Lait infantile contaminé : E.Leclerc reconnaît avoir vendu des produits Lactalis malgré le rappel en vigueur…

« Il apparaît que 984 produits ont (…) été vendus après le rappel dans plusieurs magasins », selon le distributeur, qui ne localise pas les points de vente concernés.

Lait infantile contaminé : E.Leclerc reconnaît avoir vendu des produits Lactalis malgré le rappel en vigueur

 

Le premier groupe français de grande distribution, E.Leclerc, a reconnu, mardi 9 janvier, avoir vendu des produits infantiles Lactalis concernés par le rappel du 21 décembre dans certains de ses magasins. Malgré l’application de cette mesure de rappel après la découverte d’une contamination aux salmonelles, « il apparaît que 984 produits ont malgré tout été vendus après le rappel dans plusieurs magasins », selon le distributeur, qui ne localise pas les points de vente concernés.

Le distributeur affirme avoir identifié les consommateurs ayant acheté les produits et « les directions des magasins les contactent actuellement individuellement ». Un numéro vert, 01 71 53 51 20, a été ouvert.

Une cliente envisage de porter plainte

E.Leclerc explique avoir constaté le problème après une vérification dans le magasin E.Leclerc de Seclin (Nord). La Voix du Nord avait révélé, vendredi, le cas d’une mère de famille qui avait acheté, le 2 janvier, dans cette enseigne, du lait Milumel 3e âge concerné par le rappel. « Le problème est que mon enfant en a consommé, qu’on attend maintenant de voir s’il a des symptômes de la salmonellose », s’inquiétait-elle, disant envisager un dépôt de plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Le magasin aurait alors évoqué « un problème de stockage » des produits en promotion.

Les centres E.Leclerc procèdent désormais à « un audit des procédures afin d’identifier précisément les raisons de ce dysfonctionnement et de mettre en place les mesures correctives nécessaires », selon le groupe.

Le 21 décembre, Lactalis a procédé au rappel de l’ensemble de ses laits et autres produits infantiles produits dans son usine de Craon (Mayenne) depuis février 2017, après la découverte d’une contamination aux salmonelles. Un premier rappel de certains lots de laits infantiles avait été décrété le 2 décembre, puis le gouvernement avait annoncé un retrait massif de produits issus de l’usine de Craon, le 10 décembre.

Source France Info.

VIDEO. Marseille: Un robot permet d’aller en cours même quand on est malade ou handicapé…

HANDICAP Une quinzaine de ces robots de téléprésence vont bientôt investir les couloirs des collèges marseillais…

Le robot Ubbo permet d'assister à un cours à distance

 

  • Le conseil départemental a versé une subvention à quatorze collèges du département.
  • Ces collèges sont volontaires pour accueillir Ubbo.
  • Ce robot permet aux enfants gravement malades ou handicapés d’être virtuellement présents en classe.

Une tablette roulante qui se balade dans les couloirs du collège, puis prend place en cours de SVT, à côté des copains. Il y a quelques années, cette scène aurait pu être dans un film de science-fiction. D’ici quelques semaines, ce sera une réalité dans certains collèges du département des Bouches-du-Rhône.

En décembre dernier, quatorze collèges volontaires se sont vus attribuer chacun une subvention de 4.200 euros par le conseil département pour l’achat du robot Ubbu, soit un investissement total de 58.800 euros. Conçu par l’entreprise Axyn Robotique, basée dans les Bouches-du-Rhône, ce robot dit de « téléprésence » promet de permettre à tout enfant ne pouvant être présent à l’école en raison d’importants problèmes de santé de suivre les cours, d’interagir pendant celui-ci, et même de discuter avec ses camarades pendant les intercours. Le robot est dirigé par l’enfant lui-même, qui reste dans sa chambre tout en étant virtuellement présent.

