Cherbourg-en-Cotentin. Le Messageur brise l’isolement des malentendants….

Briser l’isolement des malentendants, l’entreprise coopérative Messageur est lauréate de l’appel à projets : Initiative numérique et handicap.

Cherbourg-en-Cotentin. Le Messageur brise l’isolement des malentendants

Depuis 2012, l’entreprise coopérative Messageur, basée à Cherbourg-en-Cotentin (Manche) se bat pour faciliter la communication des personnes malentendantes. Une quête de solutions qui tient dans une action globale consistant à rendre accessible les événements, lieux publics et autres postes de travail aux malentendants. « Il y a 6 à 7 millions de personnes malentendantes en France , déclare Samuel Poulingue, à la tête de Messageur. Leur souci n’est pas de parler mais de participer lors de réunion dans lesquelles plusieurs personnes participent. »

Afin de briser cet isolement, l’entreprise coopérative a mis au point, en 2016, la Diluz. « Il s’agit d’une valise équipée de micros et d’émetteurs vers les appareils auditifs » , explique Samuel Poulingue. Elle permet une discussion et l’audition sans faille grâce au bâton de parole. « Quand une personne parle, les autres sont tenues de l’écouter et ainsi de suite. »

Connecté pour entendre

Mais la valise s’avérait un outil encombrant et lourd à déplacer pour les utilisateurs. L’entreprise coopérative a innové en 2018. « On a mis au point le Messag’in, bâton de parole. Il s’agit d’une application qui reprend les outils de la valise mais ils sont désormais utilisables sur smartphone » , déclare Samuel Poulingue qui a été suivi financièrement par de nombreux partenaires. Si le Messag’in est un prototype, le but est de généraliser le produit, une fois sa mise au point terminée. « L’idée est aussi qu’il devienne gratuit pour les malentendants. »

En janvier, lors de la présentation devant le comité national de coordination action handicap (CCAH), l’entreprise a été désignée lauréate de l’appel à projet : Initiative numérique et handicap. « On a été nominé sur 200 projets. Notre produit est unique sur le plan international. Pour finaliser, nous allons monter un consortium de recherches mais il faut trouver entre un et deux millions d’euros. Nous avons déjà un partenariat de développement informatique pour l’application. L’enjeu est important : révolutionner la communication des personnes malentendantes. »

Source OUEST FRANCE.

Var. Un entrepreneur crée Aladin, une appli de géolocalisation destinée aux parents d’enfants autistes….

Un entrepreneur de Draguignan a présenté au public un système de géolocalisation, ce mardi 28 janvier.

Grâce à une petite balise et une application, le système permettrait notamment de venir en aide à des parents d’enfants autistes ou des malades d’Alzheimer.

Aladin - La balise est reliée à une application mobile et permet de localiser la personne à 5 mètres près (illustration).

Stéphane Brackez, un entrepreneur de Draguignan (Var), veut rassurer les parents d’enfants autistes avec son application Aladin. Il a mis au point un dispositif pour géolocaliser rapidement et précisément le porteur d’une petite balise, indique France 3 Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Un outil qui pourrait s’avérer précieux pour ces enfants qui ont souvent du mal à demander de l’aide quand ils se perdent.

 

Une localisation à 5 mètres près

La balise créée par Stéphane Brackez n’est pas plus grande qu’une pièce de deux euros et pèse 16 grammes. L’application Aladin permet de localiser la personne porteuse de la balise à 5 mètres près.

Il est également possible de définir un périmètre dans lequel la personne pourra évoluer. Si elle en sort, le dispositif se met à biper.

Aladin a été présenté au public ce mardi 28 janvier à Draguignan. Il n’est pas encore commercialisé mais pourrait rapidement l’être dans plus de 150 pays. Au-delà des enfants, ce dispositif pourrait également aider des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou encore des mal ou non-voyants.

Source OUEST FRANCE.

IMPORTANT – Immobilier, l’Assemblée nationale réforme le droit de propriété…!

L’année 2019 aura profondément marqué l’histoire de l’immobilier français.

 Immobilier, l’Assemblée nationale réforme le droit de propriété

À l’aboutissement du processus de dissociation du foncier et du bâti actuellement en cours, le droit de propriété permettra aux particuliers d’être propriétaires des murs d’un bâtiment sans être propriétaires du terrain sur lequel ledit bâtiment a été construit. La proposition de loi a été adoptée en première lecture ce jeudi 28 novembre 2019 à la quasi-unanimité des députés de l’Assemblée nationale et vise à faire baisser les prix du logement en France et à redonner du souffle au budget des Français. Retour sur les contours de cette loi.Comprendre les origines de la loi Lagleize

À en croire les chiffres de la Fédération Française du Bâtiment, le prix du terrain représente en moyenne, 16,3% des prix de l’immobilier contre plus de 50% dans les zones tendues. Et quand on consulte les statistiques, les prix du foncier ont connu une croissance de près de 71% pendant la dernière décennie contre 24% pour les constructions.

