Alpes-de-Haute-Provence : le projet d’un sentier pour handicapés fait polémique…

Un projet de sentier pour handicapés permettant un accès aux gorges de Trévans dans les Alpes-de-Haute-Provence ne fait pas l’unanimité.

On vous explique pourquoi.

Un site exceptionnel que les défenseurs veulent préserver. / © France 3

Les gorges de Trévans sont bien moins connues que les gorges du Verdon, mais ce site exceptionnel des Alpes-de-Haute-Provence attire beaucoup de randonneurs et d’amoureux de nature préservée. Depuis peu, une polémique est née autour d’un projet d’aménagement du sentier menant aux gorges. Certains y voient une bétonisation du site, un élargissement du chemin qui pourrait permettre aux quads et motos de l’emprunter. D’autres estiment qu il y a d’autres priorités d’aménagement pour l’accès aux handicapés, en milieu urbain notamment. Une pétition circule et une association est en cours de création pour s’opposer au projet.

Pour les porteurs du projet, on se veut rassurant. Des études d’impact sont menées et toutes les précautions environnementales seront assurées, dit-on. Assurant qu’en aucun cas il ne s’agira de bétonner les gorges.

Source FR3.

VIDEO. Sourde de naissance et avocate, Virginie Delalande a un message à faire passer…

Elle est la première sourde de naissance à être devenue avocate en France. Aujourd’hui, Virginie Delalande a un message à faire passer aux entendants…

VIDEO. Sourde de naissance et avocate, Virginie Delalande a un message à faire passer

« Sans appareil je n’entends absolument rien. Avec appareil, le seul bruit qu’éventuellement j’entends c’est un avion qui décolle« . Virginie Delalande est sourde profonde de naissance. Le silence, c’est le monde dans lequel évolue depuis sa naissance.

Aujourd’hui, elle se bat contre les clichés sur les sourds. Ce qui l’énerve le plus c’est ce cliché selon lequel il y aurait un lien entre non compréhension et degré d’intelligence. « On a tendance à imaginer que parce que la personne sourde n’a pas compris ce que vous avez dit, qu’elle est un peu débile alors que ça n’a rien à voir« , explique Virginie Delalande. Elle porte un appareil auditif, lit sur les lèvres et parle aussi la langue des signes.

Un quotidien pas toujours facile

Cette mère de deux enfants explique que la problématique réside dans le lien entre l’audition et la reproduction du son que l’on va entendre. « Quand on est sourd évidemment on n’a pas ce modèle que l’on peut reproduire donc on va soi-même produire des sons« , explique-t-elle.

Aujourd’hui, Virginie Delalande est la première sourde de naissance à être devenue avocate. Mais malgré sa détermination, son quotidien n’est pas toujours facile. Personnes peu sensibilisées, qui ne font pas d’efforts, qui ne s’adaptent pas à sa compréhension… Plusieurs situations qui se présentent à elle peuvent s’avérer très inconfortables et réellement handicapantes.

Virginie Delalande a donc un message à transmettre aux entendants. « N’ayez pas peur de la différence, c’est vraiment quelque chose qui enrichit énormément« , assure-t-elle. « Le handicap n’est absolument pas contagieux donc vous ne l’attraperez pas« .

Source FRANCE TV.

 

Des élus et des médecins demandent la légalisation du cannabis à usage médical…

CANNABIS Ces élus et médecins font valoir « l’efficacité du produit dans la gestion de la douleur chronique, les troubles physiques provoqués par les chimiothérapies et les spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques »…

Ces élus et médecins font valoir « l’efficacité du produit dans la gestion de la douleur chronique, les troubles physiques provoqués par les chimiothérapies et les spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques ».

Plusieurs élus PS, LREM, EELV et médecins demandent la légalisation en France du cannabis à « usage thérapeutique », qui pourrait selon eux apaiser les souffrances de 300.000 patients, dans une tribune publiée dimanche par Le Parisien.

Produire du cannabis thérapeutique en France « n’est plus une option mais une nécessité »

« Produire du cannabis​ pour un usage thérapeutique en France n’est plus une option mais une nécessité », estiment ces médecins et ces élus, parmi lesquels figurent le sénateur PS Rachid Témal, le maire PS de Strasbourg Roland Ries, les députés LREM Sonia Krimi, Jean-Baptiste Moreau, et Florent Boudié, le maire EELV de Grenoble Eric Piolle et le maire EELV du IIe arrondissement de Paris, Jacques Boutault.