Ne pas prendre de retard

« Comme beaucoup d’établissements, nous sommes chaque année confrontés à des élèves avec d’importants problèmes de santé, comme l’anorexie ou même les phobies scolaires », note Clémentine Dahl, principale du collège Chape. L’établissement marseillais situé dans le IVe arrondissement fait partie des collèges qui recevront bientôt leur robot. « Nous n’avons pas assez de moyens pour dispenser un cours à domicile. Ce robot permet aux élèves de ne pas prendre de retard en suivant les mêmes cours au même rythme que leurs camarades. Au final, cela peut enlever certaines angoisses, dont celle de revenir, de devoir tout expliquer aux autres et rattraper tout ce qui a été fait ! »…

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Source 20 Minutes.

Des places en EHPAD pour tout le monde ? Les demandes en Ehpad vont exploser d’ici à 2030…. !!!

La pression pour obtenir une place en établissement d’hébergement pour personne âgée dépendante va s’accroître fortement.

EHPAD

On ne cesse de nous dire que l’on meurt à des âges de plus en plus élevés et c’est vrai. On nous dit aussi que les progrès médicaux profitent aux plus âgés et c’est encore vrai. «Mais ce que les médias oublient souvent de préciser, c’est que si l’espérance de vie explose, l’espérance de vie sans incapacité, elle, stagne. Les années de vie que l’on gagne ne sont pas identiques à celles de nos vingt ans, mais plutôt à celles de nos quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans! Autrement dit, il y aura de plus en plus de gens très âgés et fragiles. Et cette période de fragilité est susceptible de basculer à tout moment vers une perte de l’autonomie. Or, lorsqu’il y a des troubles cognitifs à la clé, le choix se limite à partir vivre chez un enfant suffisamment disponible ou à rentrer dans une institution comme l’Ehpad», explique Jean-Marie Robine, gérontologue, démographe et directeur de recherche Inserm.

Un pic en 2019

Y aura-t-il assez de places en Ehpad pour tout le monde? Là est la question! Aujourd’hui, la réponse est oui car «même si des listes d’attente existent, une même personne dépose souvent son dossier dans différents Ehpad. Quand elle trouve une place, cela fait donc autant de demandes en moins, ailleurs», estime Éric Dubois, directeur d’Ehpad en Côtes-d’Armor (Penvénan). Mais demain? «Pour des raisons démographiques, le gros flot des nonagénaires dépendants est surtout attendu dans les années 2030. Cependant, un léger pic devrait déjà se faire sentir dès 2019», précise Jean-Marie Robine.

«Être dépendant n’impose pas systématiquement d’aller en Ehpad, tempère le Pr Gilles Berrut, gériatre et chef de service du pôle hospitalo-universitaire de gérontologie clinique de Nantes. Et d’ailleurs, 80 % des Français souhaitent rester le plus longtemps possible à domicile, raison pour laquelle le secteur des aides à domicile a connu également une forte croissance. Toutefois, en cas d’altérations des fonctions cognitives (et donc du jugement) et de troubles du comportement, l’Ehpad représente souvent la solution la plus adéquate.»

Avis partagé par le Dr Jean-Luc Nicodeme, médecin coordinateur d’Ehpad dans les Côtes-d’Armor (secteur Tréguier-Penvénan) et gériatre (CH Tréguier): «Ce sont vraiment les troubles des fonctions supérieures qui empêchent les personnes âgées de rester à domicile et qui les font venir chez nous car elles bénéficient alors de la présence du personnel, de jour comme de nuit.»

Réparties un peu partout sur le territoire, les Ehpad permettent en outre de jouer la carte de la proximité avec la famille: «la venue fréquente des proches et l’animation des maisons de retraite – une composante du traitement à part entière – contribuent à faire de ces établissements, des lieux de vie», insiste le Pr Berrut qui prône, par ailleurs, une meilleure collaboration entre hôpital et Ehpad pour mieux soigner les résidents malades.

