Yvelines. Un pompier devenu tétraplégique reçoit une voiture grâce à la générosité de ses collègues…

Les collègues d’un sapeur-pompier des Mureaux (Yvelines) récemment devenu tétraplégique se sont mobilisés pour l’aider.

En organisant un loto, ils ont récolté suffisamment d’argent pour lui offrir une voiture adaptée à son handicap, causé par une opération chirurgicale qui a mal tourné.

Les collègues d’un sapeur-pompier des Mureaux se sont mobilisés pour l’aider.

Aux Mureaux (Yvelines), les sapeurs-pompiers ont fait preuve d’une belle solidarité envers un de leurs collègues, devenu tétraplégique. Ils lui ont offert une voiture adaptée à son handicap, comme le raconte le Huffington Post, mercredi 25 septembre.

Ils avaient ainsi organisé un loto au mois de mai dans le but de récolter le plus de fonds possible. Grâce à cet argent et la mobilisation de près de 900 personnes, ils sont parvenus à lui offrir un véhicule pouvant accueillir son fauteuil roulant.

Yvelines. Un pompier devenu tétraplégique reçoit une voiture grâce à la générosité de ses collègues

Tétraplégique à la suite d’une opération

Ce sapeur-pompier a dû subir une dissection aortique massive lors d’une opération chirurgicale, à cause d’une arrivée brutale de sang provoquée par le déchirement des parois de l’aorte. C’est à cause de cette complication qu’il est devenu handicapé.

Après 18 mois d’hospitalisation, les sapeurs-pompiers des Mureaux ont organisé une soirée qui s’est tenue samedi 21 septembre. Et lui ont donc offert le véhicule pour son plus grand bonheur. Un joli cadeau, pour celui qui fêtait par la même occasion ses 60 ans.

SOURCE OUEST FRANCE.

Emploi à domicile : le gouvernement veut limiter les avantages pour les personnes âgées…

L’exécutif souhaite que désormais uniquement les personnes de plus de 70 ans en situation de dépendance ou de handicap bénéficient d’une exonération totale.

Le gouvernement veut mettre fin à l'exonération totale de cotisations sociales sur l'emploi à domicile pour les personnes de plus de 70 ans.

Le gouvernement veut mettre fin à l’exonération totale de cotisations sociales sur l’emploi à domicile pour les personnes âgées de plus de 70 ans, selon des informations obtenues par Les Echos.

Dans le cadre du nouveau projet de loi de finances, l’exécutif souhaite en effet que cette aide pour faire le ménage, la cuisine ou encore les courses, soit désormais réservée aux seniors en perte d’autonomie, c’est-à-dire aux personnes en situation de dépendance ou handicapées. Un coup de rabot qui aurait pour conséquence de faire 310 millions d’euros d’économies en 2020 d’après nos confrères, puis 360 millions les années suivantes.

Mieux cibler les exonérations

Cette nouvelle mesure risque de déplaire aux familles, dont certaines sont déjà mobilisées contre la sous-indexation des pensions et l’augmentation de la CSG des retraités. 

De son côté, le gouvernement justifie cette décision par la nécessité de mieux cibler les exonérations : « Donner plus d’argent à des retraités qui paient l’impôt sur la fortune pour payer leur jardinier qu’à une mère célibataire pour payer la nounou, c’est totalement injuste et c’est le système actuel », souligne auprès de nos confrères une source proche du dossier.

Ce lundi matin, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, invitée de LCI, a confirmé ces informations. « Nous souhaitons recentrer les choses pour que les aides s’adressent aux personnes qui en ont le plus besoin », a-t-elle expliqué avant d’assurer que ce n’était pas « un coup porté aux retraités » et qu’il y a aujourd’hui « d’autres aides pour employer les personnes à domicile ».

Sibet Ndiaye a d’ailleurs assuré que les autres dispositifs existants ne seraient pas modifiés et qu' »‘un budget se construit en faisant des choix ».

Actuellement, les plus de 70 ans bénéficient d’une exonération totale de cotisations patronales pour leur employé à domicile – sauf pour les cotisations accident du travail-maladie professionnelle. Un dispositif dont le coût sur l’année 2019 est estimé à 1,8 milliard d’euros.

