Dans le Tarn, Marie sauvée grâce a un don de moelle osseuse veut sensibiliser les donneurs…

Du 20 au 25 novembre, l’association France ADOT81 et les pharmacies tarnaises organisent la semaine d’information sur le don de moelle osseuse.

C’est souvent le seul espoir de guérison pour les patients atteints de maladies du sang, mais beaucoup n’ont pas accès à ces greffes, faute de donneurs.

La greffe de moelle osseuse est souvent le seul espoir de survie pour les patients atteints de maladies graves du sang : cancers, leucémies. Malheureusement beaucoup de patients n’ont pas accès à ces greffes, faute de donneurs. En France, seuls 265 000 personnes  sont inscrits sur le registre  des donneurs volontaires de moelle osseuse.

Pourtant, la démarche est simple et peut sauver des vies. Marie  a sauver la sienne grace à un  donneur compatible : témoignagePour tous les malades, la probabilité de trouver un donneur compatible est très mince : une chance sur un million lorsque la probabilité est recherchée entre deux personnes non apparentées, de 1 sur 5 parmi les frères et sœurs.

A cette problématique s’ajoute le manque réel de donneurs potentiels inscrits dans des fichiers nationaux et internationaux.
Le traitement permet de remplacer la moelle osseuse malade par une moelle osseuse saine, prélevée chez un donneur compatible.
La moelle osseuse est située essentiellement dans les os longs et plats du corps, elle assure la production des cellules souche Hématopoïétiques, qui sont à l’origine des cellules sanguines (globules rouges et globules blancs, plaquettes).

Pourtant la démarche pour s’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse est simple. Il faut être en bonne santé, être âgé de 18 à 51 ans. 70% des donneurs sont des femmes, les médecins préfèrent les donneurs de sexe masculin, jeunes de préférence!
Après un prélèvement sanguin pour déterminer la carte génétique du donneur et un entretien médical, l’inscription au registre s’effectue.

C’est le CHU de Purpan qui centralise toutes ces données en Midi-Pyrénées. En France, tous les volontaires au don de moelle osseuse sont inscrits sur le registre National France Greffe de Moelle géré par l’agence de la biomédecine. Il est relié à plus de 70 registres internationaux qui rassemblent plus de 22 millions de donneurs inscrits dans 54 pays.

Pour se porter volontaire au don , il faut accepter de donner à un patient que l’on ne connaît pas et être hospitaliser 48 heures pour le prélèvement sous anesthésie générale.
Dans le cadre de cette semaine d’information, l’ADOT81 sera présente à Castres la semaine prochaine au Parc des expositions.
Dans le Tarn, Marie a été sauvée grâce à un don de moelle osseuse : son témoignage face à Corinne Carrière et Véronique Galy

Plus d’information, découvrir la vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Dépakine : examen des premiers dossiers d’indemnisation…

Les premiers dossiers de victimes de la Dépakine sont en train d’être examinés par l’ONIAM, l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux. La procédure complexe prendra plusieurs mois.

Dépakine

« J’ai l’impression d’avoir empoisonné mes enfants, c’est à cause de moi qu’ils ont des problèmes de santé ». Pendant ses deux grossesses, Pascale Coquet a pris de la Dépakine pour soigner son épilepsie. Ce médicament provoque des malformations graves du fœtus et des troubles du développement. Les enfants de Pascale ont eu de graves problèmes cardiaques. Ils souffrent aussi d’autisme. Pendant dix mois, la famille a patiemment constitué un dossier de demande d’indemnisation.

Plusieurs mois entre le dépôt du dossier et l’offre d’indemnisation

Me Sophie Jouslin de Noray est leur avocate. Selon elle, « un dossier pour l’ONIAM ne se dépose pas en deux minutes. Il faut vraiment que ce soit complet pour qu’on montre bien la prise de Dépakine, le fait que la famille n’a pas été informée des risques. Il faut ensuite décrire très précisément toutes les difficultés des enfants. Il faut qu’il y ait enfin un diagnostic qui soit posé et qu’on dise que ce sont des enfants victimes de la Dépakine ». Une fois le dossier déposé, la famille Bel devra attendre au moins sept mois avant d’obtenir une réponse.

