Élèves handicapés. L’Assemblée retouche les contrats des accompagnants…

Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé jeudi à l’Assemblée nationale vouloir doter les accompagnants d’élèves handicapés de contrats plus « stables », en leur proposant des CDD de trois ans renouvelables une fois puis convertibles en CDI.

Élèves handicapés. L’Assemblée retouche les contrats des accompagnants

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité dans la nuit de jeudi à vendredi un texte socialiste, profondément remanié, pour une meilleure inclusion des élèves handicapés, avec notamment une retouche sur les contrats des accompagnants jugée comme une « entourloupe » par des oppositions.

Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a fait voter une modification dans le recrutement des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap), qui se verront proposer « des CDD de trois ans renouvelables une fois avec un CDI à la clé au bout de six ans ».

Actuellement, ils sont recrutés par contrat d’une durée maximale de trois ans, renouvelable dans la limite maximale de six ans selon la loi. Après six ans, la mission proposée doit être à durée indéterminée.

« Nous avons souhaité rompre avec une situation antérieure insatisfaisante parce qu’elle n’offrait pas une situation stable pour les accompagnants […] L’objectif, c’est de proposer aux AESH un contrat de travail beaucoup plus valorisant », a affirmé le ministre lors de l’examen de cette proposition de loi PS « pour une école vraiment inclusive », insérée dans une « niche parlementaire ».

« Dès la rentrée prochaine, nous ne recruterons plus d’auxiliaires de vie scolaire sous contrat unique d’insertion, autrement dit il n’y aura plus de contrats aidés », a poursuivi Jean-Michel Blanquer, qui défendra à partir du 11 février dans l’hémicycle un projet de loi plus large « pour une école de confiance ».

« On ne voit pas très bien où est la déprécarisation […] On est en pleine hypocrisie, tartufferie, en pleine trahison », a grincé la socialiste Laurence Dumont, estimant que le texte était « vidé de son sens ». Son rapporteur Christophe Bouillon (PS) proposait à l’origine « un recrutement direct des AESH en CDI », mesure supprimée en commission.

« Vous enfoncez des portes ouvertes […] En fait, vous transformez une précarité potentielle annuelle en précarité triennale. La petite entourloupe ne tiendra pas longtemps », a dénoncé Aurélien Pradié (LR), dont la proposition de loi sur le thème de l’inclusion des élèves handicapés avait été retoquée en octobre.

« D’un CDD d’1 an voire de 8 mois, on passe à un contrat de trois ans, c’est déjà un progrès », a souligné la marcheuse Cécile Rilhac, qui a obtenu notamment la désignation d’un ou plusieurs AESH référents dans chaque département. Ces derniers seront chargés de fournir à d’autres AESH un appui dans l’accompagnement des élèves.

L’une des autres principales mesures du texte PS, qui prévoyait de garantir l’affectation d’un accompagnant des élèves handicapés au plus tard 45 jours avant la rentrée scolaire, n’a pas été rétablie dans l’hémicycle. L’Assemblée a réécrit l’article en instaurant un entretien entre les parents de l’élève et l’accompagnant « au moment de (sa) prise de fonction ».

Source FR3.

Joe, chien-écouteur (VOUS CONNAISSEZ ?), est « l’ange-gardien » d’Audrey à Lewarde…

Quand on pense « chiens d’assistance », on pense aux chiens guides d’aveugles. Mais savez-vous qu’il existe des chiens-guides écouteurs, pour aider les personnes sourdes et malentendantes ?

L’association « Les chiens du silence » les éduque. Cinq chiens sont actuellement prêtés dans le Nord.

Audrey Philippart vit avec Joe, un berger australien de 5 ans, prêté par l'association "Les chiens du silence"

Connaissez-vous les chiens-écouteurs ? Ce sont des chiens d’assistance, comme les chiens guides d’aveugles, mais eux accompagnent les personnes sourdes et malentendantes dans leur vie quotidienne.

Ces chiens deviennent les oreilles de leurs maîtres, et les préviennent par contact visuel ou physique, dès qu’il se passe quelque chose.

Cinq chiens-écouteurs dans le Nord

Une seule association éduque ces chiens en France, elle est basée dans les Hautes-Pyrénées, à Escondeaux et s’appelle « les Chiens du silence« . Elle reprend un concept né il y a cinquante ans au Canada. Actuellement, cinq chiens sont prêtés à des personnes sourdes dans le Nord.

