Changé – Ils œuvrent pour les enfants en situation de handicap…

Marathon soleil a été créée en 2002 par Patrick Mahé, kinésithérapeute, qui rencontrait dans son cabinet des enfants en situation de handicap.

« L’objectif de l’association est d’apporter un rayon de soleil et de réaliser les rêves des enfants mayennais en situation de handicap », explique Patrick Mahé, qui ajoute : « Les projets restent toujours concrets et de proximité dans un souci de suivi et d’efficacité ». Il présentait le robot de téléprésence Beam, qui permet à de jeunes malades de suivre les cours depuis sa maison ou de l’hôpital. « Ce robot a servi l’an passé à un jeune d’Ahuillé en classe de première au lycée Haute-Follis, atteint d’un cancer et qui a ainsi pu suivre les cours à son rythme et interagir avec sa tablette. Il a réussi son entrée en terminale », explique Patrick Mahé qui ajoute : « Le conseil départemental et le conseil régional ont financé un robot chacun, ce qui porte à trois le nombre de robots pour la Mayenne ».

L’association réalise des défis sportifs en participant à des marathons et des défis solidaires en aidant les jeunes handicapés. Les fonds sont récupérés auprès de banques, clubs services, associations, collectivités, particuliers.

Cette année, l’association a collecté 15 000 € qui ont permis d’acheter le robot de téléprésence Beam, d’emmener une dizaine de jeunes à Roland-Garros en juin dernier et d’aménager un véhicule pour une personne handicapée et faciliter l’entrée du fauteuil dans la voiture.

Contact : Patrick Mahé au 06 03 85 21 54.

Source OUEST FRANCE.

Pas-de-Calais: Des dons pour une jeune autiste volés lors d’un cambriolage…

VOL Le cambriolage d’une serre horticole dans le Pas-de-Calais s’accompagne du vol de deux tirelires de dons destinées à une adolescente atteinte d’autisme…

L’horticulteur Alain Lemaire pousse «
un grand coup de gueule
» après le cambriolage dont il a été victime.

«  Je trouve ça honteux, lamentable !  » L’horticulteur Alain Lemaire ne décolère pas. Dans la nuit de lundi 27 à mardi 28 août, sa serre a été cambriolée «  pour la seconde fois en huit mois  ».

Quand un cambriolage peut avoir des répercussions sur une opération de solidarité. Dans la nuit du 27 au 28 août, un fleuriste d’Outreau, dans le Pas-de-Calais, a été cambriolé « pour la seconde fois en huit mois », raconte La Voix du Nord.

Les serres horticoles Lemaire ont été victimes d’un ou plusieurs malfaiteurs qui a – ou ont – emporté les fonds de caisse après avoir fracturé le coffre. Mais avec l’argent du magasin se trouvaient dans deux boîtes de conserve servant, depuis six mois, de tirelire au profit L’univers d’Inès. Cette association a pour but de financer la prise en charge d’une jeune fille autiste de Wimereux, âgée de 14 ans.

Impossible de savoir la somme à l’intérieur

Les boîtes ont été retrouvées vides non loin de la serre sans pouvoir savoir quelle somme se trouvait à l’intérieur. Une précédente opération avait permis de recueillir plusieurs centaines d’euros.

« La jeune fille suit la méthode ABA et cela représente un coût pour les parents. Nous comptions leur remettre le montant récolté pour la rentrée scolaire », explique le propriétaire des serres, Alain Lemaire, au quotidien régional, assurant qu’il versera néanmoins une somme symbolique à l’association.

Source 20 Minutes.

Le Mans : Deux mamans d’enfants handicapés perchées sur une grue, place de la République…

Deux mamans ont grimpé sur la grue du chantier de la Visitation, place de la République ce jeudi matin à l’aube.

Elles dénoncent le manque de structures adaptées pour leurs enfants handicapés.

Deux mamans sont perchées en haut d'une grue, ce jeudi matin, au Mans. Elles dénoncent le manque de structures pour leurs enfants handicapés.

