Première médaille en cyclisme pour Lucas, pompier héraultais gravement brûlé à Gabian…

Lucas Canuel, jeune pompiers volontaire gravement blessé lors de l’incendie de Gabian (Hérault) en 2016 poursuit son rêve de devenir athlète paralympique.

Il a remporté ce weekend sa première médaille, de bronze, lors du championnat de France Handi-Sport à Roubaix.

Gravement blessé en 2016 lors de l'incendie Gabian, Lucas Canuel (à droite) a participé aux championnats de France handisport

Il y a trois ans, il a cru devoir arrêter sa passion, le vélo. Samedi après-midi, Lucas Canuel, pompier gravement blessé en 2016 lors de l’incendie de Gabian a remporté la médaille de bronze au 200 mètre lancé lors du championnat de France de cyclisme Handi-Sport à Roubaix.

Un exploit pour le jeune homme, qui a dû subir une amputation des doigts suite à l’incendie, qui l’a également laissé dans le coma. Il se prépare depuis 2018 en vue de participer aux Jeux Olympiques à Paris en 204.

Source FRANCE BLEU.

 

Cinéma. Le film « J’accuse » lauréat du Marius de l’audiodescription…

Le Marius de l’audio-description a été décerné mercredi au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

La lauréate 2020 est Raphaëlle Valenti pour son audio-description du film J’accuse de Roman Polanski.

Cinéma. Le film « J’accuse » lauréat du Marius de l’audiodescription

Un jury composé de 137 personnes âgées de 21 à 81 ans, essentiellement déficientes visuelles, a écouté les enregistrements des audio-descriptions pour les sept films nommés pour les César 2020 puis ont voté pour déterminer celui qui correspond le mieux à leurs attentes en matière d’audio-description.

L’audiodescription la plus plébiscitée est celle du film J’accuse de Roman Polanski. Mercredi 26 février au CNC, le trophée Marius a été remis à Raphaëlle Valenti auteure de l’audiodescription pour le compte du laboratoire Hiventy.

En 2018, le Prix, né à Rennes, avait été remis au film Petit paysan, audiodécrit par Morgan Renault pour Titra Film, relu par Marie-Pierre Warnault. L’an dernier, le film Pupille, dont l’audiodescription a été écrite par Dune Cherville, avait été récompensé.

Aide à la compréhension du film

L’audiodescription est une technique consistant à insérer, lorsque cela est possible et pertinent, la lecture d’un texte descriptif en vue d’améliorer la compréhension de l’action du film par un déficient visuel.

Cette description sonore s’intercale entre les dialogues et vise à rendre compte d’informations essentielles qui ne peuvent être perçues par le seul sens de l’ouïe, les décors, les paysages, les costumes, les sous-titrages.

Elle s’attache également à restituer les atmosphères, les bruits non aisément identifiables ainsi que les expressions de visage résultant du jeu des acteurs.

Source OUEST FRANCE.

Melun : Valentin et Théo, son frère handicapé, honorés après avoir fini l’Ironman de Vichy…

Valentin et Théophile sont deux frères originaires de Dammarie-lès-Lys en Seine-et-Marne.

Ils viennent de recevoir le trophée des sportifs méritants de la ville de Melun pour avoir terminé l’Ironman de Vichy.

Valentin et Théo lors de l'ironman de Vichy.

Imaginez nager 3.800 mètres, pédaler 180 km puis courir plus de 42 kilomètres… une performance qui n’est pas donnée à tout le monde. On appelle ça un Ironman et c’est l’exploit que Valentin et Théophile ont réalisé cet été, à Vichy. Mais Valentin et Théo ne sont pas des coureurs comme les autres. Car Théophile, âgé de 30 ans est atteint de paralysie cérébrale. C’est donc tracté, ou poussé par Valentin, son grand frère de 33 ans, qui est venu à bout de la course, le 25 août dernier.