Faite d’une cinquantaine de propositions, la réforme du droit de propriete a été adoptée le 28 novembre en première lecture par 80 voix pour et 10 abstentions. Elle annonce une nouvelle ère où bâti et foncier sont dissociés et où les prix de l’immobilier sont rabaissés à des proportions plus accessibles à la classe moyenne, notamment dans les zones tendues.

Comment la réforme du droit de propriété sera-t-elle mise en œuvre ?

Dans le but d’éviter les spéculations sur le foncier, la mise en œuvre de la réforme du droit de propriété passera d’abord par la création d’Offices Fonciers Libres (OFL) qui sont des organismes publics à but non lucratif.

Après agrément préfectoral, les OFL auront essentiellement pour mission d’acquérir des terrains et d’accorder, sur la base de critères sociaux, le droit de construire à des promoteurs, des bailleurs sociaux, etc. Dès que les bâtiments sont construits, les futurs propriétaires n’auront plus à payer pour le terrain et le bâtiment en même temps. Ils devront juste acquérir le bâtiment.

En ce qui concerne le terrain, ils bénéficieront d’un bail à long terme qui sera réglé par des mensualités pratiquement insignifiantes (leur montant n’a pas été mentionné dans la loi). Les baux conclus sur ces terrains sur la base de cette nouvelle réforme du droit de propriété sont reconductibles et transmissibles.

L’acquéreur est donc, d’une part, propriétaire des murs et, d’autre part, locataire du terrain, un deal qui permettra à la classe moyenne de bénéficier de droits de propriété particulièrement dans les zones tendues.

Quels sont les impacts de ce « nouveau » du droit de propriété ?

Il convient de rappeler que ce dispositif existait déjà, mais était limité qu’aux ménages modestes à travers les Offices Fonciers Solidaires (OFS) en 2014. En deux années, une vingtaine d’OFS avaient alors été créés et 8400 logements construits. À l’horizon 2022, le système devrait permettre d’acquérir des logements à 5000 euros le mètre carré à Paris soit une baisse de moitié des prix généralement appliqués dans la métropole française.

La nouvelle réforme du droit de propriété adoptée ce 28 novembre compte élargir cette mesure à tous les logements français sans TVA réduite ni subventions de la collectivité. Elle devrait permettre de faire baisser les prix d’acquisitions des logements neufs de 20 à 40%. Ainsi, les ménages pourront plus facilement accéder à la propriété surtout dans les zones tendues.

Quels seront les impacts de cette réforme du droit de propriété ?

Le dispositif existait déjà pour les ménages modestes à travers les Organismes Fonciers Solidaires (OFS), instaurés par la loi Alur en 2014. Grâce à cette loi, une vingtaine d’OFS avaient alors été créés et 8400 logements construits en deux années. À Paris, ce système permettra dès 2022 d’acquérir des logements à 5000 euros le mètre carré soit de moitié moins chers.

La réforme du droit de propriété compte étendre cette mesure à tous les ménages français à travers les OFL, sans TVA réduite ni subvention de la collectivité. In fine, les prix de logements neufs devraient baisser de 20% à 40% par rapport aux tarifs actuellement appliqués dans le secteur.

L’interdiction des ventes aux enchères dans les zones tendues

La réforme du droit de propriete adoptée proposée par Lagleize comprend également d’autres mesures parmi lesquelles la suppression, à partir de 2021, des ventes aux enchères lors des cessions de foncier conduites par l’État ou les collectivités, qui auraient un impact « délétère » sur les prix.

Si dans le texte d’origine, l’interdiction devait être interdite sur tout le territoire national, elle a été en fin de compte uniquement limitée aux zones tendues, à l’initiative de LREM.

Qu’en sera-t-il des bâtiments érigés sur les terrains des OFS en cas de revente du logement ?

La question mérite bien d’être posée, en dépit de l’engouement que suscite ce coup de pouce au droit à la propriété en France.

On se demande si les constructions acquises via les OFL pourront être vraiment attrayantes en cas de revente, quand on considère qu’en moyenne, les Français changent de maison chaque 8 ou 10 ans.

De toute manière, les modalités pratiques de ce « nouveau » droit de propriété seront définies par ordonnance.

Source FLASHIMMO.

IMPORTANT – Toute personne handicapée peut récupérer le bail HLM après la mort du locataire principal…!

La loi ne prévoit la possibilité d’un transfert de bail qu’au bénéfice des personnes reconnues handicapées dans la vie civile.

Mais la Cour de cassation a étendu ce principe aux travailleurs handicapés.

Toute personne handicapée peut récupérer le bail HLM après la mort du locataire principal...!

Toute personne reconnue handicapée a droit au transfert du bail HLM lorsque le titulaire du bail avec lequel elle vivait est décédé. Même si la loi ne prévoit cette possibilité qu’au bénéfice des personnes reconnues handicapées dans la vie civile, la Cour de cassation l’a appliqué à une personne déclarée travailleur handicapé.

