Strasbourg : la chienne Caramelle adoptée par les résidents d’une maison de retraite…

Depuis mardi 17 avril, les résidents de l’Ehpad Abrapa de Neudorf à Strasbourg ont un nouveau compagnon de jeu. A la SPA, Caramelle, une chienne de 11 ans et demi, n’arrivait pas à être adoptée. Elle fait désormais le bonheur des retraités.

Caramelle, à la maison de retraite de Neudorf à Strasbourg.

Comme beaucoup de vieux chiens, Caramelle, 11 ans et demi, a passé plusieurs années à la SPA, sans trouver de famille d’accueil. Mais depuis mardi 17 avril, la chienne a de nouveaux maîtres : les résidents de l’Ehpad Abrapa de Neudorf à Strasbourg.

« Elle est un peu ronde, il faudrait qu’elle maigrisse un peu ! »

« C’est merveilleux. Elle est magnifique ! Elle est déjà un peu âgée mais il lui restera encore quelques années avec nous ». Les retraités ne tarissent pas d’éloges envers leur nouvelle mascotte, même si « elle est un peu ronde, il faudrait qu’elle maigrisse un peu !« .

Apaiser les peurs et les angoisses

Pour Thomas Husson, directeur de l’établissement, la présence d’un animal auprès des retraités a des effets bénéfiques. « On a remarqué que le fait d’avoir un contact avec un animal pouvait apaiser les angoisses et les peurs. Et puis, avant d’être une Ehpad, on est surtout une maison. Et pour faire vivre le foyer de notre maison, la présence d’un animal nous a semblé très intéressante ».

Source France Bleu.

Autisme: Comment le centre Tedybear accompagne les enfants vers la scolarisation…

A l’occasion de la Journée mondiale de l’autisme, le 2 avril, «20 Minutes» a rencontré enfants, parents et professionnels d’un centre privé innovant dans la prise en charge de l’autisme…

Autisme - centre Tedybear

  • Au centre Tedybear, à Paris 13e, les enfants sont sollicités par le jeu et un accompagnement pluridisciplinaire où les familles ont toute leur place.
  • La Secrétaire d’Etat aux personnes handicapées doit annoncer le 4e plan Autisme vendredi 6 avril.
  • Manque d’AVS, de centres spécifiques semblables à celui-ci, de formation des enseignants, de places en maternelle… Les familles espèrent beaucoup de ce plan notamment sur l’insertion des enfants autistes.

Au centre Tedybear, les enfants apprennent à déposer leur manteau et chaussures dans deux vestiaires. Pourquoi ? Parce que dans ce centre médico-social privé du 13e arrondissement de Paris, tout est organisé et réfléchi pour un meilleur développement des enfants avec autisme. En effet, beaucoup sont hypersensibles au bruit. Dans ce contexte, autant éviter de les accueillir dans un brouhaha épuisant. Alors que le gouvernement doit dévoiler ce vendredi son quatrième plan pour l’autisme, 20 Minutes s’est rendu dans ce centre expérimental.

Scolarisation des enfants autistes: «Entre parents, on parle de double peine!»

Du sur-mesure et du ludique

Comment précisément ? En misant sur le jeu, le sur-mesure, les succès, l’individualisation du parcours. Et en respectant ainsi les dernières recommandations de la Haute autorité de santé. Chaque enfant après une évaluation va pouvoir suivre une feuille de retour personnelle, co-construite par l’équipe de psychologues du centre et les parents. « Souvent, on récupère des parents et enfants démotivés, souligne Inès Thoze, la fondatrice de deux centres Tedybear, l’un à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) et son petit frère ouvert en septembre 2017 à Paris. Retrouver confiance et plaisir favorise l’apprentissage de l’enfant. Quand à six ans, vous n’arrivez pas à tenir un stylo, on ne vous a pas beaucoup félicité… Ici, les enfants gagnent toujours ! » Et l’équipe met en avant chaque succès de l’enfant.

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Source 20 Minutes.

Ahurissant !…. Des personnes handicapées verbalisées pour des stationnements pourtant gratuits !

Depuis plusieurs mois, l’Association des Paralysés de France constate une recrudescence de contraventions reçues par des personnes qui possèdent une carte de « mobilité inclusion ».