Une procédure en deux temps

Dans l’affaire de la Dépakine, deux instances examinent les demandes d’indemnisation. La première est un collège d’experts, composé de médecins et d’un spécialiste des dommages corporels. À partir des éléments du dossier, ils confirment ou non le lien entre la Dépakine et l’état de santé des plaignants.

Si ce lien est établi, une seconde instance prend le relais. Le comité d’indemnisation détermine alors l’étendue des dommages et surtout les responsabilités. Les personnes désignées comme responsables, les médecins, les laboratoires ou l’Etat, devront faire une offre d’indemnisation aux victimes. Si l’offre est trop basse ou s’ils refusent de payer, l’ONIAM prend en charge l’indemnisation et pourra ensuite se retourner contre eux pour obtenir un remboursement.

Pour ce fonds d’indemnisation, le gouvernement a prévu un budget de 424 millions d’euros. Les associations pensent, elles, qu’il faudrait au moins six milliards.

Source FRANCE TV.

L’arthrose n’est pas seulement liée à la vieillesse…

L’arthrose – Cette maladie peut provenir d’inflammations, de facteurs génétiques et de modes de vie. Des solutions existent pour la soigner.

Arthrose

C’est une maladie que l’on croit souvent uniquement liée à l’âge: une usure du cartilage qui, avec le temps, perdrait de son élasticité puis dégénérerait, d’où des douleurs, une raideur et des blocages. Or ce n’est pas le cas. Le vieillissement a bien sa part de responsabilité, mais c’est loin d’être le seul facteur de risque et de déclenchement pour cette maladie qui touche entre 10 et 15 millions de personnes en France. Certes, 60 % des malades ont plus de 65 ans. Cependant, l’arthrose concerne de plus en plus de jeunes.

Que sait-on vraiment de ce qui la provoque? Ces dernières années, les recherches ont démontré que cette maladie peut à la fois trouver son origine dans un excès de pression, qui fragilise le cartilage (on parle d’arthrose mécanique), ou bien dans des défauts tissulaires, le rendant moins résistant qu’il ne devrait être (arthrose structurale). En d’autres termes, comme l’explique le Pr François Rannou, rhumatologue et chercheur à l’Inserm, «c’est un syndrome dégénératif et inflammatoire complexe, qui constitue l’aboutissement ultime de diverses maladies affectant l’ensemble des tissus articulaires, le cartilage mais aussi l’os et la membrane synoviale.»

Reconstituer le cartilage

Une pression trop forte peut elle-même s’expliquer de différentes façons. Il peut s’agir de surpoids, du port fréquent de charges très lourdes ou d’une activité physique trop intense. Mais sont également en cause des malformations congénitales, qui font travailler les articulations dans de mauvaises conditions. Voire des fractures articulaires, des entorses ou des luxations mal gérées, qui se traduisent in fine par des pressions ne se répartissant plus de façon normale dans l’articulation concernée.

structurale a, quant à elle, d’autres déclencheurs. Elle peut naître de nombreuses maladies du cartilage. Par exemple, la chondrocalcinose, une accumulation de microcristaux de calcium au sein du cartilage ayant elle-même plusieurs origines potentielles (anomalie génétique, dérèglements hormonaux, manque de magnésium ou de phosphore, suites d’une entorse…). On l’explique aussi par d’autres pathologies ne touchant pas directement le cartilage, mais agissant sur lui: des infections de l’articulation, des inflammations de la membrane synoviale, une dégénérescence du tissu osseux, etc.

Comment l’arthrose se déclare-t-elle?

