Un plan de Paris en relief pour les personnes handicapées visuelles : c’est une première …

Le premier plan en relief de la capitale a été dévoilé ce vendredi à Paris. Ce plan est destiné à améliorer l’accessibilité de la ville au personnes en situation de handicap visuel.

Pour faire ce plan la Mairie de Paris a travaillé avec l’office du tourisme et des associations concernées.

Le premier plan en relief de Paris pour les personnes handicapées visuelles

Comment lire un plan de Paris quand on est déficient visuel ? Jusqu’à présent c’était très difficile. Face à ce constat et avec l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, la Mairie de Paris et des associations comme celle des Parents d’Enfants Déficients Visuels, Valentin Haüy et la Fédération des aveugles de France ont travaillé ensemble pour réaliser ce plan en relief. Il a été dévoilé ce vendredi. Ce plan est une première à Paris.

Un plan en relief en bois

Ce plan en relief en bois indique les grands monuments parisiens :  l’Arc de Triomphe, le Grand et le Petit Palais ou encore la Tour Eiffel.

Les arrondissements sont délimités, tout comme la Seine, en creux dans le plan.

Un plan de Paris en relief pour les personnes handicapées visuelles  - Creux et reliefs pour s'y retrouver.

Chaque monument est indiqué par une lettre ou un sigle entouré sur le tableau et retranscrit en braille dans la légende.

Un plan de Paris en relief pour les personnes handicapées visuelles - Les légendes sont en braille

Un plan de Paris en relief pour les personnes handicapées visuelles - Des légendes en braille

Le plan indique également la direction d’autres zones en dehors de Paris comme la Défense ou le Bois de Boulogne.

L’échelle, de 1 km, est, elle aussi en relief sur le plan.

Un outil précieux pour les personnes handicapées visuelles

Il sera installé au point d’accueil de l’Office du tourisme. Il va permettre d’organiser plus facilement le voyage et la venue dans la capitale des visiteurs en situation de handicap visuel.

Les personnes handicapées qui souhaitent visiter Paris pouvaient déjà aller sur internet sur le site parisinfo.com à la rubrique « Visiter Paris avec un handicap ».

Une brochure Paris accessible était déjà accessible en braille.

Source FRANCE bleu.

Handicap. Quatre associations claquent la porte de la concertation sur le revenu universel…

Quatre associations de défense des personnes handicapées quittent la concertation sur le revenu universel menée par le gouvernement.

Elles refusent notamment l’intégration de l’allocation adultes handicapés dans ce dispositif appelé à remplacer les différents minima sociaux.

Handicap. Quatre associations claquent la porte de la concertation sur le revenu universel

 

Quatre associations de défense des personnes handicapées ont claqué la porte, mardi 4 février 2020, de la concertation menée par le gouvernement pour définir les contours du futur « revenu universel d’activité » (RUA), car elles refusent que leurs allocations actuelles soient intégrées dans ce dispositif, et estiment n’être pas suffisamment écoutées.

Nos associations en ont assez […] de participer à une pseudo-concertation alors même que nos ministres semblent avoir déjà pris leurs arbitrages, écrivent dans un communiqué les représentants de l’APAJH, d’APF France Handicap, de l’Unafam et de l’Unapei.

Fusion des minima sociaux

Depuis plus de six mois, nous rappelons sans cesse que l’intégration de l’AAH (Allocation pour adultes handicapés) dans le revenu universel d’activité va à l’encontre des droits des personnes en situation de handicap, expliquent encore les signataires, qui refusent d’être les témoins silencieux de la mort d’un droit acquis de longue date.

Handicap. Quatre associations claquent la porte de la concertation sur le revenu universel

Le RUA, qui pourrait concerner près de 15 millions de personnes à l’horizon 2023, doit intégrer les actuels RSA, prime d’activité et allocations logement mais aussi, éventuellement, l’AAH et le minimum vieillesse, voire d’autres prestations.

