Arnaque sur septuagénaire ! Un chèque de 700 € pour nettoyer une terrasse de 20 m²…!

Grâce à la vigilance de ses enfants, un septuagénaire de Bar-le-Duc a évité une arnaque qui aurait pu lui coûter 700 €.

Un homme s’est présenté à son domicile mercredi dernier pour nettoyer sa terrasse.

Il a rempli le chèque à sa place en rajoutant un zéro.

Personne âgée ou non, il est conseillé de ne jamais faire remplir un chèque à un inconnu, sous peine de mauvaise surprise.  Photo ER /Philippe TRIAS

Les personnes âgées sont des cibles privilégiées pour les arnaqueurs de tout poil. Un septuagénaire domicilié au centre-ville de Bar-le-Duc vient d’en faire l’expérience. Sans la vigilance de ses enfants, son compte en banque aurait pu être débité de 700 € pour un simple nettoyage de terrasse.

L’histoire remonte au mercredi 17 juillet. Un homme se présente au domicile de cette personne de 77 ans qui se déplace en déambulateur. Il lui avait proposé ses services quelques jours plus tôt pour réaliser des travaux de jardinage.

Le prix de départ ? 70 €

Il sait aussi ramoner les cheminées, nettoyer des façades et des terrasses. Ce dernier point intéresse vivement le Barisien qui accepte le décapage de sa terrasse de 20 m² pour 70 €. Le prix lui convient.

« Mon père m’avait parlé de cette visite. Je suis allée le voir dans l’après-midi pour vérifier le travail fini », concède sa fille, Christine. Elle apprend avec effarement que le chèque n’a pas été rempli par son père et qu’un zéro a été ajouté au montant initial, soit 700 € « pour trois heures et demie de travail ». Une escroquerie en règle.

Une plainte est déposée

Décision est alors prise, dans la foulée, de déposer plainte au commissariat. Mais on lui répond que le chèque « a été signé de façon volontaire et sans menace ». Même réponse à la banque quand elle souhaite faire opposition. Il aurait mieux valu que le chèque soit perdu, lui rétorque-t-on.

Christine se souvient que le visiteur du jour avait déjà ramoné la cheminée de son père l’an dernier. Elle retrouve une facture et un numéro de téléphone. Elle appelle à plusieurs reprises en sommant son interlocuteur de lui retourner le chèque falsifié dans les meilleurs délais.

« On a fini par le récupérer mais c’est son beau-frère qui est venu le rapporter », poursuit-elle. Christine a décidé de déposer plainte vendredi soir. Pour alerter les personnes vulnérables et empêcher que de tels agissements ne se perpétuent.

Source EST REPUBLICAIN.

Un passager à mobilité réduite prié de redescendre du vol Paris-Limoges…

Alors qu’il était déjà installé en cabine, un passager de la Compagnie Chalair a été invité à redescendre par le pilote de l’avion Paris-Limoges, mardi 16 juillet à Orly.

Le commandant de bord reprochait à Michel Terrefond de ne pas être accompagné, l’estimant non autonome.

Un passager à mobilité réduite prié de redescendre du vol Paris-Limoges. © France 3 Limousin

Michel Terrefond, directeur sportif de l’équipe de France en rugby fauteuil, n’a pas du tout compris ce que voulait lui imposer le pilote de l’avion à Orly mardi dernier. Alors que le personnel de l’aéroport l’assiste jusqu’à son installation en cabine, le commandant de bord Chalair du Paris-Limoges lui demande de débarquer, faute d’avoir un accompagnant.

Je lui pose la question mais pourquoi ce matin je suis venu on ne m’a pas posé de questions, ça fait plusieurs fois que je viens seul sur Paris, c’est comme ça me répond t-il, il faut être accompagné, c’est la règlementation qui est comme ça… moi je suis maître à bord et je ne vous veux pas à l’intérieur

Michel Terrefond explique alors qu’il n’a pas prévu d’autre moyen de rentrer

J’étais venu à Paris pour la journée, sans bagage… Il m’a répondu ce n’est pas mon problème
La Compagnie Chalair se dit navrée par cette réaction. Elle estime qu’il y a là un défaut d’information mais explique la décision du pilote pour des raisons de sécurité, estimant Michel Terrefond non autonome.
 