Elles sont perchées à environ 40 mètres de haut. Deux mamans d’enfants handicapés sont montées en haut de la grue du chantier de la Visitation, place de la République au Mans. Elles dénoncent le manque de structures adaptées pour leurs enfants. 

Les deux femmes, originaire de Coulaines et de Champagné ont accroché une banderole sur la nacelle. « Monsieur Macron il faut agir vite. Pas de structures adaptées. 11 000 enfants sans AVS. » Les AVS, auxiliaire de vie scolaire accompagnent le jeune porteur de handicap pour qu’il puisse vivre une scolarité normale.  Elles veulent rappeler à Emmanuel Macron ses promesses faites pendant la campagne sur la prise en charge du handicap. 

Les pompiers du Grimp, le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux sont sur place. Deux militaires sont montés pour dialoguer avec les mamans et tenter de les faire redescendre. Sans succès. En novembre dernier déja, les deux femmes étaient grimpées en haut d’une grue, à Paris.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : un rapport sur les 0-6 ans préconise une inclusion au plus tôt dans les modes d’accueil…

Dans un rapport sur les enfants 0-6 ans en situation de handicap, le Haut conseil de la famille préconise une montée en charge de l’inclusion très précoce dans les modes d’accueil.

De son côté, la Caisse nationale des allocations familiales va créer un « bonus handicap » pour donner un coup de pouce aux crèches.

Handicap : un rapport sur les 0-6 ans préconise une inclusion au plus tôt dans les modes d’accuei

En visite le 29 août au multi-accueil associatif « Le sourire du chat » qui accueille 30% d’enfants en situation de handicap dans le XVe arrondissement de Paris, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées ont reçu le rapport du conseil de l’enfance du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) « Accueillir et scolariser les enfants en situation de handicap de la naissance à 6 ans et accompagner leur famille ».

Un nouveau rapport-boussole, le cinquième produit cette année par le HCFEA. Lui aussi devrait être bien accueilli par les acteurs mais avec une même grande interrogation : quels moyens  ?

42 propositions

Pour améliorer la vie des enfants concernés, de leur fratrie, des familles et des professionnels, le HCFEA formule 42 propositions déclinées à partir de 6 objectifs ambitieux  :

1- Avant 3 ans, ouvrir davantage les modes d’accueil individuels et collectifs aux enfants en situation de handicap ;

2- Compléter et améliorer la scolarisation en école maternelle ;

3- Faciliter la vie des familles dans leur rapport aux services petite enfance et handicap sur le chemin d’un éventuel diagnostic ;

4- Développer l’appui aux professionnels et le travail en réseau au service des enfants ;

5- Prendre en considération et améliorer la vie des fratries ;

6- Aider les parents, soutenir leur parentalité et leur faciliter l’articulation avec le travail.

L’accueil, toujours compliqué pour les plus petits

L’énorme difficulté actuelle se situe pour les 0-3 ans, avec, note le HCFEA« un écart entre des premiers besoins d’accompagnements spécifiques et une prise en charge plus complète avec l’appui des dispositifs et des aides qui suivent la reconnaissance administrative d’un handicap ».

Certains parents sont condamnés à un long nomadisme médical avant d’obtenir un diagnostic, et une fois celui-ci posé,  la reconnaissance du handicap de leur enfant par la maison départementale des personnes handicapées prend aussi beaucoup de temps. Actuellement la prise en charge se met en place entre 3 et 6 ans, parfois après « un parcours erratique et éprouvant ».

Par ailleurs, rappelle le HCFEA « l’accueil des jeunes enfants en général étant facultatif, celui d’enfants en situation de handicap, ne peut représenter une obligation aux gestionnaires des établissements collectifs, ni aux assistant-e-s maternel-le-s ».

