Mosnes : après les commerces, le maire va sauver l’école communale en créant un centre pour autistes…

L’école primaire de Mosnes va être rénovée, et va même bientôt être accompagnée d’un centre pour enfants autistes.

Le projet, d’un coût de trois millions d’euros, est déjà financé au deux tiers, mais le maire cherche désormais des mécènes privés.

Mosnes : après les commerces, le maire va sauver l'école communale en créant un centre pour autistes. Illustration Marche pour l'autisme en Mars 2013

L’état de l’école primaire de la commune de Mosnes, près d’Amboise en Indre-et-Loire, est préoccupant. Selon le maire du village, Christophe Villemain, il pousse même des familles à éviter l’établissement. Il est donc urgent de la remettre aux normes.  Mais, nouveauté, la nouvelle école accueillera également des jeunes autistes. Ce qui nécessite la mise en place d’un centre spécialisé et de classes privées.

Le coût du projet est d’environ 3,3 millions d’euros, un budget déjà financé aux deux-tiers. Le maire cherche désormais des fonds privés pour mener à bien ce projet et veut séduire les entreprises, tout en les sensibilisant à l’insertion dans l’emploi des jeunes autistes.

Pour cela, il organise dès le mois d’octobre des concerts dans des églises de la région, suivis de repas pour convaincre des mécènes de mettre la main à la poche, de 150 à 50.000 euros.

Le maire de Mosnes avait déjà investit personnellement 200.000 euros pour sauver deux commerces de sa commune

A la clé, une cinquantaine d’emplois qui pourraient redynamiser cette petite commune rurale. « En terme d’images, je pense que c’est déjà très très bien, pour les nouvelles personnes qui veulent s’installer dans le village. Le centre en lui-même va créer des emplois et il peut y avoir des métiers qui vont venir s’y adosser. » explique le maire.

Au début, son conseil municipal n’était pas très sûr de vouloir se lancer dans le projet. « On ne va quand même pas mettre nos enfants avec des fêlés ! » argue même un conseiller. Mais finalement, le conseil municipal et les parents d’élèves n’éprouvent pas de résistance particulière.  Et pour cause : « Les animations mises en place pour les enfants autistes vont pouvoir bénéficier aux non-autistes. Les parents ne peuvent qu’être contents de cela.  Cela tire l’école vers le haut globalement. » décrypte Christophe Villemain.

Cette nouvelle école devra être liée à une nouvelle politique d’insertion dans l’emploi des jeunes autistes. « On ne donne pas la possibilité aux enfants autistes d’accéder à la culture, à l’éducation, aux sports… Dans d’autres pays, on fait en sorte que les autistes puissent intégrer les écoles puis des entreprises. En France, on est vraiment en retard par rapport à ça. Rien que d’évoquer le mot ‘autiste’, on détourne le regard. » déplore-t-il.

Le premier concert de soutien aura lieu à Mosnes le 6 octobre 2018. A Tours, ce sera le 8 octobre, à l’église Saint-Julien.

Source FRANCE BLEU.

Le bouleversant combat d’une mère pour son enfant autiste….

« L’enfermement ». C’est le titre du premier livre de Florence Henry qui est sorti ce jeudi 30 août en libraire.

Florence Henry auteur de "L'enfermement"

Florence Henry habite Sacy entre Vermenton et Nitry. Elle explique son combat pour sortir sa fille Océane de l’autisme. « Autisme suggère prison, isolement, asocial ou encore irrécupérable et anormal. Autisme érige des murs infranchissables et enfante des îles perdues à la dérive (…) Autisme claque ses mots fouets sur les joues des parents. »

Un cri d’espoir en direction de toutes les familles confrontées au handicap

Un livre poignant où elle raconte son parcours et comment, à force de persévérance, elle a réussi à sortir peu a peu sa fille de sa bulle. Océane, âgée aujourd’hui de 17 ans fait sa rentrée en terminale S. Un cadeau  incroyable de la vie que Florence Henry a voulu partager.

« Le miracle a été plus loin que je pensais » – Florence Henry

Pendant des années cette mère a improvisé des jeux, des stratégies pour tenter de communiquer avec sa fille et de lui faire répéter des mots contre l’avis de tous :  » Quand je croisais des médecins je serrais les dents et je me disais il faut avancer. Ces épreuves ont été ma force. Toutes ces épreuves qui m’ont brûlé vive ont fait que je me suis dit il faut au moins qu’elle puisse répéter, qu’elle puisse au moins se défendre en ce monde. Après je ne me suis pas arrêtée et j’espérais un miracle comme aujourd’hui mais je ne pensais pas qu’on irait si loin. Non seulement elle est en terminale S, mais Océane est ambitieuse , plein d’humour, intelligente et elle est là surtout. »

« Les médecins me faisaient perdre espoir » – Florence Henry

Florence Henry estime que les parents doivent tout tenter pour aider leur enfant autiste malgré parfois le scepticisme des médecins : « Pendant des années j’ai été dans la solitude, à me battre sans savoir, à croiser des médecins qui me faisaient perdre espoir. J’ai vu qu’avec de l’acharnement on pouvait aller très loin. J’ai eu cette chance, j’ai ce miracle tous les matins de savoir ma fille bien, pas dans un centre, pas en train de baver  ou d’être médicamentée. 