La règlementation dit que jusqu’à 50 passagers, vous avez un seul steward ou ¨hôtesse à bord qui est là pour assister les passagers, un seul personnel de bord ne peut pas assister un passager handicapé notamment au niveau de ses déplacements, c’est vraiment un problème de sécurité

Sauf que l’absence d’autonomie est strictement définie par un règlement communautaire pour éviter toute discrimination selon Frédéric Olivé, Avocat au Barreau de Limoges

Une compagnie peut imposer un accompagnant lorsque le passager n’est pas autonome. C’est lorsque la personne ne peut attacher ou détacher seul sa ceinture de sécurité au moment du décollage ou de l’aterrissage ou s’il y a des turbulences, si elle ne peut se nourrir ou s’abreuver seule, si elle ne peut rester seule aux toilettes… ce sont des exigences très restrictives pour pouvoir à la compagnie aérienne de dire non ou d’imposer d’être accompagné. 
 

Michel Terrefond est lui autonome, il a seulement besoin d’une assistance pour monter à bord et descendre. Il confie son incompréhension
 

C’est l’égalité car on peut prendre l’avion, mais ce n’est pas l’équité puisque ce n’est pas quand on veut ni comment on veut. Lorque je fais ma demande d’assistance, je leur stipule bien que je suis en fauteuil manuel lorsque je réserve mon billet. Après, je ne sais pas par qui c’est traité. Je ne sais pas si tout les personnels sont finalement bien au courant de la règlementation lorsqu’ils m’accordent une assistance. Si c’était à chaque fois, je le comprendrais, sauf que c’est au bon vouloir du commandant de bord, c’est son interprétation des textes qui compte, c’est lui qui est maître à bord, il fait donc ce qu’il veut.
 

La cour de Cassation a déjà condamné une compagnie aérienne en 2015 pour un refus non justifié. 

Michel Terrefond a finalement pu rester à bord grâce à l’intervention d’un autre passager, qu’il connaissait. Celui-ci a accepté de se déclarer accompagnant. L’avion a pu décoller après un retard de 30mn.

Source FR3.

Et si l’anorexie n’était pas seulement une maladie psychiatrique ?…

L’anorexie aurait des origines génétiques.

La majorité des malades présenteraient en effet une mutation qui influencerait leurs niveaux de sucres et de graisses.

Les chercheurs ont ainsi découvert huit variantes génétiques associées à cette maladie

Dans la tête, l’anorexie ? Pas seulement. Des chercheurs anglais et américains viennent de découvrir que les causes de cette maladie seraient certes psychiatriques, mais également génétiques. L’étude, menée par des chercheurs du King’s College de Londres et de l’Université de Caroline du Nord, a mobilisé plus de 100 scientifiques. Ceux-ci ont compilé des données issues de deux groupes spécialisés dans la recherche sur l’anorexie. Ils ont ainsi observé 16.992 cas provenant de 17 pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Océanie. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature Genetics le 15 juillet.

Les chercheurs ont ainsi découvert huit variantes génétiques associées à cette maladie mortelle. Certaines de ces mutations influent sur le métabolisme, en particulier sur les niveaux de sucres dans le sang et sur l’accumulation des graisses. D’autres mutations influencent le niveau d’exercice physique chez les malades, ce qui pourrait expliquer pourquoi de nombreuses personnes anorexiques sont si actives.

Un déséquilibre général

L’anorexie se caractérise par une restriction alimentaire et par un refus de prise de poids. Certains malades peuvent perdre jusqu’à 50% de leur poids initial. L’organisme est alors complètement perturbé : les cycles hormonaux se déséquilibrent, avec souvent une interruption des règles.

Au niveau physiologique, le cœur se fatigue, et la carence en potassium perturbe son fonctionnement. La tension artérielle baisse. Les personnes anorexiques sont en hypothermie, toujours très frileuses. Enfin, le transit intestinal ralentit, ce qui renforce le manque d’appétit. Les défenses immunitaires des malades diminuent et le risque d’infections augmente.