Il envisage néanmoins « les modalités d’une montée en charge de l’inclusion très précoce dans les modes d’accueil, l’objectif étant de considérer cet accueil comme une évidence de principe et d’usage, et d’en généraliser la pratique ». Il émet le postulat suivant : « Les enfants de moins de 3 ans présentant des difficultés spécifiques relevant d’une démarche diagnostique de handicap en cours, ou d’un handicap avéré, doivent bénéficier d’un traitement prioritaire pour une solution d’accueil, qui prenne en compte les besoins de l’enfant, la situation de sa famille et l’ensemble de l’offre d’accueil existante sur le territoire concerné, en application du principe « Zéro sans solution » ».

Là aussi se pose la question des moyens !

Vers un « bonus handicap » de la CNAF

Actuellement, selon les chiffres de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) , on compte 409 500 places en crèche sur le territoire et 23 400 enfants en situation de handicap accueillis (ainsi qu’en centres de loisirs).

Sa convention d’objectifs et de gestion 2018-2022 (COG) de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) publiée le 27 août prévoit la création d’un bonus « handicap » pour encourager l’accueil dans les crèches des enfants en situation de handicap. Ce financement complémentaire est destiné à compenser les surcoûts pour les gestionnires d’établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE).

Le gouvernement a communiqué sur un montant de 1300 euros par enfant et par an, mais retour au réel, la COG précise que « dans un premier temps, il sera modulé selon le nombre d’enfants bénéficiaires de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ». Peu d’enfants potentiellement concernés donc dans cette tranche des 0-3 ans….

Pour l’avenir, la COG ajoute que ce bonus « pourra être étendu au-delà de ce périmètre lorsque les contours d’un projet d’accueil individualisé (PAI) « handicap » (actuellement le PAI concerne les enfants malades, ndlr) auront été définis et au vu des surcoûts observés ». Une circulaire est attendue dans les prochaines semaines et un point d’étape entre l’Etat et la Branche famille est prévu pour 2020.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Un compteur électrique hors de portée d’handicapés…

Deux copropriétaires handicapés n’arrivent pas à atteindre le compteur électrique de leur maison. Il demande à Enedis de l’abaisser. En vain jusqu’à présent.

Les copropriétaires, tous deux handicapés, n’atteignent pas le disjoncteur et ne peuvent donc pas rétablir le courant si les plombs sautent.  Photo Cédric JACQUOT

Il ne manque pas grand-chose. Quelques centimètres. Mais pour Céline Barnabaux, c’est comme s’il s’agissait de kilomètres.

Cette quadragénaire de Ludres a beau tendre le bras, elle n’arrive pas à atteindre son compteur électrique. L’appareil est installé à la hauteur réglementaire. Soit aux alentours d’1,80m.

Mais la quadragénaire ne fait qu’1,58 m. Et surtout, elle souffre d’un handicap. Elle est atteinte d’une infirmité motrice cérébrale. Elle a du mal à tenir de bout. Pas question donc de monter sur un tabouret ou une chaise pour arriver à hauteur du compteur. La plupart du temps, Céline Barnabaux se déplace en fauteuil roulant.

Tout comme Patrick Bajeux, l’ami avec lequel elle a acheté en indivision la maison de l’impasse Romain Rolland. Lui aussi a une infirmité motrice cérébrale. À un degré plus avancé que sa copropriétaire. Puisqu’il n’arrive pas du tout à se lever et à marcher. Le compteur est donc totalement hors de portée pour lui.

Si jamais, pour une raison ou pour une autre, les plombs sautent dans l’habitation, ni lui, ni Celine Barnabaux ne sont donc en mesure de réenclencher le disjoncteur et de rétablir le courant. Or comme tout fonctionne à l’électricité dans la maison, portail compris, les copropriétaires pourraient se retrouver prisonniers chez eux, dans le noir.

« C’est notre grande crainte ! Lorsque nous avons acheté la maison en 2014, nous avions alerté Enedis sur cette situation et nous avions demandé à ce que le compteur soit abaissé. L’interlocutrice que nous avons eue, nous a alors dit que cela se ferait lorsque le nouveau compteur Linky serait installé », raconte Céline Barnabaux.