Une société de HLM faisait valoir que ces deux notions de handicap ne recouvrent pas la même réalité, la personne handicapée dans la vie civile, selon le code de l’action sociale et des familles, étant victime d’une limitation ou d’une restriction d’activité qui affecte la vie en société en raison de difficultés physiques, mentales psychiques, par exemple, alors que le travailleur handicapé voit seulement sa capacité de travail réduite.

Conditions de ressources et adaptation du logement

Le locataire en cause s’était retrouvé seul dans un appartement de quatre pièces au décès de sa mère et l’office HLM le priait de partir puisqu’il ne remplissait aucune des conditions exigées pour un transfert de bail. Il faut notamment, en plus des conditions de ressources, que la dimension du logement soit adaptée à la taille du ménage, ce qui n’était plus le cas.

« Les conditions de ressources et d’adaptation du logement à la taille du ménage ne sont pas requises envers le conjoint, le partenaire lié au locataire par un pacs ou le concubin notoire et, lorsqu’ils vivaient effectivement avec le locataire depuis plus d’un an, les ascendants, les personnes présentant un handicap au sens de l’article L114 du code de l’action sociale et des familles (les personnes reconnues handicapées dans la vie civile, NDLR) et les personnes de plus de soixante-cinq ans », explique la loi du 6 juillet 1989 qui réglemente les rapports entre locataires et propriétaires. Le travailleur handicapé bénéficie lui aussi de cette exception, a décidé la Cour de cassation.

(Cass. Civ 3, 12.12.2019, V 18-13.476).

Source BFM.

 

Ce qui change au 1er janvier 2020 … !!!!

Prix du timbre, revalorisation de la retraite de base, interdiction des plastiques à usage unique, reste à charge zéro, homéopathie…

•+10% sur le prix des timbres rouges et verts

Le timbre flambe encore en 2020.  Le prix du timbre rouge passe de 1,05 à 1,16€ au 1er janvier 2020. Le timbre vert passe à à 0,97 centimes.

• Gaz: une petite baisse pour commencer l’année

Bonne nouvelle: les tarifs réglementés baissent de 0,9% au 1er janvier. Dans le détail, cela correspond à -0,2% pour la cuisson, à -0,5% pour la cuisson et l’eau chaude et à -1% pour le chauffage.

• Retraites de base des salariés: une hausse à deux vitesses

Si  vos retraites globales (pension de base + complémentaires) n’excèdent pas 2000€ brut par mois, votre pension de base sera augmentée conformément à l’inflation (+1%) en janvier 2020

En revanche, si le total de vos pensions dépasse 2000€ brut mensuels, la hausse de la retraite de base se limitera à +0,3% pour 2020. Lire:  Retraites indexées sur l’inflation, serez-vous concerné?

• Coup de rabot sur le bonus écologique des voitures électriques

Nouveau dispositif pour l’achat d’un véhicule « propre »:

– En 2020, le bonus est maintenu à 6 000€ pour les ménages achetant un véhicule de moins de 45000€. Au delà, et jusqu’à 60 000€, il passe à 3 000€.

– Pas de bonus pour les véhicules de plus de 60 000€, à l’exception des véhicules utilitaires légers et des véhicules à hydrogène qui auront droit à un bonus de 3 000€.

À noter:  cette prime pour l’achat d’une voiture de moins de 45 000€ passera à 5000€ en 2021, puis 4000€ en 2022.

Pour les vélos électriques, le bonus est maintenu 200€ pour les personnes aux revenus modestes, en complément de l’aide d’une collectivité. À lire aussi: Vélo électrique; vous pouvez économiser 200€

• Prélèvement à la source et aides à domicile

À partir de janvier 2020, la réforme du prélèvement à la source s’appliquera sur la rémunération versée à votre salarié à domicile.  Lire: Le prélèvement à la source concerne-t-il mon employé à domicile? Plus d’infos: monprelevementalasource.urssaf.fr

•Remboursements 100 % santé: le reste à charge zéro pour les dents et les lunettes, ça commence

Le reste à charge zéro pour  certains soins dentaires et la lunetterie commence dès le 1er janvier 2020. Vous serez intégralement remboursé pour certaines opérations dentaires et aurez la possibilité d’avoir une paire de lunettes sans rien débourser.

Pour en savoir plus:

Reste à charge zéro pour les soins dentaires: ce qui va se passer le 1er janvier

Reste à charge zéro pour les lunettes : ce qui va se passer le 1er janvier 

Reste à charge zéro pour les prothèses auditives: ce qui va changer

•Chez le médecin, la mention non substituable plus encadrée

À compter du 1er janvier 2020, votre médecin utilisera la mention « NS », permettant d’éviter le recours au générique, uniquement dans certains cas très encadrés.

Pour en savoir plus: Médicament: pourquoi la mention « non substituable » va être encore plus encadrée

•Le remboursement de l’homéopathie passe à 15%

Granules, teintures mères, doses de globules, pommades et gouttes… La prise en charge financière par l’Assurance maladie des traitements homéopathiques va se réduire et passer de 30% à 15% dès le 1er janvier 2020.