Toujours selon Les Echos, l’exécutif n’aurait pas non plus prévu de conserver l’exonération totale des plus de 70 ans en bonne santé mais qui ont des faibles revenus. Le nombre de personnes qui perdraient cet avantage dans le cadre de ce projet de loi de finances n’a pas encore été déterminé.

Source L’EXPRESS.

L’Indre lance la première plateforme de France pour mieux dépister l’autisme…

L’Indre devient département précurseur en matière de prise en charge de l’autisme.

Une plateforme pour mieux détecter les troubles du neuro- développement a été lancée cet été : c’est la première en France.

Claire Compagnon, déléguée interministérielle en charge de la question de l'autisme

On estime que chaque année, environ 85 enfants naissent dans le département de l’Indre avec des troubles du neuro-développement. Pour mieux repérer ces enfants et leur offrir le plus rapidement possible un suivi personnalisé : « Il s’agit de mieux former les personnels médicaux qui sont en première ligne, les médecins pédiatres, les médecins en service de néo natalité, les médecins en crèche ou dans les écoles. L’objectif est de les aider à mieux repérer les petits signaux qui, pris séparément, ne sont pas inquiétants, mais qui, combinés, peuvent alerter« , précise Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la stratégie autisme et troubles du neuro-développement.

Ce guide de repérage s’adresse aux enfants de moins de 7 ans.

Une fois un trouble suspecté chez un enfant, le médecin qui le suit pourra l’adresser à la plateforme qui lui proposera un diagnostic, puis, si nécessaire, un parcours de suivi avec des ergothérapeutes, des psychomotriciens ou des psychologues.

« Nous sommes la première plateforme en milieu rural à être inaugurée en France. D’ici la fin de l’année, il devrait y en avoir une trentaine » annonce Olivier Deschamps, directeur de l’association Interdépartementale des Personnes Handicapées et Inadaptées.

L’objectif est de diagnostiquer plus vite pour éviter que des difficultés plus importantes encore ne s’installent décrypte Claire Compagnon : « On sait aujourd’hui que plus on intervient précocement auprès de ces enfants et moins on constituera de sur-handicap : des problèmes de motricité, de troubles du langage, parfois des problèmes de déficience intellectuelle. Il y a une obligation pour nous à agir vite, parce que sans ça, on fait perdre des chances à ces enfants« .

La plateforme indrienne, qui a été lancée cet été, s’est déjà vu adresser deux enfants. 

Source FRANCE BLEU.

Nièvre : Tous Handi’scothèque, un succès à réitérer…

Dans la Nièvre, près de 200 personnes en situation de handicap, venues de foyers de la Nièvre, du Cher et du Loiret, ont pu profiter d’un après-midi de fête en boite de nuit.

Nièvre : Tous Handi'scothèque, un succès à réitérer© France 3 Bourgogne

L’idée est partie d’une boutade, une sorte de défi, comme le raconte Gaëlle Lerussé. Aide médico-psychologique dans un foyer du Cher, elle travaille un week-end sur deux dans une boîte de nuit, où elle est serveuse.

« Pour me charrier, ils m’ont dit un jour, nous aussi on va venir à ta discothèque. Je me suis dit, pourquoi pas? »

Annick Sollet, la gérante de discothèque Le Pacific, n’a pas hésité à accueillir cette première Tous Handi’scothèque avec l’idée que rien ne différencie cet après-midi d’une soirée classique.

Toutes ces personnes ont le droit de s’amuser. Je suis ravie de les voir s’amuser, danser, frapper dans leurs mains.

Le succès devrait permettre de renouveler l’expérience. Un prochain après-midi de fête est déjà envisagé au moment de Noël.

Reportage : Rémy Chidaine – Tania Gomes
Montage : Carlos Zappalá
Aurélie Vacher : aide médico-psychologique
Gaëlle Lerussé : organisatrice
Annick Sollet : gérante de la discothèque Le Pacific

Source FR3.

 

Un plan de 8 milliards d’euros pour « enrayer la pauvreté »…

Jeudi 13 septembre, Emmanuel Macron doit présenter son plan pauvreté lors d’un discours au Musée de l’Homme à Paris.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a annoncé que le plan sera doté de « 8 milliards d’euros répartis sur quatre ans ».

Un plan de 8 milliards d’euros pour "enrayer la pauvreté"

Emmanuel Macron dévoile jeudi 13 septembre un plan très attendu de lutte contre la pauvreté, d’un montant de 8 milliards d’euros sur quatre ans, espérant lancer ainsi une nouvelle phase du quinquennat davantage axée sur le social.