Pour l'épreuve de nage, Valentin tracte Théo, installé dans un bateau. - Aucun(e)

Pour cet impressionnante performance, les deux frères, originaires de Dammarie-lès-Lys en Seine et Marne, ont reçu le trophée des sportifs méritants de la ville de Melun, vendredi soir.

Un bateau, un triporteur et un fauteuil adapté

Partis à 6h30 du matin, Valentin et Théophile ont passé la ligne d’arrivée 16h plus tard, aidés par des équipements bien spécifiques, une sorte de triporteur adapté pour la partie vélo par exemple.

Et les deux frères comptent bien rééditer leur exploit l’été prochain, lors de l’half ironman des Sables-d’Olonnes, en Vendée, le 5 juillet et de l’ironman complet de Mont-Tremblant, au Canada, le 23 août.

Valentin et Théo sur la ligne d'arrivée. - Aucun(e)

Source FRANCE BLEU.

 

Nantes. Il s’en prend à la dame handicapée qui voulait récupérer sa place de parking…

Une femme, âgée de 80 ans, a été blessée après qu’une voiture l’a heurtée, à Nantes.

Elle réclamait sa place de parking.

L’indélicat l’a insultée avant de la blesser aux jambes.

Nantes. Il s’en prend à la dame handicapée qui voulait récupérer sa place de parking

Ce n’était pas la première fois qu’un indélicat occupait sa place de parking, réservée aux handicapés.

Alors, quand cette femme âgée de 80 ans a vu une voiture qui n’était pas la sienne stationnée sur son coin de bitume, rue de Tahiti, dans le quartier du pont du Cens, à Nantes, le 18 février dernier, elle a laissé un petit mot sur le pare-brise. Cette place est réservée, y écrivait-elle, en substance. Seulement, depuis sa fenêtre, le père du propriétaire de la voiture gênante l’a vue faire. Et il a de suite prévenu son fils.

Blessée aux jambes

Ce dernier est descendu et la tension est montée. Après avoir copieusement insulté la vieille dame, selon le parquet, le jeune homme s’est installé au volant de sa Peugeot 307. Il a effectué une marche arrière avant d’enclencher la première. Il a alors heurté volontairement la victime, indique encore le procureur en charge du suivi du dossier. Cette femme, qui se déplace avec l’aide d’une canne, a été blessée aux jambes. Quinze jours d’incapacité totale de travail lui ont été notifiés.

Le suspect sous contrôle judiciaire

Le suspect, âgé de 20 ans et inconnu de la Justice, a été placé en garde à vue mercredi 26 février. Lors de sa garde à vue, il aurait reconnu les faits. Dans l’attente de son procès, pour violences aggravées, devant le tribunal correctionnel de Nantes, il a été placé sous contrôle judiciaire.

Source OUEST FRANCE.

Rochefort : une locataire expulsée à cause de son handicap…!

Une propriétaire a exigé que sa locataire handicapée « dégage » de la résidence, au prétexte qu’elle abîmait le hall d’entrée avec son fauteuil roulant.

Rochefort : une locataire expulsée à cause de son handicap

Comme chaque année, Evelyne (1) avait pris une location à Rochefort pour ses trois semaines de cure début février. Mais ce séjour lui a réservé une très mauvaise surprise. Parce qu’elle est en fauteuil électrique roulant, sa propriétaire l’a d’abord accusée « d’abîmer le hall d’entrée » de l’immeuble. Avant de carrément lui demander de plier bagage. C’était pourtant la deuxième année qu’elle occupait l’appartement de la Résidence Colbert et l’an passé, il n’y avait eu aucun problème.

La bailleuresse prétend que la résidence « n’est pas faite » pour les fauteuils. Pourtant, selon Evelyne, « l’immeuble est équipé d’une rampe d’accès et d’un ascenseur aux normes ». L’agence immobilière confirme que le bâtiment « est parfaitement accessible aux personnes handicapées ». Malgré tout, la propriétaire insiste. Evelyne a beau montrer que son fauteuil ne dégrade pas le hall, rien n’y fait. « On était dans l’incompréhension totale de cette réaction », confie la locataire.