Des douleurs articulaires peuvent alerter, bien que n’étant pas toujours présentes même quand la maladie est visible en radiographie. Sur les clichés, le médecin repère immédiatement l’amincissement du cartilage qui, en diminuant de volume, a perdu des fragments tombés dans la cavité articulaire: ce sont ces dépôts qui génèrent une inflammation et la membrane tapissant l’intérieur de l’articulation peut réagir en augmentant sa sécrétion de liquide synovial. On peut aussi déceler sur les radios l’épaississement de l’os sur lequel repose le cartilage : il réagit de cette façon pour contrer l’excès de pression. Souvent, surtout chez les personnes âgées, c’est la colonne qui est touchée, plus précisément les lombaires (70 %) ou les cervicales (75 %). Mais l’arthrose des doigts est elle aussi fréquente (60 %), devant celle du genou (30 %), des pieds ou de la hanche (10 % chacune).

Problème, si une partie de ces lésions peut être repérée par des radiographies, leur évolution est imprévisible et, pour l’heure, il n’existe que des traitements visant à soulager les symptômes: des médicaments ou des infiltrations pour lutter contre la douleur (antalgiques, anti-inflammatoires, anesthésiques…), voire des prothèses pour remplacer l’articulation malade, dont l’efficacité est malheureusement limitée à une quinzaine d’années. Mais comme le souligne le Pr Rannou, pour espérer stopper le processus dégénératif ou restaurer le cartilage, «les traitements du futur devront s’attaquer aux origines moléculaires de la maladie.»

Les recherches se poursuivent. Plusieurs essais cliniques sont en cours, avec des facteurs de croissance connus pour leur action stimulatrice sur les chondrocytes, ces cellules qui assurent le renouvellement du cartilage. Sont aussi testées des molécules utiles pour traiter l’ostéoporose, cette perte de la masse osseuse responsable de fractures. Ou encore des greffes de chondrocytes associés à un biomatériau pour reconstituer le cartilage. On étudie aussi le potentiel de cellules-souches qui seraient prélevées dans les graisses avant d’être injectées dans le cartilage. Les pistes ne manquent pas. En attendant, des mesures de bon sens peuvent limiter la progression de la maladie: un régime amaigrissant si l’on est en surpoids, une activité physique modérée en dehors des crises, des rampes pour s’aider, des semelles orthopédiques, etc.

Source LE FIGARO.

DANGER ! Plomb, cadmium ou nickel… Des métaux lourds repérés dans des bijoux fantaisie, les autorités sont inquiètes…

La teneur en plomb, cadmium ou nickel de nombreux bijoux dépasse les limites réglementaires…

Danger : Plomb, cadmium ou nickel... Des métaux lourds repérés dans des bijoux fantaisie

Colliers, bracelets, bagues et autres boucles d’oreilles peuvent contenir d’importantes quantités de métaux lourds, révèle une enquête de la Répression des fraudes menée dans le secteur des bijoux fantaisie.

Fabriqués à grande échelle dans différents matériaux (plastique, nacre, tissu ou métal), ces produits font l’objet d’une réglementation spécifique. Les autorités ont ainsi contrôlé 758 établissements et analysé 144 échantillons, rapporte Santé magazine.

Plus du tiers des échantillons ne respectaient pas les normes

Les résultats sont inquiétants : plus du tiers des échantillons ne respectaient pas la réglementation. 257 avertissements et 29 injonctions ont été rédigés. En cause, tout d’abord, la composition réelle du bijou, qui n’est pas toujours celle annoncée sur les étiquettes. « On a constaté des dénominations « cristal » pour du verre, « perle » pour des perles d’imitation, « pierre » pour de la pierre reconstituée, « plaqué or » pour une couche d’or inférieure à 3 microns », expliquent les experts.

Plus inquiétant, l’enquête montre aussi la présence de métaux lourds ou de substances allergisantes dans 30 % des 144 prélèvements. Selon la Répression des fraudes, « leur teneur en plomb, cadmium et/ou nickel dépasse les prescriptions réglementaires ».

« Ces bijoux dangereux ont fait l’objet de retraits ou de rappels systématiques, pour certains de destruction ou de réexpédition vers les pays d’origine. Dix signalements auprès du système d’alerte européen Rapex ont été effectués », précise la DGCCRF.