À lire aussi: Homéopathie: ma mutuelle va-t-elle me rembourser?

Déremboursement de l’homéopathie: la liste des traitements

•Le TROD angine entre à l’officine

Amygdales enflammées, difficultés à déglutir, petite fièvre… Vous pensez couver une angine? À partir du 1er janvier, votre pharmacien peut vous proposer un test rapide d’orientation diagnostique (TROD), une de ses nouvelles attributions dans le parcours de soin. L’opération rapide et indolore (un petit bâtonnet passé dans votre gorge) permet de faire le distinguo entre angine virale et angine bactérienne… et de limiter le recours aux antibiotiques s’il s’agit d’une angine d’origine virale – la plus fréquente.

Si le test est négatif, c’est une infection virale, et il ne vous reste plus qu’à prendre votre mal en patience. Si l’infection est d’origine bactérienne (streptocoque A), mieux vaut prendre rendez-vous chez votre médecin. Le prix du TROD en pharmacie reste modique (1 euro), remboursé par l’Assurance maladie.

• Plastique: pailles, cotons-tiges… ils sont désormais interdits!

Un usage unique pour une pollution éternelle… Dès le 1er janvier, vaisselle jetable, pailles, touillettes sont interdites. Tout comme un incontournable de notre salle de bain: le coton-tige. L’objet a traversé deux guerres mondiales mais rien ne sauvera cet ancien combattant! Créé en 1914 par un Américain nommé Léo Gerstenzang, le petit bâtonnet devient en 1952 une marque déposée. Désormais trop polluant, il sera supprimé des rayons sous sa forme actuelle.

Mais rassurons les fans de l’hygiène et les contempteurs du cérumen: d’autres possibilités existent. Pour bien nettoyer l’entrée de votre conduit auditif, vous pouvez opter pour le cure-oreille ou Mimikaki en japonais! En bambou, le bâtonnet avec une partie incurvée permet un nettoyage tout aussi efficace…

•Rideau pour l’additif E 171 dans l’alimentation

Dentifrices, crèmes solaires, cosmétiques ou produits pharmaceutiques, mais aussi confiseries, pâtisseries et même fromages! L’additif E171, plus connu sous le nom de dioxyde de titane, est partout. Il sera interdit dans les denrées alimentaires dès le 1er janvier 2020. Utilisé pour son effet colorant (il apporte de la blancheur), l’additif n’échappe pas à la suspicion puisque plusieurs publications scientifiques (Inra, CIRC) établissent un lien entre son absorption et le développement d’anomalies cancéreuses chez les animaux.

•Tabac: les prix de certaines cigarettes augmentent

Certaines marques voient le prix du paquet passer à 9,10€ ou 9,20€. L’objectif étant d’aboutir d’ici quelques mois à un paquet de 10€.

• Justice: création des tribunaux judiciaires

Né de la fusion du tribunal de grande instance et du tribunal d’instance, le tribunal judiciaire s’inscrit dans la volonté de simplification de la carte judiciaire en France. Il est compétent pour régler en première instance toutes les affaires civiles et commerciales privées: litige de voisinage, divorce, succession, travail, contrats… Il a une compétence exclusive dans les domaines suivants: mariage, filiation, adoption, déclaration d’absence, annulation d’actes civil…

Source NOTRE TEMPS.

Refondation des urgences : le 113, futur numéro unique ?…

Le rapport Mesnier-Carli propose, pour désengorger les urgences, la mise en place du numéro unique 113 ouvert tous les jours, 24 heures sur 24, d’ici l’été 2020.

Il sera renforcé par un site internet et une application mobile.

Refondation des urgences : le 113, futur numéro unique ?

Comment désengorger les urgences ? Thomas Mesnier, député LREM et le professeur Pierre Carli, patron du SAMU de Paris, ont rendu le 19 décembre à Agnès Buzyn le deuxième tome de leur rapport « pour un pacte de refondation des urgences« .

Le premier tome, rendu en septembre, donnait des premières pistes pour refonder les services d’urgence en crise et en grève depuis maintenant neuf mois. Il prévoyait notamment de débloquer 750 millions d’euros entre 2019 et 2022.  Des « mesurettes » et aucune action concrète, avaient alors dénoncé les syndicats d’urgentistes.

Le 113 opérationnel d’ici l’été 2020

Plus de trois mois plus tard, ce nouveau tome est axé sur le contenu du service d’accès aux soins (SAS) à travers un dispositif qui pourrait être mis en place progressivement d’ici l’été 2020. L’objectif est que ce dispositif soit totalement opérationnel sur l’ensemble du territoire d’ici la fin du quinquennat, en 2022.

Point central de ce SAS : le numéro unique, 113 qui serait dédié à toutes les urgences médicales et remplacerait le 15, le 115 et le 116-117. Ce numéro ne remplacerait en revanche pas le 112, qui resterait réservé aux pompiers, gendarmes et policiers.

