Alzheimer : un neurologue de la Pitié Salpêtrière recherche 500 personnes pour une étude sur la mémoire…

Bruno Dubois, neurologue à Paris à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, lance une grande étude sur la mémoire.

Il recherche 500 volontaires pour participer à ses recherches.

Le neurologue Bruno Dubois recherche 500 bénévoles pour une étude sur la mémoire

La maladie d’Alzheimer ne se guérit pas et elle inquiète tous ceux qui ont des trous de mémoire. Elle peut apparaître aux alentours de 65 ans. Mais ne plus se souvenir où on a mis ses clés ou ses lunettes n’indique pas forcément que l’on est victime de la maladie d’Alzheimer.

Une étude sur les troubles de la mémoire

Les troubles de la mémoire peuvent avoir plusieurs causes. Pour avancer dans ses recherches sur ces troubles, le neurologue Bruno Dubois lance une étude qui va durer cinq ans. Pour cette étude, il a besoin de 500 bénévoles franciliens.

Ces bénévoles doivent avoir au moins 65 ans. Ils doivent se plaindre de troubles de la mémoire mais ne pas avoir été diagnostiqués « Alzheimer ». Ils seront régulièrement suivis durant cinq années. Cette étude n’est pas rémunérée. Si vous souhaitez y participer il suffit d’appeler le 06 60 38 58 62.

Etre attentif pour moins oublier

Bruno Dubois qui était l’invité de France Bleu Paris ce mercredi matin a insisté sur les causes des troubles de la mémoire qui nous touchent tous. Il indique que, souvent, ils sont liés à un manque d’attention. Notre cerveau est tellement sollicités qu’il finit par ne plus enregistrer certaines informations.

Moins de stress, une vie un peu plus réglée et plus de sommeil pourraient déjà être un premier pas pour une meilleure mémoire.

Source FRANCE BLEU.

Adèle fait don de ses cheveux aux enfants malades…

Adèle est une jeune fille de 16 ans, habitante de Bar-le-Duc. Elle accompagne sa meilleure amie, malade depuis un an.

Symboliquement et par solidarité, elle a fait don de 25 cm de ses cheveux pour la fabrication de perruques destinées aux enfants atteints de cancer.

Adèle fait don de ses cheveux aux enfants malades

Elle a un visage de madone, Adèle. Des yeux clairs, des cheveux sombres, un teint de porcelaine. À 16 ans, elle est grande, elle est belle et en bonne santé. C’est une chance qu’elle mesure à sa juste valeur depuis que sa meilleure amie est tombée malade. C’était il y a un an. « On avait prévu d’aller voir Ed Sheeran en concert mais elle a dû être hospitalisée », raconte la lycéenne de Bar-le-Duc.

Perruques fabriquées par des bénévoles

Ce concert, elles ont finalement pu y assister début juin. « Cela s’est fait grâce à l’association Rafaël que nous avons rencontrée à l’hôpital à Nancy », poursuit l’adolescente qui veut aider en retour. Sa façon à elle, ce sera de donner ses cheveux pour la fabrication de perruques destinées à des enfants atteints de cancer. Le président de Rafaël, Denis Bettinger, l’invite à prendre contact avec Rosa Saraiva, présidente de l’UNEC (Union des coiffeurs de la Meuse). Au cours d’un récent séminaire à Lyon, la coiffeuse installée à Verdun a fait la connaissance de l’association Clandest’Hair qui collecte des cheveux destinés à la fabrication de perruques pour les enfants malades. Elles sont tissées par de jeunes étudiants volontaires ou d’anciens élèves du lycée des métiers des arts de la coiffure qui font cela bénévolement sur leur temps libre. « Les enfants ont la peau plus fragile que celle des adultes », explique la coiffeuse, « ils supportent mal les perruques en synthétique. »

« Il y a des gens qui se battent pour vivre. Donnez ! »

Le vendredi 31 mai, Rosa Saraiva a fait le déplacement depuis Verdun au salon Star International à Bar-le-Duc. Adèle avait insisté pour que ce soit ce jour-là et pas un autre : « C’est sa dernière perfusion aujourd’hui. Maintenant, elle passe à un traitement médicamenteux », raconte-t-elle avec pudeur. Adèle est venue accompagnée de ses sœurs et ses cousines. Elles immortalisent avec leur portable la longue chevelure bouclée d’Adèle, bientôt lissée par Rosa Saraiva. À l’aide d’un mètre ruban, celle-ci mesure soigneusement 25 cm, la longueur qu’elle va retirer à Adèle. Elle sépare l’épaisse chevelure en 17 mèches qu’elle coupera une à une avant de les ranger dans une enveloppe à destination de Clandest’Hair.

