Les promesses de dons du Téléthon 2017 en baisse…

Le Téléthon 2017 a récolté 75,6 millions d’euros, moins qu’en 2016, à l’issue du 31e marathon caritatif en faveur de la recherche sur les maladies rares.

Téléthon

La diffusion simultanée de l’hommage à Johnny Hallyday a ralenti le compteur, samedi après-midi.

Lancé par la chanson de Johnny Hallyday « Je te promets », la 31e édition du Téléthon s’est achevée à 02 h 25 dans la nuit de samedi à dimanche. Les promesses recueillies atteignaient 75 616 180 00 euros, selon les chiffres exacts communiqués par l’AFM (Association française contre les myopathies), organisatrice du Téléthon.

En 2016 à la même heure, le Téléthon s’était achevé avec 80,31 millions d’euros de promesses au compteur, mais au final c’étaient 92,7 millions d’euros qui avaient été recueillis, les dons pouvant être envoyés pendant la semaine qui suit la manifestation télévisée.

« Le compteur continue de tourner », a insisté auprès de l’AFP Laurence Tiennot-Herment, la présidente de l’association organisatrice, l’AFM-Téléthon, évoquant « un contexte particulièrement difficile ».

La France endeuillée

« La France était endeuillée. On sait que la France qui a pleuré Johnny Hallyday est en grande partie celle qui donne aussi pour le Téléthon. On peut comprendre que les Français n’avaient pas la tête à ça. Je suis sûre qu’ils compléteront dans les jours qui viennent ce compteur qui n’est pas au même niveau que l’an passé », a-t-elle ajouté.

En raison de la diffusion par France 2 de l’« hommage populaire » à Johnny Hallyday, le programme du Téléthon a basculé sur France 5 pendant une partie de l’après-midi. Ce qui a ponctuellement enrayé les promesses de dons.

La présidente de l’AFM avait placé cette 31e édition sous le parrainage « de cœur » de « l’idole des jeunes » qui avait participé deux fois au Téléthon : « Zazie est notre marraine, mais Johnny est quelque part notre parrain de cœur, on pense très fort à lui et à tous les messages très positifs qu’il a pu nous faire passer ».

Source OUEST FRANCE.

Téléthon: «Les applications ne s’arrêtent pas aux maladies rares»…

Maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives, épilepsie ou cancers pourraient, dans un futur proche, bénéficier des traitements mis au point par les équipes financées par le Téléthon.

Téléthon: «Les applications ne s’arrêtent pas aux maladies rares»

«En 1986, nous ne connaissions qu’un seul gène impliqué dans une seule maladie neuromusculaire, la myopathie de Duchenne, se rappelle Serge Braun, directeur scientifique de l’association AFM-Téléthon. Désormais, nous connaissons plus de la moitié des gènes responsables des 8000 maladies rares et les trois-quarts des gènes à l’origine des 300 maladies neuromusculaires, la cible initiale du Téléthon.»

Alors qu’il souffle ce week-end ses trente bougies, le Téléthon peut s’enorgueillir d’avoir porté un bon nombre d’avancées scientifiques majeures. Après avoir récolté, dès son lancement sur Antenne 2 en 1987, la somme de 181 millions de francs (27,6 millions d’euros), l’association s‘est lancée en 1990 dans un défi encore jamais relevé à l’époque: le décryptage du génome humain. «C’est ce qui a amené à la création du Généthon, une sorte d’usine à traquer les gènes», explique Serge Braun. Deux ans plus tard, les équipes du Téléthon rendent libres d’accès les premières cartes (incomplètes) du génome humain. Ces travaux, salués par les scientifiques du monde entier, ont initié le séquençage total, qui s’est achevé en 2003.

Les «bébés-bulles»

Mais la connaissance des gènes n’était qu’une étape préliminaire à l’objectif principal: guérir, traiter, ou, du moins, ralentir les maladies génétiques. Les chercheurs ont ensuite mis au point une technique lourde, complexe, qui, «au départ, n’intéressait pas les laboratoires», détaille M. Braun. L’efficacité de cette technique, la thérapie génique, a été démontrée pour la première fois en 1999. Les équipes d’Alain Fischer et de Marina Cavazzana, en collaboration avec des équipes britanniques, avaient alors mené un essai sur 19 «bébés bulle», des enfants atteints d’un Déficit immunitaire combiné sévère (DICS).

