Les Etats-Unis autorisent la vente des premiers médicaments connectés…

Aux Etats-Unis, des comprimés connectés viennent d’être autorisés à la vente. Le principe : un capteur microscopique dans le comprimé signale la prise du médicament à un proche du malade sur son portable ou sur son téléphone.

Etats Unis - Médicaments connectés

C’est une première médicale aux Etats-Unis. La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament vient d’autoriser la commercialisation des premiers médicaments digitaux. À l’intérieur de ces comprimés, un capteur de la taille d’un grain de sable, qui quand vous avalez votre médicament, prévient la personne de votre choix, sur son ordinateur ou son téléphone portable. Ces comprimés digitaux ont été inventés pour mieux surveiller les patients qui oublieraient de prendre leurs traitements.

Une solution pour les malades psychiatriques

Dans un premier temps, cette technologie va être appliquée à un médicament destiné au traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires ou de graves dépressions. « La personne avale ce comprimé, le médicament arrive dans l’estomac et là, un signal est envoyé à un patch que le patient porte à même la peau », explique le docteur John Lappock sur la chaîne CBS. « C’est ce patch qui envoie un signal à une application installée sur votre téléphone, qui dit que c’est bon, que le médicament a été pris », poursuit le médecin.

Eviter les oublis coûteux et graves

Ce comprimé digital a été inventé pour lutter contre le mauvais suivi de certains traitements, qui entraînent aggravation de la maladie et hospitalisation. Le coût de ces oublis s’avère élevé : environ 100 milliards de dollars chaque année aux Etats-Unis.

Cette technologie pourrait s’appliquer aussi aux diabétiques, à ceux qui font de l’hypertension, à tous ceux qui doivent prendre le même médicament chaque jour, ou répéter le même geste tous les jours. Il pourrait être tres utile pour toutes ces populations.

Un Big Brother médical

Ces pilules connectées peuvent évidemment poser un probleme de respect de la vie privée. Dans le New York Times, un psychiatre de l’université de Columbia parle de Big Brother médical. Mais la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament a bien précisé que les patients devaient être volontaires, et décider quelles personnes auront accès à ces informations : leur médecin, ou leurs proches qu’ils auront au préalable désignés.

Source France TV.

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