La propriétaire a même refusé que le couple déménage dans un appartement de la même résidence, en disant qu’elle devait « dégager ». Relogés par l’agence, Evelyne et son mari ont donc atterri dans un autre immeuble. « On s’est retrouvé à décamper un samedi soir en urgence », raconte Evelyne, abasourdie. Sous le choc, elle et son mari ont rencontré le défenseur des droits, avant d’aller porter plainte pour discrimination au handicap.

Pour cette habitante des Sables-d’Olonne, l’expulsion a été une expérience traumatisante :

« La propriétaire a eu des mots très durs. Pour elle, je n’étais pas réellement handicapée car je peux parfois marcher avec des cannes »

Evelyne est atteinte, depuis plusieurs années, d’une maladie auto-immune qui l’empêche en partie de marcher et lui provoque des douleurs violentes. De ce fait, elle est reconnue invalide à plus de 80 %.

Dans la loi, refuser à une personne en perte d’autonomie un lieu ou un service est passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

(1) Le prénom a été changé

Source SUD OUEST.

Véhicules inadaptés, conducteurs maltraitants : des usagers handicapés dénoncent le service Mobibus à Toulouse…

Des personnes en situation de handicap lourd dénoncent le service de transports de Tisséo Mobibus.

Rampe d’accès inadaptée, service de réservation défaillant et conducteurs maltraitants.

Selon eux, la qualité des voyages s’est fortement dégradée.

Les véhicules de transports sont parfois inadaptés pour les fauteuils roulant électriques. Illustration / © Sébastien MORELLI

Les usagers en situation de handicap qui utilisent quotidiennement le service de transport Mobibus de Tisséo sont excédés. Depuis plusieurs années, ils se plaignent de la mauvaise qualité du service assuré par Transdev pour le compte de Tisséo. Selon les associations APF France handicap, AFMTéléthon et le Collectif Inter Associatif Handicaps 31, la qualité des prestations s’est gravement dégradée avec, notamment, la mise en place d’un nouveau système informatique de réservation.

Dysfonctionnements à répétition

Sonia Lavenir, de APF France handicap, a recueilli plusieurs témoignages d’usagers : « Certains véhicules n’ont pas de rampe d’accès adaptée, du coup, la pente est raide et le fauteuil peut se retourner à la montée. Et une fois à l’intérieur, il est courant que l’usager en fauteuil se retrouve à voyager contorsionné avec la tête qui touche le plafond ! Sans parler des conducteurs désagréables, parfois maltraitants et qui conduisent trop vite. »

« On a l’impression d’être un colis »

Sonia Lavenir poursuit : « Le nouveau logiciel Pass qui permet des réservations en ligne n’est pas fiable. C’est compliqué de modifier une réservation et souvent les chauffeurs sont en retard. Pire encore, on m’a déjà oubliée ! Ajoutez à ça que l’assistance téléphonique en ligne ne répond pas toujours ! »

Un taux de satisfaction de 15.2/20

Selon une enquête menée à l’automne 2019 auprès de 800 personnes, les usagers donnent une note de 15.2 sur 20 pour le service Mobibus. Un taux de satisfaction en légère baisse car l’an passé, la note était 15.8/20.  Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo complète : « 94% des personnes interrogées mettent au moins 10/20 au service Mobibus. Nous sommes très attentifs aux retours de ces usagers. Concernant, le logiciel Pass, on est conscient des dysfonctionnements, le prestataire est en train de faire les développements nécessaires pour que la centrale de réservations soit plus opérationnelle. »

Des véhicules homologués

Jean-Michel Lattes l’assure : « Tisséo et l’ensemble des sous-traitants qui assurent les trajets Mobibus sont tous équipés de véhicules homologués pour transporter des personnes en situation de handicap. Nous avons une flotte d’une centaine de véhicules. Si un usager constate un problème, qu’il nous le signale immédiatement. »