Des personnes handicapées verbalisées pour des stationnements pourtant gratuits

C’est une situation absurde mais pourtant bien réelle : les personnes en situation de handicap, pour qui toutes les places de stationnement sont gratuites depuis le 18 mars 2015, voient depuis quelques mois pleuvoir les contraventions. « Certaines se retrouvent à devoir justifier de la gratuité de leur stationnement« , déplore Patrice Tripoteau, Directeur général de l’Association des paralysés de France (APF).

La carte de mobilité inclusion reste trop peu connue

En cause, la nouvelle carte de mobilité inclusion (CMI), qui rentre progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Plus difficile à falsifier, cette nouvelle carte vient remplacer trois types de cartes jusque-là en vigueur : la carte d’invalidité, celle de priorité et celle de stationnement. Les agents missionnés pour contrôler le stationnement des véhicules dépendent d’entreprises privées, et certains ne connaissent pas cette CMI. Ils sanctionnent donc, de fait, l’absence de paiement de nombreuses personnes en situation de handicap. Pour Patrice Tripoteau, la communication entre les villes et ces entreprises privées, qui mandatent des agents, est loin d’être effective.

En outre, à cette non-connaissance de la CMI vient s’ajouter la hausse du prix des contraventions, appelées forfaits de post-stationnement (FPS). Originellement fixé à 17€, depuis 2018, il est choisi par les communes. Il monte même jusqu’à 50€ à Paris ! La facture peut donc grimper très vite pour les personnes en situation de handicap. « Elles utilisent leur véhicule au quotidien. Elle peuvent être verbalisées tous les jours ! » alerte Patrice Tripoteau, qui précise que « certaines d’entre elles ont de faibles ressources« .

Des démarches lentes et lourdes

France Inter diffusait le 12 mars le témoignage de Stéphane, habitant de Trappes se déplaçant à Paris tous les jours. Après avoir reçu plusieurs dizaines de FPS – alors qu’il avait placé sa CMI en évidence sur son pare-brise – Stéphane a effectué des recours auprès de l’autorité compétente. Sans réponse, il a dû faire appel à un avocat pour l’aider dans ses démarches. Un processus lent et lourd, auquel tout le monde ne peut avoir recours. « Certaines personnes ne savent même pas comment faire une réclamation« , ajoute Patrice Tripoteau.

« Nous avons alerté le ministère de l’Intérieur, mais nous n’avons pas eu de réponse à ce jour« , indique le Directeur général de l’APF, qui précise qu’aucun rendez-vous n’est programmé. Pourtant, « c’est un enjeu national« , selon Patrice Tripoteau. « Les personnes concernées sont inquiètes. C’est une situation critique. »

Source France TV.

Alzheimer : comment le cerveau parvient à compenser pendant des années… ?

Pour la première fois, une équipe de chercheurs français montre la « suractivation » compensatrice du cerveau.

Alzheimer : comment le cerveau parvient à compenser pendant des années... ?

Pendant plusieurs années, une personne qui va déclarer une maladie d’Alzheimer parvient à maintenir ses performances cérébrales. «Le cerveau est capable de maintenir la fonction alors qu’il y a une altération de sa structure», explique le Pr Bruno Dubois, chef du centre des maladies cognitives et comportementales de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière APHP (Assistance publique des hôpitaux de Paris), qui pilote l’étude Insight-preAD dont les résultats après trente mois de suivi viennent d’être publiés dans la revue Lancet Neurology.

La corrélation entre la structure du cerveau et son fonctionnement reste mal comprise. Car si la maladie ne passe pas inaperçue au stade symptomatique, avec en particulier les troubles de la mémoire, on sait désormais que les lésions se forment silencieusement pendant des années, voir des décennies auparavant. «Tous les essais cliniques pour traiter la maladie d’Alzheimer ont échoué, mais tous étaient conduits chez des patients symptomatiques», remarque Renaud La Joie, spécialiste de l’imagerie cérébrale et chercheur au Memory and Aging Center de l’université de Californie, à San Francisco.

