Glyphosate : l’étude des risques sanitaires bat de l’aile …!

Le consortium scientifique choisi pour étudier la nocivité sur la santé de l’herbicide a jeté l’éponge.

L’autorisation de mise sur le marché du glyphosate doit être renouvelée en 2022.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ne financera qu’une étude, celle du Centre international de recherche sur le cancer (Circ), dont les positions ne sont pas favorables au glyphosate depuis 2015.

Saisie en 2018 pour évaluer les données disponibles sur le glyphosate et sa toxicité, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a lancé un appel d’offres pour une étude complémentaire. Problème : des associations, élus et chercheurs sous couvert d’anonymat évoquent un risque de collusion et de favoritisme après le choix d’un consortium chapeauté par l’Institut Pasteur de Lille. Face aux levées de boucliers, plusieurs laboratoires ont annoncé leur retrait jeudi.

Missionnée par l’Europe

La France, via l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), est missionnée avec trois autres États membres par l’Union Européenne pour évaluer la substance active du glyphosate, ce qui servira de base à la décision de prolongement ou non de l’autorisation de mise sur le marché européen qui interviendra en décembre 2022. L’Anses doit également étudier sa toxicité en produisant des données supplémentaires.

C’est là qu’intervient un appel d’offres pour un financement total d’1,2 million d’euros. Le consortium emmené par l’Institut Pasteur de Lille (IPL) décroche la timbale. Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), basé à Lyon, obtient, lui, de mener pour 200 000 € une étude complémentaire à celle menée dans le cahier des charges.

La procédure aurait pu suivre son cours. Jeudi, coup de théâtre. L’Anses annonce dans un communiqué : « La sélection de certaines équipes ayant fait l’objet de critiques, l’Agence annonce ce jour le retrait du consortium de sept laboratoires sélectionné en avril dernier, les conditions de sérénité et de confiance nécessaires à la prise en compte de ces études […] n’étant plus réunies »

Accusation de conflits d’intérêts

La députée Delphine Batho avait interpellé, le 9 juin, le gouvernement sur les conditions de désignation du consortium. Premier coup de semonce. Le 17 juin, alerté par un collectif de chercheurs souhaitant rester anonymes, Le Monde chargeait également l’Anses, remettant en question sa déontologie.

Dans son édition du vendredi 24 juillet, Libération relevait aussi au minimum des accointances entre Fabrice Nesslany, l’un des experts retenu pour la rédaction du cahier des charges de l’appel d’offres, et des multinationales du phytosanitaire.

« Comme le fait classiquement l’Anses, nous avons pris certains experts qui avaient déjà siégé dans nos comités. Nous avons un groupe de travail sur la toxicologie qui avait déjà travaillé sur le glyphosate, que nous avons sollicité. […] Les cinq experts, trois Français et deux étrangers, sont des référents très connus dans le monde de la toxicologie. Leur rapport, en juillet 2019, n’a fait l’objet d’aucune critique ni d’aucun commentaire » à sa publication. Ce rapport demandait ainsi la mise en place de tests très précis pour obtenir des données qui pourraient être opposables aux industriels.

Choisir le standard supérieur

Outre les accusations de conflits d’intérêts, certaines données de l’appel d’offres, tel le fait d’inclure une certification « Bonnes pratiques de laboratoires », auraient favorisé, selon les détracteurs du consortium, le service de génotoxicologie de Fabrice Nesslany à l’Institut Pasteur de Lille.

L’Anses n’a pu que constater le retrait de sept laboratoires censés mener une vaste étude sur le glyphosate.

« Les conclusions de cette étude doivent être présentées à l’Union Européenne. Je comprends que le cahier des charges ait choisi un standard supérieur sur un sujet qui déchaîne autant de passion, s’offusque Xavier Nassif, directeur général de l’Institut Pasteur de Lille (IPL). Nous sommes une fondation scientifique. Si nous avons répondu à l’appel d’offres, c’est avant tout pour aider le débat public. Mais dès lors que notre impartialité est remise en cause, travailler dans la sérénité n’était plus possible. Les études étaient discréditées avant même qu’elles commencent ! Quel qu’aurait été le résultat, on aurait travaillé pour rien alors qu’on avait le projet le plus abouti. »

Cela aurait donc motivé le retrait. Accentué par le fait que « l’IPL n’avait ici qu’un intérêt limité. Pour la simple et bonne raison que le financement de l’Anses suffisait à peine à couvrir les coûts du projet déposé ».