Ni hésitation ni regret, Adèle a mûrement pesé sa décision. Elle sourit. Rosa Saraiva lui propose de glisser un mot dans l’enveloppe : « Merci de faire tout ça et merci d’accepter mes cheveux », a-t-elle écrit. À nous tous, Adèle envoie ce message : « Il y a des gens qui se battent pour vivre ! Donnez votre sang, vos cheveux. Donnez ! On peut le faire. »

Kermesse pour « Mon cartable connecté » le 23 juin à Verdun

Rosa Saraiva, présidente de l’UNEC 55, se mobilise aussi au profit de « Mon cartable connecté ».   Photo ER /Jean-Noël PORTMANN
Rosa Saraiva, présidente de l’UNEC 55, se mobilise aussi au profit de « Mon cartable connecté ».   Photo ER /Jean-Noël PORTMANN

« Je souhaite sensibiliser les jeunes filles au don de cheveux mais aussi les coiffeuses », dit Rosa Saraiva. Vendredi 31 mai, Rosa Saraiva a d’ailleurs vite repris ses ciseaux : le cœur vaillant d’Adèle a convaincu sa sœur Marthe qui l’accompagnait de faire elle aussi un don de cheveux. La coiffeuse lance « un appel » pour que celles et ceux qui veulent suivre l’exemple viennent se faire couper les cheveux dimanche 23 juin au collège Saint-Jean de Verdun. Ce jour là, dans la même veine solidaire, l’UNEC organise une kermesse au profit de « Mon cartable connecté », association qui permet aux enfants hospitalisés de poursuivre une scolarité.

Source EST REPUBLICAIN.

Make.org lance une grande consultation nationale sur le handicap…

La plateforme de mobilisation citoyenne invite les Français à réfléchir à la place que la société réserve aux personnes handicapées.

Les professionnels de la filière du handicap utiliseront les idées et les propositions recueillies grâce à cette consultation pour élaborer un plan d’action, à financer et mettre en œuvre d’ici 3 ans.

La démarche, présentée ce mardi 28 mai, à Paris, a le soutien de Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Make.org lance une grande consultation nationale sur le handicap. Un Français sur cinq est en situation de handicap (illustration)

La plateforme de mobilisation citoyenne invite les Français à réfléchir à la place que la société réserve aux personnes handicapées. Les professionnels de la filière du handicap utiliseront les idées et les propositions recueillies grâce à cette consultation pour élaborer un plan d’action, à financer et mettre en œuvre d’ici 3 ans. La démarche, présentée ce mardi 28 mai, à Paris, a le soutien de Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

« Comment la société peut-elle garantir une vraie place aux personnes handicapées ? » C’est la question que la plateforme de mobilisation citoyenne Make.org va poser à 10 millions de Français, via les réseaux sociaux.

Make.org s’est fixé pour objectif de recueillir 500 000 réponses – ou commentaires de réponses – d’ici la fin de l’été. La plateforme en tirera « 10 000 à 20 000 propositions », qu’elle analysera, organisera et mettra à disposition de l’ensemble des acteurs de la filière du handicap pour élaborer un « plan d’action » inédit.

« Les réponses vont nous permettre d’identifier les grandes controverses et les grands consensus qui parcourent la société sur le handicap, explique Alex Dauchez, le président fondateur de Make.org.Ces résultats seront étudiés par les associations et les professionnels de la filière au cours d’ateliers organisés en région, dans les six mois qui suivront la consultation. Ils permettront d’élaborer un plan d’action répondant aux besoins exprimés, d’ici un an. Nous nous donnerons deux années supplémentaires pour trouver les financements nécessaires, incuber les idées, puis les mettre en œuvre. Ce n’est pas une simple consultation mais bien une mobilisation, sur 3 ans, que nous lançons aujourd’hui. Nous ne sommes pas là juste pour écouter. Nous sommes là pour agir. »

« Il est grand temps de construire une société plus accueillante ».