 

Aucune plainte pour maltraitance enregistrée

« Si des usagers ont été victimes de maltraitance de la part des conducteurs, il faut qu’ils nous en informent immédiatement. A ce jour, nous n’avons pas été informés d’un cas précis. » poursuit Jean-Michel Lattes. « Nous allons être attentifs à la formation des conducteurs, que se soit dans la manipulation ou dans le contact humain. »

Un geste commercial demandé par les associations

Selon Tisséo, les équipes de l’assistance téléphonique seront renforcées et mieux formées. Les associations à l’origine de la grogne, réclament une remise commerciale de 30% minimum sur les factures d’octobre pour dédommagement. « Nous y sommes favorables » a assuré Jean-Michel Lattes. L’échelonnement sur 6 mois du paiement des factures de novembre à janvier a également été acté.

Un transport porte à porte avec Mobibus est facturé 3.12 euros (1.50 euros pour le transport et 1.62 euros pour l’assistance). Un déplacement coûte 26 euros (25 euros sont pris en charge par Tisséo, 1 euro par l’usager bénéficiaire).

Rouen : une femme monte au sommet d’une grue pour alerter sur l’accompagnement de son fils handicapé…

Une femme est montée ce vendredi matin en haut d’une grue à Rouen.

Elle réclame un AVS pour son enfant handicapé. En milieu de journée, la mère de famille est descendue grâce à l’intervention des pompiers du GRIMP.

Rouen le 28 février 2020 : Sonia, mère d'un enfant handicapé, est restée 9 neuf heures en haut d'une grue pour alerter sur son cas et celui des autres mères qui attendent un AVS / © Richard Plumet / France Télévisions

A Rouen, ce vendredi matin, une femme est montée au sommet d’une grue, au croisement de l’avenue Jean Rondeaux et du boulevard d’Orléans. Vers 5 heures du matin, elle s’est introduite dans un chantier près de l’hôtel de police, avant de monter et de déployer des banderoles. Cette mère de famille demande un auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour son enfant handicapé, le petit Charly âgé de 12 ans, dès la rentrée de lundi. Elle est originaire d’Eu près du Tréport.

Les pompiers du Groupement de Reconnaissance et d’Intervention en Milieux Périlleux (GRIMP), soldats du feu spécialisés pour les interventions à haut risque, sont intervenus vers 13h40 sur la structure d’une quarantaine de mètres de haut pour aider la maman à descendre en sécurité. Les pompiers des casernes de Rouen Gambetta et Rouen sont mobilisés. En tout, il y a 11 pompiers et trois véhicules.

Un cadre du conseil département est aussi monté au sommet de la grue pour lui parler et lui assurer qu’un AVS serait affecté à son enfant à la prochaine rentrée.

La femme n’a pas été pas interpellée par les policiers, ils étaient simplement là pour encadrer la situation.

Descendue de la grue, elle s’explique : « On est obligés de mettre sa vie en danger pour nos enfants, il y en a qui se suicident, moi j’ai décidé de monter cette grue, détaille la dame, entourée d’une couverture de survie. Aujourd’hui, mon fils a besoin d’une AVS individuelle, pas deux. On avoir deux, c’est des méthodes de travail différentes, pour des enfants qui ont des problèmes, ce n’est juste pas possible pour leur apprentissage. » 

Une association se propose de l’aider

Suite à la publication de cet article, le collectif citoyen handicap, une association d’aide pour les parents d’enfants handicapés, a tenu a affirmer son soutien à cette maman. Le collectif se propose aussi de l’aider : « Je souhaite qu’on puisse lui apporter notre aide, notre expertise, pour l’aider à obtenir ses droits et pour l’aider en cas de poursuites », assure Meryem Duval, la vice-présidente de l’association et elle-même maman de jumeaux autistes.