Le directeur général de l’IPL se défend d’avoir reçu des pressions d’où qu’elles viennent. Et balaie l’argument de favoritisme : « L’Anses a fait appel à six experts reconnus sur ce dossier pour bâtir son cahier des charges. C’est un nombre suffisant sachant qu’on n’a qu’un nombre limité d’experts possibles en France. »

Un avis partagé par le directeur général de l’Anses, Roger Genet, lors de son audition devant la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, qui s’est tenue jeudi matin : « Le vivier d’experts et de laboratoires en toxicologie est extrêmement réduit en France. Nous aurions pu choisir nous-même les laboratoires, comme nous le faisons parfois. Mais nous avons préféré lancer un appel d’offres au niveau international pour élargir ce vivier. »

« Liés à des membres du groupe d’étude »

Le nombre de réponses à l’appel d’offres, bien que rédigé en anglais et diffusé à l’international, est décevant : seulement quatre projets, dont deux consortiums comptant dans leurs rangs au moins un des experts ayant participé à la rédaction de l’appel d’offres.

« On s’est retrouvé dans une situation que l’on regrette : les deux consortiums étaient liés à des membres du groupe d’étude. Et un seul répondait clairement à la commande. […] Ça a donc été un choix par défaut. » Celui mené par l’IPL.

L’Anses dit se trouver régulièrement dans ce genre de situation. L’agence avait poussé la volonté de transparence jusqu’à demander une déclaration d’intérêt aux porteurs de projets. « Ce n’est pas ce que l’on fait habituellement en France. » Et cela pour contrôler d’éventuels liens avec l’industrie phytosanitaire. « Il n’y a aucun lien majeur et encore moins de lien d’intérêt entre ces consortiums et l’industrie phytosanitaire, réaffirme Roger Genet, contrairement à ce que relève Libération. Et ce ne sont pas eux qui sont financés mais leurs laboratoires qui sont en capacité de produire les données recherchées. »

Différence entre lien d’intérêt et conflit d’intérêts

Le directeur de l’Anses regrette les « attaques ad hominem contre des experts, y compris sur leur intégrité et leur déontologie, et qui n’osent pas porter plainte pour diffamation ».

Et le directeur général de l’Anses de contre-attaquer : « Il y a souvent une confusion, plus ou moins sciemment entretenue, entre lien d’intérêt et conflits d’intérêts. Si on cherche un expert qui n’a jamais été en contact avec un industriel, qui n’a jamais participé à un congrès sponsorisé par un industriel, mais on n’aura plus aucun expert, aucun scientifique. On se tire une balle dans le pied alors que, [en France] on est déjà beaucoup plus exigeant que nos voisins européens. On a des plateformes scientifiques ouvertes aux secteurs industriels. Le sponsoring, le mécénat alimentent la recherche publique, les fondations. Cela veut donc dire que plus aucun laboratoire ne pourrait contribuer à l’expertise publique ? »

Comité de déontologie de l’Anses

En ce qui concerne le comité de déontologie de l’Anses, qui aurait démissionné pour conflit avec la direction de l’agence, Roger Genet est très clair : « Il n’y a pas eu de contradiction avec l’agence. » Son président l’aurait informé en janvier qu’il ne souhaitait pas continuer en raison d’un surcroît de travail de son côté.

Les dissensions au sein d’un comité de déontologie « peuvent exister » mais « elles traduisent les questions, les disputes de la société, sur les pesticides comme sur d’autres. Il peut y avoir des tensions ». Ce comité serait en cours de reconstitution puisque les quatre membres manquants ont été sélectionnés et attendent leur nomination par le gouvernement.

Avec le retrait du consortium, il ne reste donc plus dans la barque de l’Anses que le Circ, dont la position sur le glyphosate depuis 2015 est qu’il serait cancérigène : en contradiction avec les avis des différentes agences sanitaires européennes. Cela ne laisse donc qu’une seule voix au chapitre sur ce dossier. Dommage.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : plus de 1.000 nouveaux cas par jour, « nette augmentation » de la circulation virale…

Dans son bulletin hebdomadaire publié ce vendredi soir, la Direction générale de la Santé s’inquiète de la « nette augmentation » de la circulation virale en France, avec plus de 1.000 nouveaux cas de coronavirus par jour.

La DGS s'alarme d'une "nette augmentation" de la circulation virale.

La Direction générale de la Santé alerte ce vendredi soir sur la « nette augmentation » de la circulation virale en France. Dans son bulletin hebdomadaire, elle indique que le taux de reproduction, c’est-à-dire le nombre moyen de personnes qu’infecte un malade, est désormais de 1,3.