La concertation lancée par le gouvernement pour définir les contours de cette réforme laisse entrevoir un consensus en faveur d’une prestation ouverte aux moins de 25 ans, actuellement non éligibles au RSA, selon des résultats dévoilés en janvier par l’exécutif. En revanche, 61 % des personnes ayant donné leur avis sur internet ont estimé que l’actuelle AAH ne devrait pas être fondue dans le futur RUA.

Les citoyens sont-ils écoutés ou bien juste embarqués dans un semblant de démocratie participative ?, demandent à ce propos les associations.

La concertation « continue »

Dans un communiqué, les ministres concernées Agnès Buzyn, Sophie Cluzel et Christelle Dubos, chargées respectivement des Solidarités, du Handicap et de la lutte contre la pauvreté, ont dit prendre acte et regretter la décision des associations.

L’intégration de l’AAH dans le revenu universel d’activité n’est à ce jour pas actée, ont-elles souligné, ajoutant que la décision ne serait prise qu’à l’issue d’un travail de concertation qui continue.

Une telle intégration « permettrait de résoudre beaucoup de dysfonctionnements qui pénalisent les personnes en situation de handicap, qu’elles soient seules, en couple, avec des enfants, a néanmoins estimé Christelle Dubos.

Pour autant, il est hors de question de fusionner sans différentiation entre les différents profils de bénéficiaires, et « nous avions commencé à évoquer avec les associations des scénarios où la part de prestation liée au handicap de la personne était clairement identifiée, a-t-elle souligné.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : « Le gouvernement parle d’intégration, mais il fait de la désintégration »…

Action symbolique ce mercredi 5 février à midi devant la préfecture à Montpellier pour défendre les droits des personnes handicapées : les associations dénoncent une menace de baisse drastique de leurs revenus.

Handicap : "Le gouvernement parle d'intégration, mais il fait de la désintégration"

Montpellier – France

« _Pour que handicap et pauvreté ne soient pas la double pein_e ! » Ce mercredi 5 février, une délégation de personnes handicapées s’est rassemblée devant la préfecture à Montpellier, pancartes autour du cou pour demander le maintien de l’allocation adulte handicapé. L’AAH, menacée de disparaître au profit d’un revenu universel d’activité qui engloberait aussi le revenu de solidarité active.

Simplification administrative dit le gouvernement. Les associations craignent à l’inverse que cette réforme ne fragilise le quotidien de plus d’un million de personnes handicapées en France. Inquiétudes qu’elles expriment dans une tribune parue le mardi 4 février dans le quotidien Libération :

Elles ont lancé une pétition pour faire reculer le gouvernement qui a rassemblé 61.000 signataires.

De 1.000 à 500 euros

Patricia Czolacz, 50 ans, est venue en fauteuil roulant depuis Palavas par ses propres moyens, en bus puis tram. « Je suis venue défendre mes droits. Je suis mariée, avec un enfant. Aujourd’hui je reçois 1.000 euros par mois, mais avec la réforme ce sera 500. Le gouvernement parle d’intégration, mais il fait de la désintégration. »

À ses côtés, Valérie Dumas, dont le handicap est dit « invisible » : différents troubles de la personnalité et du comportement qui l’empêchent de travailler depuis 2014. Elle est handicapée deuxième catégorie, à 50 % et touche 900 euros par mois. « Avec un enfant à charge, je ne m’en sors pas. Si je n’arrive pas à vivre dignement aujourd’hui alors qu’en sera-t-il demain? C’est la misère… »

« Cette réforme ça veut dire quoi? Que le gouvernement veut mettre au banc de la société les handicapés ? Qu’on est des monstres ? »

Handicap : "Le gouvernement parle d'intégration, mais il fait de la désintégration"

Et elle poursuit : le problème avec ce revenu universel, c’est que « nous serions tenus à aller chercher du travail. Comment quelqu’un qui est reconnu en incapacité totale pourra aller trouver du travail ? Comment savoir si une personne schizophrène sera acceptée dans une équipe? Quand on sait que quatre associations ont quitté les négociations, ça veut dire quoi ? Que le gouvernement est obtu ? » 

Retrait de la réforme

Les associations demandent le retrait de la réforme ou du moins de préserver l’allocation handicapé. « Parce que des personnes nous disent qu’elles vont finir par faire la manche… Ce n’est plus possible« , explique Nadine Beurroies, bénévole pour la fédération des adultes et travailleurs handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Pour la pétition, l’objectif est d‘atteindre les 70.000 signataires d’ici le 9 février.