«Au CHU de Rouen (comme dans d’autres CHU), nous avons passé une convention avec vingt-six Ehpad pour faciliter l’entrée directe des résidents dans notre service de gériatrie», explique le Pr Philippe Chassagne, chef du service de médecine interne gériatrique au CHU de Rouen. «Qu’il s’agisse d’une infection, d’une aggravation d’un état démentiel ou d’une maladie chronique qui décompense (trois motifs fréquents d’hospitalisation), pouvoir les envoyer directement dans un service de gériatrie sans passer par la case urgence, est une vraie avancée. Une fois soigné, le résident retourne dans son Ehpad: c’est le meilleur circuit possible».

Une formation mieux reconnue

Malheureusement, tous les Ehpad n’ont pas ce type de convention et/ou ne jouent pas le jeu….

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Source LE FIGARO.

Un antidépresseur efficace contre la sclérose en plaques ?…

La clomipramine, un antidépresseur tricyclique, pourrait se révéler efficace chez les patients souffrant de sclérose en plaques (SEP). On fait le point.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et inflammatoire du système nerveux central : la myéline (la « gaine » qui protège les neurones) subit une réaction de défense du système immunitaire et se dégrade progressivement, ce qui perturbe la transmission de l’information entre le cerveau et les différents organes du corps.

En France, 100 000 personnes sont directement concernées par la sclérose en plaques – celle-ci se déclare principalement chez les femmes entre 25 et 35 ans, est davantage présente dans le nord-est du pays et environ 4000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Une réduction de l’inflammation chez les souris

D’après une nouvelle étude menée conjointement par la University of Calgary (au Canada) et par la Ruhr-Universität Bochum (en Allemagne), un médicament de la famille des antidépresseurs pourrait être efficace contre la sclérose en plaques.

En réalisant une expérience sur des souris atteintes par la SEP, les scientifiques ont découvert que la clomipramine permettait de préserver plus longtemps les mitochondries (les « usines à énergie » des cellules), diminuait l’agressivité des leucocytes (des agents du système immunitaire) et réduisait l’inflammation au niveau cérébral, dont la dégradation des fibres nerveuses.

La clomipramine (qui est commercialisée en France sous le nom d’Anafranil, entre autres) est un antidépresseur tricyclique prescrit en cas d’épisodes dépressifs majeurs. « Bien entendu, des études complémentaires seront nécessaires afin, notamment, de déterminer les effets secondaires indésirables de ce médicament pour les personnes atteintes de SEP » expliquent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Nature Communications.

Source TOP SANTE.

Téléthon: Trois outils pour améliorer le quotidien des familles touchées par les maladies rares…

A l’occasion du Téléthon organisé ces 8 et 9 décembre, «20 Minutes» met en lumière l’initiative de la Fondation Groupama et l’hôpital Necker pour aider les familles touchées par des maladies rares lourdement invalidantes…

Maladies rares

  • Le Téléthon, organisé pour collecter des dons destinés à la recherche et à l’amélioration du quotidien des familles touchées par les maladies rares, se déroule les 8 et 9 décembre.
  • L’hôpital Necker et la Fondation Groupama Vaincre les maladies rares ont dévoilé mardi leur projet pour faciliter la vie de ces familles touchées par des maladies génétiques rares.
  • Après trois ans d’une expérience menée avec cinquante familles, une assistance sociale a mis au point trois outils pratiques.

Leur nom est trompeur : les maladies génétiques rares touchent aujourd’hui environ 3 millions de patients… mais regroupent autour de 3.000 pathologies. « Derrière chaque enfant atteint par une maladie rare, c’est une famille qui est en situation de handicap qu’il faut entourer », insiste Nathalie Morand, mère d’un garçon souffrant du syndrome CHARGE, qui touche son odorat, sa vue, son audition. Or quantité de barrages freinent la bonne prise en charge de ces patients.

Pour faciliter, dans la mesure du possible, la vie de ces familles, un projet porté à la fois par la Fondation Groupama Vaincre les maladies rares et l ’hôpital Necker (AP-HP) vient de créer plusieurs outils pratiques, déjà testés dans cet hôpital parisien, qui seront diffusés en 2018 au niveau national.