Avec un nombre de cas journaliers supérieur à 1 000, nous sommes revenus à des niveaux comparables à ceux de la fin de la période du confinement. – La Direction générale de la Santé

« Nous avons effacé une bonne partie des progrès » accomplis après le déconfinement

Ce vendredi, les autorités ont enregistré 1.130 nouveaux cas de coronavirus par rapport à jeudi. Cela porte à 180.528 le nombre de personnes contaminées depuis début mars. L’épidémie a également fait dix morts supplémentaires en une journée, portant le nombre total de décès à 30.192.

5.720 patients sont toujours hospitalisés pour une infection au coronavirus. 410 malades ont été placés en réanimation, soit 26 de moins que la veille. Concernant les clusters, la DGS compte 581 cas groupés en incluant ceux détectés en EHPAD depuis le 9 mai, 11 nouveaux depuis jeudi, mais 366 clôturés.

Selon la Direction générale de la Santé, « nous avons ainsi effacé une bonne partie des progrès que nous avions accomplis dans les premières semaines du déconfinement« .

Télétravail et test au moindre doute

Pour la DGS, il est « plus que jamais nécessaire de retrouver une discipline collective : le télétravail, la réduction des expositions inutiles et surtout le test au moindre doute (484 000 tests réalisés par semaine) ». Elle recommande également « l’isolement automatique en cas de symptômes ou de contact avec un porteur du virus ou une personne malade« .

Les autorités rappellent que les personnes âgées de plus de 65 ans doivent être « plus que jamais vigilantes face à cette circulation virale« .

Ceux qui respectent tous les gestes barrière, la distanciation physique et qui s’isolent dès qu’ils sont contacts ou symptomatiques, protègent donc les autres, à commencer par leurs proches. C’est grâce à eux que nous ferons reculer l’épidémie.

Source FRANCE BLEU

Coronavirus : selon le Conseil scientifique, 30 millions de personnes seront prioritaires pour un vaccin en France, à commencer par les professionnels de santé…

D’autres professions exposées sont concernées, ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

Parmi les populations prioritaires en France pour un vaccin, se trouvent environ 6,8 millions de personnes à risque d'exposition professionnelle.  | FRANKHOERMANN / SVEN SIMON / AFP

Il faut se préparer. La possibilité qu’un vaccin contre le nouveau coronaviruspuisse être disponible et administré à des millions de gens, en priorité les professionnels de santé, doit être anticipée dès maintenant, indiquent les membres du Conseil scientifique, du Comité vaccin Covid-19 et du Comité recherche, analyse et expertise (Care), dans un avis publié vendredi 24 juillet.

De nombreux essais sont en cours et bien que l’utilisation d’un vaccin soit soumise aux « incertitudes et inconnues scientifiques (efficacité, disponibilité à moyen ou long terme, type de vaccins…), il est dès à présent crucial d’élaborer une stratégie vaccinale nationale » pour l’intégrer efficacement dans la lutte contre l’épidémie, dès qu’il sera disponible, selon cet avis.

« Le ciblage des populations prioritaires est crucial »

« Le ciblage des populations prioritaires est crucial », selon ce document. Parmi les populations prioritaires en France (Hexagone et Outremer), se trouvent environ 6,8 millions de personnes à risque d’exposition professionnelle avec une « priorité très élevée » pour environ 1,8 million d’entre elles, essentiellement des professionnels de santé.

Dans ce groupe, figurent autour de 5 millions de personnes à « priorité élevée » exposés par leur emploi au contact de la population (commerçants, aides à domicile, enseignants, chauffeurs de bus) ou travaillant en milieux confinés à risque (abattoirs, taxis/VTC, croisières..) ou ayant un hébergement confiné à risque (travailleurs migrants, site de construction…).

Les personnes à risque du fait de leur âge ou de leur état de santé, soit environ 23 millions de personnes en France et celles en grande précarité (environ 250 000 personnes) constituent l’autre groupe des populations prioritaires en premier lieu.

Le gouvernement français négocie (en partenariat avec ses homologues européens) des contrats de réservation de vaccins dont on ne connaît pas encore les caractéristiques (efficacité contre l’infection, la transmission, nombre d’injections, avec ou sans rappel…).

Le Conseil rejette l’idée « d’une vaccination obligatoire »

« Mais on s’attend à avoir plusieurs dizaines de millions de doses de vaccins (potentiellement correspondant à 2 à 5 produits différents) disponibles entre le dernier trimestre de l’année 2020 et le premier trimestre de 2021, qui pourraient être déployées s’il survient une seconde vague de Covid-19 », écrivent les scientifiques.