Créée il y a trois ans, Make.org a déjà utilisé cette méthode dans plusieurs domaines (les aînés, la jeunesse, la culture, l’alimentation…) avec des résultats étonnants pour les « grandes causes » autour desquelles la plateforme mobilise les citoyens. « Sur les violences faites aux femmes, les professionnels de l’hôtellerie se sont mis d’accord pour mettre des chambres libres à disposition des victimes de violences conjugales, illustre Alex Dauchez. C’est une initiative qui a permis de tripler les hébergements d’urgence sans coûter un centime aux contribuables. »

En lançant cette « grande consultation nationale sur le handicap », baptisée « #ActionHandicap » et conçue en partenariat avec le groupe Klesia, la Fondation OCIRP et le Comité national Coordination Action Handicap, Make.org voudrait parvenir à des innovations ou des initiatives tout aussi concrètes, efficaces et répondant à des besoins exprimés. Tout en contribuant à faire évoluer les mentalités : « Il est grand temps de changer le regard sur le handicap et de construire une société plus accueillante et bienveillante, qui reconnaît les personnes handicapées comme des citoyens à part entière », détaille Alex Dauchez.

Un Français sur cinq en situation de handicap

C’est précisément l’engagement de Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, présente au lancement officiel de #ActionHandidap. « Il y a 90 millions d’Européens en situation de handicap, 12 millions en France, soit un Français sur cinq », rappelle la ministre.

1 Français sur 5 est concerné par le . Cette consultation est inédite. J’ai besoin des contributions et des solutions proposées par chacun pour construire cette société fraternelle. @Make_org

#Senat360 @s_cluzel Consultation sur le handicap : « Il faut encourager la participation à toutes les personnes handicapées. »

Vidéo intégrée

« C’est un vrai sujet qui traverse l’ensemble de la société, détaille-t-elle. Cette démarche pourra nous donner des appuis pour accélérer encore la participation des personnes handicapées, qui veulent être des citoyens à part entière, aux gestes de la vie quotidienne. Elle nous aidera aussi à sortir de l’entre-soi du handicap, à faire comprendre aux Françaises et Français que nous sommes tous concernés, et qu’ils peuvent changer la donne en participant. »

La grande consultation nationale #ActionHandicap est accessible sur handicap.make.org. Les participants sont invités à répondre à la question « Comment la société peut-elle garantir une vraie place aux personnes handicapées ? » en proposant idées et solutions. Lancée ce mardi 28 mai, elle sera ouverte jusqu’au 31 août 2019.

Source OUEST FRANCE.

Avec 75 000 morts par an, le tabac cause une mort sur huit en France…!

Cancers, maladies cardiovasculaires et respiratoires: le tabac a fait 75 000 morts en France en 2015, ce qui représente plus d’un décès sur huit, selon les derniers chiffres officiels, publiés ce mardi avant la journée mondiale sans tabac.

19% des hommes décédés en 2015 sont morts à cause du tabac.

19% des hommes décédés en 2015 sont morts à cause du tabac.

« Comme dans la plupart des pays industrialisés, le tabagisme reste la première cause de décès évitables en France », souligne le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé publique France. Le tabac a fait 75 000 morts en France en 2015. Soit un décès sur huit. Le précédent bilan datait de 2016 et portait sur l’année 2013. Il était de 73 000 morts, soit la même proportion par rapport au nombre total de décès cette année-là (environ 13%).

« En 2015, 75.320 décès ont été estimés attribuables au tabagisme sur les 580.000 décès enregistrés en France métropolitaine », selon le BEH. Les hommes sont particulièrement touchés, puisque 19% des hommes décédés en 2015 sont morts à cause du tabac (55.400), contre 7% pour les femmes (19.900). Pour autant, sur le long terme, la tendance est défavorable aux femmes. Entre 2000 et 2015, le nombre de morts attribuables au tabac chez les hommes a diminué (-11%), alors qu’il a été multiplié par 2,5 chez les femmes (passant de 8.000 à 19.900).