Des bijoux hors-la-loi

Ainsi 22 bijoux ne respectaient pas les limites de concentration en plomb, 16 pour le cadmium. Quant au nickel, 17 bijoux sont hors-la-loi, l’un d’eux libérait même 210 microgrammes par centimètre carré par semaine alors que la limite est fixée à 0,5.

« Ces bijoux dangereux ont fait l’objet de retraits ou de rappels systématiques, pour certains de destruction ou de réexpédition vers les pays d’origine. Dix signalements auprès du système d’alerte européen Rapex ont été effectués », précise la DGCCRF.

Le taux de plomb maximal autorisé dépassé dans des produits pour enfants

Les effets d’une exposition aux métaux lourds peuvent être graves car ces derniers s’accumulent dans l’organisme, et peuvent, à long terme, impliquer « d’éventuelles propriétés cancérogènes », selon le ministère de l’Environnement. Mais on relève aussi de nombreux cas d’allergie, respiratoire ou cutanée.

En 2012, une enquête similaire avait été réalisée aux Etats-Unis, par l’association Ecology Center. Ses experts avaient analysé 99 produits destinés aux enfants et aux adultes, vendus par 14 enseignes parmi lesquelles figuraient H&M, Forever 21 ou Claire’s. Les résultats avaient alors montré la présence de chrome et de nickel à forte dose dans 90 % des articles. En outre, 27 % des échantillons dépassaient le taux de plomb maximal autorisé dans des produits pour enfants.

Source 20 Minutes.

CARTE. Quelle est la qualité de l’air que vous respirez ? …

L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et la Commission européenne ont mis en ligne ce jeudi une carte interactive pour connaître heure par heure la qualité de l’air partout en Europe.

Une carte interactive permet de suivre heure par heure la qualité de l'air en Europe.

Une carte interactive, publiée par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et la Commission européenne, permet aux utilisateurs de suivre heure par heure la qualité de l’air en Europe. Ce nouveau service est réalisé sur la base de mesures provenant de plus de 2 000 stations de surveillance de qualité de l’air en Europe.

Cinq polluants, nocifs pour la santé, majeurs sont observés : les particules en suspension (PM2,5 et PM10), l’ozone troposphérique (O3), le dioxyde d’azote (NO2) et le dioxyde de souffre (SO2).

Il est possible d’agrandir la carte et de chercher une ville ou une région afin de vérifier la qualité globale de l’air et les mesures par polluant. L’indice présente une évaluation globale pour chaque station de surveillance, grâce à un point coloré sur la carte, qui correspond à la plus mauvaise évaluation pour l’un quelconque des cinq polluants.

« La pollution atmosphérique est un tueur invisible »

« Ces informations, accessibles à tous, constituent une base importante pour un dialogue ainsi que pour les décisions nécessaires pour préserver la santé des citoyens, surtout dans les villes », a précisé Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE, qui a présenté l’indice lors du Clean Air Forum, organisé à Paris par la Commission européenne.

Karmenu Vella, commissaire européen chargé de l’environnement, des affaires maritimes et de la pêche, s’est également félicité de l’existence de l’indice et a ajouté : « La pollution atmosphérique est un tueur invisible. L’indice de la qualité de l’air est donc nécessaire afin d’informer les citoyens européens de la qualité de l’air qu’ils respirent dans leur quartier. Nous travaillons avec des villes, des régions, des pays et le secteur industriel afin de nous attaquer aux sources de cette pollution, un cocktail qui provient des usines, des habitations et de l’agriculture, et pas uniquement des transports. Nous devons tous travailler ensemble à améliorer la qualité de l’air ».

L’AEE a également publié des fiches d’information actualisées par pays qui présentent un résumé annuel de la pollution atmosphérique et de ses incidences dans les pays membres de l’AEE. Ces fiches d’information apportent des informations plus détaillées sur les émissions de polluants atmosphériques et la qualité de l’air par pays. Elles complètent le rapport annuel de l’AAE intitulé « Air quality in Europe – 2017 report » (Qualité de l’air en Europe – rapport 2017) et publié en octobre.