Le président doit prononcer dans la matinée, au Musée de l’Homme à Paris, un discours d’environ une heure consacré à une « stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté ».

Le chef de l’État entend avec ce plan « enrayer les inégalités de destin qui se perpétuent de génération en génération » et permettre aux gens de « sortir de la pauvreté », selon son entourage.

Les mesures sont déjà « entièrement financées », a promis l’Elysée. Le montant ? C’est le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui a vendu la mèche mercredi dans la version en ligne du quotidien 20 Minutes mercredi : le plan sera doté de « 8 milliards d’euros répartis sur quatre ans ».

Combattre l’image de « président des riches »

Jeudi, Emmanuel Macron entendra d’abord les témoignages « de personnes vivant dans la précarité ou ayant réussi à en sortir », avant de livrer « un discours de philosophie générale et de sens », a-t-on expliqué à l’Elysée.

Les détails de la stratégie seront ensuite développés par la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn, et le délégué interministériel chargé du dossier, Olivier Noblecourt.

Soucieux de combattre l’image de « président des riches » que lui colle l’opposition, M. Macron avait passé cinq heures lundi dans un centre d’ATD Quart Monde pour échanger avec des personnes touchées par la grande pauvreté, une rencontre qui devrait « nourrir les mots de son discours », ont expliqué ses conseillers.

En présentant ce plan lui-même, Emmanuel Macron veut démontrer l’importance qu’il lui accorde, cinq jours avant la présentation d’une réorganisation du système de santé.

Cette « stratégie nationale » s’appuiera sur deux « piliers », la prévention de la précarité, notamment chez les plus jeunes, et l’aide à la réinsertion vers l’emploi, a détaillé mercredi un conseiller du chef de l’État lors d’une rencontre avec la presse.

La couverture maladie universelle étendue à plusieurs millions de personnes

Sur le premier volet, le plan prévoit notamment d’ouvrir davantage les crèches aux enfants de quartiers prioritaires ou défavorisés – via des bonus financiers aux collectivités –, de créer un fonds pour financer des petits-déjeuners dans les écoles prioritaires ou des tarifs sociaux dans les cantines.

Un plan de 8 milliards d’euros pour enrayer la pauvreté

Pour les jeunes, l’obligation de formation passera de 16 à 18 ans. Des moyens supplémentaires seront attribués aux missions locales pour qu’elles repèrent les décrocheurs du système scolaire et leur proposent des formations.

En outre, le dispositif « garantie jeune », pour les 16-25 ans les plus éloignés de l’emploi, sera étendu à « 500 000 jeunes avant la fin du quinquennat », contre 100 000 actuellement.

L’État veut par ailleurs trouver des solutions avec les départements pour prolonger le suivi des enfants de l’Aide sociale à l’enfance. « Il sera possible de bénéficier de l’aide sociale à l’enfance jusqu’à 21 ans. On ne lâchera plus les jeunes précaires après leur majorité », assure Benjamin Griveaux.

En matière de santé, la CMU (couverture maladie universelle) sera étendue à plusieurs millions de personnes pour qu’elles bénéficient d’une complémentaire santé.

Concernant le « deuxième pilier », l’Elysée promet le « développement massif de dispositifs d’insertion par l’activité économique », considérant que « le retour au travail est le meilleur outil de lutte contre la pauvreté ».

« Repenser les minima sociaux »

Chantiers d’insertion, territoires zéro chômeurs, Travail alternatif payé à la journée (Tapaj)… L’ambition est d’étendre ces dispositifs à 100 000 bénéficiaires supplémentaires d’ici 2022, contre 140 000 aujourd’hui.

Pour Benjamin Griveaux, qui ne détaille pas les moyens supplémentaires, notamment humains, qui seront déployés, « il est normal d’attendre en retour une responsabilisation des personnes accompagnées. Ceux qui ne suivront pas les parcours d’emploi, les formations, ceux-là bien sûr seront sanctionnés ».

Le président, qui s’était emporté en juin contre « le pognon de dingue » que représentent les aides sociales, devrait en outre faire des annonces visant à « repenser les minima sociaux », dont le RSA. Il devrait ainsi annoncer une simplification des démarches afin que les travailleurs sociaux aient plus de temps pour accompagner les bénéficiaires.