93 % ont eu du mal à obtenir de l’aide

Pendant trois ans, Sixtine Jardé, assistante sociale à Necker, a suivi une cinquantaine de familles touchées par cinq maladies rares très lourdes. Objectif : étudier leurs besoins, leurs difficultés et priorités. Un compte-rendu, qui n’a pas de valeur scientifique, mais permet d’objectiver les choses, donne la mesure de leur fragilité.

En effet, 93 % d’entre elles ont eu des difficultés pour obtenir des aides, 70 % ont connu des périodes de dépression et troubles psychologiques. « Les spécificités des maladies rares, c’est d’abord que dans 97 % des cas, il n’y a pas de traitement, explique Sixtine Jardé. Le médico-social est donc beaucoup plus important que pour des cancers pédiatriques. »

Quatre freins identifiés

Grâce à cette étude, elle a identifié quatre facteurs qui entravent leur quotidien. « Le premier frein, c’est l’errance thérapeutique : en moyenne, le diagnostic prend quatre ans », reprend-elle. Un délai qui retarde d’autant le recours aux aides.

Deuxième problème, la méconnaissance des professionnels de santé hors de l’hôpital de ces maladies rares. Troisième frein, l’éloignement géographique : à l’hôpital Necker, en pointe, sont traitées des familles venues de la France entière maiais qui ont parfois un rendez-vous par an. « On a donc mis en place des téléconsultations par Skype », souligne Sixtine.

Enfin, quatrième difficulté amplifiée avec ces maladies qui créent souvent plusieurs handicaps : les familles passent leur temps à courir entre kiné, généraliste, spécialiste, ergothérapeute…

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Source 20 Minutes.

Lyon, 1er prix de la 8e édition de l’Access City Award …

Le 1er Prix européen de l’Accessibilité (Access City Award 2018) a été décerné à la Ville de Lyon, candidate pour la première fois cette année.

Lyon, 1er prix de la 8e édition de l'Access City Award

Cette récompense, qui place Lyon au 1er rang des villes européennes, vient conforter les bonnes performances de Lyon en matière de qualité de vie, soulignées ces derniers mois dans plusieurs classements, dont celui de L’Etudiant.

Lors de la cérémonie qui vient de se dérouler ce jour à Bruxelles à l’occasion de la conférence annuelle de la Journée européenne en faveur des personnes en situation de handicap, les prix ont été remis à 4 villes de l’UE par la Commission européenne.

Ils récompensent les activités et stratégies que les villes européennes de plus de 50.000 habitants ont conçues pour éliminer leurs obstacles à la mobilité et se rendre plus accessible à tous, pour améliorer la qualité de vie et de travail de chacun.

Thérèse Rabatel, Adjointe déléguée à l’Egalité femmes-hommes et aux Personnes en situation de handicap, qui représentait Lyon à cette cérémonie, a salué l’engagement de la Ville et le travail de l’ensemble des agent-es de toutes les directions – petite enfance, éducation, culture, travaux – récompensé-es pour leur mobilisation en faveur de meilleures pratiques en matière d’accessibilité urbaine aux personnes en situation de handicap.

Un chantier mené en concertation avec les associations membres de la commission accessibilité de la Ville de Lyon, et les référents handicap des différentes directions, avec le soutien de la Métropole de Lyon et du Sytral, très engagés sur l’accessibilité à la vie de la cité.

Cette politique volontariste nécessite un investissement de 40 millions d’euros entre 2016 et 2024 pour rendre accessible l’ensemble des établissements de la Ville: mairies, établissements culturels, crèches, écoles, équipements sportifs, parcs, jardins, etc.

La mise en place d’actions spécifiques apporte des solutions concrètes aux personnes en situation de handicap : dans le domaine de l’accueil en crèche et en école pour les enfants porteurs de handicap, dans le périscolaire et Divertisport, pour la formation des agents d’accueil, présence d’interprètes en langue des signes lors de conférences tout public, édition en braille et en audio de Lyon Citoyen, livres adaptés pour enfants et adultes en gros caractères, aménagement de postes de travail, réalisation de campagnes de sensibilisation, numérique au service de l’accessibilité pour tous.

