Homéopathie: l’avis des autorités sanitaires sur le déremboursement repoussé…

Chargée par le ministère de la Santé d’évaluer le bien-fondé du remboursement de l’homéopathie, la Haute autorité de santé a annoncé qu’elle ne se prononcera pas avant le printemps 2019.

Homéopathie: l’avis des autorités sanitaires sur le déremboursement repoussé

La Haute autorité de santé (HAS), chargée par le ministère de la Santé d’évaluer le bien-fondé du remboursement de l’homéopathie, a annoncé mercredi qu’elle ne rendrait son avis qu’au «printemps», et non en février comme prévu, en raison notamment de l’ampleur du travail d’évaluation à accomplir.

Fin août, le ministère de la Santé avait saisi la HAS pour connaître son avis «quant au bien-fondé des conditions de prise en charge et du remboursement des médicaments homéopathiques», précisant attendre des conclusions «d’ici la fin du mois de février 2019». Cette demande faisait suite à une tribune publiée dans Le Figaro en mars 2017, signée à l’origine par 124 professionnels de santé, qui dénonçaient une pratique «irrationnelle et dangereuse».

Quand ils sont prescrits par un médecin ou une sage-femme, certains produits homéopathiques sont remboursés à hauteur de 30% par l’Assurance maladie. Contrairement à n’importe quel médicament, ils n’ont pas à apporter la preuve de leur efficacité pour prétendre au remboursement. Une différence permise par un régime dérogatoire dont jouissent les produits homéopathiques depuis les années 1960.

Une inefficacité maintes fois démontrée

«Nous faisons au mieux pour aboutir au plus près du délai affiché dans la saisine de la ministre. Nous tablons sur le printemps», a-t-on indiqué à la HAS, confirmant une information du magazine L’Express de mercredi. «C’est un travail immense d’évaluer l’homéopathie et son maintien au remboursement», a fait valoir l’autorité publique indépendante, dont l’avis est consultatif.

«Le service d’évaluation des médicaments essaie de le faire avec la plus grande rigueur et une ouverture la plus grande possible, pour ne pas passer à côté d’éléments qu’on pourrait lui reprocher de ne pas prendre en compte», a-t-elle ajouté, soulignant qu’il existait plus d’un millier de souches de ces granules. Un travail fastidieux, déjà réalisé à maintes reprises par plusieurs institutions de santé publique étrangères.

En 2015, le conseil australien de la santé nationale et de la recherche médicale, après avoir analysé 225 études, avait ainsi abouti à la conclusion qu’il n’existe aucune preuve d’une quelconque efficacité de l’homéopathie. Un an plus tard, la répression des fraudes américaines a exigé des fabricants de produits homéopathiques qu’ils indiquent sur leurs produits que ceux-ci n’ont pas scientifiquement prouvé leur efficacité. En 2017, le National Health Service (NHS) britannique a annoncé le déremboursement des granules en Angleterre, indiquant que l’homéopathie est «au mieux un placebo et un gâchis des fonds limités du NHS». Très récemment, l’Espagne a demandé aux fabricants de produits homéopathiques de prouver leur efficacité avant de revendiquer une indication thérapeutique.

Malgré le poids des preuves existantes, la Haute autorité de santé a indiqué avoir effectué une revue de la littérature scientifique internationale (études scientifiques, avis de sociétés savantes, recommandations d’autorités sanitaires d’autres pays, etc.) et elle s’apprête à lancer «dans les jours qui viennent» un appel à contribution pour recueillir les arguments de toutes les parties prenantes.

Source LE FIGARO.

Une nouvelle campagne pour inciter à moins prendre d’antibiotiques…

Avec le slogan «les antibiotiques, ils sont précieux, utilisons-les mieux», le gouvernement veut inciter chacun à participer à la lutte contre le développement de bactéries résistantes à ces médicaments.