400 000 décès prématurés en 2014

Le dernier rapport de la qualité de l’air annuel de l’AEE montre que la plupart des citoyens qui vivent dans des villes européennes continuent d’être exposés à des niveaux de pollution jugés nocifs par l’Organisation mondiale de la santé.

Le polluant le plus nocif, les particules fines (PM2.5), a provoqué le décès prématuré d’environ 400 000 personnes en 2014. Selon le rapport, la pollution atmosphérique a également d’importantes répercussions sur l’économie, car elle augmente les coûts médicaux, diminue la productivité des travailleurs et a un effet néfaste sur les sols, les récoltes, les forêts, les lacs et les rivières. Le transport routier, l’agriculture, les centrales électriques, le secteur industriel et les ménages sont les principaux émetteurs de polluants atmosphériques en Europe.

Source OUEST FRANCE.

Belle INITIATIVE ! Handicap : Thionville sensibilise ses agents…

Dans le cadre de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, la municipalité de Thionville, organisait ce jeudi 16 novembre 2017 une journée de sensibilisation au handicap à destination de ses 900 agents.

Une journée dédiée au handicap, pour les agents municipaux de Thionville

Le handicap chacun sait ce que ça veut dire. C’est autre chose de le vivre, ne serait-ce qu’une journée. Pour sensibiliser les 900 agents de la Ville de Thionville, la mairie aidée par le comité d’action sociale et la Mission handicap a organisé une série d’ateliers et de démonstrations ce jeudi 16 novembre 2017.

Répartis dans la salle du casino municipal, basket fauteuil, handisport et autre déambulations à l’aveugle était proposés aux agents. Une occasion, pendant la semaine emploi et handicap d’appuyer sur les difficultés que rencontrent les personne handicapées au quotidien. Le tout ponctué d’un déjeuner dans le noir.

Changer le regard sur le handicap : le but était de recueillir leur ressenti pour améliorer l’accueil des personnes en situation de handicap dans les établissements de la ville. Mission réussie !

Source FR3.

Aide à domicile: Une insertion professionnelle contrastée pour les travailleurs handicapés…

L’embauche de salariés handicapés demeure minoritaire auprès de particuliers. Moins au sein des administrations dédiées à cette activité …  

Aide à domicile - Aidants - Aidants familiaux

C’est l’un des rares secteurs qui continue de créer des emplois. Avec près de deux millions de salariés et 36 195 organismes en activités recensés par le gouvernement en mai 2017, l’aide à domicile reste un segment porteur. Alors que la demande en main-d’œuvre ne faiblit pas, la présence de salariés en situation de handicape auprès des particuliers n’est pas la panacée dans ce secteur.

Un fait illustré par l’étude publiée par la Direction de l’animation de la recherche et des statistiques (Dares) en mai 2017. Selon ce rapport portant sur l’année 2015, 35 % des employés bénéficiant d’une reconnaissance administrative de handicap (RQTH) occupent un poste dans la fonction publique, domaine qui comprend également les services à domicile. Or, seulement 6 % de ce contingent travaille dans le secteur des services directs aux particuliers.

Des postes dans l’administration

En cause, le caractère parfois physique des tâches exigées dans les métiers répertoriés dans ce domaine. «Vous pouvez êtes amené à prendre en charge des personnes dépendantes qu’il faut parfois déplacer», souligne Patrice Deniau, fondateur du réseau Maison & Service spécialisé dans le service d’aide à la personne. «Dans ces cas précis, il vaut mieux faire appel à quelqu’un en pleine possession de ses moyens pour garantir le bien-être de la personne prise en charge.» Cependant, «tout dépend du travail et du handicape. S’il est physique ça restreint les possibilités. Mais une personne sourde n’aura aucun mal à faire des travaux de jardinage par exemple».