« On nous a d’abord demandés 500 € puis 800 €»

Un technicien est effectivement venu le 22 septembre 2017 pour poser le nouveau compteur Linky. Mais il avait pour consigne de l’installer « en lieu et place de l’ancien ». Consigne qu’il a suivie à la lettre. Le nouveau compteur ainsi que le disjoncteur sont donc tout aussi haut et hors de portée qu’avant.

Les copropriétaires handicapés ont râlé auprès d’Enedis. « On nous a alors répondu qu’il fallait payer pour abaisser le compteur. On nous a d’abord demandés 500 € puis, maintenant, 800 €. Mais nous n’avons pas les moyens ! Cela représente l’intégralité de mon allocation mensuelle d’adulte handicapé », proteste Céline Barnabaux.

La quadragénaire a saisi l’association de défense des consommateurs de Lorraine (ADC) qui a échangé des courriers aigres-doux avec Enedis. Sans résultat pour l’instant. « C’est une histoire de fou », s’emporte Patrick Bajeux.

Mais aussi absurde et kafkaïen que cela puisse paraître, l’entreprise gestionnaire du réseau d’électricité refuse d’abaisser gratuitement le compteur d’une poignée de centimètres. « Cela fait partie des prestations payantes et nous sommes obligés de traiter les clients à égalité. Nous n’avons pas le droit de faire du favoritisme sinon la Commission de régulation de l’énergie nous tapons sur les doigts », justifie Jean-Marc Manouvrier, l’adjoint à la directrice territorial d’Enedis en Meurthe-et-Moselle.

Le responsable ne ferme toutefois pas la porte à une solution amiable avec les copropriétaires handicapés de Ludres : « Nous allons prendre contact avec eux et réétudier leur situation ».

Source EST REPUBLICAIN.

Vaccins : rentrée surveillée pour les tout-petits…

Vaccins : rentrée surveillée pour les tout-petits

Dans quelques jours, des milliers de nourrissons feront leur première rentrée en crèche ou chez une assistante maternelle. Des structures d’accueil qui auront cette année une lourde responsabilité: elles doivent s’assurer que les enfants nés après le 1er janvier 2018 ont bien reçu les vaccins obligatoires.

Jusqu’à maintenant, elles vérifiaient seulement la présence dans le carnet de santé de la vignette du vaccin DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite). Mais depuis le 1er juin 2018, les enfants doivent recevoir à 2, 4, 5 et 11 mois les vaccins contre la coqueluche, l’Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le pneumocoque et le méningocoque C. À 12 mois, les petits reçoivent la première dose du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et le rappel du méningocoque C. Enfin, entre 16 et 18 mois, ils reçoivent la dernière dose du vaccin ROR. Soit au total dix injections avant l’âge de 2 ans.

Sans la preuve que ces vaccins ont bel et bien été réalisés, les enfants ne pourront pas être inscrits en collectivité. Les établissements peuvent toutefois accepter une admission provisoire. Les parents disposeront alors d’un délai de trois mois pour se mettre en conformité. S’ils refusent, l’enfant sera exclu de sa structure d’accueil. Une situation qui pourrait être un véritable casse-tête pour les crèches et les assistantes maternelles dans les mois qui viennent.

L’exemple de la rougeole

Toutefois, ces nouvelles règles vaccinales étaient une nécessité pour la ministre de la Santé. De fait, la France est confrontée depuis plusieurs années à une résurgence de maladies que l’on croyait éliminées et à la progression effrénée des mouvements antivaccins. Les Français sont, par ailleurs, les plus méfiants d’Europe à l’égard de ces produits. Il suffit de se balader sur les réseaux sociaux Twitter ou Facebook pour s’en convaincre. Résultat: la couverture vaccinale, bien inférieure à l’objectif des 95%, n’est pas suffisante pour protéger toute la population et espérer éradiquer des maladies potentiellement mortelles.

La rougeole en est l’exemple parfait. D’après les dernières données de Santé publique France, 2741 cas ont été déclarés dans le pays et 3 décès sont à déplorer au 29 juillet. En 2017, moins de 520 personnes avaient contracté ce virus très contagieux qui provoque dans 30% des cas des complications pulmonaires ou neurologiques très graves. Le point commun entre tous ces malades: l’absence de protection. Plus de huit sur dix n’ont jamais été vaccinés contre la rougeole.