D’où l’idée des chercheurs d’intervenir plus tôt, grâce à des médicaments par exemple, bien avant que n’apparaissent les symptômes, pour enrayer la constitution des lésions cérébrales. Mais il est inimaginable de proposer d’éventuels traitements préventifs à toute la population. Il faut donc identifier dans la population générale, ceux qui sont le plus à risque de développer un jour la maladie. «Si l’on fait des essais sans discernement, on échouera, prédit le Pr Dubois, il faut être beaucoup plus subtil dans le recrutement des participants les plus à risque.»

«Si l’on fait des essais sans discernement, on échouera. Il faut être beaucoup plus subtil dans le recrutement des participants les plus à risque.»

Pr Dubois, chef du centre des maladies cognitives et comportementales de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière APHP….

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Source LE FIGARO.

Accessibilité des lieux publics : une campagne d’appels frauduleux en cours en Lozère…

Des sociétés, se faisant passer pour des organismes officiels (mandatés Ad’AP ou préfecture), démarchent les professionnels lozériens recevant du public depuis plusieurs jours pour les inciter à réaliser un diagnostic ou un pré-diagnostic accessibilité, en ligne, par courrier ou par téléphone.

 » En réalité, cette arnaque a lieu France entière ! Les pouvoirs publics n’ignorent pas cette escroquerie, pourquoi n’y mettent – ils pas fin ? La Rédaction Handicap Info. »

Accessibilité des lieux publics : une campagne d’appels frauduleux en cours en Lozère

Accessibilité des lieux publics : une campagne d’appels frauduleux en cours en Lozère

En effet, la loi du 11 février 2005 a prévu la mise en accessibilité de tous les établissements et installations recevant du public pour le 1er janvier 2015.

Les établissements qui ne se sont pas mis en conformité avec la loi sont tenus de déposer en mairie ou en préfecture un dossier d’agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP), qui permet d’engager les travaux nécessaires dans un délai limité.

Dans le cadre d’un démarchage commercial réalisé par courrier, par courriel ou par téléphone, des entreprises proposent à des professionnels (commerçants, professions libérales, indépendants) la réalisation de diagnostic d’accessibilité de leurs locaux, après les avoir informés des sanctions encourues en cas de non-respect de la réglementation.

Ces sollicitations laissent à penser que le recours à ce service est obligatoire et qu’il est proposé par un organisme officiel ou agréé. Les professionnels sont incités à remplir un formulaire en ligne et à fournir leurs coordonnées bancaires.

Les sommes prélevées peuvent être plus élevées que celles initialement énoncées lors du démarchage.

Attention, les contractants ne bénéficient pas du délai de rétractation de 14 jours prévu par le Code de la consommation dans le cadre d’une vente à distance, ce délai étant spécifiquement réservé aux consommateurs.

Le préfet appelle donc les professionnels à la plus grande vigilance lorsqu’ils sont confrontés à ces démarchages commerciaux. N’hésitez pas à vous renseigner sur la fiabilité de l’entreprise avant de contracter avec elle et ne donnez jamais vos coordonnées bancaires par téléphone !

Source FRANCE BLEU.

INQUIETANT ! Un anticancéreux mortel pour certains malades… !

Le 5-FU, une chimiothérapie courante, a provoqué 133 décès en dix ans, mais des examens pourraient réduire les risques de toxicité.

Le 5-FU : Un anticancéreux mortel pour certains malades

Le 5-FU : Un anticancéreux mortel pour certains malades

Utilisé depuis plus de soixante ans, le 5-Fluoro-Uracile (5-FU) est l’un des médicaments les plus prescrits dans le traitement des tumeurs cancéreuses (sein, ORL, système digestif). Mais les risques très sérieux qu’il fait courir à certains malades poussent les autorités à réévaluer leurs recommandations. Et pour cause: selon un bilan réalisé par le centre régional de pharmacovigilance de Marseille, 2800 effets indésirables graves liés au 5-FU ont été observés chez 1500 personnes entre 2005 et 2015. Parmi elles, 133 sont mortes après avoir reçu le traitement, et 155 ont eu leur pronostic vital engagé.