C’est ainsi qu’Audrey Philippart, une habitante de Lewarde, près de Douai, a rencontré Joe, un berger australien qui a aujourd’hui cinq ans. C’était en juin 2016.

C’est mon ange-gardien, ma moitié

Audrey a 28 ans, elle est devenue entièrement sourde à l’âge de 18 ans, après un accident vasculaire cérébral. Elle vit dans le silence, mais elle s’exprime parfaitement, n’étant pas sourde de naissance, et elle lit sur les lèvres. « C’est mon ange-gardien, c’est ma moitié », explique Audrey. « Sans lui, je n’ai pas de vie. C’est mon monde, et c’est aussi la clé qui ouvre les portes du vôtre« .

Audrey utilise aussi le langage des signes avec lui. Joe entend tout, et fait comprendre à sa maîtresse qu’il se passe quelque chose : quelqu’un qui frappe à la porte, un réveil qui sonne, une machine à laver terminée, une personne qui l’interpelle…. Joe prévient aussi Audrey lorsqu’il y a un danger, une alarme incendie, ou une voiture qu’elle n’a pas vue avant de traverser.

Copilote en voiture !

Audrey est contrôleuse de gestion au conseil régional des Hauts-de-France, elle se déplace beaucoup en voiture. « Joe est mon copilote« , raconte-t-elle, « il est sur le siège passager, et m’indique les pompiers, la police qui peuvent arriver. Il me montre d’où provient le son, en tournant la tête. Si j’oublie mon clignotant, il me touche la main et me montre le tableau de bord ! »

Le chien remplace l’oreille du maître

Une quarantaine de chiens de l’association « Les Chiens du silence » sont en activité en ce moment, après 22 mois de formation en familles d’accueil. Cathy Bire, éducatrice canin, vice-présidente de l’association, remarque que la surdité « est un handicap invisible. Avoir un chien à ses côtés permet de se poser, de pouvoir faire des choses toutes simples. Le chien remplace l’oreille du maître« .

L’association vient une fois par an faire un contrôle de tous ces chiens-guides écouteurs, qui prennent leur retraite aux alentours de 10 ans. Joe et Audrey, c’est donc une histoire qui va durer !

L’association a besoin de dons, de bénévoles, et de familles d’accueil.

Association Les Chiens Du Silence : 46 rue des Pyrénées, 65140 Escondeaux

Tél : 05 62 448 558 / Port : 06 49 62 78 16

Mail : leschiensdusilence.ecouteur@gmail.com

Source FRANCE BLEU.

Solitude : et si la colocation intergénérationnelle était une solution ? Mais pas que…

Lorsque l’on est étudiant, le meilleur moyen pour éviter de vivre seul est la colocation…. et pour les anciens la possibilité de ne plus subir la solitude à leur domicile…

Mais la colocation, ce n’est pas que pour les jeunes ! De plus en plus de personnages âgées optent pour cette solution. Cela permet d’éviter la solitude et est une excellente alternative aux maisons de retraite.

 

Pour en faire partie, pas de critères d’âge, juste quelques conditions :  se respecter les uns les autres et participer à la vie de la maison. Loyer modéré, partage, entraide, les avantages de la colocation sont nombreux et chaque génération y trouve son compte.

 

Pourquoi acheter votre VOITURE – votre UTILITAIRE trop CHER ?

 Contactez le partenaire Handicap info – 26 années d’expérience !

 

Auto Confiance 25

 

Livraison à domicile France entière !!!!

Besoin d’un Véhicule adapté au Handicap

Auto Confiance 25 a la Solution ! Véhicules handicap - Adaptation Véhicules Handicap

 

Acheter moins cher ? Cliquez ici !

Nouveau rappel de médicaments contre l »hypertension…

Après le valsartan, c’est l’irbésartan qui est concerné. D’autres médicaments de la même catégorie pourraient faire l’objet de prochains rappels, indique l’ANSM.

La présence de NDEA, cancérogène probable, a été détectée à des taux supérieurs aux limites acceptables.

La présence de NDEA, cancérogène probable, a été détectée à des taux supérieurs aux limites acceptables.