Seuls 30 à 40% des malades en guériraient

L’anorexie affecte environ 2% de la population féminine et jusqu’à 0,4% de la population masculine. La maladie touche principalement des adolescents, mais elle peut durer des décennies. En France, 10% des patients anorexiques décèdent. D’après les auteurs de l’article, identifier les causes de cette maladie pourrait permettre d’expliquer pourquoi il est si difficile d’en guérir. Seuls 30 à 40% des malades sortiraient de cette spirale.

Selon les résultats des chercheurs du King’s College de Londres et de l’Université de Caroline du Nord, l’anorexie pourrait donc être un hybride, une maladie « métabolico-psychiatrique ». Les scientifiques espèrent, grâce à leurs travaux, aider les médecins à développer de nouveaux protocoles de soins pour les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire.

Source FRANCE INFO.

 

Cigarette électronique: Les vapoteurs fument moins de cigarettes mais risquent plus de rechuter…

TABAGISME Selon une étude, les vapoteurs fument en moyenne 4,4 cigarettes de moins par jour grâce à l’utilisation de la cigarette électronique.

La cigarette électronique constitue une aide pour arrêter le tabac.

Depuis l’essor de la cigarette électronique, de nombreuses études cherchent à déterminer s’il s’agit d’une aide efficace ou non à l’arrêt du tabac.

D’après de nouveaux travaux publiés lundi dans la revue américaine Jama Internal Medicine, les fumeurs qui utilisent la e-cigarette ont bien tendance à diminuer leur consommation de tabac et à davantage tenter d’arrêter que les autres. Toutefois, le vapotage est aussi associé à une plus grande probabilité de rechute.

Une vraie aide pour réduire sa consommation de tabac

Pendant près de deux ans, l’équipe de Ramchandar Gomajee, chercheur à l’Inserm et à l’université Paris-Sorbonne, a suivi 5.400 fumeurs quotidiens et 2.025 anciens fumeurs appartenant à la cohorte Constances, vaste enquête de santé publique française qui suit 200.000 volontaires âgés de 18 à 69 ans. Résultat, les « fumeurs-vapoteurs » fumaient en moyenne 4,4 cigarettes de moins par jour. Les fumeurs n’utilisant pas la cigarette électronique n’avaient, eux, diminué leur consommation quotidienne que de 2,7 cigarettes.

Par ailleurs, les adeptes de la vape étaient 67 % plus nombreux à avoir essayé d’arrêter de fumer au moins une fois. Ceux qui utilisaient ce dispositif depuis plus d’un an étaient même deux fois plus nombreux à avoir tenté un arrêt du tabac.

Une plus grande probabilité de recommencer à fumer

En revanche, « parmi les anciens fumeurs, l’usage de la cigarette électronique est associé à une probabilité plus élevée de recommencer à fumer ». En effet, parmi les 2.025 « anciens fumeurs » au moment du début de l’étude, ceux qui utilisaient régulièrement la cigarette électronique ont été 70 % plus nombreux à reprendre le tabac que les autres ex-fumeurs.

Les auteurs de l’article reconnaissent toutefois que leurs recherches présentent certaines faiblesses. Ainsi, ils ne disposaient pas d’information sur la motivation des utilisateurs de e-cigarettes. Mais selon les chercheurs, le vapotage peut « aider les individus à diminuer leur consommation de tabac et à démarrer un arrêt du tabac ». En France, ce dispositif est désormais choisi par plus du quart des fumeurs (27 %) comme aide à l’arrêt du tabac, devant les substituts nicotiniques (patchs, gommes 18 %).

Source 20 MINUTES.

L’expérimentation du cannabis thérapeutique officiellement autorisée en France…

Une décision de l’agence française du médicament ouvre la voie à un test en situation réelle réservé aux patients en impasse thérapeutique.

L’expérimentation du cannabis thérapeutique officiellement autorisée en France...

C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.