« Pourquoi maintenir le sceau de l’interdit et l’arsenal législatif et réglementaire qui l’accompagne à l’égard de plus de 300.000 patients qui pourraient apaiser leur souffrance autrement ? », demandent-ils, en rappelant que 33 pays ont légalisé partiellement ou totalement le cannabis à usage médical.

« L’efficacité du produit dans la gestion de la douleur chronique »

Ces élus et médecins font valoir « l’efficacité du produit dans la gestion de la douleur chronique, les troubles physiques provoqués par les chimiothérapies et les spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques » et soulignent que son « mode d’action et (son) mode d’administration tel que la vaporisation n’entraînent quasiment aucun effet secondaire ».

Ils y voient aussi l’émergence possible « d’une filière économique prometteuse » avec la « création d’emplois directs et induits ».

La ministre de la Santé Agnès Buzyn est opposée à la légalisation de l’usage du cannabis. « Une cigarette de cannabis a exactement la même toxicité qu’une cigarette de tabac en termes de pathologies pulmonaires » et de risques de cancer, a-t-elle dit à LCI le 4 juillet, évoquant aussi des « troubles cognitifs » qui provoquent chez les jeunes des difficultés d’apprentissage.

Mais, avait-elle précisé à RTL le 17 juin, « on peut avoir une exception thérapeutique quand il s’agit de soulager des gens pour lesquels nous n’avons pas de médicaments ».

Côté opinion, selon une enquête Ifop pour Echo Citoyen et Terra Nova, publiée le 11 juin dernier, les Français sont de plus en plus favorables à une autorisation « maîtrisée » du cannabis et plébiscitent le cannabis thérapeutique.

Source 20 Minutes.

En Ile-de-France, une partie du budget handicap va financer une étude sur l’avenir des autoroutes… !

Valérie Pécresse pioche dans le budget handicap pour financer une consultation d’urbanisme sur les autoroutes, dénoncent des élus d’opposition au conseil régional.

La région accuse le groupe Alternative écologique et sociale de monter l’affaire en épingle pour des raisons politiciennes.

Les 730 000 euros vont servir à financer une étude sur les autoroutes

Début juillet lors de la commission permanente, les élus du groupe Alternative écologiste et sociale découvrent que Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France et Stéphane Baudet, vice-président en charge des transports, vont dépenser un million d’euros pour financer la Consultation internationale sur le devenir des autoroutes, lancée par le forum Métropolitain du Grand Paris.

Mais comme le budget consacré aux études est insuffisant, la région Ile-de-France a décidé de piocher dans l’enveloppe dédiée aux transports à la demande des personnes handicapées.  Une somme de 730.000 euros. La région cofinance en effet le service PAM avec les huit départements franciliens et Ile-de-France Mobilité.

« Un scandale », pour Mounir Satouri le président du groupe Alternative écologiste et sociale pour qui « c’est un signal négatif envoyé aux  personnes en situation de handicap dans notre région. L’isolement et le manque de mobilité des personnes handicapés  est un sujet trop sérieux pour qu’on réduise les budgets ».

L’exécutif régional de son côté dénonce une présentation caricaturale. Chaque année, le budget destiné à financer le dispositif PAM est légèrement supérieur au besoin constaté. « Comme l’an dernier, on a budgété 14 millions d’euros alors que les dépenses prévues cette année seront du même ordre de grandeur qu’en 2017, c’est-à-dire 12 millions d’euros» explique Pierre Deniziot, conseiller Régional et délégué chargé  du handicap auprès de la présidente de la région. « Il n’y a donc pas de réduction de service, c’est de l’argent qui ne va pas être utilisé».

Pierre Deniziot qui reconnaît que le dispositif PAM pourrait être amélioré. Aujourd’hui trop de personnes handicapées en sont exclues et la qualité du service laisse quelque fois à désirer. D’ailleurs, la région et Ile-de-France mobilité travaillent à la refonte du dispositif afin d’améliorer le service rendu dès janvier prochain, annonce-t-il.

Une explication qui passe mal auprès des personnes handicapés

Claude Boulanger est membre du Comité Entente, qui réunit toute les associations franciliennes de personnes handicapées et leurs familles. Il est par ailleurs membre du CESER, le Conseil économique, social et environnemental régional, et il s’étonne : « Pourquoi ne dépense-t-on pas plus dans la limite des fonds ? », alors que de nombreuses personnes sont encore en liste d’attente pour bénéficier de ce service.