Des assistants régulateurs disponibles 365 jours/an

Derrière ce numéro, des assistants de régulation médicale disponibles 365 jours par an, 24 heures sur 24, chargés de détecter les cas urgents et d’orienter les patients vers les urgences ou vers les services de soins ambulatoires non programmés selon leur état de santé.

Dans le cas d’une orientation vers les urgences, c’est le SAMU qui sera sollicité pour intervenir. Sinon, l’assistant régulateur devra basculer l’appel vers un médecin régulateur dont le rôle sera de télé-prescrire, de conseiller voire d’orienter le patient vers un médecin de ville.

Outre le numéro d’appel, le rapport propose aussi que ce service soit accessible via un site internet et via une application mobile, notamment pour les jeunes utilisateurs. L’application permettrait aussi de prendre des rendez-vous en ligne ou de réaliser une téléconsultation.

Inquiétude des médecins libéraux

La branche d’orientation vers un médecin régulateur devra impliquer une collaboration avec les médecins de ville, qui devront partager leurs agendas et réserver des créneaux pour les patients réorientés en dernière minute. Le temps consacré à ces patients pourrait être rémunéré sous forme de forfait, propose le rapport. Des négociations devront donc être engagées avec les syndicats de médecins libéraux pour définir les termes de mise en place de ce dispositif.

Les médecins de ville s’étaient déjà exprimés en novembre dernier en défaveur du numéro unique qui n’est, selon eux, qu’une copie du 15. Ils s’étaient par ailleurs inquiétés de la place réservée à la médecine de ville dans le SAS et craignaient que ce dispositif se retrouve « sous l’égide de l’hôpital« .

Déjà en grève depuis le 14 décembre avec le mouvement des « samedis noirs », les médecins généralistes de ville réclament notamment des moyens pour organiser ce SAS et répondre convenablement aux besoins des patients.

Source FRANCE INFO.

« Aberrant », « dramatique »… Les distances entre zones d’épandage de pesticides et habitations ne contentent ni les agriculteurs, ni les riverains…

A partir du 1er janvier 2020, tous les agriculteurs devront respecter une distance de 5 à 20 mètres entre les habitations et les champs traités avec des produits phytosanitaires.

Un épandage d'herbicide sur une exploitation agricole, en Argentine, le 8 février 2018.

« Il faut de l’écologie, pas de la connerie ! » Depuis sa voiture, Wilfrid ne décolère pas. « Cette mesure va me faire perdre 10% et 15% de revenus », calcule cet agriculteur drômois. Cette mesure ? C’est celle annoncée par le gouvernement, vendredi 20 décembre, concernant les épandages de pesticides en France. A partir du 1er janvier 2020, tous les agriculteurs devront respecter une distance comprise entre 5 et 20 mètres entre les habitations et les champs traités avec des produits phytosanitaires. Une décision qui ne satisfait ni les agriculteurs, ni les riverains inquiets des conséquences des pesticides sur la santé.

Lavandin, thym, immortelles, céréales… « Une grosse partie de l’exploitation se trouve à proximité des lotissements, s’inquiète Wilfrid. Avec ces nouvelles distances à respecter, on aura moins de plantations, donc moins de revenus, mais un loyer et un impôt foncier toujours aussi élevé ! » Et pour cause, les cultures basses devront désormais être traitées à une distance de 5 mètres des habitations, contre 10 pour les cultures hautes et jusqu’à 20 mètres pour les cultures traitées par les pesticides les plus dangereux. « C’est 600 ou 700 euros de revenus annuels en moins », a calculé Philippe, céréalier, qui s’est installé il y a peu dans la Marne.

Face à cette situation, le gouvernement a annoncé qu’il « accompagnera les agriculteurs dans le déploiement de ces mesures » avec un budget de 25 millions d’euros. Cette somme doit servir à « accompagner financièrement l’achat de matériel d’application des produits phytosanitaires le plus performant au regard de la maîtrise des risques de dérive ».

« Je trouve ça totalement illogique »

Mais les conséquences pourraient être encore plus larges que les simples distances annoncées, selon ces agriculteurs. « Dans la parcelle, on va avoir au moins 5 mètres de mauvaises herbes. Elles vont grainer et se propager dans tout le champ, s’inquiète Wilfrid. Du coup, on va devoir utiliser des pesticides encore plus agressifs pour le reste du champ ! » Un constat partagé par David, producteur de lait et de céréales en Ille-et-Vilaine : « Je trouve ça totalement illogique. D’un point de vue technique : tout arrive toujours par la périphérie des champs, c’est là que l’on doit mettre les protections. »

« A quoi servent les services d’homologation des produits phytosanitaires si on ne tient pas compte de leur analyse ? » David, agriculteur à franceinfo