Après «les antibiotiques, c’est pas automatique», voici «les antibiotiques, ils sont précieux, utilisons-les mieux». Le nouveau slogan du gouvernement pour lutter contre la surconsommation d’antibiotiques a été dévoilé mercredi par Le Parisien., à l’occasion de la semaine mondiale d’alerte sur leur bon usage. Derrière ce message se cache un enjeu majeur pour la santé publique: empêcher les bactéries de développer des résistances à ces précieux médicaments.

Ce phénomène, appelé antibiorésistance, est à l’origine d’une perte d’efficacité de certains antibiotiques. Certaines infections deviennent de plus en plus difficiles à soigner, tandis que d’autres résistent déjà à tous les traitements disponibles. En parallèle, peu de nouveaux antibiotiques sont mis au point. Nous pourrions donc bientôt être complètement impuissants face à des infections courantes. La situation est si préoccupante que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété en 2014 qu’il s’agissait d’une des principales menaces pour la santé.

Une menace pour la santé mondiale

Une étude récemment publiée dans The Lancet Infectious Diseases a même chiffré à 700.000 le nombre de personnes victimes d’infections multirésistantes chaque année dans l’Union Européenne, entraînant 33.000 décès. En France, elles seraient à l’origine de 125.000 infections par an et 5500 décès. Très récemment, un rapport de l’OCDE a estimé que les bactéries résistantes pourraient tuer 2,4 millions de personnes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie d’ici 2050.

«Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, le sida, la tuberculose, avait indiqué à l’AFP Michele Cechini, spécialiste de santé publique à l’OCDE. Elles coûteront encore davantage si les états n’agissent pas pour régler ce problème». Dès 2002, la France avait pris le sujet à bras-le-corps en lançant une grande campagne télévisuelle («Les antibiotiques, c’est pas automatique»). L’initiative avait été suivie d’une baisse de la consommation de 15% en deux ans. Mais depuis 2010, l’engouement des Français pour les antibiotiques ne cesse d’augmenter.

Une incitation à agir à l’échelle individuelle

Si en santé animale, les objectifs français ont été parfaitement remplis (baisse de l’exposition des animaux de 37% entre 2012 et 2016 pour un objectif initial de -25%), celui fixé en santé humaine est loin d’être atteint (-25% d’ici à 2020). L’année dernière, 759 tonnes d’antibiotiques destinés à la santé humaine et 499 tonnes d’antibiotiques destinés à la santé animale ont été vendues dans l’hexagone, selon Santé Publique France, ce qui fait de la France le quatrième plus gros consommateur d’antibiotiques pour la santé humaine d’Europe et le huitième au monde.

Pour limiter l’antibiorésistance, l’Agence sanitaire rappelle les deux leviers d’action à l’échelle individuelle: la prévention des infections et la bonne utilisation des antibiotiques. Le premier passe par l’hygiène des mains, l’hygiène alimentaire et la vaccination. Le second consiste à utiliser les antibiotiques à bon escient (respect de la dose, de la durée du traitement, de l’indication). «Un traitement antibiotique ne doit jamais être pris ni réutilisé (même pour une infection du même type) sans avis médical», souligne notamment l’Agence.

Mercredi, le gouvernement a annoncé le lancement d’un programme prioritaire de recherche de 40 millions d’euros pour lutter contre la résistance aux antibiotiques, alors que se tenait le même jour un colloque interministériel sur cette question.

Source LE FIFARO.

Les enfants DYS : un livre pour les comprendre et aider les parents…

Le livre s’appelle « Manuel de survie pour les parents » d’enfants DYS; TDAH, et EIP .

Un trait d’humour de l’auteure, Christelle Chantreau elle-même Dys et maman de 3 enfants Dys, pour dédramatiser le parcours des familles confrontées à ces troubles des apprentissages.

Christelle Chantreau , l'auteure de "Dys, TDAH, EIP, le manuel de survie des parents". Un livre témoignage et pratique.