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Source LYON PRATIQUE.

 

Quels sont les 10 médicaments qui coûtent le plus cher à la Sécu ?…

Sur le podium, on retrouve deux médicaments indiqués dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge et une spécialité prescrite en cas de maladie inflammatoire.

Assurance-maladie - Quels sont les 10 médicaments qui coûtent le plus cher à la Sécu ?

18,5 milliards d’euros, c’est ce qu’a coûté à l’Assurance-maladie le remboursement des traitements délivrés en pharmacie en 2016. «Une goutte d’eau dans les dépenses de santé de la France (près de 200 milliards d’euros)», note Le Monde dans son édition du mercredi 29 novembre. Le quotidien a passé au crible ces dépenses et a identifié les molécules les plus coûteuses pour les finances publiques en 2016. Résultat? Les 10 premiers médicaments remboursés par la Sécu ont, à eux seuls, coûté plus de 2,5 milliards d’euros.

Le top 10 des médicaments les plus coûteux

Ce palmarès a pu être établit grâce à Open Medic, une base de données gouvernementale qui enregistre toutes les dépenses de médicaments (

1. HUMIRA : 460 millions d’euros ; médicament immunosuppresseur prescrit pour traiter des maladies inflammatoires chroniques, comme la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ; produit par le laboratoire américain AbbVie.

2.LUCENTIS : 322 millions d’euros ; indiqué dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ; produit par le groupe pharmaceutique suisse Novartis Pharma SAS.

3. EYLEA : 259 millions d’euros ; prescrit pour soigner la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ; fabriqué par le laboratoire allemand Bayer.

4. CRESTOR : 240 millions d’euros ; anticholestérol appartenant à la classe des statines, prescrit en cas d’hypercholestérolémie ou en prévention des accidents cardiovasculaires chez les patients à risque ; Produit par l’entreprise britannique AstraZeneca.

5. ENBREL : 235 millions d’euros ; comme l’Humira, ce médicament est prescrit pour traiter des maladies inflammatoires, dont la polyarthrite rhumatoïde ; Laboratoire américain Pfizer.

6. LANTUS : 225 millions d’euros ; insuline, prescrite en cas de diabète ; Laboratoire français Sanofi.

7. XARELTO : 216 millions d’euros ; médicament appartenant à une nouvelle classe d’anticoagulants (les NACO), il est destiné à prévenir les phlébites et les embolies ; Laboratoire Bayer.

8. DOLIPRANE : 202 millions d’euros ; médicament contenant du paracétamol, utilisé pour faire baisser la fièvre et soulager la douleur ; Laboratoire Sanofi.

9. GLIVEC : 190 millions d’euros ; médicament anticancéreux utilisé dans le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) et d’autres cancers du sang, du tube digestif ou de la peau ; Laboratoire Novartis.

10. ARANESP : 175 millions d’euros ; médicament prescrit en cas d’insuffisance rénale ; fabriqué par le Laboratoire américain Amgen.

5 médicaments sur 10 ont des alternatives moins coûteuses

Pour 5 de ces médicaments, il existe des alternatives moins chères. C’est le cas par exemple pour l’Enbrel, un médicament prescrit pour traiter des maladies inflammatoires, qui coûte 815 euros par mois et par patient à la Sécurité sociale. Parce que le brevet de l’Enbrel est tombé dans le domaine public, il existe désormais des génériques, dont le Benepali, 15% moins cher. Mais ceux-ci sont peu prescrits. Quant à l’Humira, autre médicament indiqué en cas de maladie inflammatoire, son brevet arrivera à expiration à la fin 2018.

De même, il existe une alternative au Lantus, l’insuline de Sanofi: l’Abasaglar. «Bien qu’il soit 20% moins cher, peut-on lire, il n’est quasiment pas prescrit, avec moins de 1 million d’euros remboursés en 2016». Les médicaments placés sur la deuxième et la troisième place du podium, le Lucentis et l’Eylea, dont la seringue coûte respectivement 740 euros et 680 euros, ont eux aussi un remplaçant moins cher, l’Avastin. Celui-ci, développé par le laboratoire Roche, coûte 100 euros. Enfin, une boîte de Crestor, médicament anticholestérol, coûte environ 26 euros alors qu’une boîte du générique ne coûte que 7 euros.