Là où le bât blesse, c’est que certains malades auraient pu être épargnés. En effet, depuis le début des années 1990, plusieurs études ont établi un lien entre la survenue de toxicités sévères liées au 5-FU et le manque d’une enzyme, la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD). Or l’absence ou le manque de cette enzyme peuvent être connus à l’aide d’une simple prise de sang. «En temps normal, le 5-FU est rapidement éliminé dans notre organisme par la DPD, explique le Dr Michèle Boisdron-Celle, responsable du département de biopathologie du cancer à l’Institut de cancérologie de l’Ouest. Mais pour les personnes qui ont un déficit, la dose standard de 5-FU qui leur est administrée est trop importante par rapport à celle qu’elles doivent recevoir, ce qui induit une toxicité pouvant être fatale.» Si le déficit total est rare (0,5 % de la population), le déficit partiel est bien plus fréquent (jusqu’à 10 % de la population). En clair, administrer du 5-FU à un patient sans savoir s’il possède ou non l’enzyme revient à jouer à la roulette russe.

Atteintes hématologiques

Or ce médicament est loin d’être anodin: il est efficace contre les tumeurs car il cible toutes les cellules à division rapide, qu’elles soient cancéreuses ou non, et les empêche de synthétiser de l’ADN, ce qui les condamne à une mort certaine. Parmi les effets secondaires graves recensés figurent des atteintes hématologiques (diminution du nombre de plaquettes et de cellules immunitaires dans le sang), digestives (diarrhées, vomissements) ou encore des troubles cardiaques.

«Depuis le début des années 2000, nous proposons aux hôpitaux de réaliser ce test avant d’administrer du 5-FU», poursuit le Dr Michèle Boisdron-Celle. Cette dernière publie régulièrement avec son équipe des études dans des revues scientifiques indiquant que le test permet bien d’éviter des catastrophes. «Parmi les 26.825 patients que nous avons dépistés, pas un n’est décédé», souligne-t-elle. Le test, d’une valeur de 190 euros, permet d’adapter la dose de médicament pour chaque patient. D’autres tests ayant recours à une approche similaire existent également.

Mais jusqu’à présent ce test de dépistage n’est pas réalisé de façon systématique et ce, alors que la notice du 5-FU précise que ce médicament ne doit pas être administré aux patients ayant un déficit enzymatique total connu. Selon le Dr Michèle Boisdron-Celle, 250 hôpitaux auraient déjà recours à cette pratique.

L’Institut national du cancer (Inca) a indiqué au Figaroqu’une évaluation scientifique indépendante des différents tests est en cours. Ses conclusions devraient être rendues dans les prochaines semaines. «Des tests insuffisamment performants conduiraient à un nombre important de faux positifs et donc à des risques de pertes de chances pour les patients privés à tort des fluoropyrimidines», nous explique-t-on. Jeudi soir, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié sur Internet une note destinée aux soignants, leur rappelant l’existence des tests, sans pour autant les rendre obligatoires, invoquant un manque «de consensus […] sur les modalités de dépistage».

Entre 80.000 et 100.000 personnes reçoivent ce traitement chaque année en France.

Source LE FIGARO.

Bananes,… : Pollution au chlordécone : une réunion planifiée au ministère des Outre-mer… !!!!

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé la tenue prochaine d’une réunion au ministère des Outre-mer consacrée à la question du chlordécone, insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien longtemps utilisé aux Antilles.

Pollution au chlordécone

Pollution au chlordécone

Présente au Sénat pour échanger avec les parlementaires, la ministre de la Santé a assuré à Maurice Antiste, sénateur de Martinique, qu’une réunion sur le chlordécone (voir encadré), « avec l’ensemble des élus de la Martinique et de la Guadeloupe et les différents ministères concernés », aura lieu « très prochainement au ministère des Outre-mer afin de faire la transparence sur ce sujet et de décider ensemble de la stratégie à mettre en place ».

Le sénateur l’avait interrogée sur l’augmentation des seuils de chlordécone autorisés par l’Union européenne dans les produits alimentaires, expliquant qu’il était « impératif d’avancer sur le sujet et de réduire l’exposition des Antilles ». Il a notamment rappelé que la Martinique détenait « le triste record mondial de cancer de la prostate », dont le lien avec l’exposition au chlordécone a été prouvé par des études.