Et pourquoi cette mesure passe en catimini ? «Lorsque nous avons appris en commission permanente, début juillet, alors que beaucoup de gens sont déjà partis en vacances, que l’exécutif régional avait décidé de piocher dans la ligne des transports spécialisés PAM pour aller abonder une étude sur les autoroutes, nous avons été tout simplement stupéfaits. On est habitué à ce que l’été soit propice à de mauvaises nouvelles, des augmentations de prix ou des votes de lois controversées, mais on ne s’attendait à retrouver ces pratiques à l’échelon régional, surtout au moment où la région annonce un vaste plan de mesure pour promouvoir une région solidaire », regrette-t-il.

Source FRANCE BLEU.

La rue reste un chemin semé d’embûches pour les handicapés en fauteuil…

Malgré les obligations de la dernière loi handicap de 2015, l’accessibilité au domaine public reste un problème quotidien pour les handicapés moteurs.

On a accompagné Thierry Descroix, en fauteuil roulant, dans son quartier au sud ouest de Montpellier .

Thierry Descroix, près d'une place de parking handicapé inaccessible en fauteuil (Montpellier)

Thierry Descroix est paralysé des membres inférieurs , en fauteuil roulant électrique depuis 30 ans ,depuis un accident de vélo. Thierry Descroix s’est installé avec sa compagne a Montpellier il y a 10 ans, il vit aujourd’hui dans le quartier de Montpellier Village. Thierry aime se promener, faire ses courses dans son quartier et a été confronté à des problèmes d’accessibilité , certains ont été résolus d’autres pas . Nous l’avons accompagné jusqu’au centre commercial près du rond point Paul Fajon.

Quatre routes arrivent sur le rond point Paul Fajon , et pour les traverser , il y a certes des  » bateaux » qui permettent d’accéder à la chaussée  à un premier terre plein central aujourd’hui au même niveau mais « ça n’était pas le cas avant, raconte Thierry Descroix, il fallait escalader une bordure de 10 cm de haut« , Thierry a contacté la mairie , « des élus sont venus , ils ont vu et ils ont fait faire les travaux rapidement », ajoute-t-il, mais il s’interroge sur » le fait que personne n’y ait pensé avant. »

Une place de parking handicapé inaccessible

Au petit centre commercial du rond point, tous les commerces sont accessibles aux personnes à mobilité réduite , en revanche c’est la place de parking réservée aux handicapés qui pose problème,  » elle est bordée tout autour par des trottoirs de 8 à 10 cm », montre Thierry, il faut donc traverser le parking,sur toute sa longueur pour trouver  le dénivelé qui permet d’accéder au centre commercial , « il suffirait d’une bétonnière de ciment pour régler la situation , ajoute Thierry .

Thierry Descroix lance un appel au civisme  aux motards et pilotes de scooters qui se garent sur les trottoirs , » pensez aux autres, aux handicapés, aux personnes âgées , aux mamans avec poussette , qui sont obligés de descendre des trottoirs ou de rebrousser chemin, et quand on leur fait remarquer, il vaut mieux le faire en souriant, être patient , tolérant , ironise-t-il .

L’accessibilité au domaine public, aux bâtiments, aux commerces, aux lieux de loisir mais aussi au logement et à l’emploi  sera au centre des discussions du 42 ème congrés de l’ APF France Handicap qui se tient du 21 au 23 juin à la Sud Aréna de Montpellier.

Source FRACE BLEU.

Justice – « C’est vraiment très dégradant » : handicapé, il attaque la SNCF pour discrimination…

Le tribunal correctionnel de Toulouse rendra ce jour sa décision après qu’un étudiant atteint du « syndrome de Little » (dégénérescence des neurones) et en fauteuil roulant depuis son plus jeune âge, a attaqué la SNCF pour « discrimination ».

Handicapé, il attaque la SNCF pour discrimination

« Le 7 juin prochain, le tribunal de grande instance rendra son jugement qui marquera peut-être le début d’une nouvelle vie, qui donnera un espoir à plus de 12 millions de citoyens en situation de handicap », écrit Kevin Fermine 26 ans, atteint du syndrome de Little, qui cause une dégénérescence des neurones et force le jeune homme à être en fauteuil roulant, dans un communiqué.

« Par son laxisme dans la mise en œuvre de la réglementation d’accessibilité handicap, la SNCF oblige les personnes à mobilité réduite à être placées en plein milieu du passage, obligeant les autres passagers à les enjamber pour rejoindre leur place, désactive les boutons d’assistance dédiés aux personnes handicapées en cas de problème ou interdit l’accès aux toilettes durant toute la durée du voyage, faute de sanitaire accessible », explique-t-il.