Plus largement, les agriculteurs interrogés dénoncent une nouvelle attaque contre leur profession. « Il serait intéressant de savoir quelle est la surface cultivable perdue avec cette mesure, mais je pense que c’est très important ! » s’inquiète David. « C’est tout de même un moindre mal, souffle de son côté Philippe. On s’est fait peur avec les 150 mètres réclamés par les écolos, qui rendaient des parcelles totalement incultivables ! »

« Cinq ou dix mètres, ça ne sert à rien »

Face à ces inquiétudes économiques, les riverains opposent leurs inquiétudes sanitaires, toujours bien présentes malgré les annonces du gouvernement. « Cinq ou dix mètres, ça ne sert à rien, s’agace Sandrine, qui vit tout près des vignes du bordelais. Nous, on vit dedans, dès qu’il [le vigneron] arrive en combinaison pour l’épandage, on rentre dans la maison. » Avec ses deux enfants de 2 et 7 ans, elle réfléchit toujours à déménager.

Plus au nord, dans le Morbihan, Thierry ne décolère pas. « Je trouve ça complètement aberrant ! » répète celui qui habite à une trentaine de mètres des champs. Il réfute aussi les arguments des agriculteurs : « Ils disent qu’ils vont perdre des revenus, mais rien ne les empêche de cultiver dans ces zones-là, ils n’auront simplement pas le droit d’utiliser des produits phytosanitaires. Et connaissant la volatilité des produits, ne vous inquiétez pas, ces plantations seront aussi traités. »

Face à cette opposition, le collectif des maires anti-pesticides tente de concilier les préoccupations environnementales et l’accompagnement financier des agriculteurs. L’adjointe du maire de Sceaux (Hauts-de-Seine) et coordinatrice de l’association, Florence Presson, se réjouit ainsi de l’aide à la transition annoncée par le gouvernement. Mais sur les distances de 5 à 10 mètres, le compte n’y est pas. « Un zéro a été oublié ! Ça, c’est assez dramatique », regrette-t-elle, avant de proposer son aide pour arriver à une solution acceptable. On a eu de la déception, mais nous sommes à la disposition du gouvernement pour échanger avec eux. »

Franceinfo est partenaire de la consultation « Agissons ensemble pour l’environnement » avec Make.org.

Il faut bannir les bouteilles en plastique pour privilégier celles en verre et mettre en place un système de consigne au sein des magasins,…

Si vous souhaitez y participer, vous pouvez proposer vos idées et voter sur celle des autres participants.

  Plateforme d’Engagement Citoyen.

« Make.org est une initiative civique, européenne et indépendante.

Make.org permet aux utilisateurs de proposer des solutions sur des thématiques d’actualité variées et de prendre position sur les solutions des autres citoyen(ne)s.

Notre algorithme garantit à chacune des propositions modérées un égal niveau d’exposition et permet de dégager une véritable émergence populaire. »

Pour en savoir plus.

Source LE FIGARO.

Vidéo – Lanceurs d’alerte : « On laisse les gens en Ehpad baigner dans leur merde »…!!!!

Aide-soignante à Marseille, Hella Kherief a dénoncé la maltraitance dans les Ehpad, d’abord dans les médias, puis dans un livre.

Aide-soignante à Marseille, Hella Kherief a dénoncé la maltraitance dans les Ehpad, d'abord dans les médias, puis dans un livre

  • Maltraitance en Ehpad, risques sanitaires, dysfonctionnements du système politique… Ces hommes et ces femmes ont permis de dévoiler des scandales jusqu’ici ignorés du grand public.
  • Cette semaine, Hella Kherief, aide-soignante marseillaise, revient pour 20 Minutes sur son combat contre les maltraitances dans les Ehpad, qui la freine encore, des années après, dans la progression de sa carrière.

Héros pour certains, traîtres pour d’autres, les lanceurs d’alerte mettent au jour des dysfonctionnements ou des actes répréhensibles et en payent souvent le prix fort. Seuls face à une entreprise, à des lobbys, à des laboratoires pharmaceutiques et même parfois face à l’État, ils signalent une menace ou un préjudice au nom de l’intérêt général. 20 Minutes leur donne la parole. Cette semaine, l’aide-soignante marseillaise Hella Kherief raconte comment elle a alerté sur la maltraitance dans les maisons de retraite.

« Avant, j’étais une aide-soignante lambda qui travaillait dans une maison de retraite. Personne ne me connaissait. En 2013, après avoir travaillé cinq ans comme auxiliaire de vie, j’ai passé le diplôme d’aide-soignante. J’ai choisi de travailler en maison de retraite. C’était une vocation. Une semaine après avoir été diplômée, j’ai été embauchée en intérim dans un Ehpad du 8e arrondissement de Marseille. On me proposait des vacations, ce qui est courant, car les Ehpad manquent de personnel. Rapidement, on m’a proposé un CDD de deux mois. Je m’y sentais super-bien. C’était une maison de retraite super belle, super classe. Rien à voir avec ce que j’avais connu enfant, quand j’accompagnais ma maman qui travaillait en maison de retraite.