L’Elysée a vanté un « changement radical d’approche » pour passer d’une « logique de prestation monétaire » au développement de l' »accompagnement social » dans un pays qui compte près de 9 millions de pauvres, dont 3 millions d’enfants.

Source LA CROIX.

 

Prévenir l’extrême épuisement des parents d’enfants handicapés…

« Se libérer toutes les deux d’un quotidien devenu insupportable. »

Prévenir l’extrême épuisement des parents d’enfants handicapés

C’est ainsi que Laurence justifie avoir mis fin aux jours de sa fille Méline, lourdement handicapée, et avoir elle-même tenté de se suicider. Prévenus par la grand-mère de la fillette qui vivait sur place, les secours réussirent à sauver Laurence, pas Méline.

C’est une tâche ardue qui attend lundi 14 septembre la cour d’assises de Rennes : celle de juger une mère ayant commis l’irréparable, mais décrite par les services sociaux comme « attentive au mal-être de son enfant » et ayant su, à certains moments, faire preuve d’un « extrême dévouement » envers Méline.

Une relation totalement « fusionnelle » liait la mère à l’enfant handicapée psychomoteur, selon les psychiatres ayant examiné la prévenue. Séparée de son conjoint, ayant cessé de travailler après la naissance de Méline, Laurence était, toujours selon les experts médicaux, « en grande détresse » au moment du passage à l’acte. L’un d’eux conclut même à l’abolition de son discernement lors des faits.

« L’urgence, c’est de sortir les familles de l’isolement »

Ce drame repose la question de l’épuisement physique et psychique des aidants familiaux. « Pas une année ne se passe sans qu’on ne recense un passage à l’acte de ce type et rien ne change !, déplore Thierry Nouvel, directeur général de l’Unapei, qui représente les personnes atteintes d’un handicap mental. Les pouvoirs publics doivent ouvrir les yeux sur la détresse qui peut s’emparer des aidants familiaux. »

Reste à savoir sur quel levier jouer. « L’urgence, c’est de sortir les familles de l’isolement, estime l’intéressé. Les parents s’en prenant à leurs enfants vivent en effet très souvent reclus sur eux-mêmes. »

Un constat partagé par l’Association des paralysés de France (APF). « L’isolement, c’est la pente naturelle des parents confrontés au handicap », rappelle ­Bénédicte Kail, conseillère nationale éducation et famille à l’APF.

« La société porte un regard tellement dur sur le handicap »

Pour plusieurs raisons, selon elle : « Ils sont d’abord débordés. On imagine mal combien leur vie est scandée par les soins, par les rendez-vous avec les spécialistes… Ils n’ont plus le temps de sortir. Et ce n’est pas tout. Ils ont aussi tendance à se replier sur eux-mêmes pour se protéger des regards extérieurs, y compris ceux de leurs proches. La société porte un regard tellement dur sur le handicap… »

Les centres d’action médico-sociale tentent de garder le contact avec les parents concernés, mais les associations réclament davantage. Et notamment une réforme ambitieuse visant à faciliter le maintien dans l’emploi des mères d’enfants handicapés.

« Nombre d’entre elles peinent à concilier travail et soins à apporter à leur enfant, déplore Bénédicte Kail. Au final, elles finissent par lâcher leur emploi. » À l’APF, on plaide pour la création d’un congé spécifique permettant de mieux concilier travail et prise en charge d’un enfant handicapé.

Les associations veulent un nouveau congé de soutien familial rémunéré

Un « congé de soutien familial » a, certes, vu le jour en 2006. Sa durée est toutefois limitée dans le temps (un an) et il n’est pas rémunéré. En cela, il est davantage adapté aux salariés souhaitant consacrer du temps à un parent en fin de vie.

Les associations réclament donc un nouveau congé, rémunéré cette fois. Une doléance difficile à faire valoir en ces temps de disette budgétaire…

Autre requête des associations : multiplier les dispositifs de « répit ». Ces derniers organisent la prise en charge d’une personne handicapée pour une durée variable afin de décharger des aidants familiaux.

Des solutions d’accueil temporaire limitées

« Ces prises en charge ponctuelles se révèlent décisives pour souffler, pour se ménager du temps pour soi et trouver la juste place vis-à-vis de son enfant », assure Michèle Dietrich, elle-même maman d’un garçon lourdement dépendant et fondatrice de l’Association d’aide aux parents d’enfants handicapés (APEH).