Pour des raisons génétiques, ces enfants ne produisent pas certaines cellules qui entrent en jeu dans la défense immunitaire de l’organisme (les lymphocytes T). Or, sans elles, impossible de combattre bactéries, virus et champignons, si bien que l’espérance de vie est très limitée. La thérapie génique consiste à injecter de l’ADN reprogrammé pour permettre la production de ces cellules. Malgré la survenue de plusieurs cas de leucémies chez les 19 patients inclus, les effets thérapeutiques du traitement persistent: sur les 9 enfants traités en France il y a plus de dix ans, 8 sont vivants, à domicile, et suivent une scolarité normale.

Depuis 1999, la thérapie génique a permis de traiter plusieurs centaines d’enfants dans le monde pour diverses maladies immunitaires d’origine génétique, «avec une efficacité de l’ordre de 90%», selon Serge Braun. Elle fait aujourd’hui l’objet de plus de 600 essais dans le monde pour des maladies rares du système immunitaire, de la vision, du sang, du cerveau. La thérapie génique pourrait aussi aider à lutter contre certaines cécités.

Multiples applications

Les chercheurs du Téléthon ont également fait avancer la thérapie cellulaire – destinée à régénérer l’organe malade avec des cellules particulières, comme les cellules-souches -, en l’appliquant à des maladies rares mais également à des pathologies plus courantes, comme les travaux du Pr Philippe Menasché de l’hôpital Georges Pompidou pour réparer le cœur après un infarctus.

D’autres maladies pourraient à l’avenir profiter des découvertes réalisées grâce au Téléthon: les chercheurs pensent notamment aux maladies neurodégénératives, à l’épilepsie ou au traitement des grands brûlés. Un essai de transfert de gène dans le cerveau de malades atteints de Parkinson est en cours pour restaurer la production de dopamine qui leur fait défaut.

Les recherches menées sur la progéria, une maladie extrêmement rare (deux personnes touchées en France), marquée par un vieillissement accéléré dès l’enfance, pourraient de leur côté fournir des informations précieuses sur le vieillissement normal. «La progéria est due à l’accumulation d’une protéine toxique dans le cerveau, explique Serge Braun. Or on retrouve cette protéine chez les plus de 50 ans, ce qui signifie qu’elle pourrait être impliquée dans l’un des mécanismes du vieillissement. Ce phénomène se retrouve également chez les patients traités par chimiothérapie. Toutes les recherches réalisées au cours de ces trente années peuvent être mises à profit pour d’autres maladies.»

Source LE FIGARO.

Avec l’hommage à Johnny Hallyday, l’opération Téléthon vire au casse-tête…

L’événement caritatif doit être diffusé en direct durant 30 heures sur les chaînes publiques vendredi et samedi. Mais il risque d’être fortement perturbé par l’hommage exceptionnel qui sera rendu à la mémoire du chanteur.

Téléthon

 

Face à Johnny Hallyday, le Téléthon ne fera sans doute pas le poids. Le marathon télévisé organisé traditionnellement sur les chaînes de France Télévisions chaque premier week-end de décembre va se retrouver en concurrence frontale avec la cérémonie d’adieu qui aura lieu samedi en l’honneur du chanteur.

Depuis l’annonce de son décès mercredi, toutes les radios et les télévisions ont bouleversé leurs programmes et multiplient les éditions spéciales. Idem pour les quotidiens et les magazines. Samedi, se tiendra un «hommage populaire» sur les Champs-Élysées, suivi d’une cérémonie religieuse en l’église de la Madeleine au cours de laquelle le président Emmanuel Macron prendra brièvement la parole. Le convoi funéraire du «monument» Johnny Hallyday descendra la célèbre avenue, de l’Arc de Triomphe à la Concorde, avant un office religieux .

Un dispositif exceptionnel pour un artiste. Mais surtout un dernier adieu qui devrait être très suivi. Au détriment sans doute du Téléthon. Parrainé par la chanteuse Zazie et présenté par Sophie Davant et Nagui, l’événement qui mobilise 200.000 bénévoles est habituellement retransmis en direct durant 30 heures sur France 2 et France 3. Mais l’opération est en train de virer au casse-tête. «France Télévisions est mobilisé sur les deux sujets. Nous tiendrons bien sûr nos engagements vis-à-vis du Téléthon et réfléchissons à plusieurs scénarios», indique le service public. Pas de déprogrammation donc. L’une des pistes pourrait consister à consacrer une partie de la programmation musicale du show caritatif à Johnny Hallyday. Ou de basculer la diffusion du programme de France 2 à France 3 en fonction de l’horaire retenu pour la cérémonie d’hommage. Pas sûr toutefois que cela suffise.