Les semaines passent. J’hallucine, on me propose un CDI. Je suis super contente, je dis oui de suite. Une nouvelle directrice arrive. Au début, j’ai une bonne impression. On sent qu’elle a de l’expérience. Et puis, rapidement, quand il manque du personnel, en arrêt maladie, on se retrouve en sous-effectif. Tu dois prendre la charge de travail des autres en plus de celle de tes collègues.

Avec l’ancien directeur, cela pouvait arriver une fois par mois. Ça va. Mais avec la nouvelle directrice, ça devient récurrent, et les arrêts maladie ne sont pas remplacés. J’accepte de le faire tout en leur faisant comprendre que ça me fait chier. Moi, je viens travailler pour mes résidents. Si j’avais promis à une résidente que, ce jour-là, je lui ferais des tresses, et qu’au final je ne peux pas, par manque de temps, je manque à mes promesses.

A ce moment-là, je n’arrive pas à mettre des mots sur ce que je fais. Et puis, j’ai les félicitations de la directrice. Je me dis donc que je fais du bon travail. Mais au fond de toi, tu sais que quelque chose cloche. Pour pallier le manque d’effectif, je ne lave que les parties intimes des résidents. Et chez moi, je sais bien que quand je me lave, je ne me lave pas que les parties intimes. Je ne me lave pas les cheveux toutes les deux semaines par manque de temps, comme je leur fais.

« Je suis en train de maltraiter ces personnes, mais j’ai du mal à le reconnaître. »

Un dimanche, il manque une aide-soignante dans mon secteur, celui des malades d’Alzheimer. Je me retrouve avec 30 résidents pour moi toute seule. Je sais que certaines familles vont rendre visite à leurs proches ce jour-là. J’installe donc le fils d’une résidente avec sa mère dans le salon et j’y amène d’autres résidents. En cas de problème, je sais que cet homme, qui a toute sa tête, contrairement aux résidents, pourra m’alerter.

Je suis aux toilettes en train de changer une résidente. Et j’entends quelqu’un hurler mon prénom. C’était cet homme, le fils d’une résidente. Je cours et je laisse ma première résidente seule, dans les toilettes. Quand j’arrive au salon, Mme B. est debout sur une chaise et se penche en avant. On est au cinquième étage. Elle veut se suicider.

On arrive à la faire rasseoir sur sa chaise. Et moi, je m’assois par terre et je me mets à pleurer, devant tout le monde. Si elle était morte, je m’en serais voulu toute ma vie. J’aurais été virée, je ne pourrais plus payer à manger à mon fils que j’élève seule à ce moment-là. Je culpabilise.

Je décide d’alerter dans une transmission l’ensemble du groupe, et j’alerte également l’ARS et l’inspection du travail sans que ma direction le sache. Le lendemain matin, alors qu’elle arrive habituellement à 9 heures, ma directrice m’attend dans son bureau à 7 heures du matin. Elle me dit qu’avoir alerté l’ensemble du groupe est inadmissible et me donne son portable pour l’appeler si ça se reproduit.

Mais après ça, rien n’a changé. On en parle entre collègues. On fait des manifestations devant l’Ehpad. On entre en contact avec la CGT. Peu de temps après, une patiente a une infection urinaire. On a un quota de trois couches par personne par jour. Mais en raison de son infection, je l’ai changée plus souvent et j’ai besoin d’une couche supplémentaire. Elle a des selles. Je demande au cadre de santé qui me répond qu’il en est hors de question.

Dans le même temps, une collègue, qui faisait du bénévolat dans une association des quartiers Nord, rencontre dans ce cadre une journaliste de France Culture. Elle lui explique ce qui se passe dans notre maison de retraite. Ma collègue me dit qu’elle lui a laissé mon numéro. Trois semaines après, on rencontre avec des collègues la journaliste. J’accepte de témoigner au côté de mes collègues, sans réfléchir.

A l’époque, je ne sais même pas ce qu’est une lanceuse d’alerte. Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant que j’allais en être une. C’est la colère qui parle à ce moment-là. Je voulais juste que les gens comprennent ce qu’est une maison de retraite en France en 2016. Je voulais qu’on arrête de croire que les vieux ne sont pas des êtres humains.

Deux jours après l’incident de la couche, je suis convoquée en vue d’un licenciement. Et quatre jours après, je suis licenciée pour faute grave. Nous sommes le 6 décembre. L’émission de France Culture est diffusée trois jours après. Mes collègues sont également licenciées.

Au début, je pleure. Je commence à regretter. Je me dis que j’aurais mieux fait de rester tranquille, comme tout le monde, et me taire. Puis je me suis dit qu’il fallait le faire. Si tu ne travailles pas en maison de retraite, tu ne peux pas savoir comment ça se passe, ce qui se fait. Ils ne savent pas qu’on laisse les gens baigner dans leur merde pendant cinq ou six heures sans aucune humanité.