« La première loi accessibilité date de 1975 »

« C’est contraire aux droits fondamentaux ! », insiste-t-il. Lors d’un entretien en mars 2017, il avait décrit les difficultés rencontrées. Sur un long trajet, « il m’est déjà arrivé de m’uriner dessus, tout simplement parce que je n’ai pas pu aller aux toilettes. C’est vraiment très dégradant, je ne le supporte plus », s’était-il emporté.

À l’automne 2016, il avait donc porté plainte pour « discrimination » contre la SNCF. « Je suis conscient que les problèmes ne peuvent pas se régler du jour au lendemain à l’aide d’une baguette magique, mais il faut se dire, quand même, que la première loi d’accessibilité date de 1975 », avait-il reconnu. En 2005, la loi handicap prévoyait que les lieux et transports publics soient accessibles aux quelque 10 millions de personnes souffrant d’un handicap – moteur, visuel, mental ou auditif – avant le 1er janvier 2015.

Cette échéance n’ayant pas été respectée, la loi du 5 août 2015 a instauré de nouveaux délais : trois ans pour les transports urbains, six ans pour les liaisons interurbaines et neuf ans pour le trafic ferroviaire.

Source OUEST FRANCE.

Plan pour les Ehpad : « Il est scandaleux qu’on ne prenne pas mieux en charge nos anciens », témoignent des familles…

Des mesures doivent être annoncées mercredi, alors que de nombreuses familles se plaignent des conditions de vie de leurs anciens dans ces établissements, faute de personnel suffisant.

Plan pour les Ehpad : "Il est scandaleux qu'on ne prenne pas mieux en charge nos anciens", témoignent des familles

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, doit annoncer, mercredi 30 mai, des  mesures en faveur des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Un secteur touché par des grèves inédites en janvier et en mars, pour obtenir des moyens supplémentaires. Il est question de rendre obligatoire la présence d’une infirmière de nuit dans chaque Ehpad et de créer 20 000 postes en trois ans. C’est insuffisant selon des proches de pensionnaires.

Un plan réclamé pour « l’accueil » au quotidien

Liliane et ses cousines ont placé leur grand-tante presque centenaire dans une maison de retraite médicalisée du 20e arrondissement de Paris. Elle n’est pas convaincue par les projets prêtés au gouvernement. « Ce sont des mesurettes, ça ne sert à rien », lance-t-elle, agacée par un plan « sans ambition », alors qu’elle souhaite « une vraie politique d’accueil des personnes âgées ».

Il faut se poser la question de savoir si les Ehpad répondent aujourd’hui aux besoins des personnes âgées.Liliane, parente d’une pensionnaire de maison de retraite à Parisà franceinfo

La grand-tante de Liliane, âgée de 99 ans, n’est plus autonome. Elle peine à se déplacer, à se déshabiller, à se laver seule. Elle pensait trouver dans cet établissement aide et réconfort, confie sa petite-nièce. La réalité est beaucoup plus crue. « La toilette est faite en cinq minutes. On n’a pas le temps. C’est ‘VMC’ comme on dit : ‘visage, mains, cul’. Les draps sont changés une fois toutes les cinq semaines. Il faut qu’elle se batte pour avoir des serviettes de toilette propres. Il n’y a pas de vie sociale, témoigne Liliane. Il n’y a pas de contact, ou peu, avec les aides-soignantes parce qu’elles n’ont pas le temps. Quelquefois elle me dit : ‘À 22h30, je n’étais toujours pas couchée parce qu’ils m’avaient oubliée.' »

Un personnel en sous-effectif

Catherine, elle aussi, décrit des conditions d’accueil difficiles pour son père âgé de 85 ans. Le vieil homme, atteint de la maladie d’Alzheimer, est pourtant dans un Ehpad privé. « Quasiment à chaque fois quand on arrive, notre père et ses voisins sont abandonnés devant une table, tous seuls, complètement écroulés, assure-t-elle.