Les experts jugent « impératif de se donner le temps nécessaire à une évaluation rigoureuse » de l’efficacité et de la sécurité des candidats vaccins « avant leur utilisation à grande échelle ». Le gouvernement, selon la nature du ou des vaccins disponibles, devra déterminer « qui vacciner et comment », souligne l’avis qui préconise d’associer les citoyens à cette démarche de préparation, afin de ne pas renouveler l’échec de la vaccination anti-grippale de 2009. Le Conseil rejette l’idée d’« une vaccination obligatoire », préconisant une vaccination « organisée ».

Source FRANCE INFO.

Coronavirus : L’OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens…

PANDEMIEL’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts.

Coronavirus : L'OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens...

Les cas se mutliplient un peu partout en Europe. La branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite «inquiète» ce vendredi de la résurgence du Covid-19 dans certains pays européens, appelant à rester réactifs et à lever les restrictions «avec attention», voire à les réintroduire si besoin.

L’OMS Europe n’a pas explicitement cité les pays qui suscitaient de l’inquiétude, mais a renvoyé à son tableau de surveillance en ligne.

Une tendance en très forte hausse au Kirghizistan, en Israël et au Monténégro

Avec 335 nouveaux cas pour 100.000 habitants, le Kirghizistan est, rapporté à sa population, le premier pays concerné de la vaste zone de l’OMS Europe avec une tendance en très forte hausse, selon le classement des pays de la région par nouveaux cas lors des 14 derniers jours. Dans les pays cumulant un nombre significatif de nouveaux cas et une hausse de ceux-ci, suivent Israël (256 nouveaux cas/100.000 habitants), le Monténégro (207), le Luxembourg (196), la Bosnie (98), la Serbie (71), la Roumanie (52) ou encore la Bulgarie (46).

La tendance est en revanche à la baisse dans d’autres pays avec une incidence notable : l’Arménie (197 cas par 100.000 habitants) le Kazakhstan (128), la Moldavie (82), la Russie (60) ou encore la Suède (46).

«Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention»

«La récente résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays après l’assouplissement des mesures de distanciation est certainement une cause d’inquiétude», a déclaré une porte-parole de l’OMS Europe. «Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention. Là où les nouveaux foyers apparaissent, ils doivent être contrôlés avec des interventions rapides et ciblées, notamment une détection rapide des cas, de l’isolement, du traçage et des quarantaines», a souligné l’OMS.

«Si la situation l’exige, la réintroduction de mesures plus strictes et ciblées, avec l’engagement total des populations, peut être nécessaire», insiste encore l’organisation onusienne, avertissant contre le retour d’une situation qui pousserait de nouveau les systèmes de santé «à leur limite».

L’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, selon le pointage effectué par l’AFP, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts. Selon les données de l’OMS Europe, le nombre de nouveaux cas reste actuellement globalement stable sur sa zone européenne, autour de 20.000 par jour. Un niveau observé depuis le 20 mai environ, et deux fois inférieur aux sommets de début avril.

Source 20 MINUTES.

 

Belgique : Une fillette de trois ans décède du Covid-19…

CORONAVIRUS Il s’agit de la plus jeune victime connue dans le pays.

Belgique : Une fillette de trois ans décède du Covid-19

L’annonce a été faite par le Centre de crise lors d’une conférence de presse. Une fillette de trois ans est morte des suites du Covid-19 il y a quelques jours en Belgique, ont annoncé ce vendredi les autorités sanitaires belges, précisant que l’enfant présentait plusieurs pathologies associées.

Il s’agit de la plus jeune victime connue dans le pays. « Cette nouvelle nous touche tous profondément que ce soit en tant que scientifique ou en tant que parent », a déclaré Boudewijn Catry, un porte-parole des autorités sanitaires de ce pays,qui connaît une recrudescence récente des cas.

Une hausse des contaminations en Belgique

« En moyenne, trois personnes décèdent chaque jour, y compris récemment une personne de 18 ans », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, reconnaissant que les décès chez les jeunes étaient « rares ». Une enfant de 12 ans avait succombé au virus au mois de mars dernier.

La Belgique, qui compte 64.847 cas de Covid-19 et 9.812 décès​, connaît une hausse des contaminations. Le nombre de nouvelles infections au cours de la période du 14 au 20 juillet a augmenté de 89 % par rapport à la semaine précédente. L’augmentation est observée dans toutes les provinces, à l’exception du Brabant wallon. En moyenne au cours de la dernière semaine, 220,6 nouveaux cas par jour ont été diagnostiqués.

Les mesures de protection vont être renforcées

Face à cette hausse, la Première ministre Sophie Wilmès a annoncé le renforcement des mesures de protection : le port du masque est désormais obligatoire dans « tout endroit à forte fréquentation », comme les marchés, les brocantes, les rues commerçantes, les hôtels, les restaurants et les cafés.