Ces solutions d’accueil temporaire restent cependant limitées vu leur coût. Leur nombre varie considérablement d’un département à l’autre. « L’offre reste embryonnaire », déplore Bénédicte Kail.

Bataillant auprès des institutions pour faire avancer leurs doléances, l’Unapei et l’APF refusent en général de se constituer partie civile dans les affaires impliquant des parents infanticides. « Nous laissons la justice faire son travail, estime Thierry Nouvel. À nous, en revanche, de rappeler à la société sa part de responsabilité dans le désespoir de certains de ces parents. À nous aussi de faire bouger les pouvoirs publics pour les seconder au maximum. »

Une justice compassionnelle

Les parents ayant mis fin aux jours d’un enfant handicapé sont renvoyés devant la justice pour « homicide volontaire » commis avec préméditation sur mineur de moins de 15 ans. À ce titre, ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Il est toutefois très rare que la prison ferme soit prononcée à leur encontre, la plupart des cours d’assises optant plutôt pour du sursis.

Sur les quatorze affaires jugées depuis 1988, neuf se sont soldées par des peines de prison avec sursis (entre un et cinq ans), quatre par une peine de prison ferme et une par un acquittement.

Source LA CROIX.

Hôpital de Mulhouse : démissions en cascade de médecins aux urgences…!!!!

Après un été en sous-effectif, la rentrée aux urgences de l’hôpital de Mulhouse s’annonce encore très délicate.

En septembre, il n’y aura plus qu’une dizaine de postes de médecins équivalent temps plein, contre 26 l’an passé.

Ces démissions s’expliquent par la dégradation des conditions de travail.

En un an, les urgences de Mulhouse sont passées de 26 postes de médecin équivalent temps plein à une dizaine.

La crise aux urgences ne faiblit pas. Alors que les syndicats des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg rencontre la direction ce lundi 26 août après la violente agression du personnel par un patient jeudi dernier, la grève est toujours en cours dans les urgences de Mulhouse, où les démissions se multiplient. En une année, on est passé de 26 postes de médecin équivalent temps plein, à une dizaine : il n’y en aura plus que sept en septembre selon les syndicats, 12,4 d’après la direction du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse Sud-Alsace.

Comment expliquer cette hémorragie ?

L’urgentiste Julie Schaeffer fait partie des médecins sur le départ, elle quittera le service le 7 octobre prochain. _ »La médecine d’urgence ne correspond pas, ou plus, à ce vers quoi je pensais m’engager quand j’ai pris ma décision de carrière ».  Un « effet domino« , selon ses termes, qu’elle explique en partie par une forme de désillusion. « On ne peut pas continuer à exercer quand on n’est pas sûr d’être capable de faire encore son métier, » justifie Julie Schaeffer. « Les collègues partent pour des tas de raisons,_ ajoute Sami Kacem, qui travaille dans le service des urgences à Mulhouse depuis 1989. Il y a des gens qui sont usés ici. »

Et pour cause : rien que cet été, les médecins ont accepté de faire des heures supplémentaires afin de combler les premiers départs et faire face au flux de patients toujours plus important. « Au vu de la situation actuelle, on était d’accord pour augmenter notre temps de travail à 53 heures minimum, sachant que certains d’entre nous en font beaucoup plus, » détaille Julie Schaeffer. Sans parler des pauses, qui sont considérablement réduites, ou bien qui sautent, la plupart du temps.

« Je reste dans le service pour reconstruire » – Sami Kacem, urgentiste à Mulhouse

Le défi de taille qui se profile pour les urgentistes qui restent, ce sera donc celui de reconstruire du service. « La direction et les tutelles mettent le paquet depuis cet été pour redresser les urgences et surtout faire venir des médecins, qui est notre grand problème. On n’arrête pas de mettre des annonces, de chercher à gauche à droite, dans le vivier des médecins et notamment des collègues généralistes pour traiter toute la partie bobologie, » rapporte Sami Kacem. Une demande pour faire appel à la réserve sanitaire est également en cours de traitement.

Mais pour rendre le site plus attractif, les efforts doivent se concentrer sur l’amélioration des conditions de travail. « Ce n’est pas seulement le fric qui nous intéresse. On veut avoir des horaires corrects, pour pouvoir profiter de sa famille, assure Sami Kacem. Si on dit aux jeunes venez au service, vous êtes formés, on vous accompagne, vous avez des horaires fixes, y’a de l’ambiance, de la cohésion de groupe : les gens viennent ». 