« Ça permet de souffler quelques heures » : la « pause des aidants » inaugure ses locaux à Guéret…

Les Creusois qui s’occupent d’un parent malade ou d’un enfant handicapé peuvent désormais confier leurs proches à la « pause des aidants » pendant une demi-journée, le temps de faire des courses ou de se reposer.

Vous pouvez contacter la "pause des aidants" de Guéret au 05 55 41 46 40.

C’est le genre d’endroit dont Chantal aurait rêvé, il y a quelques années, quand elle s’occupait nuit et jour de sa sœur handicapée et de son beau-père âgé. La « pause des aidants », service du centre communal d’action sociale (CCAS) de Guéret, inaugure jeudi 6 février de nouveaux locaux rue de Paris.

Ces nouveaux murs permettent au service de se développer et de proposer une nouveauté pour soutenir les « aidants », ces personnes qui prennent soin d’un parent ou enfant malade, âgé ou handicapé. Elles sont entre huit et onze millions en France. A Guéret, elles peuvent désormais confier leurs proches à la « pause des aidants » pendant une demi-journée, le temps de se reposer et de vaquer à leurs occupations. Chantal, désormais bénévole, témoigne :

Quand j’étais aidante, c’était 24h/24, 7j/7. Je ne sortais plus de chez moi, il n’y avait personne pour m’aider. Grâce à la « pause des aidants », on peut laisser les personnes en sécurité le temps d’aller chez le coiffeur ou de faire les magasins. Quelques heures de détente font du bien, sinon on y laisse vraiment des plumes.

La "pause des aidants" propose également des ateliers ouverts aux aidants, aux aidés et aux seniors. - Radio France

Des aidants épuisés

« C’était une demande des aidants, ils sont souvent épuisés de s’occuper de quelqu’un. Là, ils peuvent souffler et avoir un peu de répit sans se soucier de laisser leurs proches seuls à la maison », explique Marie-Christine Guyonnet, directrice du CCAS de Guéret. Ce service ne sera pas gratuit et disponible uniquement sur rendez-vous.

La particularité et la richesse, selon Marie-Christine Guyonnet, est que les personnes âgées ou handicapées seront prises en charge par des salariés (une coordinatrice et un travailleur social) mais aussi une dizaine de bénévoles, eux-mêmes aidants.

La « pause des aidants » ne se limitera pas à cet accueil. Ce sera également un lieu ouvert à tous, aidants, aidés et seniors. Des cours de gymnastique, une chorale et des ateliers notamment de loisirs créatifs seront régulièrement organisés. La salle dispose également d’un vélo spécial qui permet de faire de l’activité physique et cognitive.

  • La pause des aidants (5 rue de Paris à Guéret) est ouverte de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, du lundi au vendredi. Infos au 05 55 41 46 40 ou lapausedesaidants23@orange.fr

Source FRANCE BLEU.

Un jeune adulte handicapé agressé par quatre jeunes filles mineures en gare de Grasse…

Quatre jeunes filles âgées de 15 à 17 ans s’en sont pris à un jeune homme déficient mental âgé de 31 ans en gare de Grasse. Les faits se sont produits dans la nuit de lundi à mardi.

Elles ont violenté le garçon, ont filmé l’agression et ont tenté de lui dérober sa sacoche et son téléphone portable.