Personne ne les prend pour les mettre dans leur lit ou dans un fauteuil confortable.Catherine, fille d’un pensionnaire d’Ehpadà franceinfo

Le retraité, dit sa fille, est livré à lui-même, déambule dans les couloirs. En deux ans, il a perdu sept kilos. Voir son père dans cet état affecte Catherine. « C’est complètement minant parce qu’il n’est pas maltraité en tant que tel, mais c’est toujours à la limite de la maltraitance, affirme sa fille. Le manque de soin, c’est quand même une forme de maltraitance. Évidemment que ça pourrait être autrement. »

Les deux parentes de pensionnaires n’en veulent pas à un personnel fatigué, surmené car en sous-effectif. Un professionnel pour 15 résidents est prévu dans l’établissement où vit la grand-tante de Liliane. Mais, le constat est là : le lien humain s’étiole. « Il y a une perte de dignité, il n’y a pas de respect de la personne, déplore LilianeOn a l’impression qu’elles viennent-là pour mourir alors qu’elles meurent un peu plus tôt, un peu plus tard, ce n’est pas très grave… Je trouve scandaleux qu’au XXIe siècle, on ne prenne pas mieux en charge nos anciens. » 

Selon Liliane, pour changer le fonctionnement des maisons de retraite, il faut d’abord changer le regard que la société porte sur ses aînés.

Source France TV.

Solidarité – L’APF France handicap sort son plus beau sourire…

La fête du sourire, organisée dans toute la France, se déroulera les 25 et 26 mai prochains.

Cette opération de collecte de fonds a pour objectif de rompre l’isolement des personnes en situation de handicap.

La Fête du Sourire - APF France handicap 2018

Comme l’an passé, il est possible de faire un don de 5 € par SMS. Pour cela, il suffit d’envoyer, par SMS, Sourire5 au 92 033.

APF France handicap invite donc le public à faire un geste solidaire, sous la forme d’un don ou d’un achat, mais aussi en acceptant d’être bénévole lors de cette semaine de collecte.

Cherche bénévoles

Comme chaque année, APF France handicap recherche des bénévoles pour mener à bien la fête du sourire. Être bénévole à APF France handicap c’est :

– A. Aller vers les autres en donnant un peu de vous-même.- I. Intégrer une équipe pour réaliser un objectif commun.

– D. Donner du temps aux personnes isolées et en situation de handicap.- E. échanger des idées, des expériences, se retrouver sur des valeurs.

– R. Réaliser un accomplissement personnel en œuvrant pour une grande cause.

Le bénévolat constitue un engagement réciproque. Chacun évalue le temps dont il dispose et choisit la mission qu’il préfère parmi celles qu’APF France handicap peut lui proposer.

Vous souhaitez participer à la Fête du Sourire avec votre délégation, en étant bénévole ? Vous pouvez contacter la délégation de votre département.
Vous souhaitez aider à rompre l’isolement des personnes en situation de handicap et de leur famille ? Vous pouvez faire un don en ligne.
Rédaction Handicap – Info.

Strasbourg – Handicap : Ils ne veulent pas que la loi Elan sur le logement paralyse l’accessibilité…

HANDICAP Un article du projet de loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) prévoit un quota de 10 % de logements accessibles seulement, au grand dam d’associations…

Un appartement adapté.

  • Avec le projet de loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan), le gouvernement envisage de fixer un quota de 10 % de logements accessibles, au grand dam d’associations de personnes handicapées, de personnes âgées.
  • La notion de 90 % de logements évolutifs est jugée trop floue par ces mêmes associations qui demandent le retrait de cet article de loi.

Ils ont l’impression que l’on marche sur la tête : « Alors que la population française vieillit, que les hospitalisations ambulatoires devraient atteindre, à la demande de la ministre Agnès Buzin un taux de 66 % d’ici 2020, l’Etat veut fixer un quota de 10 % de logements accessibles seulement », rage Isabelle Scheuer, représente départementale de l’association APF France Handicap. Sans oublier de rappeler qu’il n’y a pas que les personnes en situation de handicap qui ont besoin de ces logements.

Une inquiétude que partage Christian Meistermann, le représentant régional de l’association et qui connaît l’importance de l’accessibilité, étant lui-même en situation de handicap. « Jusqu’à présent, sur 100 logements construits, 40 sont accessibles… Avec le projet de loi Elan, il y en aura seulement quatre. » Ce projet, également contesté par les architectes, aurait pour objectif de dégripper les mécanismes du logement. Pour faire simple, construire plus vite et moins cher en limitant les recours, diminuer les normes et réduire le rôle des architectes.

« C’est quoi précisément un logement évolutif ? »

Et ce n’est pas la promesse de 90 % de logements évolutifs inscrite dans le projet de loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) qui les rassure, loin de là : « C’est très flou comme notion et nous n’avons pas obtenu de réponse. C’est quoi un logement évolutif ? De pourvoir bouger une cloison parce qu’elle n’aurait pas de conduite d’eau ou de fil électrique ? De transformer un F2 en loft en abattant une cloison et perdre du coup toute son intimité ? », ironise Christian Meistermann.