Mais agiter ces chiffres ne semble pas convaincre les réticents à la vaccination. Le discours alarmiste des militants antivaccins a pris le pas sur la parole scientifique et médicale. Il faut dire que les idées reçues et fausses sur l’utilité et l’innocuité des vaccins sont aussi insufflées par une partie des médecins et des scientifiques, avec pour chef de file le cancérologue Henri Joyeux. Ses propos, dénoncés par les six Académies scientifiques, lui valent des poursuites engagées par le Conseil national de l’ordre des médecins, qui cherche à le radier définitivement.

Fausses attestations

Mais les dégâts sont là. Même les médecins généralistes, pierre angulaire de la politique vaccinale, doutent. Une étude publiée en 2014, à laquelle 1580 généralistes français ont participé, a révélé que seuls 18 % d’entre eux ne présentent aucune hésitation quant à l’intérêt des vaccins. Dans ce panel, 11 % ont confié avoir une faible confiance dans ces produits et 3 % ont rapporté un doute profond, voire une opposition.

Des praticiens «compréhensifs» qui sont prêts à établir des fausses attestations de vaccination ou des certificats de contre-indications. Des contacts que s’échangent les militants antivaccins. Apogée de la désobéissance, certains parents n’hésitent pas à fournir des carnets de vaccination falsifiés. Ils recherchent, notamment sur Twitter, des photocopies de carnet de santé d’enfant vacciné…En élargissant l’obligation vaccinale, la ministre de la Santé espère mettre fin à ces pratiques et, par là même, renforcer la confiance de la population dans les vaccins. Un pari ambitieux.

Source LE FIGARO.

États-Unis. Il fait une crise cardiaque et doit payer 165.000 dollars…. !!!!

Un quadragénaire américain bataille depuis un an contre un hôpital. Après une crise cardiaque qui lui a valu une opération et plusieurs jours d’hospitalisation, l’établissement lui a réclamé un paiement de 109 000 dollars.

Sa couverture maladie ne couvrait que 56 000 dollars, sur les 165 000 réclamés pour la totalité des soins.

États-Unis. Il fait une crise cardiaque et doit payer 165.000 dollars. Photo illustration

Aux personnes victimes d’une crise cardiaque, on recommande de limiter les sources de stress et d’angoisse afin de ménager le cœur. C’est malheureusement tout le contraire qui est arrivé à Drew Calver, un professeur d’histoire aux États-Unis. À la suite d’une attaque, l’enseignant s’est retrouvé à devoir régler une facture faramineuse à l’hôpital qui l’avait soigné.

Âgé de 44 ans, ce père de deux enfants est pourtant en pleine forme. En 2017, il gère le club de natation du lycée et vient de terminer un triathlon IronMan. Mais cinq mois plus tard, un matin, il s’écroule chez lui sous le coup de violentes douleurs à la poitrine. Il parvient à contacter sa femme qui avertit les secours, rapporte RTL.

« Je suis censé réduire le stress dans ma vie »

À l’hôpital, Drew Calver s’inquiète de la prise en charge financière de son hospitalisation. On le rassure : sa couverture santé couvrira les frais. Mais quelques mois plus tard, le quadragénaire reçoit un courrier. Sur les 165 000 dollars qu’ont coûtés son opération et quatre jours d’hospitalisation, son assurance n’a réglé que 56 000 dollars.

L’homme doit donc encore régler 109 000 dollars, soit deux fois son salaire annuel. Le professeur appelle, écrit, essaie de comprendre : en fait, l’hôpital – privé – ne fait pas partie du réseau de son assurance. Pendant un an, Drew Calver se bat, recevant régulièrement des relances menaçantes. « Je n’aurais jamais dû avoir à gérer cette facture, confie-t-il au Washington Post. Je suis censé réduire le stress dans ma vie avec cette crise cardiaque. »

Finalement, l’enseignant décide de médiatiser son histoire. Une bonne idée : son témoignage, relayé d’abord par NPR, se répand comme une traînée de poudre. Quelques jours plus tard, Drew Calver est contacté par l’hôpital : la facture a été recalculée, et il ne doit plus régler que la raisonnable somme de 782 dollars pour sa crise cardiaque.