Le masque était déjà obligatoire depuis le 11 juillet dans les transports en commun, les magasins, les cinémas, les lieux de culte ou encore les musées et bibliothèques. Les zones de « forte fréquentation » où le masque devra désormais être porté seront définies par les autorités locales.

La Belgique est l’un des pays qui compte le plus grand nombre de morts du Covid-19 par rapport à sa population, avec 85 décès pour 100.000 habitants. Le recensement, par les autorités belges, des morts du coronavirus est l’un des plus exhaustifs du monde puisque sont intégrés les décès possiblement liés au virus sans que cela ait pu être prouvé par un test.

Source 20 MINUTES.

Les essais cliniques de deux vaccins contre le coronavirus suscitent l’espoir …

Deux projets de vaccins contre le Covid-19, un britannique et un chinois, ont produit une réponse immunitaire importante et démontré leur sûreté pour les patients.

selon les résultats de deux essais cliniques distincts, publiés ce lundi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Les essais cliniques de deux vaccins contre le coronavirus suscitent l'espoir

Le premier, développé par l’université d’Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, a généré «une forte réponse immunitaire» dans un essai sur plus de 1 000 patients. Le second projet, sur lequel travaillent des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics, a provoqué une forte réaction en termes d’anticorps dans un autre essai chez la plupart des quelque 500 participants.

Ces essais cliniques sont encore dans une phase préliminaire (phase 1/2 et phase 2), et leur efficacité devra être établie dans un essai de phase 3, sur un nombre de participants plus important, avant d’envisager leur commercialisation à grande échelle.

Course contre la montre

Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.

«Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle», a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford.

Le vaccin d’Oxford et celui de CanSino sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas, ce qui les rend plus sûrs notamment pour les patients fragiles.

Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur au point d’injection du vaccin.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus: Un cas de contamination intra-utérine au Covid-19 confirmé…!

Des précédentes études suggéraient la possibilité d’une transmission mère-enfant prénatale.

Coronavirus: Un cas de contamination intra-utérine au Covid-19 confirmé

Des médecins français ont rapporté le premier cas confirmé de contamination intra-utérine au Covid-19, dans une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications. Le nouveau-né, de sexe masculin, est né en mars et souffrait de symptômes neurologiques associés à la maladie. « Nous avons montré que la transmission de la mère au foetus est possible via le placenta dans les dernières semaines de grossesse », a dit le docteur Daniele De Luca, de l’hôpital Antoine Beclere de Clamart, auteur principal de l’étude.

Des précédentes études suggéraient la possibilité d’une transmission mère-enfant prénatale, mais cette nouvelle étude en apporte des preuves, a-t-il souligné. « Il faut analyser le sang maternel, le liquide amniotique, le sang du nouveau né, le placenta, etc… Réunir tous ces prélèvements pendant une épidémie avec des urgences dans tous les sens n’était pas simple, c’est pourquoi c’était suspecté, mais pas démontré, » a-t-il expliqué.

Le nouveau-né a présenté des symptômes sévères

Les médecins ont mené l’étude sur une femme d’une vingtaine d’années, hospitalisée début mars. La naissance s’étant faite par césarienne, tous les prélèvements ont pu être menés sur les réservoirs potentiels du virus SARS-CoV-2, dont la charge la plus forte a été trouvée dans le placenta. « Il est passé de là à travers le cordon ombilical vers le bébé, où il s’est développé, » a indiqué le docteur De Luca.

Vingt-quatre heures après la naissance, le nouveau-né a présenté des symptômes sévères, dont une rigidité des membres et des lésions au système nerveux cérébral. Symptômes qui ont finalement disparu d’eux-mêmes, avant que les médecins ne se décident sur un traitement, en l’absence de remède connu au Covid.

C’est très rare

« La mauvaise nouvelle, c’est que ça puisse se produire. La bonne nouvelle est que c’est rare – très rare même rapporté à la population, » a commenté le docteur De Luca.

Sur plusieurs milliers de cas d’enfants nés de mères souffrant du Covid-19, pas plus de 2 % ont été testés positifs au virus, et encore moins ont développé des symptômes graves, a souligné Marian Knight, professeur de santé maternelle et infantile à l’université d’Oxford, qui n’a pas participé à l’étude. « Le principal message pour les femmes enceintes reste d’éviter l’infection par le lavage des mains et la distanciation sociale, » insiste cette experte.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France… La deuxième vague est-elle déjà là ?…

Plusieurs régions enregistrent une hausse significative des nouvelles contaminations.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France... La deuxième vague est-elle déjà là ?