Quatre jeunes filles mineures seront prochainement convoquées devant la justice après une agression en gare de Grasse

Il est 00H40 quand mardi au sein de la gare SNCF de Grasse, quatre jeunes filles mineures violentent un homme seul, âgé de 31 ans. Il est déficient mental et placé sous curatelle renforcée. Deux sœurs tentent de lui voler sa sacoche, une autre projette le jeune homme au sol et le ceinture. Elles le rouent de coups de pieds, qu’il reçoit au visage et aux mains et lui prennent son téléphone portable. Le jeune homme souffre de blessures superficielles à la main et à la tête. 

Une des jeunes filles filme l’agression

Pendant que le jeune homme est roué de coups, une des jeunes filles filme avec son téléphone portable. C’est ce qu’on appelle le « happy slapping » ou vidéoagression, une pratique consistant à filmer l’agression physique d’une personne. Depuis 2006, ce phénomène a pris de l’ampleur en France.

Quatre jeunes filles de 15 à 17 ans arrêtées

Les policiers nationaux et municipaux alertés au moment des faits, grâce à la vidéosurveillance de la gare, se rendent sur place et réussissent à interpeller les agresseuses.

Deux d’entre-elles ont 15 ans, l’une a 16 ans et l’autre 17 ans. Elles sont domiciliées à Grasse, Cannes, et l’une d’elles est placée en foyer à Cagnes-sur-Mer. Certaines sont déjà suivies par la protection judiciaire de la jeunesse. Après leur garde à vue, elles ont été remises en liberté et seront convoquées le 8 mars devant la Protection judiciaire de la jeunesse, elles ont rendez-vous le 8 avril devant le juge pour d’éventuelles mise sen examen.

La sacoche et le téléphone portable de la victime lui ont été restitués. Le téléphone portable de celle qui a filmé l’agression a été saisi et les images récupérées.

Source FRANCE BLEU.

Une distinction pour le clip et le défilé des mémés …

Fin 2019 à Paris, l’association d’aide à domicile Colchique et l’EHPAD la résidence du Parc à Audincourt ont été primées pour une série d’actions visant à donner une autre image de la vieillesse.

Une distinction pour le clip et le défilé des mémés

Le diplôme décore l’entrée dans les locaux de l’association d’aide et de soins à domicile des personnes âgées Colchique à Belfort. Avec l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes la Résidence du Parc à Audincourt, elle a été primée, fin 2019 à Paris, lors de la quinzième cérémonie du Trophée des directions , en présence de la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Comprenant quatre catégories, cette manifestation valorise, chaque année, des initiatives menées par des directeurs du secteur social et médico-social et de leurs équipes en direction des personnes âgées. Un jury composé de professionnels et d’experts a attribué un prix commun à Colchique de Belfort et l’EHPAD d’Audincourt dans la catégorie « promotion de la citoyenneté et participation des publics ». Il récompensait une initiative inscrite dans le projet «  Citoyennage  » dont le but était, à la fois, de « lutter contre les clichés sur les personnes âgées et de valoriser leur place dans la société ».

Un clip aux 300 000 vues

Entre 2018 et 2019, six mamies, trois de chaque structure, ont détourné une chanson de Zaz pour un clip « Les mémés s’éclatent ». Il s’agissait de communiquer un message positif sur la vieillesse. Diffusé sur Internet, il a créé le buzz avec plus de 300 000 vues. Il leur a valu d’être invitées en octobre 2018 à l’Assemblée nationale et au Sénat. Lors de leurs rencontres avec des parlementaires, elles y ont défendu la nécessité de reconsidérer la politique en faveur des personnes âgées et la valorisation des professionnels qui œuvrent à leur côté pour leur permettre de vieillir dans la dignité.

Ces actions se sont achevées en juin 2019 par un défilé de mode atypique en deux parties, à la salle des fêtes de Belfort. Entre des saynètes, les « mémés » avec canne, déambulateur ou fauteuil roulant, ont joué au mannequin avec leur aide à domicile, des enfants ou des amis.