Seulement quelques mois après le valsartan, un autre médicament contre l’hypertension est touché par des rappels de lots : l’irbésartan, du laboratoire Arrow Génériques. En cause, la présence de NDEA, une substance classée comme cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a indiqué l’Agence du médicament (ANSM) le 11 janvier.

D’autres sartans susceptibles de faire eux aussi l’objet de rappels

Le valsartan et l’irbésartan font tous deux partie de la famille des sartans, prescrits après un infarctus cardiaque récent, en cas d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale. Dans son communiqué, l’ANSM précise que d’autres sartans sont susceptibles de faire eux aussi l’objet de rappels de lots.

L’ANSM avait annoncé l’été dernier le rappel de près la moitié des médicaments à base de valsartan en raison de la présence de NDEA et de NDMA (classée comme cancérogène probable elle aussi). 1,4 million de patients étaient concernés. Ces rappels avaient entraîné des « tensions d’approvisionnement » et des « ruptures de stocks« .

En ce qui concerne l’irbésartan, Arrow Génériques a procédé à des contrôles sur certains lots, qui ont révélé la présence de NDEA à des taux supérieurs aux limites acceptables. D’autres contrôles sont en cours sur les médicaments à base de sartans déjà présents sur le marché. L’ANSM affirme néanmoins que « la présence potentielle de NDMA et de NDEA n’induit pas de risque aigu pour la santé des patients« .

Ne jamais arrêter son traitement 

L’Agence rappelle qu’il ne faut arrêter son traitement en aucun cas. Si l’on prend un médicament concerné par le rappel, il est impératif de s’adresser à son médecin ou à son pharmacien, qui le remplacera par un traitement non concerné par les rappels. « Le risque d’un arrêt brutal de traitement est important (poussées hypertensives, décompensations cardiaques, accidents neurologiques)« , ajoute l’ANSM.

Les patients prenant de l’irbésartan peuvent en outre vérifier auprès de leur pharmacien si leur boîte est concernée. A défaut de consultation, le pharmacien peut délivrer un autre médicament après s’être entretenu avec le médecin. Toutes les informations relatives aux médicaments à base de sartans sont disponibles sont sur le site de l’ANSM. De nombreuses alternatives thérapeutiques sont par ailleurs disponibles, note l’Agence, qui rappelle que certains laboratoires ont intensifié leur production de médicaments à base de sartan ou d’alternatives.

L’ANSM a mis en place en juillet dernier un numéro vert d’information (0800 97 14 03).

Source FRANCE INFO.

La hausse des prix et la prévention santé font baisser les ventes des cigarettes en 2018…

Les ventes de cigarettes connaissent une baisse de près de 10 % en France en 2018, confirmant une tendance qui se dessine depuis plusieurs années.

Cette chute des ventes est la conséquence de la hausse des prix du tabac et des plans de prévention santé, selon les tabacologues.

Les ventes de cigarettes ont chuté de 9,32% en 2018, une tendance qui se confirme depuis plusieurs années.

Les ventes de tabac partent en fumée en France. En 2018, elles ont reculé de 9,32 %, selon le fournisseur Logista, fournisseur de la quasi-totalité des points de vente de l’Hexagone.

En cause, la hausse des prix du tabac en mars et, plus largement, la politique publique anti-tabac menée par les autorités. Cette baisse concerne tant les paquets de cigarettes que le tabac à rouler. Prisé des jeunes, ce dernier a vu ses ventes chuter de 9,4 % en 2018, après une diminution de 5,66 % l’année précédente.

Une baisse particulièrement marquée en 2018

Si la baisse des ventes de tabac et de cigarettes est constante depuis plusieurs années dans l’Hexagone, elle a été particulièrement importante en 2018. En 2017, les ventes de cigarettes s’étaient effritées de 1,48 % en volume après un recul de 1,2 % l’année précédente et une hausse de 1 % en 2015.