  • La circulation du coronavirus en France semble s’accélérer ces derniers jours.
  • Plusieurs nouveaux foyers de contamination ont été identifiés et les nouveaux cas de contaminations sont en hausse dans plusieurs départements.
  • Une hausse significative qui pousse le gouvernement à accélérer l’obligation du port du masque dans les lieux clos pour éviter une deuxième vague dès le début de l’été.

Seuil d’alerte dépassé en Mayenne. Evolution inquiétante de l’épidémie en Aquitaine. Et signaux de reprise de l’épidémie dans des hôpitaux franciliens. Deux mois après la levée progressive du confinement, le coronavirus gagne de nouveau du terrain en France.

Si le Conseil scientifique a alerté ces dernières semaines sur les risques d’une deuxième vague de coronavirus en France à la rentrée, la crainte qu’elle ne déferle dès maintenant se fait de plus en plus grande. C’est pourquoi le gouvernement, qui avait déjà prévu de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux clos à compter du 1er août prochain, accélère et va rendre la mesure effective dès la semaine prochaine sur le territoire, et dès maintenant en Mayenne. Mais cela suffira-t-il pour éviter une flambée de l’épidémie ?

L’augmentation de la circulation du virus

Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’agence sanitaire Santé publique France note une « tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». Pour l’instant, la circulation virale globale se maintient « à un niveau bas », sauf dans certains lieux comme en Mayenne, où l’agence sanitaire relève une « augmentation du nombre de nouveaux cas et des taux de positivité des prélèvements ».

L’un des indicateurs suivis est le fameux « R effectif », c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un malade. Alors qu’il était inférieur à 1 au niveau national ces dernières semaines, ce nombre, basé sur les tests virologiques positifs, est repassé au-dessus de cette barre en métropole. Il y a moins de deux semaines, « en métropole, ce R était de 1,05, légèrement supérieur à 1, et en hausse par rapport à la semaine précédente, ce qui va dans le sens d’une tendance à l’augmentation de la circulation du virus », a déclaré Sophie Vaux, de Santé publique France (SpF). Si en moyenne un malade infecte moins d’une personne, l’épidémie régresse. S’il en infecte deux (R = 2), l’épidémie se diffuse, s’il en infecte une (R = 1), l’épidémie se maintient, explique-t-elle. De plus, « on a une tendance à l’augmentation des nombres de nouveaux cas confirmés, mais qui reste modérée », ajoute-t-elle. « On ne parle pas d’explosion de cas, mais il y a un frémissement qui appelle à la vigilance ».

Un frémissement également observé dans la région voisine, en Bretagne, où 110 nouveaux cas ont été enregistrés. Mais aussi en Ile-de-France. « Nous assistons dans certains hôpitaux parisiens à des signaux faibles de reprise épidémique​, c’est pourquoi je demande aux Français de rester particulièrement vigilants, actifs, contre le virus », a averti ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran sur France Inter, qui ne « veut plus confiner le pays ». Il s’agit d’indicateurs « non pas inquiétants, mais d’attention particulière » de reprise, comme le nombre d’appels à SOS Médecins, au Samu et d’admissions à l’hôpital, a-t-il détaillé. Même constat en régio, où L’Agence régionale de santé explique rencontrer « des signaux faibles faisant état de nouveaux cas de Covid-19 ». Et en Aquitaine, l’Agence régionale de santé alerte sur «  une évolution inquiétante de l’épidémie », avec une dizaine de foyers épidémiques identifiés.

Accélération de l’obligation de porter un masque dans les lieux clos

Face à cette hausse des nouveaux cas de Covid-19 et pour éviter une deuxième vague, le gouvernement a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos à compter du 1er août. Avant d’accélérer encore la cadence ce mercredi. A l’occasion de son discours de politique générale devant le Sénat ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le décret rendant le port du masque obligatoire entrerait finalement en vigueur «  dès la semaine prochaine ».

Mais déjà, le gouvernement a demandé au préfet de Mayenne de mettre en place « l’obligation de port du masque » dans les lieux publics clos « sans attendre », a affirmé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. Dès mercredi, Jean-Francis Treffel, préfet de la Mayenne, a signé un arrêté à effet immédiat rendant obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, a annoncé la préfecture jeudi.

Des campagnes de dépistage massif

Afin de ne pas passer à côté de nouveaux clusters, des campagnes de dépistage massives ont été lancées, en particulier dans les zones où le virus circule plus activement. En Mayenne, « nous augmentons massivement la capacité de tests sur place », avec à Laval quatre « drive-tests » accessibles à tous « même sans ordonnance », a indiqué le ministre de la Santé.