Source EST REPUBLICAIN

Signaux d’alerte, diagnostic, traitement…5 choses à savoir sur le cancer colorectal…

Les cancers du côlon et du rectum touchent environ 43.000 personnes chaque année.

Signaux d’alerte, diagnostic, traitement...5 choses à savoir sur le cancer colorectal

En 2018, 43.246 nouveaux cas de cancers du côlon et du rectum se sont déclarés, plaçant cette maladie au troisième rang des cancers en France. Selon l’Institut national du cancer (INCa), le nombre de cancers colorectaux devrait atteindre 45.000 nouveaux cas annuels en 2020. «La plupart du temps, tout commence par l’apparition de polypes sur les parois internes du côlon ou du rectum, précise le Pr Frédéric Bretagnol, médecin en chirurgie viscérale et digestive à l’hôpital Beaujon à Clichy. D’abord bénins, ils se transforment, quelquefois au bout de dix ans, en polypes cancéreux.»

Nul ne sait expliquer, pour l’instant, pourquoi ces excroissances charnues, baptisées polypes adénomateux, dégénèrent. Mais plus ils sont détectés tôt, plus efficace est la prise en charge. La France a mis en place un programme national de dépistage à partir de 50 ans, dans le but de réduire la mortalité (17.000 décès chaque année). Seuls 30 % des Français de 50 à 74 ans y participent et c’est une perte de chance.

Aujourd’hui, la survie des patients atteints de cancer colorectal est de 63 %. Elle est de 63 % à cinq ans et de 52 % à dix ans. Pourtant, lorsque ce cancer est pris en charge suffisamment tôt, «on obtient jusqu’à 90 % de guérison», insiste le Pr Michel Ducreux, chef du service d’oncologie digestive à l’institut Gustave-Roussy, à Villejuif.

1. Quels facteurs de risque?

Trop d’alcool et de viande rouge, alimentation trop grasse, tabagisme, sédentarité, surpoids ou obésité: certains facteurs de risque sont évitables. D’autres sont, en revanche, inéluctables, tel un antécédent personnel de cancer ou de polypes au niveau du côlon, ou des antécédents familiaux de cancers colorectaux (parents, frères et sœurs).

Les personnes souffrant de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (inflammations chroniques du système digestif) ont aussi un risque augmenté. Enfin, les patients atteints du syndrome de Lynch ou de polypose adénomateuse familiale (présence de milliers de polypes), dus à des mutations génétiques spécifiques, ont un risque très élevé, de l’ordre de 80 à 100 %, de souffrir d’un cancer colorectal.

2. Quels signaux d’alerte?

Des épisodes prolongés de diarrhée ou de constipation, des ballonnements, douleurs abdominales, une fatigue inexpliquée, une perte de poids et la présence de sang dans les selles, doivent amener à consulter son généraliste. Ils ne sont pas spécifiques au cancer du côlon, mais le médecin s’en assurera en prescrivant une coloscopie, qui consiste à introduire une sonde via l’anus pour examiner tout le côlon ainsi que le rectum, à la recherche de polypes. Souvent pratiquée sous anesthésie générale, elle nécessite une préparation assez contraignante: suivre un régime sans fibre et boire deux fois deux litres d’un liquide laxatif salé pour nettoyer complètement le côlon.

Des épisodes prolongés de diarrhée ou de constipation, des ballonnements, une fatigue inexpliquée, une perte de poids et la présence de sang dans les selles, doivent amener à consulter son généraliste

Le Figaro

En l’absence de symptômes, des coloscopies de surveillance sont prescrites aux personnes à risque moyen (antécédents personnels et familiaux, maladies de Crohn, rectocolite hémorragique) ou élevé (syndrome de Lynch).