Cette évolution est due à un changement des modes de vie: diminution globale du tabagisme chez les hommes depuis 1970, mais augmentation chez les femmes. Les causes des morts attribuables au tabagisme sont les cancers (dans 61,7% des cas), au premier rang desquels celui du poumon, une maladie cardiovasculaire (22,1%) et une pathologie respiratoire (16,2%).

Moins de fumeurs quotidiens

Par ailleurs, Santé publique France confirme des chiffres déjà dévoilés fin mars par la ministre de la Santé Agnès Buzyn: depuis 2016, le nombre de fumeurs quotidiens a baissé d’1,6 million, dont 600.000 au premier semestre 2018. Obtenus grâce au Baromètre santé, enquête réalisée par téléphone, ces chiffres 2018 montrent que la tendance à la baisse se poursuit.

Les pouvoirs publics l’attribuent à l’augmentation progressive du prix du paquet (jusqu’à 10 euros d’ici 2020), au remboursement des substituts nicotiniques et à l’opération Mois sans tabac en novembre.

En 2018, 32% des adultes de 18 à 75 ans étaient des fumeurs, au moins occasionnels. Cette proportion est stable par rapport à 2017.  En revanche, la proportion des fumeurs quotidiens a « significativement baissé »: elle était de 25,4% en 2018 (soit 28,2% des hommes et 22,9% des femmes), contre 26,9% l’année d’avant.

Mais même si cette « tendance encourageante » perdure, elle n’entraînera pas tout de suite une diminution du nombre de morts, prévient Santé publique France: plusieurs années peuvent séparer la consommation de tabac de la survenue de maladies, et même chez les anciens fumeurs, le risque reste plus élevé que chez ceux qui n’ont jamais fumé.

En moyenne, les fumeurs quotidiens consomment 13 cigarettes ou équivalent (14 pour les hommes, 12 pour les femmes).

Des négalités sociales

Malgré cette baisse globale, le tabagisme quotidien en France reste « très élevé en comparaison d’autres pays de même niveau économique, avec de très fortes inégalités sociales », note François Bourdillon, directeur général de Santé publique France, dans l’édito du BEH. Bien qu’elles se stabilisent, ces inégalités restent « très marquées », selon le BEH: « les personnes les moins favorisées (chômeurs, personnes peu ou pas diplômées, revenus faibles) sont plus fréquemment fumeuses que les autres. »

Avant la journée mondiale sans tabac vendredi, le ministère de la Santé, Santé publique France et l’Assurance Maladie lancent à la radio et sur internet une campagne de sensibilisation sur une maladie méconnue, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Elle est due à une inflammation et une obstruction progressive des bronches. Ses symptômes: bronchite chronique (toux grasse pendant plusieurs mois chaque année), bronchites à répétition ou sensation progressive de manque d’air. « Particulièrement handicapante, elle touche en France entre 5 et 10% des adultes », relève Santé publique France. Elle « ne se guérit pas mais (son) évolution peut être ralentie par l’arrêt du tabac ».

Source LA DEPÊCHE.

Paris. Devenu handicapé, le patient aurait voulu faire assassiner son kiné par des tueurs à gages…!

Un homme de 47 ans est soupçonné d’être le commanditaire d’une tentative d’assassinat sur un kinésithérapeute parisien, le 6 mai dernier.

L’origine de l’affaire remonterait à une dizaine d’années, lorsque le praticien a fait une mauvaise manipulation sur ce patient, qui souffre désormais d’un handicap au dos.

Paris. Devenu handicapé, le patient aurait voulu faire assassiner son kiné par des tueurs à gages. Un véhicule de police (illustration).

La vengeance est un plat qui se mange froid. Un homme de 47 ans aurait engagé plusieurs hommes dans le but de tuer un kinésithérapeute parisien qui l’a soigné il y a une dizaine d’années.

Le quadragénaire aurait pris une telle décision car il accuse le professionnel de santé d’être à l’origine du handicap au dos dont il souffre à la suite d’une mauvaise manipulation, rapporte Le Parisien, lundi 20 mai.