Source OUEST FRANCE.

Au Japon, l’administration a prétendu que des fonctionnaires étaient handicapés afin de respecter les quotas…!!!!

Le gouvernement japonais présente ses excuses et reconnaît avoir triché sur la part de ses employés handicapés.

Au Japon, l'administration a prétendu que des fonctionnaires étaient handicapés afin de respecter les quotas

C’est un scandale qui a ébranlé la scène politique japonaise. Des milliers d’employés issus de 27 ministères et agences gouvernementales ont été déclarés comme handicapés, alors qu’ils ne possédaient pas le document officiel reconnaissant leur invalidité. Le but de la manœuvre était de respecter la législation en place qui impose un quota minimum de 2,3% de travailleurs handicapés dans l’administration. Si le gouvernement affichait l’an dernier un ratio de 2,49%, il n’y avait en fait que 1,19% du personnel qui était affecté d’un handicap reconnu.

«Cela n’aurait jamais dû se produire au sein du gouvernement, qui a la responsabilité de fournir un emploi sûr aux personnes souffrant d’un handicap», a déclaré le porte-parole de l’exécutif, Yoshihide Suga, lors de son point presse régulier. Il a annoncé la création d’un groupe de travail sous la houlette du ministère du Travail pour tenter de faire la lumière sur l’affaire, et a appelé les autorités locales à mener des enquêtes similaires. «Nous ferons des efforts pour respecter nos obligations légales cette année. Mais si cela s’avère difficile, nous ferons en sorte d’y parvenir l’an prochain», a promis le ministre de la Santé, Katsunobu Kato, devant les journalistes. La situation est «extrêmement regrettable», a-t-il ajouté.

«Une onde de choc» pour les associations de défense des handicapés

Le Conseil national du handicap, qui défend les droits des personnes handicapées au Japon, a évoqué «une onde de choc incommensurable». «Cela signifie qu’au fond de lui-même, le gouvernement dans son ensemble n’a pas envie d’embaucher des salariés handicapés. C’est de la discrimination pure et simple», a commenté le groupe. La ministre des Affaires intérieures, Seiko Noda, s’était dite «choquée» la semaine dernière par l’existence de telles pratiques, y compris au sein de son ministère. «En tant que mère d’un enfant handicapé, je trouve cela intolérable», avait-elle lancé.

Dans le même temps, le pays fait face à une pénurie de main-d’œuvre. En effet, avec en moyenne 143 offres pour 100 demandeurs d’emploi et un taux de chômage à 2,2%, recruter n’est pas si facile que cela au pays du Soleil-Levant. Il est donc possible que le gouvernement japonais rencontre de nombreuses difficultés à recruter des personnes handicapées, tant la main-d’œuvre se fait rare.

Source LE FIGARO.

Championnats d’Europe d’athlétisme handisport : Timothée Adolphe et « la magie de la relation athlète-guide »…

Le sprinteur français, aveugle, va chercher deux nouveaux titres européens sur 100 et 200 m.

L'athlète handisport Timothée Adolphe, avec son guide Yannick Fonsat, aux championnats du monde à Londres le 21 juillet 2017.

C’est la star française de l’athlétisme handisport. Timothée Adolphe entre en lice mercredi 22 août dans les championnats d’Europe handisport qui ont lieu à Berlin. Le sprinteur, déjà quatre fois champion d’Europe et deux fois médaillé de bronze aux championnats du monde, va chercher deux nouveaux titres continentaux sur le 100 m et le 200 m.