C’est donc à la médecine du travail, à l’issue d’une visite médicale, d’évaluer et décider si un individu en situation de handicape est apte à occuper un poste auprès de particuliers. Toutefois comme toute entreprise d’au moins 20 salariés, les sociétés de services d’aide à domicile sont astreintes à une obligation d’embauche de travailleurs handicapés à hauteur de 6% de leur l’effectif. «Dans notre branche, cela se traduit le plus souvent par des emplois administratifs», relève Patrice Deniau pour qui les personnes en situation de  handicap «ne doivent pas hésiter à postuler dans le domaine de l’aide à domicile. Il y a de plus en plus de besoins sur le terrain mais aussi dans les bureaux».

Source 20 Minutes.

Cognac: refusés dans un avion à cause de leur handicap…

Le club de tennis de Cognac devait recevoir deux joueurs de tennis argentins. Handicapés, ils n’ont pas pu prendre l’avion à Prague… et ont raté leur train pour la Charente.

Handicapés - Cognac: refusés dans un avion à cause de leur handicap

ls devaient être à Cognac ce mardi pour s’entraîner et faire une démonstration au club de tennis. Mais Air France en a décidé autrement. Deux jeunes joueurs handicapés argentins, engagés sur des tournois internationaux, n’ont pas pu prendre leur avion, hier, à Prague pour rejoindre la France. « C’est la première fois que ça nous arrive », remarque Jonathan Abadie, ancien joueur de Cognac, qui les accompagne.

A l’enregistrement, hier midi, la compagnie a indiqué aux deux jeunes hommes qui se déplacent en fauteuil roulant qu’ils auraient dû signaler leur présence au moins 48 heures à l’avance pour bénéficier d’une assistance. C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc sur le guide en ligne des services de la compagnie à destination des personnes à mobilité réduite.

Mais « on voyage partout et on n’a jamais eu un problème comme ça », assure Jonathan Abadie, à qui une responsable aurait lancé: « Vous ne montez pas dans l’avion. C’est comme ça. C’est le règlement d’Air France. » Or, « quand on est un international, on ne sait pas exactement quand on va sortir d’un tournoi », ajoute Chris Dumas, au club de tennis de Cognac.

Résultat, les deux joueurs de tennis et leur accompagnateur ne sont arrivés à Paris qu’en fin de journée, hier, via un vol Vueling. Ils ont, par conséquence, raté le train qui devait les conduire de Paris Charles-de-Gaulle à Angoulême. « On a voulu réserver un TGV depuis Montparnasse. Ca a marché pour moi », raconte Jonathan Abadie. Mais pour la SNCF aussi, mieux vaut être prévoyant quand on est handicapé et qu’on souhaite voyager. « Il faut également prévenir 48 heures à l’avance », constate l’accompagnateur, qui a donc décidé de rester sur Paris. Déçu forcément.

Ce voyage en Europe, c’était l’occasion de revoir ses copains du club de Cognac. Ses deux jeunes joueurs participent, cette semaine, à un tournoi à Orléans. Ils reprendront l’avion dimanche pour l’Argentine.

Ce mardi, une affaire du même genre a été reprise par plusieurs médias nationaux. A Nancy, un homme non-voyant a indiqué n’avoir pas pu prendre le bus parce qu’il n’avait pas coché la bonne case à l’inscription et qu’il n’avait pas signalé son handicap. « De la discrimination pure et dure », estime-t-il.

Les Etats-Unis autorisent la vente des premiers médicaments connectés…

Aux Etats-Unis, des comprimés connectés viennent d’être autorisés à la vente. Le principe : un capteur microscopique dans le comprimé signale la prise du médicament à un proche du malade sur son portable ou sur son téléphone.

Etats Unis - Médicaments connectés

C’est une première médicale aux Etats-Unis. La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament vient d’autoriser la commercialisation des premiers médicaments digitaux. À l’intérieur de ces comprimés, un capteur de la taille d’un grain de sable, qui quand vous avalez votre médicament, prévient la personne de votre choix, sur son ordinateur ou son téléphone portable. Ces comprimés digitaux ont été inventés pour mieux surveiller les patients qui oublieraient de prendre leurs traitements.