De la rancune jusqu’à la tentative d’assassinat

À la suite de cette erreur, le kiné a écopé d’un blâme et la victime a été indemnisée à hauteur de 30 000 euros. Une décision visiblement insuffisante pour le patient, qui souhaitait la radiation du praticien.

C’est donc, selon les premiers éléments de l’enquête, cette rancœur qui l’aurait poussé à organiser une tentative d’assassinat. Le 6 mai dernier, le kinésithérapeute, qui venait de garer son scooter, a été percuté par une voiture près de son cabinet du XVIe arrondissement de Paris, Son casque lui a sauvé la vie et il s’en est sorti avec de simples blessures. Le véhicule, lui, a été retrouvé abandonné un peu plus loin.

Le patient refuse de s’exprimer

Mais il ne s’agit pas d’un simple accident de la route. L’enquête a rapidement conduit les policiers sur la piste de la tentative d’assassinat. Grâce au contact d’une amie géorgienne, l’ancien patient aurait ainsi engagé une équipe de tueurs à gages pour attenter à la vie du kiné.

Le 16 mai, plusieurs personnes, dont le patient en question, ont été interpellées. Quatre d’entre elles ont été mises en examen puis écrouées. Si le commanditaire présumé a refusé de s’exprimer, certains de ses complices ont avoué l’existence d’un contrat d’assassinat. En revanche, les deux hommes soupçonnés d’avoir renversé le kinésithérapeute sont toujours introuvables.

Source OUEST FRANCE.

La Haute autorité de Santé recommande la fin du remboursement des médicaments homéopathiques…

La Haute autorité de Santé (HAS) a envoyé ce jeudi un projet d’avis aux laboratoires fabriquant des médicaments homéopathiques. La HAS se prononce pour la fin du remboursement de ces produits par la Sécurité sociale.

La Haute autorité de Santé recommande la fin du remboursement des médicaments homéopathiques

Mauvaise nouvelle pour les laboratoires homéopathiques comme Boiron, Lehning ou Weleda. Ce jeudi, après avoir étudié 1 200 médicaments homéopathiques, la Haute autorité de santé (HAS) a émis un projet d’avis favorable à la fin de leur remboursement par la Sécurité sociale, rapportent nos confrères de France Info.

« Service médical insuffisant »

Face à la montée de la polémique sur l’efficacité des médicaments homéopathiques et une tribune signée l’été dernier par 124 médecins contre les « médecines alternatives » et les « charlatans« , la ministre de la Santé avait demandé il y a plusieurs mois un avis de la HAS. Cette dernière a donc fait parvenir ses premières conclusions, défavorables à l’homéopathie, puisque la Haute autorité de Santé estime que le « service médical rendu est insuffisant« .

Les pro-homéopathie s’insurgent. Ils estiment que le remboursement de leurs produits, à hauteur de 30% aujourd’hui, ne pèse « que » 130 millions d’euros par an dans le budget de la Sécurité sociale, contre 20 milliards d’euros pour les médicaments dits « classiques ». Et selon eux, il existe au minimum un effet placebo.

Rien de définitif : pour l’instant, les granules seront toujours vendues

La Haute autorité de santé n’a pas encore rendu d’avis définitif, il s’agit simplement d’observations communiquées aux laboratoires, lesquels peuvent faire part de leurs observations et objections. Une phase contradictoire est prévue. Ensuite, la HAS rendra son avis définitif le mois prochain, sur lequel le gouvernement, et le ministère de la Santé s’appuiera pour trancher. Agnès Buzyn a d’ores et déjà annoncé qu’elle se rangerait à l’avis de la Haute autorité de Santé. Quoiqu’il arrive, les granules devraient rester en vente dans les pharmacies. Le seul risque en cas de la fin du remboursement, c’est de payer les tubes au prix fort.

En attendant, les premières conclusions de la HAS ont fait plonger l’action Boiron en bourse. Jeudi soir, le titre a perdu 3,89% à la Bourse de Paris, et le laboratoire français a décidé de geler les échanges de ses actions jusqu’à nouvel ordre. Pour le leader mondial du secteur, si l’homéopathie n’est plus remboursée, ce sont 1 000 emplois qui sont directement menacés, notamment dans son laboratoire de Messimy (Rhône).

Source FRANCE BLEU.