Saluant un travail « remarquablement conduit », le dirigeant souligne que le comité a « pris le temps nécessaire d’écouter les uns et les autres », dans les différentes dimensions du dossier – médicales, économiques, associatives – et n’a « pas perdu de temps » depuis sa nomination. L’ANSM, qui avait donné fin 2018 un accord de principe au lancement d’une expérimentation du cannabis thérapeutique en France, avait alors demandé à ce comité de se pencher sur la forme à donner à cette opération. L’enjeu étant que l’ampleur de l’expérimentation et la qualité des données recueillies soient suffisantes pour, à son terme, juger de la pertinence d’une légalisation du cannabis à visée médicale.

Pas de « joint sur ordonnance »

Pour ce test en situation réelle, le cannabis thérapeutique pourra être prescrit chez des patients en impasse thérapeutique, souffrant de certaines formes d’épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses) non soulagées par d’autres thérapies, d’effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d’autres pathologies du système nerveux central.

Pas question toutefois de « joint sur ordonnance » : les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d’huile). Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, a aussi recommandé de réserver la « prescription initiale » de produits à base de cannabis aux médecins exerçant dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts de la sclérose en plaques, etc.). Les médecins participant à l’expérimentation seront volontaires et auront obligatoirement suivi une formation en ligne, dont les modalités restent à déterminer.

Source LE MONDE.

VIDEO. Montpellier : Nathan Waye a bien plus d’un incroyable talent…

HANDICAP Après avoir bluffé la France, le danseur de hip-hop en fauteuil roulant vient d’obtenir son bac, mention très bien.

Danseur de hip-hop en fauteuil roulant, Nathan Waye avait bluffé le jury de la FRANCE a un incroyable talent.

Fin 2018, il avait bluffé le jury de l’émission « La France a un incroyable talent ». Né avec une malformation aux membres inférieurs (l’arthrogrypose, l’absence de muscles), Nathan Waye, danseur de break danse en fauteuil, y avait fait la preuve que l’on pouvait surmonter ses différences. « Je voulais montrer que l’on peut tous réaliser ses rêves, explique-t-il. C’est la danse qui m’a permis d’extérioriser ce que j’avais en moi. C’est ma façon d’effacer les préjugés, le regard sur le handicap. Avant, on me regardait comme un handicapé. Maintenant, comme un artiste. ».

Nathan Waye et Miss Eurêka sont en train de créer un spectacle autour de la danse et du chant. Avec en toile de fond la volonté de faire tomber les préjugés.

Nathan Waye n’a pas qu’un incroyable talent, il en a plusieurs. Tombé amoureux de la danse à sept ans en suivant son grand frère N’Dathé (Gato Waye sur scène), puis en voyant le danseur Junior remporter le concours Incroyable talent (« De ce jour, mon rêve était d’y participer à mon tour »), le Montpelliérain vient de passer son bac. Il l’a obtenu avec mention très bien en « services proximité et vie locale ». Une voie toute tracée : « Je veux vivre de la danse et en parallèle devenir animateur social. On a tellement de choses à transmettre, notamment à travers la danse », explique-t-il.

Un duo avec Miss Eurêka

« En vacances, Nathan était persuadé qu’il n’aurait pas d’amis parce qu’il était en fauteuil, se souvient sa mère, Patricia. Mais il a vite compris que la meilleure façon de s’en faire était de montrer ce dont il était capable. Alors il allait voir le DJ du centre et faisait une petite démo. Le soir même, le regard des autres avait changé ! »

https://www.facebook.com/20minutesmtp/videos/2390331011211145/

La danse, le spectacle. Avec Miss Eurêka, une chanteuse qui elle aussi a surmonté son handicap, ils montent actuellement un spectacle. « A la fin de chaque représentation, on aimerait donner des conférences pour expliquer pourquoi on fait de l’art. Et pourquoi on a envie de donner aux autres l’envie d’en faire », conclut MIss Eurêka.

Avec une ambition : faire tomber les préjugés.

Source 20 MINUTES.