Je me suis dit qu’il fallait que je partage çà avec d’autres familles. Il faut suivre son instinct et aller pas  à pas. On ne fait pas répéter plus de deux fois, on est toujours souriant, on félicite même si c’est raté, il faut être bienveillant et donner confiance, lui montrer que j’y crois et que tu peux y croire aussi. »

 Une habitante de l'Yonne raconte son combat pour sortir sa fille de l'autisme

Source FRANCE BLEU.

Une classe pour enfants atteints de troubles autistiques à Niort…

Dans le langage de l’Éducation Nationale, c’est une unité d’enseignement maternel. À Niort, 7 enfants atteints de troubles autistiques et âgés de 3 à 5 ans, sont scolarisés à l’école publique Jean Jaurès.

La classe pour enfants atteints de troubles autistiques à Niort / © Anthony Halpern, Francetv

C’est la deuxième rentrée pour cette structure installée dans l’école publique Jean Jaurès à Niort. Une classe qui accueille 7 enfants atteints de troubles autistiques. Elle a été mise en place par un partenariat entre l »Éducation Nationale, l’agence régionale de santé, la ville de Niort, l’ADAPEI et le groupe pluri-associatif Deux-Sèvres et Charente.
Les enfants qui y sont scolarisés disposent d’une classe, mais partagent avec les autres enfants de l’école, différents lieux, comme la cour de récréation, ou le restaurant scolaire.

 Une classe de ce type par département

L’académie de Poitiers compte au total 4 unités d’enseignement maternel.
En plus de celle de Niort, il yen a une à l’école Tony Lainé de Poitiers, une à l’école Émile Combes de Saintes en Charente-Maritime et une à l’école Pierre de Ronsard à Angoulême.
Reportage, à l’occasion de la visite du recteur d’académie, d’Anthony Halpern, Guillaume Soudat et Josiane Étienne.
Intervenant : Bertrand Roche, représentant des parents d’enfants autistes. Aurélia Laurent, directrice de l’école maternelle Jean Jaurès. Armel de la Bourdonnaye, recteur de l’académie de Poitiers.

Source FRANCE TV.

Une famille débarquée d’un avion à cause de son fils autiste…

Accompagné de ses parents et de ses frères, le jeune homme de 17 ans a pris place à bord d’un avion à Dubaï.

Mais l’équipage lui a interdit de rester à bord, malgré les avis positifs des médecins.

Une famille débarquée d'un avion à cause de son fils autiste

Exclu d’un avion car autiste. Une bien triste mésaventure est arrivée mercredi matin à la famille Kumar. Après une année passée en Nouvelle-Zélande, la présentatrice d’Euronews, Isabelle Kumar, son compagnon et ses trois enfants, étaient de retour en France, à Lyon. Mais leur trajet comportait une escale à Dubaï, avant leur point de chute final dans le Rhône. Au départ de la plus grande ville des Émirats arabes unis, la famille a logiquement pénétré dans son avion. La journaliste demande alors que son fils soit placé à côté d’un siège vide, par précaution. Car Elias, 17 ans, est atteint d’autisme: dans des situations de stress comme l’avion, il peut facilement être victime de crises.

Mais la demande d’Isabelle Kumar est immédiatement refusée par le personnel de la compagnie Emirates. Pourtant, le certificat médical du jeune homme atteste que son état clinique est «compatible» avec les vols en avion. Les parents décident d’appeler le docteur du jeune homme mais l’équipage «n’a même pas voulu lui parler», témoigne la mère de famille sur Twitter. Après quelques négociations, le staff menace de faire intervenir la police. Les Kumar quittent donc l’appareil, et se retrouvent de nouveau à l’aéroport,

«De telles situations sont difficiles à évaluer»

«Ce que ces personnels ont fait n’est pas illégal, mais ce n’était franchement pas nécessaire. Emirates a décidé de nous virer sans montrer la moindre compassion», a déploré la journaliste. Finalement, le jeune Elias, très stressé par la situation, a été autorisé à prendre… un autre vol. Isabelle Kumar, son compagnon et ses trois enfants ont passé huit heures à l’aéroport. «Avoir un enfant handicapé est un défi permanent. Être traité avec un peu de respect aiderait, mais nous n’abandonnerons pas et continuerons à voyager en famille. J’y réfléchirai cependant à deux fois, avant de choisir la compagnie Emirates…», a-t-elle écrit. Après cet évènement, les Kumar se sont vu proposer un vol pour Genève, en Suisse. La nuit d’hôtel leur a été offerte, mais pas le transfert jusqu’à Lyon (646 euros). Ils sont arrivés dans le Rhône jeudi après-midi.