« On va se relever ! »

Sami Kacem et Julie Schaeffer veulent tout de même rester optimistes sur la situation de crise que traversent les urgences de Mulhouse.  « Il faut rassurer la population : on est pour la vie. Tous ce qui menace la vie, on sait faire, et ce sera assuré », promettent-ils. « On va se remettre debout, insiste Sami Kacem. Comme on dit en alsacien : un bon trébucheur ne tombe jamais, il se relève toujours. On est des bons trébucheurs, donc on va se relever. » 

Source FRANCE BLEU.

Le four micro-ondes c’est dangereux pour la santé ????….

S’il peut changer le goût ou la texture de la nourriture, le four micro-ondes n’émet pas de rayonnements à risques pour la santé.

Non, le four micro-ondes n'est pas dangereux pour la santé.

Les ondes du four agissent sur les molécules d’eau qui se trouvent dans la nourriture, c’est ce qui permet de chauffer. Si vous utilisez un four micro-ondes normalement, la température de cuisson que vous pouvez atteindre très rarement 100°, qui est la température d’évaporation de l’eau.

Un four micro-ondes n’émet pas de radiations qui peuvent êtes nocives pour nous. Pas d’ondes radioactives, toxiques ou dangereuses de quelque sorte que ce soit. Les ondes du four ne présentent pas de risque pour la santé, restent pour la grande majorité dans le four et disparaissent quand l’appareil s’arrête. Et puis en France, la réglementation fixe des normes strictes. Les constructeurs doivent respecter en ce qui concerne les ondes une fréquence qui ressemble à celle du wi-fi ou des téléphones portables.

Le four à micro-ondes n’a pas d’impact négatif sur la qualité des aliments. La cuisson avec ce type d’appareil ne détruit pas toutes les vitamines et nutriments. Et au contraire, ce mode de cuisson protège mieux les antioxydants et limite l’apparition de substances cancérogènes qu’il peut y avoir avec un barbecue, un four traditionnel ou des plaques de cuisson. Le four micro-ondes a cependant des effets sur le goût ou la texture des aliments que vous mettez dedans. C’est son côté pratique qui en fait un allié important en cuisine, surtout pour réchauffer des plats.

Source FRANCE BLEU.

 

Balma. Sport adapté : 1 600 licenciés en Haute-Garonne…

La 2e édition de ses olympiades devait se tenir à la fin du mois de juin à Saint-Gaudens, mais le comité départemental de Sport Adapté a préféré reporter la compétition face à un épisode caniculaire qui aurait pu mettre les athlètes en danger.

BALMA - Sport adapté : 1 600 licenciés en Haute-Garonne

Plus de 600 sportifs, pour 28 disciplines, étaient inscrits à ce tournoi dont la date du report n’a pas encore été communiquée.

La fédération française de Sport Adapté, dont le comité de Haute-Garonne siège à Balma, coordonne «la pratique des activités physiques et sportives des personnes en situation de handicap mental, intellectuel et-ou psychique». «Il y a 1 600 licenciés en Haute-Garonne pour plus de 30 disciplines sportives», précise Régis Farre, président du comité départemental. Il ajoute : «Il y a le secteur compétitif, pour lequel nous avons cinq sportifs de haut niveau en Haute-Garonne : deux nageurs du club de Saint-Gaudens et trois footballeurs de la région toulousaine. Mais la majorité des licenciés a une pratique loisir».

Encore faut-il pouvoir disposer d’équipements adaptés aux personnes handicapées, notamment dans les petites communes qui ont parfois du mal à faire face financièrement aux investissements adéquats. Or, selon Régis Farre, on est sur la bonne voie. «Beaucoup d’efforts ont été faits, parce que la loi l’a imposé, et la plupart des communes sont en règle aujourd’hui. L’État a participé à la mise aux normes avec la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR)».

Place aux jeunes

Près de 80 associations sportives et 40 établissements médico-sociaux contribuent au développement du sport adapté dans le département. Lui-même éducateur depuis 33 ans, Régis Farre constate une évolution du rapport de la population au handicap, par exemple pour la trisomie, «qui n’est plus traitée comme il y a 30 ans, car les personnes touchées sont aujourd’hui scolarisées», observe-t-il. En 2021, à l’issue de son 4e mandat de président, soit 15 années d’exercice, Régis Farre espère pouvoir passer la main «et laisser la place aux jeunes», toujours dans le même objectif : «Rendre le sport accessible à tous, toujours pour le bien-être et la santé», rappelle-t-il.