 » On naît Dys et on le reste à vie mais cela n’empêche pas d’écrire des livres ! ». Petit préambule de Christelle Chantreau exprimé avec un grand sourire pour présenter son « Manuel de Survie pour les parents » d’enfants DYS; TDAH, et EIP. Cette maman de 3 enfants Dys, elle-même Dys vient de signer un livre salvateur pour des centaines de familles. A 49 ans, Christelle Chantreau a enfin sauté le pas :  » C’est tellement le parcours du combattant pour les parents et les enfants, qu’il fallait témoigner, aider, guider et aussi rire un peu en mettant des BD pour rendre un peu de recul et dédramatiser ».

Que signifie être DYS ?

Ils seraient un million d’enfants à être DYS en France. Les dernières statistiques datent de 2010 et estiment à 8% les éleèves concernés par ces troubles cognitifs. Christelle Chantreau en donne la définition dans son livre : « Être DYS, c’est avoir un trouble spécifique des apprentissages qui perturbe les capacités  d’acquérir des connaissances, non lié à des déficiences intellectuelles. Ils ont un handicap invisible ». 

La réalité apporte ensuite ses complexités puisqu’il existe plusieurs formes de DYS et un enfant peut en réunir plusieurs.  La plus connue est la dyslexie, liée souvent à la dysorthographie qui affectent la lecture et l’écriture.  La dysphasie  touche le langage oral. La dyscalculie perturbe les apprentissages en calcul et arithmétique. La dyspraxie rend difficile les gestes quotidien et les repères visuo-spatiaux. Le diagnostic est souvent long à poser. La vie qui s’en suit, parsemée d’épreuves.

Source FRANCE BLEU.

 

La cigarette électronique testée par l’AP-HP : son efficacité comme aide au sevrage va être évaluée face à un médicament…

Quelle est la meilleur aide pour un fumeur qui voudrait arrêter la cigarette ? L’AP-HP a lancé le 17 octobre 2018 une étude unique au monde pour comparer la cigarette électronique avec nicotine et un médicament.

Elle veut savoir si la cigarette électronique est efficace comme aide au sevrage. 

Une étude AP-HP est lancée pour connaître l'efficacité de la cigarette électronique comme aide au sevrage tabagique.

Cigarette électronique ou médicament : quelle est la meilleure méthode pour aider un fumeur à arrêter le tabac ? L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a lancé le 17 octobre 2018 une étude intitulée ECSMOKE pour évaluer et comparer l’efficacité de la cigarette électronique avec nicotine par rapport à un médicament (varénicline) dans l’arrêt du tabac. L’hôpital de la Pitié-Salpêtrièreà Paris est le centre coordinateur de l’étude.

La cigarette électronique, apparue dans les années 2012-2013, a été très vite adoptée par de nombreux fumeurs. « Aujourd’hui on estime qu’il y a plus d’un million d’utilisateurs quotidiens« , affirme le Docteur Yvan Berlin, addictologue du service Pharmacologie de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (AP-HP) qui indique que cette étude est une première mondiale. Les chercheurs veulent savoir avec certitude si la cigarette électronique avec nicotine est une aide à l’arrêt du tabac.

Plus de 650 personnes suivies durant quatre ans

Un minimum de 650 personnes fumant au moins 10 cigarettes par jour, âgées de 18 à 70 ans et souhaitant arrêter de fumer doivent participer à cette étude. Elles pourront se rendre dans des centres hospitaliers ou dans le dispensaire partenaire répartis dans 12 villes en France (Angers, Caen, Clamart, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lille, Lyon, Nancy, Nîmes, Paris, Poitiers, Villejuif). Les participants seront suivis durant 6 mois après avoir arrêté de fumer.

L’étude durera quatre ans et devrait permettre de savoir si la cigarette électronique peut figurer parmi les dispositifs approuvés comme aide au sevrage tabagique.