Elle dénonce la situation : « Emmanuel Macron a fait des annonces sur le handicap, mais on en est très très loin. On voit la détresse des parents d’enfants handicapés. Il y a 30.000 AVS qui manquent à l’appel. On tape à toutes les portes et personne ne nous répond. Moi-même, je suis montée sur une grue pour mes enfants. Je comprends cette mère ». Le collectif mène en effet régulièrement des actions coup de poing.

Meryem Duval se dit toutefois inquiète : « Nous somme très entraînés, on sait ce qu’on fait, on ne se met pas en danger, c’est ce qui m’inquiète pour cette maman, dit-elle. C’est dangereux, il faut le rappeler ».

Pour rentrer en contact avec le collectif citoyen handicap, un numéro accessible 24h/24 et 7j/7 : 07.81.34.73.39.

Source FRANCE BLEU.

Bayeux – Handicap. Un million de vues pour le film consacré à Honorine… Vidéo…

Tournée au cours de l’été et diffusée sur les réseaux sociaux depuis octobre 2019, la vidéo consacrée à Honorine Pioger et au combat de sa famille contre le handicap a dépassé le million de vues.

Honorine et sa famille sont au coeur de ce court film documentaire diffusé sur le Net.

Avec plus d’un million de vues, dont 800 000 sur la plateforme Youtube, la vidéo consacrée à Honorine Pioger est en passe de battre des records.

« Une telle audience n’a jamais été atteinte en 20 ans de fondation Groupama, souligne Éric Pioger, le père d’Honorine. Une belle mise en lumière de ce qui se passe à Bayeux et sur le handicap ! »

Tournée au cours de l’été, cette courte vidéo met en avant le combat mené par la famille d’Honorine, pour vaincre le handicap.

Le tournage s’est déroulé au cours de l’été, dans la maison familiale et dans différents endroits de la ville.

Âgée de 11 ans, Honorine est maintenant bien connue des Bayeusains. Lorsque la jeune fille était âgée de 7 mois, ses parents ont appris qu’elle souffrait d’une lissencéphalie, une anomalie irréversible du cortex cérébral qui provoque un retard d’acquisition sur le plan moteur et sensoriel.

La vidéo visible sur le Net montre le quotidien de cette famille qui a été jusqu’à créer une école, pour dépasser le handicap.

Source OUEST FRANCE.

 

Jura : Une mère de famille se voit refuser des aides pour sa fille malentendante, elle écrit au Chef de l’Etat… Vidéo…

Le 11 février, Emmanuel Macron promettait d’aider la scolarisation des enfants en augmentant le nombre d’accompagnants à l’école.

Le même jour, Sandra Verjus, la mère d’une petite fille en situation de handicap dans le Jura, se voyait refuser cette aide.

Elle écrit au Président de la République.

Jura : Une mère de famille se voit refuser des aides pour sa fille malentendante, elle écrit au Chef de l'Etat © Laurent Brocard

« Aucun enfant en situation de handicap ne sera déscolarisé au mois de septembre prochain »,

c’est la promesse qu’a formulé le président de la République dans un discours prononcé pendant la conférence nationale du handicap, le 11 février 2020.

Le chef de l’Etat a promis 11 500 postes d’accompagnants scolaires supplémentaires d’ici 2022.

En attendant, certains parents se voient toujours refuser cette aide.
Une famille jurassienne en a fait la douloureuse expérience. A Bonlieu, non loin de Lons-le-Saunier, chez Sandra Verjus, les dossiers médicaux et les courriers s’accumulent.

Sa fille Apolline, âgée de 7 ans est malentendante. Malgré plusieurs demandes auprès de la MDPH, la maison départementale des personnes handicapées, elle n’a droit à aucune aide. Lorsque la mère de famille reçoit les lettres de refus, elle a d’abord du mal à y croire.
La famille a effectué plusieurs démarches pour sa fille : une demande d’accompagnement en classe par le biais d’un AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap), l’intervention du CEEDA, organisme spécialisé dans l’éducation pour enfants déficients auditifs, ainsi qu’une allocation pour enfant handicapé.