Dans sa réponse à Maurice Antiste, Agnès Buzyn a rappelé que le dossier scientifique continuait à s’étoffer, avec notamment un recueil de données épidémiologiques sur les femmes enceintes et les enfants, qui « vont permettre de mieux identifier les effets à long terme ».

Début février, elle avait annoncé qu’une nouvelle cartographie des sols pollués serait présentée en 2018.

Une limite maximale de résidus sûre pour les consommateurs ?

Le chlordécone a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier. Il est depuis présent dans les sols et peut se retrouver notamment dans certaines denrées d’origine végétale ou animale.

Le pesticide est revenu au coeur de l’actualité aux Antilles après que l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a considéré en décembre que les limites maximales de résidus (LMR, limites autorisées dans les aliments) en vigueur dans la viande carnée apparaissaient « protectrices » et qu’il n’y avait pas nécessité à les réduire.

Dans un courrier à la ministre de la Santé du 23 janvier, un syndicat de personnels de l’Agence régionale de Santé en Martinique a dénoncé des « pressions » subies par des agents « pour limiter l’information du public au strict minimum », affirmant qu’ils « n’ont eu de cesse d’alerter depuis 2015 sur les conséquences d’un éventuel maintien des LRM à un niveau aussi élevé ».

Au Sénat, Agnès Buzyn a précisé que le gouvernement avait « sollicité la commission européenne afin de clarifier la directive sur les seuils de chlordécone autorisés dans les produits alimentaires ».

Source FRANCE TV.

DANGER ! Quand les écrans sont une drogue !

Quel sera l’impact à terme de la consommation à outrance des écrans ? Les dirigeants d’Apple, Google, ou Twitter ont eux-mêmes interdit l’usage des nouvelles technologies à leurs enfants par crainte des effets néfastes sur leur développement.

Une expérience a été menée en Angleterre dans quatre familles…

Quand les écrans sont une drogue

Quand les écrans sont une drogue

L’expérience a été menée dans quatre familles parfaitement banales des temps modernes, c’est-à-dire où des enfants ont les yeux rivés sur leur tablette. L’objectif est d’observer ce qui les poussera à quitter leur écran des yeux, alors qu’autour d’eux, la réalité change. Les parents sont complices de l’expérience. Débuts modestes avec changement des tableaux aux murs, qui ne suscitent aucune réaction. Plus audacieux, la mère de famille est échangée avec une inconnue portant la même couleur de vêtements. Les enfants ne remarquent toujours rien. Comble de l’indifférence, de faux frères et soeurs, parfaits inconnus eux aussi, s’installent à table sans le moindre détournement de regard de la part des « cobayes », captivés par l’écran. Il faudra attendre la coupure d’internet au moyen d’un brouilleur pour que les enfants découvrent que le monde réel autour d’eux a changé.

« C’est comme si vous lui donniez (…) un gramme de cocaïne »

Cette expérience menée par une marque alimentaire pour promouvoir les repas en famille a été réalisée sur un ton léger, amis sa démonstration est extrêmement préoccupante pour cette spécialiste des addictions : « Plus les enfants passent du temps devant les écrans, moins ils regardent directement les autres dans les yeux, et sans direct, on ne lit plus les codes sociaux, donc ils n’apprennent plus à vivre en société », analyse Noel Janice Norton, « il y a donc des effets directs sur le cerveau et l’apprentissage similaires à ceux qu’on observe avec n’importe quelle substance addictive, y compris les drogues ». Une vraie drogue, le mot est lancé. Au Royaume-Uni, une autre addictologue réputée est allée encore plus loin en déclarant dans une conférence : « Je dis toujours aux parents : quand vous donnez à votre enfant une tablette ou un smartphone, en réalité, c’est comme si vous lui donniez une bouteille de vin ou un gramme de cocaïne ». 

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Source FRANCE TV.

L’Association des paralysés de France demande une nouvelle revalorisation de l’allocation adulte handicapé…

Des membres de l’Association des paralysés de France (APF) se sont rassemblés lundi devant les permanences de plusieurs députés de la République en marche pour demander une nouvelle hausse de l’allocation adulte handicapé.