Quelle prise en charge pour les adultes polyhandicapés ?…

A partir de 20 ans, les adultes polyhandicapés sont orientés par les services départementaux vers des MAS, Maisons d’accueil spécialisées, où ils bénéficient d’un accompagnement.

Mais les listes d’attente sont très longues dans ces structures trop peu nombreuses.

Quelle prise en charge pour les adultes polyhandicapés ?. Atelier de création manuelle à la Maison d'Accueil Spécialisée d'Aixe-sur-Vienne / © France 3 LimousinGwenola Bériou

Jusqu’à l’âge de 20 ans, les personnes polyhandicapées sont prises en charge par des IME, des Instituts Médico-Educatifs. Ces établissements participent à leur éducation et dispensent également des soins. L’accueil se fait en internat ou en externat et parfois en accueil temporaire. 

Après 20 ans, les adultes polyhandicapés sont accueillis dans une MAS, une Maison d’Accueil Spécialisée.
L’objectif est d’obtenir un hébergement permanent pour tout adulte handicapé gravement dépendant.

Ce type de structure propose des activités quotidienne d’éveil, comme de la musique, de la relaxation ou des activités manuelles.
Il s’agit la plupart du temps d’un hébergement en internat.

Chiffres en Limousin

Nombre de MAS en Limousin :
11 en Corrèze
4 en Creuse
4 en Haute-Vienne

La moyenne des places en MAS en Nouvelle-Aquitaine est de 44. Cette moyenne varie de 29 places en Charente-Maritime à 68 places en Haute-Vienne. Dans l’ex Limousin, la moyenne est de 43 places.

La plus grande  Maison d’Accueil Spécialisée de la Haute-Vienne est celle de l’APAJH 87 à Aixe-sur-Vienne. Elle accueille 59 résidents handicapés dépendants. Elle possède 6 unités dont une consacrée à l’autisme.
Elle existe depuis 1991 et elle a noué des partenariats avec certaines entreprises pour permettre à certains de ses résidents de faire de l’insertion par le travail. 

Le bémol, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de Maisons D’accueil Spécialisées dans la région. Les familles d’adultes polyhandicapés doivent attendre, la plupart du temps, plusieurs années avant d’obtenir une place. 
En attendant, l’amendement Creton de la loi du 13 janvier 1989, permet à ces jeunes adultes polyhandicapés placés sur liste d’attente d’une MAS, d’être maintenus dans leur IME. Cela évite très souvent des situations dramatiques dans les familles.

Comment obtenir une place en MAS ?

Pour obtenir une place, il faut faire une démarche auprès de la MDPH, la Maison Départementale des Personnes Handicapées.
L’admission en MAS se fait sur décision de la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées. Le délai d’attente d’une réponse est d’environ 4 mois.
Les frais de journée sont principalement à la charge de l’assurance maladie. Une participation financière, d’environ 20 euros par jour,  reste à la charge de la famille sauf si elle bénéficie de la CMU-C, la Couverture Maladie Universelle Complémentaire.

Source FR3.

 

 

La climatisation nous rend-elle vraiment malades ?…

Maux de tête, écoulement nasal, éternuements, gorge irritée…

Si vous êtes déjà tombé malade en période de grand chaleur, peut-être avez-vous accusé la climatisation d’être à l’origine de vos maux.

La climatisation nous rend-elle vraiment malades ?

Les climatisations tournent à plein régime. Dans la voiture, au cinéma ou au bureau, nul ne peut nier le plaisir de rester au frais lorsqu’il fait plus de 35 degrés dehors. Mais certains voient les climatiseurs d’un mauvais œil. Et peut-être est-ce votre cas si, à peine rentrés de vacances, il vous est déjà arrivé d’attraper un rhume en plein mois d’août.

Maux de tête, écoulement nasal, éternuements, gorge irritée… Comment ces symptômes typiquement hivernaux peuvent-ils s’immiscer dans nos vies en plein été? Pour beaucoup, le coupable est vite trouvé: c’est la «clim» qui, avec son souffle glacé tombant sur nos épaules, nous a fait «prendre froid». Cette idée reçue a la vie dure et pourtant, elle n’est pas tout à fait exacte.