Au fil des années, ce marathon télévisuel est de moins en moins suivi. L’an dernier, la grande soirée en prime time de France 2 avait rassemblé 1,2 million de Français et 9,7% de part d’audience.

Source LE FIGARO.

Angoulême – Téléthon : le quotidien d’Océane, douze ans, atteinte d’une maladie génétique rare

À l’occasion de l’édition 2017 du Téléthon, nous nous sommes invités dans le quotidien d’Océane, douze ans. Atteinte d’une amyotrophie spinale, la jeune fille ne peut pas marcher et n’a pas de forces. Mais grâce au soutien de son entourage et sa force de caractère, elle vit presque normalement.

 

Océane, 12 ans, est atteinte d'une amyotrophie spinale, une maladie génétique rare

Océane, 12 ans, est une adolescente comme les autres. À une différence près : depuis sa naissance, elle est atteinte d’une amyotrophie spinale. Il s’agit d’une maladie génétique rare qui détruit les cellules qui commandent les muscles. En France, près d’un enfant sur 10 000 est touché par cette pathologie, soit 130 enfants en 2013.

Ce matin, c’est son père qui vient la réveiller en douceur. Premiers gestes à accomplir : enlever le masque respiratoire et les atèles de sa fille. « Les atèles servent à maintenir ses pieds droits sinon ils ont tendance à partir », explique le papa.

À cause de sa maladie, Océane a peu de forces et ne peut pas marcher. Elle ne pèse que 26 kilos, soit 12 kilos de moins que la moyenne des filles de son âge. Chaque geste du quotidien peut vite devenir un obstacle : elle boit son chocolat chaud à la paille, faute de pouvoir soulever son bol. Malgré ces contraintes, la jeune fille reste joyeuse. Elle a appris à accepter sa maladie grâce au soutien de ses proches.

J’ai grandi avec, je me sens comme une ado normale car tout le monde fait comme si j’étais normale.

Les fonctions mentales ne sont pas atteintes lors d’une amyotrophie spinale. Océane peut donc suivre un cursus classique avec l’aide d’une accompagnatrice. Pour sa professeur principale, Mme Duvigneau, Océane est « une élève souriante, motivée, un peu timide à l’oral mais qui travaille vraiment très sérieusement. En cours, on oublie complètement le fauteuil roulant ».

Une fois la journée de cours finie, Océane retrouve sa mère avec qui elle se rend à sa séance de kinésithérapie. Elle a le droit à deux séances de 45min par semaine dont l’objectif est de faire des exercices pour garder le sens du mouvement, éviter les mauvaises postures et la raideur des articulations.

L’amyotrophie spinale est une maladie évolutive. Les recherches avancent mais pour l’instant aucun traitement n’a été trouvé pour la guérir.

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Source FR3.

Myopathie : le parachutisme lui donne des ailes !

Téléthon 2017 – Hayette Djennane est championne de France handisport de parachutisme.

téléthon

Dans l’air, elle parvient presque à s’affranchir des contraintes de sa maladie : une myopathie des ceintures. D’origine génétique, cette pathologie rare provoque une baisse progressive de la force des muscles du bassin et des épaules.

Sauter d’un avion à plus de 4.000 mètres d’altitude, chuter à près de 200 km/h… Voici la passion d’Hayette Djennane, 24 ans. En 2015, elle est devenue championne de France de voltige aérienne catégorie handisport. Un exploit pour cette jeune femme atteinte d’une myopathie des ceintures, une maladie rare qui la prive peu à peu de l’usage de ses jambes et de ses bras.

Dès qu’elle le peut, Hayette se rend dans un club de parachutisme pour s’entraîner et répéter les figures qu’elle doit réaliser en compétition : « Avant chaque vol, je me prépare psychologiquement. Je réfléchis à ce que je vais faire en l’air, comment je vais tourner, quelle position je vais devoir adopter, comment ça va se passer…« , confie-t-elle.