Mais tout le monde est invité au dépistage à partir de l’âge de 50 ans. Le test immunologique, qui a remplacé l’Hémoccult, permet de repérer 70 à 80 % des cas. Il consiste à rechercher du sang occulte dans les selles. Cinq pour cent des tests se révèlent positifs et nécessitent un examen complémentaire pour savoir s’il s’agit d’un cancer (une fois sur deux environ).

3. Comment se fait le diagnostic?

«La coloscopie est l’examen de référence pour diagnostiquer un cancer du côlon», précise le Pr Frédéric Bretagnol. Il permet de détecter des polypes avant qu’ils ne deviennent cancéreux ou des lésions de très petites tailles qui peuvent être retirées. En cas de lésions plus importantes, on prélève une partie de la tumeur pour l’analyser (biopsie). Si elle se révèle cancéreuse, l’examen est complété pour évaluer l’étendue du cancer.

«Le scanner thoraco-abdo-pelvien nous aide à préciser l’extension et la localisation de la tumeur, ainsi que la présence d’éventuelles métastases dans le foie et les poumons», explique le chirurgien. Un dosage sanguin de l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) est aussi utile: l’augmentation de cette protéine indique la présence de cellules cancéreuses localisées ou de métastases.

Pour le cancer du rectum, deux autres examens d’imagerie médicale sont proposés pour un bon diagnostic. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) rectale et une échographie endorectale déterminent le stade de la tumeur. «Ces deux examens permettent d’évaluer le degré d’infiltration de la tumeur dans la paroi ainsi que la présence de ganglions suspects, précise le Pr Frédéric Bretagnol. Ils sont donc précieux pour établir ensuite la stratégie thérapeutique la plus adaptée.»

4. Quels traitements?

Ils ont beaucoup évolué avec les progrès de la chirurgie et de la chimiothérapie et le développement des thérapies ciblées pour traiter les stades métastatiques. «Le premier traitement reste chirurgical et consiste à enlever la partie du côlon où se trouve la tumeur», précise le Pr Michel Ducreu. Suivant la localisation de la tumeur, l’intervention se fait soit par laparotomie (en ouvrant l’abdomen), soit par cœlioscopie (ventre fermé). Le chirurgien effectue plusieurs incisions pour y insérer une caméra et les instruments chirurgicaux.

«Le premier traitement reste chirurgical et consiste à enlever la partie du côlon où se trouve la tumeur.»

Pr Michel Ducreu, chef du service d’oncologie digestive à l’institut Gustave-Roussy

Si les examens préopératoires ont signalé la présence de métastases, un traitement par chimiothérapie néo-adjuvante (c’est-à-dire avant l’intervention chirurgicale) est proposé afin de les faire régresser. Puis, l’opération est programmée. Pour les cancers localisés, la chirurgie peut suffire. Mais si la tumeur est agressive, si des ganglions sont atteints ou en cas de métastases, les médecins préconisent un traitement par chimiothérapie (5-fluoro-uracile, irinotécan, capécitabine, oxaliplatine…) combinée parfois à une immunothérapie comprenant des anticorps monoclonaux, des médicaments qui freinent la croissance de la tumeur en l’empêchant de se développer (bévacizumab, cétuximab, panitumumab).

En cas de cancer du rectum, la stratégie thérapeutique n’est pas tout à fait la même. «Une radiothérapie associée à une chimiothérapie est proposée pendant un mois, la radiothérapie potentialisant les effets de la chimiothérapie, explique le Pr Bretagnol. Puis nous attendons trois mois avant de passer à la chirurgie. Pour les patients, ce délai est souvent incompréhensible, mais il est capital: la radiochimiothérapie fait fondre la tumeur, il est donc important d’attendre qu’elle ait donné le maximum de ses effets avant d’opérer.»

Une fois la partie atteinte enlevée, le chirurgien procède à une anastomose ou abouchage: il reconnecte la partie du rectum qui a été conservée au côlon. Quand la cicatrice est très près de l’anus et que les selles ne peuvent plus être évacuées par les voies naturelles, une stomie temporaire est pratiquée: l’intestin est relié directement à la peau de l’abdomen, et les matières fécales s’écoulent dans une poche fixée sur le ventre.