Si vous voulez participer à cette étude, inscrivez-vous sur le site de l’AP-HP. Vous pouvez aussi contacter le centre coordinateur de l’étude : 06 22 93 86 09

Un dispositif en double aveugle

Le premier groupe reçoit des comprimés placebos (sans principe actif) et une cigarette électronique sans nicotine. Le deuxième groupe reçoit des comprimés placebos et une cigarette électronique avec nicotine. Le troisième groupe reçoit une cigarette électronique sans nicotine et des comprimés de varénicline.

C’est une étude en double aveugle autrement dit ni les participants ni les soignants ne savent qui prend quoi pour que rien n’influence le comportement des personnes concernées par l’étude. Les participants seront aussi choisis au hasard.

Source FRANCE BLEU.

Comment Microsoft a conçu une manette de jeu pour les personnes en situation de handicap… ?

Microsoft a sorti l’Adaptive Controller à la rentrée, première manette adaptée au handicap produite par un des géants du secteur du jeu vidéo.

Le Xbox Adaptive Controller. Comment Microsoft a conçu une manette de jeu pour les handicapés ?

 

Quand avez-vous commencé à développer ce contrôleur de jeu adapté ?

Nous nous intéressons à l’accessibilité depuis un moment et nous croyons au design inclusif. En 2014, nous nous sommes demandé comment rendre la Xbox plus accessible, avec pas mal de technologies classiques : des sous-titrages, des systèmes d’améliorations des contrastes. Mais on voulait quelque chose de spécifique, on a pensé à remapper un contrôleur en 2015. Nous nous sommes demandé quelles étaient les principales barrières pour les gens qui avaient une mobilité réduite. Les manettes ont été optimisées, à travers leurs différentes générations, pour être très efficaces pour des gens sans problème. Il y a quatre gâchettes, quatre boutons, deux sticks directionnels sur lesquels on peut appuyer, une croix directionnelle.

Mais si tu ne peux appuyer sur une gâchette avec ton doigt, on doit reconnaître que c’est une vraie barrière. Cela peut empêcher les gens de jouer, vraiment. Beaucoup de joueurs à mobilité réduite sont sur ordinateur, parce que les manettes des consoles, les contrôleurs, sont trop difficiles à manipuler.

Comment avez-vous levé ces difficultés ?

On savait qu’il est impossible de fabriquer un contrôleur qui s’adapte à tous. Il y a 17 boutons sur un contrôleur normal. Là, nous avons 19 switchs à l’arrière, sur lesquels on peut brancher des périphériques en jack, le format le plus utilisé depuis des décennies. Quelqu’un qui a déjà investi dans des périphériques adaptés (boutons, connecteur fonctionnant avec la tête…), des périphériques pour PC, par exemple, pourra les réutiliser.

De la même façon, nous avons placé des ports USB sur les côtés, parce que de nombreux sticks fonctionnent en USB. Il était essentiel que l’Adaptive Controller, qui ne peut répondre à toutes les situations de handicap, qui est surtout une interface, un hub vers la console, puisse fonctionner avec les périphériques du maximum de fournisseurs.

Source OUEST FRANCE.

La Baule. Un maillot de Mbappé aux enchères pour soutenir le handicap…

Le centre du Croisic annonce la création d’un espace hospitalité. Une vente aux enchères a eu lieu ce jeudi 11 octobre, à La Baule, pour le financer.

On a pu notamment y acheter des maillots des footballeurs Mbappé, Neymar ou Fékir, ou encore une raquette de Nadal et une paire de patins de Candeloro. Il était possible d’enchérir en ligne.

Deux maillots de Kylian Mbappé, joueur du PSG et champion du monde cet été avec l’Équipe de France, sont vendus aux enchères ce jeudi 11 octobre, pour aider le centre du Croisic.

Une vente aux enchères d’objets sportifs a été programmée à l’hôtel Hermitage de La Baule (Loire-Atlantique), ce jeudi 11 octobre, à 22 h.

