomètres à Senlis, Pont-Sainte-Maxence et Crépy-en-Valois. Au total, l’Oise compte 69 classes Ulis. Elles accueillent près de 800 enfants dans le premier degré soit une moyenne de 11 enfants par classe. Ces classes prennent en charge des petits effectifs des enfants en situation en handicap avec du personnel spécialement formé.

En quelques jours à peine, elles ont été contactées par des dizaines de parents. « Aujourd’hui, on a une liste d’au moins 35 élèves possibles », se réjouit Céline.

Sur leur chemin, Céline et Laëticia ont rencontré David Teixeira, le président de l’association Eclosion Bleue à Compiègne. Son fils, autiste, est scolarisé en Ulis. Il n’a pu qu’abonder dans le sens des deux mamans. David Texeira a ainsi contacté Philippe Marini. Le maire de Compiègne soutient l’initiative de Céline et Laëticia.

Elles aimeraient qu’au moins une classe Ulis soit ouverte à la prochaine rentrée soit à Compiègne soit à Noyon. Une décision qui incombe au Rectorat et à la Maison départementale des personnes handicapées de l’Oise.

Source FR3.

« Je gagne 686 euros par mois en travaillant du lundi au vendredi » Céline AVS à Saint-Etienne…

Alors que tous les députés de l’opposition demandent à ce que le statut d’AVS (Auxiliaire de vie scolaire) et AESH (Accompagnants des Élevés en Situation de Handicaps) soit mieux reconnu, une proposition de loi n’a pas été retenue à l’Assemblée.

"Je gagne 686 euros par mois en travaillant du lundi au vendredi" Céline AVS à Saint-Etienne. Photo d'illustration

Saint-Étienne, France

Les AVS ou AESH ce sont ces personnes qui aident les enfants handicapés dans les écoles, les collèges ou les lycées. L’ensemble de l’opposition des Républicains à la France Insoumise a soutenu une proposition sur « l’inclusion des élèves en situation de handicap ».

C’est une honte, nous n’avons même pas pu défendre notre proposition, Dino Cinieri, député les Républicains de la Loire

Mais cette proposition de loi n’a pas été retenue à l’Assemblée Nationale. Le but était de rendre moins précaire ces métiers. Le député de la Loire Dino Cinieri est en colère :  « Il faut se mettre à la place de l’enfant qui est handicapé et qui a une AVS et on lui change chaque année, résultat il perd tous ses repères ! » avant d’ajouter : « Nous quand nous déposons des amendements c’est pour être constructif pour le bien-être de ces enfants et tout cela est balayé d’un revers de main par la majorité » conclu-t-il énervé.

Un métier très précaire

La plupart des AVS ont des contrats d’une vingtaine d’heures par semaine payés au smic et renouvelable d’années en années. Conséquence beaucoup se retrouvent à vivre sous le seuil de pauvreté. C’est le cas de Céline (nom d’emprunt) elle travaille dans une école à Saint-Etienne. Elle est AVS depuis 3 ans : »Je travaille 24 heures par semaine, mais pas pendant les vacances scolaires, résultat à l’année j’ai l’équivalent de 57% d’un temps plein« .

Céline gagne 686 euros par mois et avec ces horaires du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30, il est difficile pour elle de trouver un autre emploi : « J’arrive à donner quelques cours de soutien scolaire, mais je ne me fais jamais de gros mois ! » Avant de conclure : « Même si j’aime mon travail si je trouve un autre emploi ailleurs à plein temps et en CDI,c’est sûre j’y vais ! »

Source FRANCE BLEU.