Même si la majorité de ces stomies sont désormais provisoires, elles restent traumatisantes pour beaucoup de patients. Des stomathérapeutes, infirmières spécialisées dans l’aide des patients ayant une stomie, sont présentes dans certains services hospitaliers.

5. Quel suivi?

Après l’intervention, les examens anatomopathologiques permettent de s’assurer que tout le cancer a bien été enlevé. Un prélèvement du tissu lymphatique autour de la tumeur (curage ganglionnaire) vérifie la présence de cellules tumorales dans les ganglions. Si c’est le cas, même si elles ont été enlevées lors de l’intervention, une chimiothérapie adjuvante (deux cures par mois pendant six mois) est proposée.

Les patients sont ensuite surveillés tous les trois mois pendant deux ans, tous les six mois pendant trois ans, puis tous les ans. Objectif: accompagner les patients dans leur vie quotidienne (alimentation, soucis digestifs) mais aussi dépister une éventuelle récidive.

Source LE FIGARO.

Dépakine : Sanofi annonce sa mise en examen pour « tromperie aggravée »…

Une enquête avait été ouverte en septembre 2016 sur cet anti-épileptique qui présente un risque élevé de malformation sur le foetus.

La Dépakine est un médicament anti-épileptique commercialisé par Sanofi.

Sanofi face à la justice. Le groupe pharmaceutique a annoncé lundi soir sa mise en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » dans l’affaire de la commercialisation de l’anti-épileptique de référence Dépakine, une enquête ouverte en septembre 2016.

La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine par Sanofi, mais aussi sous des marques génériques, et est prescrite aux personnes souffrant de troubles bipolaires, mais présente un risque élevé de malformations congénitales sur le foetus si elle est prise par une femme enceinte.

Plusieurs milliers d’enfants concernés

La Dépakine est au centre d’un retentissant scandale sanitaire depuis plusieurs années à cause des malformations congénitales provoquées chez les enfants de femmes sous traitement pendant leur grossesse.

Le valproate de sodium, le principe actif de la Dépakine et ses dérivés, est responsable depuis 1967 de malformations chez 2.150 à 4.100 enfants, et de troubles neurodéveloppementaux chez 16.600 à 30.400 enfants, selon des estimations de l’assurance maladie et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Source 20 MINUTES.

Morbihan. Quatre associations s’unissent pour faciliter l’accueil d’enfants en situation de handicap…

Le Pôle ressources handicap 56 (PRH 56) est un dispositif de proximité, ouvert aux professionnels du Morbihan qui accueillent (ou le souhaitent) des jeunes, de 0 à 18 ans, en situation de handicap ou atteints de maladie chronique.

Le but : valoriser l’inclusion et accompagner professionnels et parents.

Morbihan. Quatre associations s’unissent pour faciliter l’accueil d’enfants en situation de handicap

Ce « collectif, précise David Bellanger, directeur territorial chez Ceméa, est géré par des associations. Il existe depuis un an et, outre ses compétences, a pour objectif de répondre aux problèmes du territoire par une politique volontariste. »

Valoriser l’inclusion des enfants en situation de handicap

Parmi ses associations gestionnaires, BA2i qui œuvre pour l’accompagnement des enfants en situation de handicap chez les assistances maternelles ; les Pep 56 pour l’enfance et la jeunesse en Morbihan ; Familles rurales qui agit pour et avec les familles, en défendant leurs droits et répondant à leurs besoins ; et Ceméa, le mouvement national d’éducation nouvelle.