Ont notamment été mis en vente : des maillots des joueurs de football Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain), Neymar (PSG), Nabil Fékir (Olympique Lyonnais) Dimitri Payet (Olympique de Marseille), Valentin Rongier (FC Nantes) ou Radamel Falcao (AS Monaco), ainsi qu’une raquette du tennisman espagnol Rafael Nadal, une paire de patins de Philippe Candeloro, ou un maillot du handballeur Nikola Karabatic.

Création d’un espace hospitalité

Les fruits de ces ventes contribueront à financer le projet de création d’un espace hospitalité au centre Saint-Jean-de-Dieu, au Croisic.

« Ce centre permettra de répondre aux besoins de la personne accompagnée et de ses proches,  annonce Geneviève Levron-Delostal, directrice du centre de la presqu’île.  Ce site proposera différents espaces d’accueil, d’écoute, pour favoriser les échanges. C’est un projet qui est essentiel au maintien et au développement du lien social dans l’établissement entre les résidents, les familles et les bénévoles »

Cette création est aujourd’hui une réponse personnalisée aux attentes des familles :  « Bien des familles se trouvent sans solution adaptée lorsqu’elles se rendent au Croisic. Cet espace sera également ouvert aux bénévoles de Bol d’air, association unique en France dans nos centres, qui œuvre pour le bienfait des résidents  », poursuit la directrice.

Coût du projet : 700 000 €

La construction sera réalisée dans la cour de la MAS, sur une surface d’environ 150 m2 et pour un coût estimé à 700 000 €, 100 000 € restant à la charge de l’entité locale. Un comité de pilotage s’est créé pour financer des actions, auquel se joignent les Rotary et Lions club de la presqu’île.

Loïc Guellier, président du Lions Club, Geneviève Levron-Delostal, directrice du centre Saint-Jean de Dieu, et Philippe Debierre, représentant le golf, amicale 44. | Ouest-France
Loïc Guellier, président du Lions Club, Geneviève Levron-Delostal, directrice du centre Saint-Jean de Dieu, et Philippe Debierre, représentant le golf, amicale 44. | Ouest-France

Fondé en 1893, le centre médico social était alors destiné à emmener les jeunes infirmes de l’établissement parisien de la rue Lecourbe à la mer, et ainsi faciliter la guérison de certaines de leurs pathologies.

Très vite, l’établissement a su évoluer et s’adapter en intégrant de nouveaux locaux pour devenir Maison d’accueil spécialisée (MAS), Foyer d’accueil médicalisé (FAM) et Foyer de vie pour adolescents et adultes en situation de poly handicap physique.

Une tombola a également été ouverte.

Source OUEST FRANCE.

Levothyrox : nouvelle polémique sur la composition du médicament…

Levothyrox – Un chimiste affirme que la nouvelle formule du médicament contient des impuretés.

Mais ses analyses n’ont pas été menées dans un cadre officiel et vont à l’encontre des conclusions publiées par l’Agence du médicament.

Levothyrox : nouvelle polémique sur la composition du médicament

Le nombre inédit de cas d’effets indésirables liés à l’arrivée de la nouvelle formulation du Levothyrox peut-il s’expliquer par la présence «d’impuretés» dans les comprimés? C’est en tout cas l’hypothèse soutenue par Jean-Christophe Garrigues, un ingénieur chimiste du CNRS à Toulouse qui, selon le site d’information Mediacités, aurait découvert «trois éléments chimiques impurs potentiellement toxiques» dans la nouvelle formule de ce médicament indiqué dans le traitement de l’hypothyroïdie. Mais pour l’heure, ces allégations ne s’appuient sur aucun élément tangible: ni la nature des éléments incriminés, ni la méthodologie employée n’ont été précisées.