Hayette Djennane saute en tandem avec Daniel Durand, son ange-gardien en quelque sorte. C’est lui qui ouvre le parachute et qui s’assure de sa sécurité. Pour compenser sa faiblesse musculaire, Hayette porte un équipement particulier : « Le harnais est adapté en fonction du handicap, avec surtout des sangles qui vont permettre de relever les jambes du passager puisque Hayette n’a plus beaucoup de force dans les jambes. Une fois sous voile ouverte, on procède au relevage des jambes de manière à pouvoir atterrir en sécurité« , explique Daniel.

La jeune femme a toujours aimé le sport. Plus jeune, Hayette Djennane pratique la natation, le kung-fu, la gymnastique. Mais à 15 ans, elle fait une mauvaise chute sur le dos. Sa myopathie commence alors à se déclarer : « Je suis limitée au niveau de mes mouvements, je perds ma force musculaire au niveau des membres inférieurs et supérieurs. Au niveau du sport, je suis limitée, j’aimerais faire plus mais je n’ai pas la capacité physique pour. J’essaie de compenser mentalement et de faire en sorte de toujours trouver une alternative« , souligne Hayette Djennane.

La jeune femme a découvert le parachutisme en 2010, lors d’une sortie organisée par son lycée. Sa professeure de sport est toujours à ses côtés, c’est elle qui filme ses sauts pour le championnat. Hayette doit réaliser quatre tours sur elle-même le plus vite possible. Elle a moins d’une minute pour réaliser ses figures. Ensuite, le parachute s’ouvre complètement. Aidée par son moniteur, elle revient alors en position assise.

En septembre 2016, Hayette Djennane remettra son titre en jeu. Comme la maladie progresse au fil des années, chaque championnat est plus difficile pour elle. Mais sa passion lui donne des ailes.

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Source France TV.

Le Téléthon, l’incroyable succès né d’une colère…. !

Créée en 1958 par un groupe de parents d’enfants malades, l’Association française contre les myopathies a su bâtir un empire avec l’argent du Téléthon qui, comme tous les ans, a lieu en ce premier week-end de décembre.

Le Téléthon, l'incroyable succès né d'une colère

Un chiffre tracé à la hâte sur un montant de bois. L’anecdote illustre à elle seule l’histoire du Téléthon et de l’Association française contre les myopathies (AFM). Les organisateurs du premier Téléthon français, en 1987, rêvaient de 50 millions de francs «pour ouvrir une consultation pluridisciplinaire à la Pitié-Salpêtrière», se souvient Bernard Barataud, alors président de l’AFM. Le compteur des promesses de dons n’affichait «que» huit chiffres. Il a fallu peindre un «1» sur le montant de gauche quand les 100 millions ont été atteints.

«On n’a pas grand-chose à perdre quand on va perdre ses enfants», lance Laurence Tiennot-Herment, actuelle présidente de l’ AFM-Téléthon. Mues par «la rage, mais une rage stratégique», sourit-elle, les familles frappées par la myopathie ont su bâtir un empire : l’AFM, créée en 1958 par une dizaine de parents, est devenue une formidable machine de guerre contre les maladies rares. Le navire amiral, fort d’un conseil d’administration de 21 membres (tous malades ou parents d’enfants malades) et d’un conseil scientifique de 92 experts internationaux, commande une armée de 533 salariés et 3565 volontaires permanents.

Quatre laboratoires de recherche

Il a créé des lieux de séjour pour les malades et leur famille, finance la quasi-totalité des recherches de thérapie génique menées en France et pilote quatre laboratoires de recherches (le Généthonet Atlantic Gene Therapiespour la thérapie génique, l’ Institut de myologiepour la recherche sur le muscle, I-Stempour les cellules souches). «Depuis le premier Téléthon, nous avons investi plus d’un milliard d’euros dans la recherche et 700 millions dans l’aide aux familles», résume Laurence Tiennot-Herment. Le Généthon est même devenu en 2013 le premier établissement à but non lucratif autorisé à produire et commercialiser des médicamentsde thérapie génique. «L’AFM, c’est la rigueur d’une entreprise avec le supplément d’âme d’une association», n’hésite pas à dire sa présidente.

Massages et bains chauds

Yolaine de Kepper était mère de sept enfants dont quatre myopathes lorsqu’elle a fondé l’association  à Angers. «Apprendre à mourir à quatre garçons. Les assister jusqu’au dernier jour. Se relever cinq ou six fois la nuit pour frotter leurs muscles parce qu’ils ont des crampes», témoigne son époux, Jean de Kepper, dans le documentaire «Les Raisons de la colère». La médecine n’offre alors que massages et bains chauds à ces enfants frappés d’un mal incurable qui, lorsqu’il était clément, les laissait tout juste atteindre l’orée de l’âge adulte. «Qu’est-ce qu’il nous restait? interroge Jean de Kepper. Il nous restait la lutte.»…

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Source LE FIGARO.