La climatisation ne provoque pas le rhume

Un rhume n’est jamais que la manifestation d’une infection, le plus souvent par un virus (il en existe plus de 200). Ces derniers sont actifs toute l’année, même l’été! Un rhume n’est pas la conséquence d’un coup de froid. Cela signifie simplement que vous avez été en contact avec un virus – par inhalation de gouttelettes projetées par une personne infectée, par contact de main à main ou via des objets contaminés – et que votre système immunitaire met quelques jours à se débarrasser de l’intrus. S’il vous prenait l’envie de passer quelques minutes en sous-vêtements dans la neige ou sous la bouche d’une climatisation, le risque de tomber malade serait proche de celui encouru si vous passez la soirée devant la cheminée, à nombre de virus égal. Toutefois, il est vrai que le froid altère notre système immunitaire, ce qui nous rend plus vulnérables.

La climatisation pourrait-elle toutefois contribuer de façon indirecte à la propagation de microbes? Cela semble peu probable. «Ce n’est pas un facteur de risque d’infections virales», indique le Dr Matthieu Calafiore, médecin généraliste et maître de conférences à l’université de Lille. «Ces équipements comportent des filtres qui permettent de minimiser les risques et l’air est renouvelé régulièrement». Sur ce dernier point, le Code du travail est très clair: dans un bureau, le débit minimal d’air neuf doit être de 25 mètres cubes par heure ; pour les restaurants et les magasins, 30 mètres cubes et pour les ateliers avec travail physique léger, la norme est fixée à 45 mètres cubes par heure.

Des muqueuses asséchées

La climatisation n’est toutefois pas totalement innocente. «L’un des principes de la climatisation est de refroidir l’air et de l’assécher, explique le Dr Calafiore. Cela assèche les muqueuses nasales qui vont être fragilisées et, en réaction, vont s’humidifier un peu plus, ce qui peut aboutir à une rhinite (écoulement nasal). Mais celle-ci n’est pas liée à une infection». Si cette sécheresse s’étend aux sinus, ce dédale de cavités situées en arrière du nez, cela peut provoquer des douleurs similaires à celles d’une sinusite. Et sans cette barrière humide, nous sommes effectivement plus vulnérables aux microbes.

Pour remédier à ce problème, la plupart des climatisations sont équipées d’un système d’humidification. Et en l’absence d’entretien, cela peut, dans des cas exceptionnels, aboutir à des cas de légionellose. Cette infection respiratoire grave mais non contagieuse est provoquée par l’inhalation de légionelles, des bactéries capables de se développer dans les eaux stagnantes et chaudes des réseaux de distribution d’eau ou des circuits de refroidissement. En 2003, une épidémie de légionellose dans le Nord-Pas-de-Calais a provoqué 18 décès, non pas à cause de la climatisation mais en raison de la contamination du système de refroidissement d’une usine.

Non contente d’assécher les muqueuses nasales, la climatisation peut aussi entraîner une sécheresse oculaire, surtout chez les personnes porteuses de lentilles. «La surface de l’œil est comme la muqueuse nasale: une couche de liquide permet d’évacuer les poussières et les microparticules», explique le Dr Calafiore. «Sans ce filtre, l’œil est plus sensible et il y a un risque augmenté de conjonctivites allergiques».

Un torticolis, une contraction aux épaules? Là encore, la climatisation peut être légitimement accusée. «Si l’air est directement projeté sur la personne, la sensation de froid peut entraîner une contraction réflexe de certains muscles, qui peut durer plusieurs heures», indique le médecin. «Il est recommandé de ne jamais mettre la climatisation à une température ayant plus de 7 degrés d’écart avec la température extérieure», poursuit-il. Et pour cause, une différence de température trop importante n’est pas anodine. «L’organisme peut avoir du mal à gérer un tel écart, surtout les personnes âgées, chez qui cela peut perturber le fonctionnement cardiaque».

Source LE FIGARO.