Une solution pour les malades psychiatriques

Dans un premier temps, cette technologie va être appliquée à un médicament destiné au traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires ou de graves dépressions. « La personne avale ce comprimé, le médicament arrive dans l’estomac et là, un signal est envoyé à un patch que le patient porte à même la peau », explique le docteur John Lappock sur la chaîne CBS. « C’est ce patch qui envoie un signal à une application installée sur votre téléphone, qui dit que c’est bon, que le médicament a été pris », poursuit le médecin.

Eviter les oublis coûteux et graves

Ce comprimé digital a été inventé pour lutter contre le mauvais suivi de certains traitements, qui entraînent aggravation de la maladie et hospitalisation. Le coût de ces oublis s’avère élevé : environ 100 milliards de dollars chaque année aux Etats-Unis.

Cette technologie pourrait s’appliquer aussi aux diabétiques, à ceux qui font de l’hypertension, à tous ceux qui doivent prendre le même médicament chaque jour, ou répéter le même geste tous les jours. Il pourrait être tres utile pour toutes ces populations.

Un Big Brother médical

Ces pilules connectées peuvent évidemment poser un probleme de respect de la vie privée. Dans le New York Times, un psychiatre de l’université de Columbia parle de Big Brother médical. Mais la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament a bien précisé que les patients devaient être volontaires, et décider quelles personnes auront accès à ces informations : leur médecin, ou leurs proches qu’ils auront au préalable désignés.

Source France TV.

Alzheimer – Perros-Guirec : Entraide tend la main aux aidants…

La maladie d’Alzheimer peut être vécue comme une épreuve pour les aidants. Le programme de soutien Entraide sera présenté jeudi, au palais des congrès.

Alzheimer - Entraide

« Pour les professionnels de santé comme pour les aidants, les troubles du comportement, apparentés à la maladie d’Alzheimer, sont source de stress, de surmenage, d’épuisement, d’anxiété et de solitude », constate le docteur Dominique Le Carrérès, coordinateur de l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), Les Macareux, de Perros-Guirec dont 43 résidents souffrent de troubles du comportement.

Ce constat est partagé par Maryvonne Le Corre, adjointe aux affaires sociales, qui se dit « proche des personnes âgées », et connaît bien les problématiques de maintien à domicile. Elle reçoit chaque jour des familles en recherche de place dans un Ehpad. À Perros-Guirec, 1 000 personnes sont âgées de plus de 80 ans. Yvan Bonnet, du Lions club, a porté le projet d’une conférence.

Gestion du stress et résolution de problèmes

Imaginé et utilisé par Sarah Boucault, psychologue à l’hôpital de La Pitié-Salpétrière à Paris, dans le service du professeur Bruno Dubois, et mis en pratique par Christelle Bellegarde, psychogérontologue, « le programme Entraide est une méthode psycho-éducatives, de gestion du stress, de résolution de problèmes et de restructuration cognitive. Il est destiné à tous les professionnels de santé désireux de proposer une prise en charge adaptée aux aidants. »

La présentation se fera en deux temps, l’une ouverte aux professionnels de santé (psychologues, orthophonistes, CCAS, généraliste, etc.) présentant les solutions d’aide destinées « à des malades qui ne comprennent pas pourquoi on leur impose cette prise en charge en opposition, refusant les interventions », précise Dominique Le Carrérès. Un deuxième temps, à partir de 20 h, sera dédié à une conférence-débat ouverte au public.

« Il y a de nombreux aidants qui ne sont pas aidés, qui culpabilisent. Les professionnels pourront aider et informer davantage », conclut Dominique Le Carrérès. Yvan Bonnet remarque que « la méthode Entraide retient largement l’attention de professionnels mais est peu diffusée. C’est un outil qu’il faut la partager, mettre au service des aidants. »

Jeudi 16 novembre, au palais des congrès, « Alzheimer, aidons les aidants », à 15 h, pour les professionnels, 20 h, pour le public. Entrée avec participation libre. Contact pour les professionnels : yvan.bonnet@wanadoo.fr, 06 83 58 13 94.

Source OUEST FRANCE.