Olivier Véran a également affirmé avoir fait envoyer « 1,5 million d’ordonnances de diagnostic » dans la région Ile-de-France, et autorisé les techniciens de laboratoires à réaliser des prélèvements pour faire face à la hausse des demandes. « Il y a un grand nombre de Franciliens qui souhaitent partir en vacances et qui veulent se faire tester avant de partir, ce qui veut dire qu’il y a un afflux massif de personnes qui veulent accéder aux laboratoires depuis quelques jours », a souligné Olivier Véran. Il y a donc un « besoin de ressources humaines, de bras, pour faire autant de tests PCR (par écouvillons) qu’il y a de demandes ». L’aéroport de Roissy est notamment capable de réaliser jusqu’à « 2.000 personnes par jour », affirme-t-il. Et sur leurs lieux de vacances, les Français, « où qu’ils soient, auront la possibilité de se faire tester », a assuré le ministre, qui préfère « convaincre » à faire des examens que de « contraindre ».

Source 20 MINUTES.

Numéro unique d’accès aux soins : Les hôpitaux rappellent au gouvernement sa promesse…

La Fédération hospitalière de France ainsi que d’autres représentants de la communauté hospitalière appellent ce jeudi à la mise en place d’un service d’accès au soin, via notamment un numéro de santé unique.

Numéro unique d’accès aux soins : Les hôpitaux rappellent au gouvernement sa promesse

  • Selon plusieurs représentants de la communauté hospitalière, il y a urgence à mettre en place le service d’accès aux soins, notamment via le numéro de santé unique.
  • C’est une promesse qui avait été faite par le gouvernement et notamment par Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la Santé.

« Il y a urgence à mettre en place le service d’accès aux soins », estiment ce jeudi la Fédération hospitalière de France (FHF) et plusieurs représentants de la communauté hospitalière, rappelant au gouvernement sa promesse de mieux réguler les urgences, notamment via un numéro de santé unique.

Après le Ségur de la Santé, il faut que « l’une des prochaines mesures urgentes du gouvernement soit la généralisation rapide du Service d’accès aux soins ainsi que du numéro unique de santé », demandent dans un communiqué la FHF (hôpitaux publics), France Assos Santé (associations de patients), et des médecins tels que le Dr François Braun, président de Samu Urgences de France, et le Dr Agnès Ricard-Hibon, présidente de la Société française de médecine d’urgence.

Un numéro « indispensable pour parer à l’éventualité d’une seconde vague »

Censé répondre à toute demande de soins imprévue afin de désengorger les urgences, ce « service d’accès aux soins » (SAS) avait été annoncé en septembre par l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn après une grève sans précédent dans les services d’urgence. Il devait voir le jour à « l’été 2020 ».

Or, pour les signataires, « il y a urgence » à poursuivre cette mesure, jugée « indispensable pour parer à l’éventualité d’une seconde vague épidémique » du coronavirus. « L’ambition du service d’accès aux soins doit être de fédérer sur les territoires. En structurant l’aide médicale d’urgence et les soins de ville non programmés, il permettra à la fois d’améliorer le parcours du patient et de contribuer au désengorgement des services d’urgences », plaident-ils, appelant à « accélérer son déploiement » après des expérimentations menées « avec succès » dans certaines régions.

Le serpent de mer du numéro unique national de santé

Pour ces représentants du milieu hospitalier, ce service passe par « la généralisation d’un numéro unique national santé », un serpent de mer qui n’a jamais abouti.

Au mois de décembre, un rapport commandé par le gouvernement au député (LREM) Thomas Mesnier​ et au Pr Pierre Carli, chef du Samu de Paris, recommandait d’appuyer le SAS sur un nouveau « numéro de santé unique », le 113, qui remplacerait le 15 et le 116-117 et cohabiterait avec un autre « dédié aux secours et à la sécurité », le 112.

Source 20 MINUTES.

 

Pourquoi le port du masque va être rendu obligatoire dans les lieux publics clos…?

Cette obligation sera effective dès la semaine prochaine, a déclaré jeudi matin, 16 juin, le premier ministre.

Des visiteurs masqués, dans la file d’attente du musée du Louvre, le 6 juillet, à Paris.

Jugés inutiles pour tous il y a quelques mois, les masques seront finalement obligatoires dans «les lieux publics clos» dès «la semaine prochaine», a déclaré jeudi matin le premier ministre Jean Castex. Lieux concernés, sanctions: l’annonce soulève plusieurs questions.

Pourquoi imposer le masque?