L'Association des paralysés de France demande une nouvelle revalorisation de l'allocation adulte handicapé

 

Des militants de l’Association des paralysés de France (APF) ont manifesté lundi 29 janvier devant les permanences des députés de la République en marche en Mayenne, dans le Loiret et en Loire-Atlantique. Ils réclament une nouvelle revalorisation de l’allocation adulte handicapé. Ils estiment que la hausse votée cette année par les députés de la majorité est insuffisante.

Selon l’APF, la hausse de 100 euros de l’allocation adulte handicapé ne bénéficiera pas à tous les allocataires. Cette revalorisation était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Dès cette année, elle passera de 810 à 860 euros puis à 900 euros en 2019.

En-dessous du seuil de pauvreté

Pour l’assocation le compte n’y est pas. Léa Achaud, directrice territoriale de l’APF dans le Loiret, précise « qu’on reste en dessous-du seuil de pauvreté, fixé en France à un peu plus de 1 000 euros ». Les militants accusent les parlementaires d’avoir voté, en même temps que cette augmentation, une série de mesures qui priveront la moitié des personnes concernées de cette hausse tant attendue.

Dans le Loiret, par exemple, une vingtaine de personne s’est rassemblée devant la permanence de la député de la majorité Stéphanie Rist, à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. A Château-Gontier, en Mayenne, ils se sont postés devant le local de la députée La République en marche, Géraldine Bannier.

Source FRANCE TV.

Jeunes et alcool : les liaisons dangereuses….

Alcool – Les habitudes d’alcoolisation des jeunes sont préoccupantes. La Bretagne et les Pays-de-la-Loire font figure de mauvais élèves.

Les alcoolisations ponctuelles importantes et les ivresses régulières y sont nettement plus fréquentes qu’ailleurs.

alcool et jeunes

 

À 17 ans, la quasi-totalité des jeunes de nos régions ont expérimenté l’alcool, le plus souvent à travers des ivresses. Ainsi, en Bretagne, selon l’observatoire régionale de la santé, 39 jeunes de – de 25 ans sont hospitalisés chaque jour pour alcoolisation massive (intoxication éthylique aiguë) « accompagnés dans certains cas de complications sévères car un coma, des soins de réanimation, des soins intensifs ou de surveillance continue » « Et encore », estime le Dr Florence Tual, médecin de santé publique à l’ARS Bretagne et coordonnateur des addictions pour la région, « ce n’est là que la partie émergée de l’icebergCe chiffre, déjà impressionnant, ne tient pas compte des jeunes qui terminent la soirée en cellule de dégrisement au poste de police et toutes ces ivresses massives qui se déroulent dans le huis clos d’une habitation ».

Comme dans d’autres centres hospitaliers, le CHU de Nantes a mis en place une équipe de liaison, composée d’un médecin addictologue et d’infirmières spécialisées. Son rôle : repérer les habitudes de consommation problématiques de tous les jeunes admis aux urgences suite à une consommation excessive d’alcool. « Le repérage très précoce est capital », explique Florence Tual, infirmière au Cappa de Nantes. « Sans jugement, nous évaluons leur niveau de dépendance ou bien leurs conduites à risque et prodiguons des conseils. L’entretien ne dure qu’une dizaine de minutes pour être percutant. Ensuite, si le jeune est d’accord, nous lui proposons un deuxième rendez-vous un mois plus tard pour faire le point. »

Accidents de la route (199 décès de jeunes dus à l’alcool dans les Pays-de-la-Loire sur les années 2012-2014 ; 2118 accidents corporels), noyades consécutives à des chutes au cours de soirée de beuverie, ces comportements à risque sont régulièrement remis sur le devant de la scène à chaque nouveau drame.

Des usages de l’alcool en forte progression chez les jeunes Bretons et Ligériens qui restent très largement supérieurs à la moyenne nationale. À titre d’exemple, dans l’Ouest : 3 lycéens sur 10 reconnaissent avoir été ivres au moins une fois dans le mois qui précède (2 sur 10 en France). Les filles ne sont pas épargnées. Toujours sur le plan épidémiologique, des différences sont constatées selon la filière de formation suivie : les apprentis et les élèves de lycées professionnels sont beaucoup plus concernés que leurs pairs des filières générales…

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Source FR3.