Agressions sexuelles à l’Ehpad : d’autres cas dans le Doubs et le Territoire de Belfort ?…

À l’Ehpad d’Héricourt, cinq plaintes ont été déposées contre un aide-soignant pour agressions et harcèlement sexuel.

Le suspect, un homme de 60 ans, est mis en examen.

Il pourrait avoir agi précédemment dans des Ehpad du Doubs et du Territoire de Belfort.

Trois personnes ont porté plainte : deux patientes et trois membres des personnels.  Photo ER /Alain ROY

L’aide-soignant, un homme de 60 ans, né en Algérie, avait pris ses fonctions à l’Ehpad de la Lizaine à Héricourt, le 1er  juin. Il a été suspendu le 15. Entre-temps, cinq plaintes ont été déposées contre lui : deux de résidentes âgées de 87 et 94 ans et trois de personnels.

« Les enquêteurs ont été saisis pour un signalement préoccupant d’une personne âgée de 87 ans qui se plaignait d’agression sexuelle. Ils ont très vite établi qu’il y avait plusieurs victimes », a rapporté Emmanuel Dupic, procureur de Vesoul, ce vendredi. En l’occurrence une autre pensionnaire âgée de 94 ans et une collègue. Deux autres personnels rapportent des faits de harcèlement sexuel.

L’homme a été interpellé lundi chez lui à Belfort, son matériel informatique saisi. Placé deux jours en garde à vue pour des suspicions de viol, il a finalement été mis en examen ce mercredi pour agressions sexuelles sur personne vulnérable et harcèlement sexuel. Il conteste les faits.

Déjà inquiété par le passé

Le dossier est désormais entre les mains de la police judiciaire de Besançon. Il s’avère que l’aide-soignant, qui travaillait dans les Ehpad sur de courtes durées, aurait pu sévir dans d’autres établissements du Doubs et du Territoire de Belfort. « Il y a un risque de sérialité », a déclaré Emmanuel Dupic. De source proche de l’enquête, il aurait déjà été inquiété par le passé, sur des faits similaires, en Ehpad mais l’enquête n’avait pas abouti à une condamnation.

SOURCE EST REPUBLICAIN.

Canicule : « Sans moyens humains, il y aura des morts » dans les Ehpad…

Depuis la canicule de 2003, tous les Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont obligatoirement dotés d’une pièce climatisée où les pensionnaires peuvent se rafraîchir.

Mais c’est loin d’être suffisant pour les représentants du personnel et des directeurs.

Canicule : "Sans moyens humains, il y aura des morts" dans les Ehpad. Dans les Ehpad, le personnel réclame plus de moyens.   Photo Julio PELAEZ

« Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’État n’a pas traité la question de fond, celle du personnel. Dans la pièce climatisée, on n’enfourne pas de la viande. Il faut du personnel pour accompagner ces hommes et ces femmes dont certains ont des troubles cognitifs, et avoir plus de temps à passer auprès de chacun », observe Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).

« C’est la même chose quand on nous dit de donner de l’eau aux gens. On voit arriver aux urgences des gens qui ont trop bu. Le problème est le même pour les aides à domicile. Que peuvent-elles faire lorsqu’elles ne passent qu’une demi-heure par jour chez une personne âgée ? ».

40 000 postes supplémentaires nécessaires

L’AD-PA et les syndicats de salariés réclament la création dès 2019 de deux postes supplémentaires dans chaque établissement et chaque service à domicile, soit 40 000 postes au total. « Sans moyens humains, nous ne pourrons pas mettre les bouchées doubles, comme nous le demande l’État. La Caisse nationale d’assurance maladie reconnaît que les professionnels sont épuisés. Au-delà des discours, il faut des actes concrets. Si on vit la même canicule, il y aura moins de morts qu’en 2003 car tout le monde est plus vigilant désormais, mais il y aura quand même des morts, qui pourraient être évités », déplore Pascal Champvert.

Le coût de ces créations de postes est estimé à 1,5 milliard d’euros. « Ce n’est rien comparé au surcoût de l’EPR de Flamanville », souligne le président de l’AD-PA.

Source EST REPUBLICAIN.