Le MDPH a refusé toutes les demandes, expliquant que la présence d’un AESH, n’est pas adaptée. De, même le CEEDA ne serait pas en adéquation avec les besoins d’Apolline.

« Aujourd’hui, Apolline a des difficultés dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Malgré son appareillage, elle ne parvient pas à percevoir certains sons »,

explique sa maman.

Refusant de se résigner, elle décide d’écrire à Emmanuel Macron, Président de la République ainsi qu’à plusieurs autres élus.
Recevant des retours encourageants à ses courriers, Sandra espère trouver les aides nécessaires avant la rentrée prochaine d’Apolline, qui entrera en CE2.

Selon le Président de la République, « le nombre d’enfants qui étaient en attente d’un accompagnant a été divisé par près de deux entre 2018 et 2019 », de 15 000 à 8 000, mais « on doit réussir à tomber à zéro », insiste-t-il.

 

Source FRANCE BLEU.

Limousin : pas facile de trouver un travail quand on est autiste….

Les personnes atteintes d’autisme peinent à trouver un emploi.

Une conférence sur « autisme Asperger et emploi » a été donnée à la faculté de droit de Limoges le mardi 28 janvier 2020 pour battre en brèche les idées reçues…

Limousin : pas facile de trouver un travail quand on est autiste

En octobre 2019, une équipe de France 3 Limousin avait rencontré Tom Hannane, jeune autiste atteint du syndrome d’Asperger. Après une déconvenue avec un 1er employeur, il a finalement trouvé un emploi à BRAm’FM, une radio de Tulle. Une situation qui reflète bien la difficulté d’accèder à un métier pour les personnes atteintes de tels troubles.

Autiste et sans-emploi

L’autisme est reconnu comme un handicap depuis 1996. De nombreuses personnes affectées pourraient s’insérer dans la vie active mais restent sans-emploi.

La grande majorité est sans-emploi alors que ces personnes sont très brillantes, loyales, honnêtes, s’investissent dans leur travail. (Marie-José Treuil-le-Guilloux, présidente association Actions pour l’Autisme Asperger Limousin)

Lorsque les troubles autistiques ne sont pas sévères, une personne autiste peut complètement s’épanouir dans un emploi. A titre d’exemple, il existe 400 000 autistes atteints du syndrome Asperger en France. Ils n’ont pas de déficience intellectuelle, nul besoin de gros amènagements au sein de l’entreprise, de petits suffisent :

Parfois un bureau un peu à l’écart pour le bruit, des lumières indirectes, des aides visuelles voire une liste quotidienne des tâches à effectuer…un aménagement individualisé dans l’organisation du travail. (Marc Dexet, chef de services autisme Association Pour les Jeunes Adultes Handicapés 87)

L’informatique est l’un des secteurs porteurs mais de nombreux métiers conviennent aux personnes atteintes d’autisme. L’APAJH 87 suit depuis 2 ans une vingtaine de jeunes adultes dans leur volonté de s’insérer dans la vie active aussi bien dans la grande distribution, les collectivités territoriales, l’informatique, la comptabilité voire la restauration rapide.

Des besoins, pas assez de moyens

Un accompagnement qui débute souvent par un stage dans les entreprises afin qu’elles se rendent compte de la capacité des personnes autistes. Des dispositifs légaux ainsi que des structures (Pôle Emploi, Cap Emploi, missions locales) existent afin d’inciter les sociétés à embaucher.

Cependant, mettre en lien demandeurs d’emploi et entreprises, cela demande des moyens. Rien qu’à Limoges, on estime à près de 800 les adultes autistes dont bon nombre n’ont pas accès à l’emploi, la route est encore longue…

Source FR3.