 

Montech – Tarn et Garonne – Les collégiens confrontés au handicap…

Éducation – Collège Vercingétorix

Relevé voilà six ans à l’initiative de Nathalie Ardiot, ancienne conseillère principale d’éducation du collège, le Pari Citoyen est celui d’un monde où les discriminations seront vaincues par l’action citoyenne. Et c’est ainsi qu’avec une équipe d’enseignants toujours à pied d’œuvre, un programme de lutte contre les discriminations a été mis en place pour chaque niveau du collège : lutte contre les discriminations sexistes en 6e, raciales en 5e, liées à l’orientation sexuelle en 4e et au handicap en 3e. Mardi 5 décembre, les élèves de 3e ont donc été les acteurs de cette journée de lutte contre les discriminations liées au handicap. M. Serdan, coordonnateur de cette journée, sensibilise les élèves à partir de la thématique du sport. En participant à cinq ateliers (rugby, basket, volley, torball, témoignages de vie), en se mettant en situation de handicap, ils évoluent dans un univers très souvent inconnu et réalisent à quel point le handicap n’est pas toujours suffisamment pris en compte dans notre société. Chaque élève mesure les difficultés auxquelles les handicapés sont confrontés au quotidien. Les échanges très enrichissants avec les partenaires présents permettent une réflexion sur les différentes problématiques.

Cette journée doit l’essentiel de sa réussite aux partenaires : comité Handisport 82 (M. Virol, président; M. Gorina, responsable), à l’équipe de basket fauteuil de Caussade et son président aux Pandas de Montauban (rugby fauteuil) et leur entraîneur M. Gorina et aux bénévoles des clubs handisports cités. La direction du collège remercie chaleureusement l’équipe éducative partie prenante dans cette action et les bénévoles qui animent cette journée pour relever ainsi le pari initial. Rappelons que le dispositif Pari Citoyen a obtenu un label du Défenseurs des Droits, en octobre 2014.

L’hôpital de Chambéry ouvre un appartement témoin pour les personnes à mobilité réduite…

Le Centre hospitalier Métropole Savoie possède désormais un appartement témoin destiné aux personnes souffrant d’un handicap ou en perte d’autonomie. Un moyen de se familiariser avec de nouveaux équipements.

appartement témoin pour les personnes à mobilité réduite

Four à porte rétractable, système de détection des chutes dans la salle de bains, douche avec pompe de relevage,  lève-personne électrique… le logement a tout pour permettre à une personne en manque d’autonomie de vivre confortablement.

Sa particularité ? Cet appartement de 60 m² se trouve dans le Centre hospistalier Métropole Savoie, où il a été a été inauguré le 24 novembre.

Tester avant le retour à domicileIl permet aux patients confrontés à la perte d’autonomie de se familiariser avec les équipements adaptés à une perte d’autonomie, ainsi qu’à sensibiliser leurs proches. Mais ça ne s’arrête pas là.

« Pendant ce temps de prise en charge on va avoir besoin de faire avec eux le point sur leur capacité avant le retour à domicile » explique Sandrine Viviand, ergothérapeute. « On va pouvoir tester plein de choses, voir jusqu’où ils ont récupéré, et s’il y a besoin d’aménager certaines choses ou d’ajouter quelques aides techniques pour leur facilité le quotidien. »

Par ailleurs, il sert également de vitrine pour les matériels et des techniques et de lieu de formation pour les professionnels voulant acquérir le label « Handibat »

Le projet est porté par l’hôpital, la CAPEB Savoie, l’association Renaissance, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et le département.

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Source FR3.

Aide aux aidants : le « baluchonnage » arrive en France…

Le  « baluchonnage », mis en place au Québec, permet aux aidants de quitter leur domicile quelques jours en laissant leur proche âgé, malade ou handicapé aux soins d’un professionnel. Le dispositif sera bientôt en test en France.

Aide aux aidants

Onze millions de Français aident régulièrement à domicile un proche pour des raisons de santé ou à cause d’un handicap. Pour les soulager, le gouvernement a annoncé qu’il allait tester le principe du « baluchonnage », rebaptisé « relayage ». Il figure dans le projet de loi sur le droit à l’erreur, destiné à simplifier les procédures administratives. Annoncée fin novembre, la mesure était très attendue par les associations. Les explications de Claudie Kulak, fondatrice de la compagnie des Aidants et présidente de l’Association de la Journée Nationale des Aidants (AJNA).