L’analyse de la base de données Open Medic révèle également l’appétence des Français pour les calmants et somnifères (582 millions d’euros remboursés à 11,4 millions de patients), les antidépresseurs (373 millions pour 5,7 millions de patients) ainsi que les antibiotiques (552 millions d’euros remboursés pour 29,9 millions de patients).

Source LE FIGARO.

 

 

 

Cancer : une prise en charge difficile à domicile…

Le manque de communication entre l’hôpital et les généralistes dans la prise en charge des patients atteints du cancer à leur domicile est pointé du doigt.

Cancer - Domicile

A l’occasion des Rencontres de la Cancérologie Française 2017, qui se dérouleront à Paris les 21 et 22 novembre, une enquête a été menée en ligne auprès de médecins généralistes (167 répondants). Elle pointe le manque de lien entre l’hôpital et les praticiens de ville. 80% des sondés « estiment que la communication entre professionnels pourrait être améliorée en étant informé de l’état de santé de son patient dès la sortie de l’hôpital et du protocole de soins ».

Absence de communication entre le généraliste et l’hôpital

Que le généraliste, qui découvre souvent le cancer, soit au courant de la fin d’hospitalisation du malade paraît évident. Mais c’est loin d’être la norme, comme l’explique le Dr Richard Handschuh, dont le cabinet se situe dans le 20e arrondissement de Paris : « On n’arrive pas à rester en contact avec l’hôpital. Aller à la pêche aux informations nous demande du travail et de l’énergie. Le cadre HAD nous exclut le plus souvent. »

Le constat est partagé par le Dr Claude Leicher, président du syndicat MG-France, qui recommande l’extension de l’usage des nouveaux modes de communication : « Il faut faire la promotion des messageries sécurisées. Avec ces systèmes on est parfois au courant en avance de la sortie du patient, ce qui est une petite révolution. » Sans courrier, il est toujours possible de respecter le secret médical… et de gagner du temps.

Des consultations plus longues sont nécessaires

Car les couacs de communication ne sont pas les seuls soucis des généralistes. Prendre en charge des personnes atteintes de cancer est très chronophage. 62% des répondants assurent manquer de temps pour suivre ces patients. « Le malade a besoin de son médecin traitant, pour comprendre ce qui lui arrive, pour servir d’interface entre les différents intervenants », justifie le Dr Handschuh.

Ces démarches allongent le temps de consultation, qui peut encore être multiplié si le médecin doit se déplacer. Depuis près de 30 ans qu’il est installé dans son cabinet, le Dr Handschuh a toujours réservé une partie de son planning pour les visites à domicile. Un travail en plus, qui nécessite une bonne coordination avec les infirmiers, notamment, pour se rencontrer chez le patient.

Les consultations « très complexes » mieux rémunérées

Pour faire face à ce souci de temps, plusieurs pistes sont envisagées. La compensation des médecins a par exemple été en partie augmentée. Depuis le 1er novembre, les consultations dites « très complexes », comprenant notamment l’annonce du diagnostic de cancer et la mise en place du protocole thérapeutique, sont facturées 60 euros. La mesure ne s’applique qu’à une seule visite mais constitue un premier pas vers une rémunération adaptée.

La relation avec les autres praticiens est également en cours de perfectionnement selon le président de MG-France : « Il existe aujourd’hui 200 Communautés professionnelles territoriales de santé », se réjouit le Dr Leicher. Ces CPTS ont été instituées en 2016 pour « faire en sorte que tous les médecins d’un territoire aient un travail avec l’hôpital plus poussé, plus protocolisé », détaille-t-il. Le dirigeant de MG-France encourage désormais la généralisation des CPTS dans tout l’Hexagone, histoire de « fluidifier le passage des patients de la ville à l’hôpital, et de l’hôpital à la ville ».