«Nous avons des signes que ça repart», a affirmé le président de la République lors de son entretien télévisé mardi. Le virus Sars-CoV-2 circule toujours et les autorités sanitaires mettent en garde contre un relâchement général du respect des gestes barrières. Or ceux-ci restent indispensables, notamment en milieux clos où ont été observés plusieurs épisodes de superpropagation du virus. Une étude menée en Chine a ainsi constaté que sur 318 clusters recensés dans 120 villes, un seul s’était produit en extérieur, suggérant que «le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection».

Le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection.

D’autre part, on sait désormais que les personnes asymptomatiques peuvent en contaminer d’autres même sans tousser, et que le virus peut probablement se transmettre par aérosols, ces particules que nous émettons en parlant ou en respirant et qui peuvent parcourir des distances plus grandes que le mètre de distanciation sociale recommandé actuellement.

● Quels lieux clos seront concernés?

On ne sait pas précisément ce que le président entend par «lieux publics clos». Ce n’est pas un terme juridique bien défini. «Il va y avoir un travail assez rapide de définition» pour savoir «de quels lieux publics on parle» , a ainsi indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur BFMTV. Jean Castex a précisé, au cours d’un entretien avec des lecteurs du Parisien réalisé mardi, que le port du masque serait obligatoire dans «les commerces et les lieux recevant du public» clos. La loi du 9 juillet organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire permet au premier ministre de réglementer par décret «l’ouverture au public, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou de plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des locaux à usage d’habitation».

Or ces établissements recevant du public (ERP) sont pour le coup listés sur le site service-public.fr, ce qui servira sans doute de base de travail au gouvernement: établissements de santé, préfectures, bibliothèques, commerces et centres commerciaux, salles de sport, lieux de culte, salles de spectacle, hôtels, musées… En revanche, «une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP», précise le site de l’administration. Les entreprises «doivent gérer au cas par cas, en fonction des situations», a confirmé le premier ministre. Pour rappel, le non-respect du port de masque est déjà passible d’une contravention de 135 euros dans les transports en commun.

● Quand cette obligation entrera-t-elle en vigueur?

Mardi, le président de la République avait annoncé que cette mesure serait effective à compter du 1er août. Des voix se sont toutefois élevées pour critiquer ce délai. Car si le port du masque permet de ralentir la propagation de l’épidémie, pourquoi attendre? Le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a pour sa part signé mercredi un arrêté, à effet immédiat, le rendant obligatoire dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, alors que le département a dépassé légèrement le seuil d’alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours.

«Notre volonté est d’aller le plus rapidement possible», avait assuré Gabriel Attal mercredi. Finalement, le premier ministre a réduit le délai, annonçant ce jeudi devant les sénateurs que la mesure serait effective dès la semaine prochaine. leporte-parole du gouvernement a toutefois rappelé le «travail juridique et technique en cours». Il faut d’une part définir les «lieux publics clos», mais aussi préparer la mise en place de cette décision sur le terrain. Qui pourra sanctionner? À quelle hauteur? L’amende sera-t-elle systématiquement pour le client ou pour le propriétaire des lieux? Pour toutes ces questions, la balle est dans le camp de l’Intérieur, explique-t-on au ministère de la Santé. «Il y a ensuite tout le travail de logistique, a pour sa part expliqué mardi le ministre Olivier Véran. D’où viennent les masques? Comment s’assurer que les Français en disposent? Nous devons pouvoir répondre à ces questions, et cela nécessite donc d’avoir quelques jours.»Quoi qu’il en soit, le gouvernement le répète: ce n’est pas parce que l’obligation n’est pas encore gravée dans le marbre qu’il faut attendre pour adopter le réflexe du masque. Avec les précautions d’usage: se laver les mains avant de le mettre et après l’avoir ôté. Éviter de toucher l’avant du masque et bien s’assurer qu’il couvre le nez, la bouche et le menton.

● Aura-t-on assez de masques?

Olivier Véran a expliqué au début du mois que la consigne était désormais de «décentraliser» les stocks de masques, notamment parce que «la logistique pour les répartir sur le territoire prend trop de temps». Chaque entreprise est appelée à avoir dix semaines de stock pour ses salariés. Le ministère de la Santé assure de son côté toujours recevoir les livraisons de plus de 3 milliards de masques sanitaires commandés fin mars et destinés en priorité aux soignants. Bercy encadre pour sa part la production des masques grand public dans laquelle s’étaient lancées quelque 400 entreprises textiles françaises, avec «22 ou 23 millions» d’invendus actuellement, selon Yves Dubief, président de l’Union des industries textiles.

Source LE FIGARO.