  • Pourquoi les aidants attendent-ils avec impatience cette mesure ? Quelles sont leurs difficultés quotidiennes ?

C. Kulak : « Accompagner un proche fragilisé par la maladie, le handicap, ou le grand âge mobilise énormément les aidants avec une durée de temps qui peut varier selon la pathologie. Sur les maladies neurodégénératives, on imagine bien que ce temps est augmenté et que souvent ça peut être plus de six heures par jour. Par exemple, une femme qui s’occupe de son proche, ne peut même pas s’occuper de sa propre santé. Si demain, elle doit subir une intervention, comment fait-elle ? Pour nous, le « baluchonnage » est une formidable solution. Vous avez du personnel formé qui vient à domicile. Cela permet à l’aidant de prendre du temps pour lui. »

  • Quels sont les obstacles au « baluchonnage » en France ?

C. Kulak : « Cela fait dix ans que le « baluchonnage » existe au Québec. Aujourd’hui, les associations se battent sur le droit du travail. On ne veut pas remettre en cause le droit du travail, mais c’est aujourd’hui ce qui gêne l’essaimage du « baluchonnage » en France. On ne peut pas faire travailler quelqu’un plus de 13 heures d’affilée. »

  • Comment fonctionne le baluchonnage au Québec ?

C. Kulak : « Les retours de terrain sont très bons parce que cela permet de soulager les aidants. Il ne faut pas non plus oublier le bien-être de la personne fragilisée. Elle va pouvoir rester à son domicile. Par exemple, quand on souffre d’Alzheimer, sortir de chez soi peut être vécu comme une terrible angoisse. Au Québec, le système se déclenche pour un minimum de quatre jours. C’est l’Etat qui finance en grande partie ce système. Au Québec, le coût de journée est de 11 dollars canadiens (environ 7 euros). En France, on est à 400 euros. »

Plus d’information, voir la Vidéo, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

École et handicap : quelles mesures à venir ?…

La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a fait plusieurs annonces en matière d’accès à la scolarité des enfants en situation de handicap, notamment la création de 11 200 postes d’accompagnants dès septembre 2018.

École et handicap

Offrir une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap tout en répondant à leurs besoins éducatifs était l’une des priorités d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle, qui assurait vouloir « créer tous les postes d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour que les jeunes enfants handicapés puissent aller à l’école« . Une promesse de taille qui peine à se concrétiser, encore trois mois après la rentrée des classes. « Ces enfants sont à l’école, mais certains n’ont pas d’AVS« , a déploré le 4 décembre sur RTL Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Et selon le ministère de l’Education nationale, plus de 3 000 élèves en situation de handicap n’ont, quant à eux, pas pu être scolarisés à cause du manque d’AVS.

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Vers des contrats durables. En parallèle à ces créations de postes, Sophie Cluzel et Jean-Michel Blanquer désirent offrir aux AVS des « contrats plus pérennes » estampillés Éducation nationale afin de lutter contre leur situation souvent précaire. En effet, tant que « l’on sera sur un système précaire avec des contrats aidés (actuellement pour la moitié des accompagnants), il manquera toujours des AVS. On a des problèmes de recrutement [alors que] les budgets sont là« , regrette la secrétaire d’État.

Un plan en six volets. Cette réforme de l’inclusion s’articulera autour de six axes : mieux informer, former et accompagner les enseignants ; multiplier et diversifier les modes de scolarisation ; veiller à ce que les élèves sortent de l’école avec un diplôme ou une certification professionnelle (mieux prévenir l’échec scolaire, simplifier et aménager le passage d’examen, développer l’accès au numérique…) ; adosser l’offre médico-sociale à l’école de la République ; améliorer le recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves handicapés et transformer durablement l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’ensemble de ces mesures se feront « en dialogue avec les partenaires concernés et dans une démarche d’essaimage des bonnes pratiques territoriales et des modèles inclusifs européens« , conclut le communiqué. Le ministère de l’Éducation nationale fera d’ailleurs appel au Conseil national consultatif des personnes handicapées dès décembre 2017 pour discuter de la mise en place de ces actions.

Source LE JOURNAL DES FEMMES.