C’est à la demande de l’association française des malades de la thyroïde (AFMT) que l’ingénieur s’est penché sur un rapport d’analyses publié en juillet dernier par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Il aurait alors décelé une anomalie sur l’une des figures qui, selon lui, serait le signe de la présence d’une molécule suspecte. «Après avoir analysé l’étude de l’ANSM, nous avons réalisé notre propre chromatogramme pour séparer tous les éléments à partir des lots qui nous avaient été fournis, quatre de la nouvelle formule, trois de l’ancienne formule avant son retrait, en 2017, et un vendu actuellement. Nous avons constaté un pic important d’impuretés dans la nouvelle formule», a-t-il indiqué au quotidien Le Monde, précisant qu’il fallait poursuivre les recherches pour «identifier la nature de ces impuretés et savoir si elles sont toxiques ou non».

Le CNRS et l’Agence du médicament réagissent

Le CNRS s’est désolidarisé de cette annonce et a rappelé à l’ordre l’ingénieur, lui demandant officiellement d’annuler la conférence de presse prévue dans la matinée du vendredi 5 octobre à Toulouse. Celui-ci a effectué ses analyses en utilisant les équipements de son laboratoire sans en avoir informé sa hiérarchie. «Les résultats annoncés par Jean-Christophe Garrigues n’ayant pas été validés par le processus d’évaluation par les pairs propre à la communauté scientifique, le CNRS considère qu’ils ne constituent pas en l’état actuel des faits scientifiques», a ajouté l’institution dans un communiqué de presse, tout en se montrant favorable à ce que ses laboratoires compétents dans le domaine réalisent des analyses dans les règles de l’art….

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Accessibilité : les ascenseurs bientôt obligatoires dans les immeubles neufs d’au moins trois étages…

Alors que la loi logement doit être définitivement adoptée en octobre, le gouvernement confirme ce mercredi que la présence d’ascenseurs dans les immeubles neufs d’au moins trois étages sera bientôt obligatoire.

Insuffisant pour l’Association des paralysés de France qui manifeste aujourd’hui.

Accessibilité : les ascenseurs bientôt obligatoires dans les immeubles neufs d'au moins trois étage. Illustration

Le gouvernement va rendre obligatoire « dans les mois qui viennent » la présence d’ascenseurs dans les immeubles neufs d’au moins trois étages, contre quatre actuellement, a confirmé mercredi le Premier ministre Edouard Philippe, lors d’un déplacement consacré au projet de loi Elan sur le logement à Cergy (Val-d’Oise).

« Nous étions en retard, je veux rattraper ce retard et nous voulons faire en sorte que les logements neufs qui sont construits puissent être toujours pensés et conçus avec ce souci de l’inclusion et ce souci de l’adaptation permanente », a justifié le chef du gouvernement.

Des manifestations pour une meilleure accessibilité

Une annonce fraîchement accueillie par l’Association des paralysés de France (APF) dont les membres ont manifesté aujourd’hui à Périgueux et Orléans notamment, pour dénoncer l’article de 18 de la loi Elan qui doit être définitivement adoptée en octobre. Il prévoit l’abaissement de 100% à 20% de la part des logements dits « accessibles » (handicapés…) dans les programmes neufs. Une « catastrophe » pour les associations.

L’ascenseur obligatoire dans les constructions neuves de trois étages et plus est « une nouvelle attendue depuis longtemps par les associations mais cela ne compense en rien la baisse du nombre de logements accessibles due à l’article 18 de la loi Elan », a réagi sur Twitter l’APF France handicap.

Edouard Philippe a par ailleurs confirmé mercredi le doublement des moyens de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) consacrés à la rénovation des logements existants, qui passeront de 50 à 100 millions d’euros.

Source FRANCE BLEU.

 

Marseille : la police alerte sur les ruses des escrocs…

On appelle cela « la délinquance astucieuse », tant les escrocs sont rusés pour escroquer leurs victimes, le plus souvent des personnes âgées.

La police rappelle qu’il faut rester vigilant lorsqu’on ouvre sa porte à un inconnu.