Source France Inter.

TRES INQUIETANT : Pourquoi les pensions de retraite risquent de baisser dès 2019… ?????

Patronat et syndicats négocient ce mercredi les futures règles du système de retraites complémentaires du privé. Elles prévoient de jouer sur les niveaux des pensions en cas de déficit.

 

Le plus dur est à venir pour les retraités. Et si demain le montant des pensions complémentaires du privé baissait pour renflouer les caisses de leur système de retraite… ce serait du jamais-vu ! C’est pourtant le scénario qui risque de se jouer dès 2019 et que les partenaires sociaux doivent entériner à partir de ce mercredi.

Au 1er janvier 2019, le nouveau régime de retraite complémentaire, fruit de la fusion de l’Agirc — pour les cadres — et de l’Arcco — pour tous les salariés —, acté par l’accord du 30 octobre 2015, sera doté d’un système de pilotage quasi-automatique qui lui donnera la possibilité de moduler le niveau des pensions en cas de déficit financier. Il pourra ainsi jouer sur ce qu’on appelle « la valeur de service du point ». Il sert d’étalon au montant des retraites complémentaires, qui représentent par exemple pour les cadres 54 % de leur pension.

Plus question d’augmenter les cotisations

C’est ce qui est écrit noir sur blanc dans un texte des services techniques de l’Agirc-Arcco de près de quatre-vingts pages, dont nous avons eu connaissance, et qui fixe les nouvelles règles juridiques de fonctionnement et de gestion du nouveau régime unifié. Un document sur lequel les partenaires sociaux travaillent en catimini depuis des mois et qui sera officiellement sur la table de la nouvelle négociation ouverte ce mercredi au Medef. L’objectif étant pour eux de parvenir à la signature d’un accord le 17 novembre.

C’est une révolution qui s’annonce dans le monde des organismes de retraite, où, jusqu’à présent, tout ajustement financier devait passer par une négociation en bonne et due forme entre les partenaires sociaux. Dans les accords conclus pour combler les déficits, soit on augmentait les cotisations, soit on rognait sur certains paramètres comme les avantages familiaux. On pouvait aussi geler les revalorisations des retraites mais jamais on ne touchait aux niveaux des pensions déjà liquidées.

Une baisse de 9 % en quinze ans

Pourquoi un tel changement ? Ce nouveau régime serait à « cotisations définies », selon les termes du document. En clair : plus question d’augmenter les cotisations des employeurs et des salariés, donc d’apporter des ressources financières supplémentaires dans les caisses du régime. Conséquence, la principale variable d’ajustement sera le niveau des pensions des futurs comme des actuels retraités.

« Ces ajustements automatiques ne joueront qu’en cas de dérives : si le régime ne dispose pas d’une réserve financière égale à six mois de prestations. Et tous les quatre ans, les partenaires sociaux pourront décider de réajuster les curseurs », explique prudemment un responsable CFDT. « Ce qui est proposé, c’est une baisse générale des pensions, comme le demande le Medef », dénonce de son côté Marie-José Kotlicki, de l’Ugict-CGT (la fédération des cadres), rappelant que, selon les projections, le régime serait en déficit cumulé de 2 milliards d’euros en 2019. Selon une étude confidentielle réalisée par les services techniques à la demande des partenaires sociaux, ces nouvelles mesures conduiraient à une baisse du niveau de pension de 9 % en quinze ans. Et selon les calculs, la potion risque d’être amère également pour les futurs retraités : pour 100 euros cotisés par an, on passerait de 7,25 euros de pension en 2018 à 5,77 euros en 2033.

Source LE PARISIEN.

HONTEUX… !!! – Morbihan. Ces médecins qui fraudent la Sécurité sociale…. Chiffre impressionnant…!

Trois praticiens vannetais, dont l’une est incarcérée, viennent d’être suspendus par le conseil de l’Ordre des médecins pour une durée déterminée. Et pour la Caisse primaire d’assurance maladie du Morbihan, le chiffre de la fraude sociale est impressionnant.