D’une même voix, Carole Seveno et Anne Saporita (Pep 56), Daniel Adrian (Familles rurales), Agnès Chamoin-Foucaut (BA2i) et David Bellanger ont expliqué leur démarche : « Le but est de valoriser l’inclusion de ces enfants au sein des accueils individuels et collectifs. La PRH propose donc une sensibilisation et un accompagnement, gratuit, des professionnels à cet accueil spécifique. »

Sensibiliser, accompagner, échanger

Pour le collectif, cet échange avec les professionnels est indispensable : « Il y en a un nombre conséquent dans le département : 4 500 assistant.es maternel.les et animateur.rices ; une centaine qui exerce dans des crèches multi-accueil et plus de 300 en accueil de loisirs, entre autres. On apporte conseils et expertises également. Tout cela doit permettre de fluidifier le parcours, pas forcément linéaire, d’un enfant. Mais aussi celui des parents, qui peuvent nous contacter directement. »

Fruit d’une politique départementale, l’accompagnement est réalisé, gratuitement, grâce à des soutiens financiers de l’État, du conseil départemental, de l’Agence régionale de santé, CAF et de la MSA. « Quelque part, tous ses acteurs partagent un objectif commun, conclut le collectif. Simplifier la vie de ces enfants. »

Source OUEST FRANCE.

Protection de l’enfance : 30 départements pilotes vont être aidés par l’État…

Pour mener à bien des actions innovantes pour prendre en charge les enfants en difficulté ou maltraités, trente départements pilotes vont recevoir une aide spécifique de l’État cette année, a annoncé le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance.

 Des projets innovants pour prendre en charge les enfants maltraités ont été retenus.

Places en foyers, interventions chez les familles en difficulté, ou meilleur accompagnement des enfants placés handicapés : 30 départements vont bénéficier cette année d’un soutien financier en faveur de la protection de l’enfance, a annoncé lundi à l’AFP le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet.

Une enveloppe de 80 millions d’euros

Les départements sélectionnés devront conclure avec l’Etat, « d’ici juin 2020, un contrat avec des projets et des priorités en matière de prévention et de protection de l’enfance », a détaillé le secrétaire d’Etat. 62 départements s’étaient portés candidats pour cette première vague de contractualisation dotée d’une enveloppe de 80 millions d’euros, selon Adrien Taquet.

Des départements sélectionnées sur leurs projets

Les premiers départements concernés – de la Meuse au Val-d’Oise ou à la Seine-et-Marne, en passant par la Corse, la Guyane, La Réunion, le Gard ou le Cher – ont été choisis pour leurs projets innovants en matière de prévention, de détection ou de prise en charge des enfants maltraités. « Nous avons aussi cherché un équilibre géographique entre les territoires urbains et ruraux, incluant les outremers, ainsi que les départements présentant des particularités telles que l’insularité, une démographie croissante ou l’arrivée importante de mineurs non accompagnés », a précisé Adrien Taquet.

Ces contrats impliqueront « un cofinancement par les départements à hauteur de 50% » à l’échelle nationale pour « des projets avec des objectifs fixés et dont les premiers résultats seront évalués d’ici un an », a-t-il encore dit.

Villages d’enfants, PMI, accompagnement des enfants placés en situation de handicap…

Il s’agira par exemple d’investir davantage dans la Protection maternelle et infantile pour des visites à domicile, de soutenir l’accompagnement des enfants placés en situation de handicap, ou d’implanter des « villages d’enfants », structures gérées par Action Enfance et SOS Villages d’enfants, qui favorisent l’accueil de fratries au sein de « villages » de plusieurs petits pavillons.

Plus de 350.000 enfants concernés

En 2021, puis en 2022, une trentaine d’autres départements devraient bénéficier de la même démarche, conformément aux ambitions de la « Stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance » présentée au mois d’octobre par le gouvernement.

Plus de 350.000 jeunes font l’objet d’une mesure de protection de l’enfance en France, dont la moitié sont placés dans des foyers ou auprès de familles d’accueil. Confronté à d’importantes difficultés, le secteur de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), placé sous la compétence des départements, a fait récemment l’objet de plusieurs documentaires télévisés révélant des prises en charge défaillantes, notamment dans des foyers.

Source FRANCE BLEU.