Responsable de cancers et de maladies cardiovasculaires, le tabac tue 75 000 Français chaque année. Les professionnels de santé se réjouissent donc de cette baisse, qu’ils attribuent à la hausse des taxes. « C’est une politique de santé publique qui marche, cela va faire des milliers de vies sauvées, c’est important », s’est félicité Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Selon lui, cette baisse des ventes de cigarettes résulte clairement de la hausse d’un euro du prix du paquet appliquée le 1er mars 2018. Celle-ci a « motivé beaucoup de gens à arrêter de fumer : le prix est redevenu un facteur d’arrêt du tabac, car fumer un paquet par jour coûte maintenant 240 euros par mois ».

Les produits de substitution remboursés

Pour réduire la consommation de tabac, le gouvernement a prévu des augmentations successives pour atteindre, d’ici à novembre 2020, un prix de 10 euros le paquet de 20 cigarettes. L’effet de cette hausse a été « boosté », a développé le Professeur Dautzenberg, par « les autres mesures du programme national de lutte contre le tabac, comme le paquet neutre, qui joue beaucoup sur les jeunes » en retirant à la cigarette son côté « glamour ».

Alors que le « Mois sans tabac » encourage les fumeurs au sevrage, le remboursement des substituts nicotiniques (gommes à mâcher, patchs, pastilles) a eu un « effet massif », a assuré le tabacologue.Les prescriptions de ces traitements ont bondi de 75 % entre mars et septembre, selon l’Assurance maladie.

Essor de la cigarette électronique

« Le recul des ventes légales de tabac est le résultat d’un choc de prix administré aux fumeurs », estime aussi Eric Sensi-Minautier, directeur des affaires publiques de British american tobacco (BAT) au quatrième rang sur le marché français des cigarettiers.

Selon lui, « un fumeur sur deux qui arrête de fumer, passe au vapotage », une option « alternative crédible au tabac » dont le développement devrait, selon lui, « bénéficier du soutien actif du gouvernement ». L’efficacité de la cigarette électronique comme traitement de substitution n’est cependant pas prouvée.

Les cigarettiers se positionnent à marche forcée sur la cigarette électronique, réputée beaucoup moins nocive que le tabac : l’américain Altria, fabricant de l’emblématique Marlboro, a investi 13 milliards de dollars dans Juul, une start-up qui détient près de 75 % du marché aux États-Unis. Quant à BAT, il a investi 2,5 milliards de dollars en recherche et développement sur ces produits, ces dernières années.

Source OUEST FRANCE.

Agnès Buzyn promet une prime pour les aides-soignants en 2019 des Ehpad publics…

Les aides-soignants dénoncent une situation « explosive » dans les établissements pour personnes âgées dépendantes. La ministre de la Santé et des Solidarités annonce ce mercredi qu’elle travaille à une prime avec les partenaires sociaux.

Ni le montant ni l’échéance de versement de cette prime ne sont pour le moment fixés.

Agnès Buzyn travaille à une prime avec les partenaires sociaux

La ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, a annoncé ce mercredi 9 janvier qu’une prime, dont le montant reste à déterminer, sera versée cette année aux aides-soignants des Ehpad. Ces derniers dénoncent une situation « explosive » dans les établissements pour personnes âgées dépendantes.

Reconnaître la pénibilité de la profession

« Je trouve qu’aujourd’hui, la pénibilité dans ce travail au sein des Ehpad avec des personnes très âgées, très dépendantes, doit être reconnue, a expliqué Agnès Buzyn sur BFMTV et RMC. On voit qu’il y a un manque d’attractivité de ces professions, c’est très angoissant pour l’avenir de nos personnes âgées et nous-mêmes, et donc je pense qu’il est important de reconnaître cette pénibilité », a-t-elle dit, précisant qu’elle travaillerait à « une prime » avec les partenaires sociaux.

Ni le montant ni l’échéance de versement de cette prime ne sont fixés. « Durant l’année, j’aurai des annonces à faire, je souhaite les faire parce que je reconnais qu’il y a vraiment une difficulté particulière ».

Face au malaise des personnels des maisons de retraite médicalisées – qui ont observé, fait sans précédent, plusieurs grèves en 2018 -, la ministre avait annoncé en mai dernier quelque 360 millions d’euros de crédits de 2019 à 2021, soit 143 millions de plus que prévu.

Source OUEST FRANCE.

Zachary, 20 ans, raconte sa mucoviscidose en vidéo…

Étudiant à l’Université de Brest (Finistère), Zachary Guerenneur, 20 ans, est aussi atteint de mucoviscidose.