Enquête

De plus en plus de médecins sont surveillés et lourdement sanctionnés par le conseil de l’Ordre des médecins et la Caisse primaire d’assurance maladie.

Pourquoi ? Parce que les abus sont trop nombreux et les spécialistes ont parfois la main lourde sur les ordonnances et les dépassements d’honoraires.

C’est le cas pour deux ophtalmologistes de Vannes. Ils viennent d’être sanctionnés par la section des assurances sociales du conseil de l’Ordre des médecins. Ce dernier a prononcé à l’encontre du premier une interdiction de donner des soins aux assurés sociaux pendant six mois, dont deux mois assortis du sursis.

Lorsque l’on tente de le joindre, on tombe directement sur son répondeur avec ce message : « Le Dr est absent du cabinet jusqu’au 15 février. » Une absence qui cache en réalité une lourde sanction. Un autre spécialiste vannetais est aussi visé par le conseil de l’Ordre. Il a été sanctionné par une interdiction d’exercer pendant six mois, dont quatre mois assortis du sursis. Il a repris son activité le 1er novembre.

Des indus de 45 000 € à 177 000 €

« Pour les deux ophtalmologistes, était reprochée notamment la surfacturation d’actes », indique la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie du Morbihan.Les indus d’un montant de 45 662 € pour l’un et de 177 283 € pour l’autre sont actuellement contestés par les médecins devant le tribunal des affaires de Sécurité sociale.

Enfin, une médecin généraliste vannetaise a été dernièrement mise en examen pour avoir accordé des ordonnances de complaisance à des toxicomanes étrangers. Elle a été écrouée après avoir refusé de payer une caution de 50 000 €…. !

« Deux procédures pénales sont aussi en cours à l’encontre de deux médecins, pour notamment anomalies de prescriptions de produits stupéfiants ou assimilés. Tous deux ont aujourd’hui cessé leur activité », ajoute la CPAM.Ces sanctions sont connues de tous car elles sont affichées durant un mois au conseil de l’Ordre où la sentence a été prononcée, ainsi qu’à l’accueil de la Caisse primaire d’assurance maladie. Elles sont aussi notifiées au préfet, au procureur de la République et au ministre de la Justice.

Facturer un troisième acte remboursable

Déjà, en 2014, un ancien ophtalmologue du pays de Vannes avait comparu devant le tribunal pour escroquerie. On lui reprochait des facturations abusives d’actes médicaux pour près de la moitié des patients qui l’ont consulté entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2011.

Comment faisait-il ? Il recourait au code 5 de la CPAM : une dérogation qui lui permettait de facturer un troisième acte remboursable dans la même journée et pour le même patient.

L’inquiétant chiffre de la fraude sociale dans le Morbihan

La lutte contre la fraude est une priorité pour la Caisse primaire d’assurance maladie du Morbihan. Elle couvre la totalité des publics : assurés, employeurs, professionnels de santé et établissements.

« Nous avons constaté une augmentation de 53 % du préjudice subi détecté entre 2013 et 2016. En 2016, il s’élève à 1 241 650 € », indique Mohamed Azgag, le directeur de la CPAM 56. Pour 2017, ce préjudice pourrait, selon les chiffres déjà disponibles, dépasser les 1 500 000 €.

Les assurés et les professionnels de santé représentent chacun près de 40 % des dossiers. Le montant moyen de préjudice détecté par type de dossier est de 2 827 € pour les assurés, 11 863 € pour les professionnels de santé, et 3 280 € pour les établissements.

En France, sur les dix dernières années, il y a eu, selon la CPAM, « plus de 1 000 condamnations à des peines de prison, plus de 1 200 interdictions de donner des soins aux assurés sociaux prononcés par les Ordres professionnels et environ 8 200 sanctions administratives prononcées par les caisses pour un montant de près de 13 millions d’euros ».

Source OUEST FRANCE.