 

 

Tiques : prévenir et détecter la maladie de Lyme…

Avec le retour du printemps attention aux morsures de tiques.

À l’occasion de la journée nationale contre la maladie de Lyme, un stand de prévention de l’association France Lyme s’est installé dans le centre commercial de Bessoncourt (Département 90) samedi dernier. 

Un stand de prévention contre la maladie de Lyme s'est installé samedi toute la journée dans le centre commercial de Bessoncourt.

Attention aux tiques. Ces petites bêtes peuvent transmettre de nombreuses bactéries dont la maladie de Lyme. À l’occasion de la journée nationale contre la maladie de Lyme, un stand de prévention de l’association France Lyme a été installé dans le centre commercial Auchan Belfort Bessoncourt ce samedi.

Un diagnostic compliqué

La maladie de Lyme peut provoquer de fortes douleurs articulaires, des paralysies, de l’anxiété et bien d’autres symptômes. Mais elle est encore mal détectée par de nombreux médecins et donc mal traitée. Le diagnostic prend souvent des années.

Didier est venu de Pont-de-Roide-Vermondans. Il s’est déplacé spécialement pour demander des renseignements car il pense être atteint de la maladie de Lyme mais le dépistage est très compliqué. Les résultats de ses tests varient constamment. « Après une prise de sang on me dit que c’est positif, la suivante on me dit que c’est négatif. Mon médecin traitant ne sait pas vers qui m’orienter et je ne sais pas où j’en suis » dit-il démuni.

Le cas de Didier n’est pas un cas isolée explique Annie Julliard, responsable de la section Franche-Comté de l’association France Lyme : « C’est une maladie qui a énormément de symptômes différents donc qui imite énormément de maladies et les médecins s’y perdent totalement. » 

Toute la journée, Annie Julliard et les autres membres de l’association – tous touchés plus ou moins directement par la maladie de Lyme – ont donné des conseils aux visiteurs et ont orienté les personnes atteintes vers des spécialistes pour les sortir « d’une errance médicale infernale. »

Des tiques de démonstration plongées dans du formol.  - Radio France

Quelques conseils pour se protéger des tiques

  • Rentrer son pantalon dans ses chaussettes
  • Se couvrir le plus possible
  • Porter des vêtement blancs pour que les tiques soient plus visibles
  • Utiliser des répulsifs anti-tiques
  • Bien vérifier toutes les parties de son corps après une promenade

Source FRANCE BLEU.

Nîmes : la justice estime en appel que le renvoi d’une enfant épileptique d’une crèche n’est pas une discrimination…

La Cour d’appel de Nîmes a débouté ce vendredi, les parents d’une fillette exclue d’une micro-crèche cévenole de Saint-Ambroix, en raison de son épilepsie.

La justice confirme ainsi le jugement de première instance.

L’association France Epilepsie, partie civile, est également déboutée de sa plainte.

Rose, quatre ans aujourd'hui avait été exclue de la micro-crèche "Les drollets" à Meyrannes, dans le Gard, car elle est épileptique. / © DR

Voilà deux ans qu’ils attendaient cette décision de justice. Après un premier échec devant le tribunal correctionnel d’Alès, Emilie et Fabrice Augustin, les parents de Rose, avaient dit à la Cour d’appel de Nîmes en février dernier qu’il s’agissait de discrimination.

Mais la justice a débouté les parents, de leur demande, tout comme l’association également partie civile dans ce dossier.

Rose exclue d’une micro-crèche de Saint-Ambroix

C’est en 2015 qu’a été prononcée l’exclusion sans préavis de leur fille Rose de la micro-crèche à Meyrannes, près de Saint-Ambroix. La nouvelle directrice avait justifié sa décision en expliquant ne pas être formée au geste d’urgence en cas de crise.

Les parents avaient porté plainte contre elle, contre l’association gérante et contre la communauté de communes.

La Cour en appel leur a à nouveau donné tort ce vendredi matin.
Ils réclamaient un euro symbolique. Tout comme l’association France Epilepsie qui, pour la première fois, s’était portée partie civile. Elle comptait faire de cette affaire, un exemple, en espérant une jurisprudence favorable.

Les plaignants ont encore la possibilité de se pourvoir en cassation.