Il lance une chaîne YouTube et des live sur la plateforme de jeux vidéo Twitch pour parler de la maladie autrement.

« Mon objectif est de casser les idées reçues sur les handicaps et de prouver que ce nest pas une fin en soi. » Zachary Guerenneur a 20 ans. Cet étudiant à l’Université de Bretagne occidentale suit une formation de technicien des médias interactifs et communicants. Mais il a également la fibre de l’entrepreneur : atteint de mucoviscidose, il a lancé début décembre deux chaînes de vidéos sur internet (YouTube et Twitch) pour parler de sa maladie.

Santé, bonheur et jeux vidéo

« Je cible deux publics différents : sur YouTube, je parlerai de mon expérience de malade au quotidien, des questions que je me pose, de l’aspect purement santé, explique le jeune homme. Sur Twitch en revanche (une plateforme de streaming de jeu vidéo sur laquelle des joueurs diffusent en live leurs parties et discutent avec les internautes N.D.L.R.), le public est différent. Le jeu vidéo sera un prétexte pour évoquer la maladie et répondre en direct aux interrogations des gens. » Et Zachary d’expliquer que les joueurs sont un public « déjà très sensibilisé à ces sujets car de nombreuses compétitions de jeux vidéo sont organisées dans un but caritatif ».

Le jeune homme a depuis longtemps pris l’habitude d’écrire ses ressentis et de coucher ses expériences sur le papier. « Je notais toujours plein de choses pour moi, mais j’étais assez silencieux sur la maladie avec mes proches. Certains l’ont même appris à l’occasion de ces vidéos ! »

 

Aujourd’hui, il a le projet d’en publier deux ou trois par mois, d’une durée de quatre à cinq minutes chacune. Un rythme soutenu pour celui qui écrit, tourne et monte tout seul. « J’ai envie de voir jusqu’où je peux aller avec mes compétences, pour peut-être me faire aider plus tard. » Une classe de cinéma brestoise a déjà offert son concours pour de prochains projets.

Au menu donc de la chaîne YouTube, les expériences de Zachary sur son quotidien de malade, entre check-up à l’hôpital, séances de kiné et prise de cachets (une vingtaine par jour, majoritairement des vitamines). « J’ai la chance d’être actif en ce moment, je suis bien. Certains sont plus malades que moi. Je veux en profiter pour aller à fond dans mes projets. » Le natif de Brest projette notamment de parler de ses expériences lycéennes. « Je me souviens d’une fois où j’étais parti en rendez-vous médical, et à mon retour la CPE m’avait dit : alors, on en profite ? J’avais trouvé ça fou »

« Toi aussi tu vas mourir ? »

Il veut aussi profiter de ses vidéos pour en apprendre plus sur sa pathologie. « Je me suis rendu compte que faire ces vidéos pointaient mes lacunes, je veux utiliser ce projet pour en savoir plus sur la mucoviscidose. » En profiter pour battre en brèche les idées reçues : il existe plus de 1 000 mutations de la muco, chacune est en un certain sens « unique ». Et partager ses réflexions sur la vie : « Lorsque Grégory Lemarchal est décédé, certains camarades m’ont demandé « toi aussi tu vas mourir ? » Cela m’a inspiré quelques réflexions sur la vie et la maladie. »

Son objectif : réussir à en faire une activité professionnelle. « Grâce aux abonnements, notamment sur Twitch, j’aimerais, à terme, pouvoir en vivre. Ainsi qu’organiser des événements caritatifs pour des associations. »

Source OUEST FRANCE.

Comment danser peut rajeunir votre cerveau…

Mémoire, apprentissage, orientation dans l’espace… Les études scientifiques sont formelles : danser fait un bien fou au cerveau !

Danser, comme toute activité physique, a un impact général positif sur la santé : cela donne une bonne posture, de la souplesse, renforce les muscles et l’endurance. Mais la danse – que ce soit une élégante valse, de rapides pas de cha-cha-cha ou des sautillements extatiques en boîte de nuit – a aussi de nombreux bienfaits pour le cerveau.

À tout âge, danser rend plus heureux. « Nous avons constaté que plus les enfants étaient capables de synchroniser leurs mouvements avec la musique, plus ils souriaient », explique Marcel Zentner, du département de psychologie de l’Université de York, qui a étudié l’effet d’une musique rythmée sur des enfants de moins de deux ans.