Âgé de 28 ans, celui qu’on surnomme le « guépard blanc » est non-voyant. Le Français court accompagné d’un guide. C’est pourquoi il estime que l’athlétisme est un sport d’équipe, et lorsqu’il gagne, il partage la victoire avec celui qui l’accompagne sur la piste. « C’est la magie et la beauté de la relation athlète-guide, explique Timothée Adolphe, tout le monde se met au service du collectif et au service de l’objectif qui est visé ».

Une synchronisation parfaite

Courir à deux nécessite un travail de grande précision, avec le même tempo, la même foulée, les mêmes mouvements de bras : il faut une synchronisation parfaite. « C’est vraiment un travail qu’on pourrait comparer à la natation synchronisée », s’amuse l’athlète. « Quand les filles sont dans l’eau, elles ne se voient pas forcément et doivent effectuer les mêmes mouvements, nous c’est un peu la même chose. »

Comme Timothée Adolphe va de plus en plus vite, il a dû s’entourer de guides plus rapides. Depuis un an, Yannick Fonsat court avec lui sur 200 m. Il a été médaillé de bronze aux championnats d’Europe chez les valides en 2012 et il se doit d’être à son meilleur niveau pour accompagner Timothée Adolphe.

« Le plus important pour moi c’est d’avoir vraiment une marge, pour pouvoir le guider, et ne pas être trop fatigué, explique Yannick Fonsat, pour pouvoir être assez lucide pendant la course, pour ne pas faire d’erreur sur le guidage ».

Ce travail minutieux doit permettre à Timothée Adolphe d’exprimer au mieux son potentiel, et d’aller chercher deux nouveaux titres sur le 100 m et le 200 m de sa catégorie.

Source FRANCE TV.

Handi’chiens Bretagne recherche six familles d’accueil…

L’association Handi’chiens recrute des familles d’accueil sur la Bretagne. L’idée ? Sociabiliser au maximum le chien avant de le remettre à une personne qui en aura besoin.

Tous les frais sont pris en charge, ne reste plus que l’amour à donner, pendant 16 mois.

Handi'chiens Bretagne recherche six familles d'accueil

300 chiens ont été remis depuis le lancement de Handi’chiens en Bretagne il y a quinze ans. Sa mission continue et les besoins sont nombreux pour les personnes en situation de handicap.

L’association est à la recherche de six nouvelles familles dans la région, qui devront prendre soin d’un labrador ou d’un golden retriever pendant 16 mois. Tous les frais sont pris en charge, de la nourriture en passant par les soins vétérinaires.

« Un chien bien dans sa tête et dans ses pattes »

Les familles qui s’investiront auront rendez-vous tous les quinze jours dans un centre d’éducation, en banlieue de Rennes. Le lieu reste à définir. Pendant ces deux heures de cours, « il y aura beaucoup de discussion » explique Elisabeth Robert, parfois même sans la présence du chien. « Il s’agit de donner les clés pour bien l’éduquer, comprendre son comportement, éviter certaines attitudes. »

Nous cherchons des gens qui vont socialiser le chien pour qu’il soit bien dans sa tête et dans ses pattes. Il faut qu’il soit à l’aise avec des humains, d’autres animaux, prêt à travailler pour le plaisir.

En appartement, ou en maison, les lieux d’hébergements peuvent correspondre à tout type de situations auxquelles seront confrontés les chiens plus tard. Elisabeth Robert rappelle : « Il faut bien penser que le chien n’est pas pour soi, qu’il va partir. Nous sommes là pour remplir une mission ». L’accueil du chien se fait lorsqu’il a deux mois, l’attachement est normal complète t-elle, « il y aura des larmes à la fin, mais des larmes de joie. »

Les éducateurs compléteront ensuite au centre en continu, pour six mois supplémentaires d’apprentissages liés au handicap.

Le coût total de l’éducation d’un chien s’élève à 15 000 euros pour deux ans. L’association fonctionne essentiellement grâce aux dons. Handi’chiens Bretagne remet ses protégés au-delà des frontières de la région également en Île-de-France et sur la côte Atlantique.

Pour postuler contact.bretagne@handichiens.org ou 02 96 58 18 40