Une perspective qui questionne Martine Laumonier, handicapée et qui a eu la chance d’obtenir un logement adapté de 68 mètres carrés à Eschau (Bas-Rhin) il y a quelques mois : « Un logement adapté, c’est une multitude de choses comme un évier à la bonne hauteur, des portes coulissantes dans la salle de bains, un endroit accessible pour mettre sa chaise roulante, pas de marche, des sanitaires placés au bon endroit. S’il faut le faire une fois installé, cela coûte beaucoup plus cher. Ce n’est pas qu’abattre une cloison. »

Et c’est bien cette notion « évolutive » qui inquiète par son imprécision. Les associations parlent d’aménagements au rabais, ou bien encore de pousser les promoteurs à faire des résidences de luxes pour les plus riches séniors et donc, a contrario, d’isoler un peu plus encore les personnes handicapées, âgées, à mobilité réduite qui n’y ont pas accès.

« Cet article est une bombe à retardement », selon l’association persuadée qu’à l’avenir la société ne sera plus en capacité de construire des logements accessibles, alors que la demande ne fait qu’augmenter. En attendant, le projet de loi porté par le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, est en discussion à l’Assemblée cette semaine.

Source 20 Minutes.

Pourquoi faut-il se méfier du moustique tigre ? Où est -il en France ?

Le moustique tigre progresse en France. Sa présence est avérée dans 42 départements de France métropolitaine selon la Direction régionale de Santé.

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Pourquoi faut-il se méfier du moustique tigre ?

Parce que ce moustique s’installe de manière inquiétante dans de nouveaux départements chaque année et qu’il est très difficile d’enrayer sa progression. Il peut transmettre des maladies graves comme la dengue, le chikungunya et plus rarement le virus Zika. Des maladies très présentes dans les départements d’outre-mer mais que les touristes ramènent parfois en France. C’est pourquoi il est recommandé aux personnes qui vont à La Réunion par exemple de se protéger contre les piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs et en portant des vêtements longs et amples.

Ou est-il présent en France ?

Aujourd’hui le moustique tigre est considéré comme implanté et actif dans 42 départements, essentiellement dans le sud de la France. Il est arrivé en 2004 dans les Alpes-Maritimes dans une cargaison de pneus d’occasion. Très vite il a colonisé plusieurs départements du sud de la France.

Depuis il remonte progressivement mais régulièrement vers le nord, notamment le long des axes autoroutiers. L’Alsace et l’ Île-de-France sont aussi concernés notamment dans les Hauts-de-Seine et le Val-d’Oise. C’est la raison pour laquelle un réseau de veille sanitaire surveille sa progression. Dans les départements ou le moustique est installé, la Direction Régionale de la Santé effectue une surveillance épidémiologique, c’est-à-dire des personnes qui ont pu contracter des maladies liées aux moustiques tigres.

Dans tous les autres départements, dont l’Yonne, une surveillance entomologique existe depuis 2004. Cela veut dire que des pièges pondoirs sont installés le long des grands axes de déplacements. Dans l’ Yonne, dans six communes le long de l’autoroute A6.

Le moustique tigre progresse vers le Nord de la France - Visactu

Comment éviter sa prolifération ?

En supprimant toutes les eaux stagnantes dans son jardin par exemple. Les coupelles de pots de fleurs, les fonds d’arrosoirs de pneus. À la maison, changez l’eau des vases régulièrement. Faites attention à ne jamais avoir de l’eau stagnante même en petite quantité : un bouchon d’eau suffit pour que l’insecte y ponde ses œufs et prolifère donc vigilance car nous entrons dans la période de développement des moustiques. Il en existe plus de soixante espèces différentes en France.

Que faire si en on voit un chez soi ?

Prenez-le en photo et envoyez là à signalement-moustique.fr pour que les autorités sanitaires soit bien sûr qu’il s’agisse d’un moustique tigre. Il est facile à reconnaître : D’abord par sa taille il est tout petit, moins de cinq millimètres et vole assez lentement. Ensuite par sa couleur : il est rayé noir et blanc de manière très net et très contrasté sur les pattes et sur l’abdomen d’où son surnom de moustique tigre. Le moustique zèbre aurait été plus exact mais cela faisait sans doute moins peur.

Source France Bleu.