Après l’émission de France Culture, j’ai accepté les sollicitations des autres médias non pas pour être mise sur la place publique, mais pour que les gens comprennent. J’ai écrit un livre il y a quelques mois, et j’avais écrit un courrier à la ministre de la Santé. Je lui demandais un rendez-vous. J’ai eu une réponse : une lettre de son cabinet qui m’indique qu’elle n’a pas le temps. Je m’attendais malheureusement à une réponse comme celle-là. Ces dernières années, j’ai acquis une certaine notoriété. Et la ministre n’est pas bête. Elle sait ce qui se passe dans les Ehpad. Elle m’a envoyé une lettre pour me calmer.

Le gouvernement ne fait rien pour les lanceurs d’alerte, et c’est un problème. J’aimerais qu’une loi soit créée pour les protéger. Mais depuis, j’ai beaucoup de mal à trouver du travail, et si je fais des vacations aujourd’hui, c’est grâce à la CGT. Je suis blacklistée. Cela fait trois ans que je fais des remplacements, que je n’ai pas signé de CDI, alors que ce n’est pas ce qui manque dans mon secteur d’activité. Sans les syndicats, je ne travaillerais pas, car avoir quelqu’un comme moi, qui a pu montrer du doigt, ça fait peur. »

Source 20 MINUTES.

Pologne : une nouvelle prothèse de bras imprimée en 3D…

Une entreprise polonaise développe un nouveau type de prothèse de bras à partir de l’impression 3D.

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Ola, 2 ans, peut désormais vivre pleinement son enfance grâce à sa prothèse. Elle est née sans avant-bras et porte une prothèse imprimée en 3D conçue sur mesure pour elle. « Ce bras a une main articulée donc Ola peut se saisir des objets. Elle tient des crayons, des couverts, elle tient aussi la poussette de sa poupée. C’est nouveau pour elle de pouvoir tenir quelque chose dans sa main », explique sa mère.

100 millions de personnes ont besoin de prothèses

Le concepteur de cette prothèse a été poignardé en 2014 alors qu’il défendait sa petite amie. Il a perdu une partie de son bras. Il a alors décidé d’utiliser l’impression en 3D. Objectif : créer une prothèse plus légère. « Notre prothèse pèse 500 grammes, alors qu’une prothèse traditionnelle peut aller jusqu’à 5 kilogrammes. C’est impossible de la porter toute la journée et cela rend la vie du patient plus difficile », précise Piotr Sajdak, PDG de Glaze Prosthetics. Les prothèses sont articulées, stylisées et interchangeables. Une centaine de prothèses est fabriquée chaque année par l’entreprise de Piotr. Ces prothèses sont onéreuses, mais depuis 2015 l’ONG Handicap International développe aussi l’impression en 3D. 100 millions de personnes dans le monde ont besoin de prothèses.

Source LE FIGARO.

Seine-Maritime : Des « dysfonctionnements importants » dénoncés à l’hôpital psychiatrique de Rouen..

SCANDALEDes mineurs seraient hospitalisés avec des adultes et enfermés dans des chambres d’isolement, ce que déplore le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

Seine-Maritime : Des « dysfonctionnements importants » dénoncés à l’hôpital psychiatrique de Rouen. Illustration d'un hôpital psychiatrique

Des « dysfonctionnements importants impactant fortement la dignité (…) des patients » ont été constatés à l’hôpitalpsychiatrique de Rouen ( Seine-Maritime) par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), a indiqué ce lundi la direction de l’hôpital annonçant une « procédure d’urgence ». Ces dysfonctionnements impactent fortement « les droits fondamentaux des patients concernant les mesures d’isolement en particulier », précise l’hôpital dans un communiqué.

Le CGLPL déplore que « des enfants » soient « hospitalisés avec des adultes et parfois enfermés dans des chambres d’isolement », précise l’hôpital dans un second communiqué citant le Contrôleur. « Les patients mineurs ne doivent pas être accueillis avec des adultes », souligne-t-il. « Le recours » à l’isolement « doit être évité par tout moyen ; il doit être totalement exclu dans les unités recevant des enfants de moins de treize ans », ajoute le Contrôleur.

Grève de la faim des salariés

Selon le communiqué, le CGPLP pointe en outre « des conditions d’hébergement dégradées et aggravées par la suroccupation des unités ». Il déplore « des atteintes à la liberté d’aller et venir de l’ensemble des patients se répercutant sur la qualité des soins. »

Autre « point majeur », le CGLPL a « mis en évidence » « une inégalité de traitement et une inégalité d’accès aux soins », entre les patients dans cet hôpital, selon le communiqué intitulé « crise inédite au CHR ». En 2018, huit salariés de cet établissement avaient suivi une grève de la faim très médiatisée afin de dénoncer un manque d’effectif au détriment des patients.

Konbini news

@konbininews

« Je ne suis plus infirmier. Je ne fais pas du soin, je fais de la maltraitance. »

Des infirmiers de l’hôpital psychiatrique de Rouen sont en grève de la faim depuis 10 jours pour demander plus de moyens. @hugoclement et Clément Brelet sont allés les rencontrer

Source 20 MINUTES.