Source FR3.

Aveyron: L’Etat condamné pour des carences dans la prise en charge d’un enfant autiste…

Faute de places dans un institut de l’Aveyron, un adolescent n’avait pas pu être accueilli selon les préconisations de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.

Aveyron: L’Etat condamné pour des carences dans la prise en charge d’un enfant autiste. (Illustration)

L’Etat vient d’être condamné par le tribunal administratif de Toulouse pour des carences dans la prise en charge d’un adolescent autiste. Pour pouvoir s’occuper de son fils, en 2015 une habitante de l’Aveyron avait dû arrêter de travailler, comme de nombreux parents d’enfants ayant ce handicap.

Et pourtant, la mère de Ludovic aurait dû voir son fils Ludovic pris en charge par un institut médico-éducatif en semi-internat, comme l’avait préconisée la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.

Mais, faute de places, il n’avait pu être accueilli que deux demi-journées par semaine. « Cela a été un combat épuisant pour cette mère, il n’y a jamais eu de prise en charge adaptée pour cet enfant et financièrement cela a eu des conséquences », relève son avocat, Pascal Nakache, qui a entamé les poursuites il y a deux ans.

Préjudice moral

Ce dernier avait invoqué les codes de l’Education, en référence à la scolarisation des enfants en situation de handicap, mais surtout celui de l’Action sociale et des familles qui garantit à toute personne atteinte d’un handicap dû au syndrome autistique au droit d’une prise en charge pluridisciplinaire.

C’est sur cet argument que s’est appuyé le tribunal administratif de Toulouse pour condamner l’Etat à verser des dommages et intérêts, d’un montant de 20.000 euros à l’enfant lui-même, et de 15.000 euros à sa mère pour le préjudice moral.

En 2015, pour la première fois, des carences de prise en charge avaient été reconnues par le tribunal administratif de Paris. Il avait condamné l’Etat français à verser plus de 240.000 euros de dommages au profit de sept familles pour les mêmes motifs.

Source 20 MINUTES.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer…

MEMO est un court-métrage touchant sur la maladie d’Alzheimer, réalisé par des étudiants des Gobelins.

Celui-ci traite le sujet, pourtant pas facile, avec une impressionnante délicatesse. 

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, nous vous présentons ce superbe court-métrage d’animation. Memo, c’est un film sensible, malin et très touchant sur la maladie d’Alzheimer : un véritable coup de cœur ! Derrière cette animation, cinq jeunes réalisateurs, tout droit sortis des Gobelins, la prestigieuse école d’animation. Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber ont décidé de raconter ensemble cette histoire émouvante pour leur film de fin d’études.

Le pitch ? Louis, retraité, veut à tout prix garder son indépendance face à la surprotection de sa fille Nina. Un scénario tout simple, nous direz-vous. Et pourtant … Étant donné qu’on ne veut pas vous spoiler, on va vous laisser regarder avant de continuer.

Ce qu’on apprécie davantage dans ce film, c’est qu’Alzheimer est représentée par bien plus que juste “oublier” des choses. Cette maladie fait beaucoup de mal aux familles et fait ressentir une énorme perte de contrôle à la personne atteinte. Ici, on nous présente surtout le désir d’indépendance de Louis, qui manifeste un début de maladie d’Alzheimer. En témoignent les nombreux post-its qui font désormais partie de la décoration …

Pour mettre en avant l’insoumission du retraité, les étudiants ont utilisé une base narrative minimaliste : il souhaite aller acheter du café seul − autrement dit, une action quotidienne et à la portée de tout le monde. Or, sa fille Nina, qui le surprotège a tendance à le pousser à l’isolement.

Mémo semble vouloir nous faire comprendre que l’assistanat, même s’il part d’une bonne intention, n’est pas forcément une aide judicieuse. Mais surtout, Memo illustre, d’une manière très visuelle, et à la perfection, ce que peuvent ressentir les personnes atteintes de la maladie. Et c’est juste terrifiant.

Le court-métrage, à la fois vaporeux et coloré, reflète le talent précieux et singulier de cette poignée de réalisateurs. Une approche subtile et délicate pour parler d’un sujet difficile, qui touche trop de familles.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

SOURCE CREAPILLS.