Source LA DEPECHE.

Franche-Comté | Santé Tir sportif : des adhérents de Besançon et Saint-Vit contaminés au plomb…!!!

La Société de tir de Besançon puis celle de Saint-Vit ont levé un énorme lièvre en constatant un taux anormalement élevé de plomb dans le sang de pratiquants adultes et mineurs.

Une enquête va être menée au plan national.

Dans un stand fermé, mal aéré, lorsque les balles en plomb se pulvérisent sur une plaque de métal mise en protection derrière la cible, le métal peut saturer l’air ambiant au point de contaminer les sportifs.  Photo ER /Ludovic LAUDE

C’est un signalement « inhabituel » qui est arrivé en mars à la cellule d’alerte sanitaire de l’Agence régionale de santé (ARS). « Un médecin généraliste nous a indiqué qu’un de ses patients, pratiquant le tir sportif, présentait une concentration anormalement élevée de plomb dans le sang », explique Nezha Leftah-Marie, ingénieur sanitaire et responsable de l’unité territoriale santé environnement du Doubs. Il faut savoir qu’il n’y a aucune obligation à déclarer un adulte victime d’une contamination par le plomb, elle est seulement obligatoire pour les enfants pour lesquels on parle alors de saturnisme.

Réactions en chaîne

Ce patient présentait une « très forte concentration de ce métal toxique de l’ordre de 500 microgrammes par litre de sang. » Pour un enfant, le seuil de déclaration obligatoire est fixé à 50 mg/l. « Le taux moyen relevé dans la population générale est d’environ 25 mg/l et chez les 10 % de la population les plus exposés, il est de 60 mg pour les femmes et 80 mg pour les hommes », poursuit Mme Leftah-Marie. « Dans le milieu professionnel, à partir de 100 mg chez les femmes et 200 mg chez les hommes, on déclenche une surveillance et dès que l’on atteint des taux de 300 à 400 mg/l de sang, c’est l’éviction du poste de travail. »

22 personnes contaminées à Besançon

Ce signalement provoque alors des réactions en chaîne. Le laboratoire du CHRU de Besançon tire à son tour la sonnette d’alarme, tout comme le centre antipoison et de toxicovigilance du CHU de Nancy, qui ont à connaître des résultats. Car du côté de la Société de tir de Besançon, 350 licenciés, dont le patient est adhérent, le message diffusé aux membres entraîne une cascade d’analyses et 22 personnes se découvrent contaminées dont 3 sérieusement. Leur point commun est de pratiquer leur sport dans le même stand fermé, à Tarragnoz.

Stands de tir fermés

À son tour, la Société de tir alerte l’ARS ainsi que la ville qui met à disposition les lieux. Le pas de tir est aussitôt fermé par précaution.

L’information continue à se répandre tandis que les Bisontins publient à l’usage de leurs licenciés un document de quatre pages de conseils pratiques. Et, coup de théâtre, c’est la Société de tir de Saint-Vit, 300 licenciés, qui alerte l’ARS pour deux nouveaux cas et décide de fermer son unique stand de tir. Une réaction exemplaire qui permet aux professionnels de santé d’entamer la contre-attaque. La cellule régionale d’épidémiologie, antenne régionale de santé publique France, est sollicitée pour gérer la crise.

Des investigations menées

Elle compte un expert toxicologue. « L’objectif est de diffuser au maximum l’information et de mener des investigations pour déterminer précisément les conditions de contamination afin d’effectuer les meilleures recommandations. »

Il ne s’agit pas d’une enquête sanitaire mais d’un travail « en collaboration, dans la confiance », avec les autorités fédérales du tir sportif et les clubs. « Jusqu’à présent, aucun signalement de cette importance n’était remonté en France, mis à part 3 ou 4 déclarations obligatoires concernant des enfants ! »

« Jusqu’à présent, aucun signalement de cette importance n’était remonté en France. »

Nezha Leftah-Marie, responsable de l’unité territoriale santé environnement du Doubs.

Source EST REPUBLICAIN.