Les conseils de la police... / © Photo Laurent Esnault/France3 Provence

En début de semaine, deux hommes d’origine serbe ont été interpellés à Marseille. Ils se faisaient passer pour des plombiers auprès de personnes âgées qui leur ouvraient leur porte. Une trentaine d’affaires de ce genre ont été répertoriées depuis le début de l’année entre Marseille, Aubagne, le Var et les Alpes-Maritime.
Le service de la délinquance astucieuse a réussi à mettre fin aux agissements de ces deux individus.
La police nationale organisait ce matin une conférence de presse pour rappeler l’attitude à adopter lorsqu’une personne inconnue sonne à votre porte…

Dans pareil cas, les victimes sont bien choisie par les escrocs. Il s’agit en général de personnes âgées. En se faisant passer pour un électricien ou un plombier, les malfrats usent de la confiance ou de la faiblesse de leurs interlocuteurs en leur demandant de pénétrer dans leur appartement pour vérifier les installations.

« Surveillez la baignoire, je reviens »

C’est ce qui est arrivé à la fille d’une victime de 97 ans, qui témoigne. Sa mère a ouvert la porte à un prétendu plombier :

Il l’a emmenée dans la salle de bains, il ouvert le robinet de la baignoire. Et il a dit : « surveillez, je vais contrôler les robinets dans les autres pièces. »

La vieille dame ne voyant toujours pas revenir le « plombier », se retourne et le voit sortir de sa chambre. L’individu est prompt à la réponse :

Il lui a dit qu’il avait aussi vérifié les robinets des radiateurs.

Bilan de le l’escroquerie, constatée seulement plusieurs heures après par la victime : plusieurs bijoux volés.
La police nationale explique qu’elle a affaire à « des hommes très mobiles, très itinérants, qui se déplacent avec des voitures louées ».
Elle rappelle des conseils à suivre pour éviter les ruses de ce genre de voleurs, comme ne pas laisser entrer un inconnu et faire le 17.

Source FR3.

Amputé des bras, le nageur Thierry Corbalan boucle le tour de Corse en six jours…

Son expédition lui permet de récolter des dons pour des associations dont la sienne, « Dauphin corse », qui vient en aide aux personnes et enfants victimes de handicaps ou de maladies graves.

Amputé des deux bras, Thierry Corbalan boucle un tour de Corse à la nage, à Ajaccio le 22 septembre 2018.

Il est baptisé le « dauphin corse ». Thierry Corbalan, nageur amputé des deux bras, a bouclé samedi 22 septembre à Ajaccio, après six jours de nage à la seule force de ses jambes, le tour de l’Ile de Beauté. « Je suis heureux d’avoir réussi ce défi en 6 jours », a déclaré le sportif de haut niveau à son arrivée vers 15 heures sur la plage de Tahiti, où plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées pour l’acclamer.

« Tout est possible »

Le 16 septembre, Thierry Corbalan, accompagné de trois nageurs « valides » et escorté de quatre kayakistes ainsi que d’un catamaran avec à son bord deux skippers et une kiné, avait pris le départ à Ajaccio d’un périple de 500 km en direction du nord de l’île. Les nageurs se sont relayés 24h/24 par cycles de 2 heures de nage puis 6 heures de repos pour une distance parcourue par jour de 80 à 90 km.

Le but était de montrer que malgré le handicap tout est possible et que des personnes handicapées peuvent s’associer aux personnes valides pour faire un même défi.Thierry Corbalan

Il avait tenté une première fois d’effectuer le tour de Corse en 2015 mais avait dû abandonner en raison d’une mauvaise météo. Pour cette nouvelle tentative, les sportifs ont bénéficié dans l’ensemble d’une météo favorable malgré le vent et la houle rencontrés sur la façade Est de l’île. « À l’approche de Bonifacio, on a eu des creux de 3 mètres, donc ça a été compliqué à gérer », a confié le nageur.

Source FR3.