D’après une autre étude menée sur des retraités en Irlande du Nord, « la danse rassemble les gens à travers les communautés, crée la solidarité, la tolérance et la compréhension ».

Danser ferait aussi rajeunir le cerveau : « L’exercice a l’effet bénéfique de ralentir ou même de contrecarrer le déclin de la capacité mentale et physique lié à l’âge », affirme Kathrin Rehfeld, du Centre allemand des maladies neurodégénératives de Magdebourg, qui a mené une étude de 18 mois sur des seniors de plus de 68 ans. Les personnes âgées étaient divisées en deux groupes : ceux qui faisaient de l’endurance, et ceux qui faisaient de la danse et changeaient de type de danse toutes les deux semaines.

Une région clé : l’hippocampe

Résultat : les deux types d’activités sont bienfaisants pour le cerveau, mais la danse a un effet plus durable et positif sur l’hippocampe – une région cruciale pour la consolidation de la mémoire, l’apprentissage et l’orientation dans l’espace. Or, avec l’âge, l’hippocampe rétrécit.

En apprenant une nouvelle chorégraphie, c’est-à-dire coordonner et planifier ses mouvements dans l’espace puis les exécuter, ce rétrécissement est freiné.

D’après une étude américaine de mars 2017, il en va de même pour la matière blanche du cerveau. Cette substance, qui entoure les neurones, coordonne la communication entre les différentes régions du cerveau. Avec l’âge, on en perd 10 % par décennie, mais cette perte peut être ralentie par la pratique de la danse.

Enfin, et pour ne rien gâcher, une étude de 2005 sur différentes espèces – dont les humains – a établi un lien fort entre la capacité à danser et l’attrait de plus de partenaires, voire d’un partenaire plus désirable. Si vous êtes en manque de résolution pour 2019, n’hésitez plus, courez à la salle de danse !

Source OUEST FRANCE.

L’entrée en maison de retraite? Une «double peine» pour les Français, d’après une étude…

GRAND ÂGE L’entrée en Ehpad soulage les entourages, mais elle est rarement à l’initiative des concernés…

L'entrée en maison de retraite est le plus souvent redoutée.

Huit Français sur dix considèrent que les seniors « perdent leur autonomie de choix » lorsqu’ils entrent en maison de retraite, ce qui s’apparente à une « double peine » pour des personnes déjà fragilisées par le grand âge, selon une étude du Credoc publiée lundi et réalisée pour le groupe de réflexion Terra Nova, la Caisse des dépôts et l’assureur AG2R La Mondiale. Cette enquête est rendue publique alors que le gouvernement lance lundi une « concertation » devant mener avant fin 2019 à une loi sur le financement de la dépendance.

Pour huit personnes sur dix, l’entrée en maison de retraite entraîne un « soulagement » pour les proches, mais implique une perte « d’autonomie de choix » pour le senior concerné. « Depuis dix ou quinze ans, la tendance est de privilégier le maintien à domicile le plus longtemps possible. Du coup, quand les gens arrivent en maison de retraite, ils sont beaucoup plus âgés, et dans un état de santé beaucoup plus dégradé », relève le directeur général de Terra Nova, Thierry Pech. « Et comme dans la famille on a attendu le dernier moment pour en parler, on est mal préparé, et forcément ça ne se passe pas très bien ».

21 % de seniors contraints à l’entrée en Ehpad

Parmi les personnes qui se disent « bientôt » concernées par l’entrée en maison de retraite d’un de leurs proches, 42 % disent n’avoir pas encore évoqué cette question avec la personne âgée concernée. Selon l’étude, seuls 19 % des aînés qui viennent de faire leur entrée en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou qui s’apprêtent à y entrer ont fait ce choix eux-mêmes.

Dans 18 % des cas, le senior n’était pas en capacité à s’exprimer, dans 39 % la décision a été prise « en concertation » avec la famille, et dans 21 % des cas « de manière contrainte ». L’enquête du Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) a été réalisée en face-à-face en juin 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 2.014 personnes, âgées de 18 ans et plus, sélectionnées selon la méthode des quotas.

Source 20 Minutes.