Source LE FIGARO.

Hérault : une maison principalement dédiée aux autistes va voir le jour à Lunel…

L’association l’avenir des possibles lance sa maison des possibles à partir du 20 septembre.

Un véritable lieu de vie adapté à l’autisme ou encore à la phobie scolaire où une vingtaine de personnes seront accompagnées au quotidien. Un espoir et un soulagement pour leurs proches.

La maison des possibles, créée par Rachèle Couillet (au centre), elle même atteinte d'autisme ouvre ses portes en septembre. Elle profitera à une vingtaine de personnes comme Rayyan (au premier plan à gauche) dont la mère Assia (à droite) a éprouvé beaucoup de difficultés pour trouver un lieu de vie adapté à son enfant. / © F3 LR

Se sentir chez soi loin de chez soi. Si la maison des possibles devait être résumée en une maxime, ce serait peut être celle ci.

L’initiative va se concrétiser à partir du 20 septembre. 20 places ont déjà trouvé preneurs pour la bâtisse qui espère en accueillir 50.

Des travaux d’agrandissement seront prévus courant 2019.

Rachèle Couillet, la présidente de l’avenir des possibles, l’association à l’initiative du projet ne souhaite pas voir l’endroit « ajouter de la différence » en accueillant n’importe quel type d’autisme.

L’idée n’est pas de faire de différence de niveaux. Nous voulons proposer quelque chose de global pour les enfants et les adultes, grâce à des ateliers éducatifs ou via une aide à l’insertion professionnelle des adultes détaille celle qui est elle-même atteinte d’autisme.

Entre crédibilité et espoir

Une maison pour les autistes, par les autistes. La démarche est inédite en France et séduit grandement Chantal, grand-mère d’Esteban, jeune garçon qui va intégrer la structure.

Rachèle est elle même autiste ce qui donne toute la grandeur à ce projet et le viabilise. C’est un vrai appui car on peut y voir l’autisme de l’intérieur

Une initiative qui redonne également beaucoup d’espoir aux parents des autistes, peinant à trouver des établissements adaptés aux troubles de leur progéniture.

J’ai monté des dossiers prises en charge, j’ai tapé à toutes les portes et aujourd’hui que Rachèle m’ait appelé pour me dire que le centre est ouvert pour les autistes ordinaires et pas uniquement Asperger est un soulagement et j’ai enfin une solution adaptée pour mon enfant déclare, émue, Assia, maman de Rayyan, 14 ans.

Une cagnotte en ligne a été mise en place pour aider au financement du mobilier de la maison. Elle a recueilli déjà plus de 3000 euros sur les 5000 demandés.

La maison des possibles sera ouverte 7 jours sur 7, de 10 à 18h pour tous les âges.

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Autisme : attention aux pseudo-thérapies dangereuses…

La chélation est un procédé médical visant à éliminer la présence dans l’organisme de métaux nuisibles  (des métaux lourds, huile de cannabis, médicaments détournés…).

Par désespoir, certains parents se tournent vers des méthodes dangereuses pour tenter de venir en aide à leur enfant autiste.

Autisme : attention aux pseudo-thérapies dangereuses

«En tant que mamans d’enfants autistes, nous avons été alertées par des parents sur des dérives qui nous inquiètent au plus haut point», écrivent Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme, et Estelle Ast, dans leur tribune publiée le 23 juillet dans le Huffington Post . Les deux femmes y dénoncent les «pratiques alternatives», qui «aimeraient nous faire croire qu’il existe un remède miracle qui aiderait nos enfants». Le «désert médical en matière d’autisme» et l’absence de traitement poussent les familles au désespoir, expliquent-elles, et certaines recherchent de l’aide dans ces médecines alternatives dont l’efficacité n’a pas été prouvée, voire, qui peuvent être dangereuses.

La recherche offre des pistes

Il faut d’abord distinguer les pistes thérapeutiques qui font l’objet de véritables recherches scientifiques des médecines dites «alternatives» qui, elles, ne reposent sur aucune base médicale. Mais, comme le rappelle le Pr Marion Leboyer, responsable du pôle de psychiatrie et d’addictologie de l’hôpital Henri Mondor (Créteil) et directrice de la fondation FondaMental, «il n’existe aucun traitement curatif pour guérir l’autisme». En revanche, poursuit-elle, «certains symptômes associés à l’autisme peuvent être soulagés et les recherches dans ce sens doivent se poursuivre».

Quelques études encourageantes ont été publiées ces dernières années, notamment sur l’ocytocine, une hormone impliquée dans la construction de nos relations sociales. En 2012, une équipe de chercheurs du CNRS et de l’INSERM a obtenu des résultats préliminaires prometteurs avec un spray nasal d’ocytocine qui avait alors permis d’améliorer transitoirement les capacités d’interactions sociales d’une poignée d’adultes autistes. Même chose pour le bumétanide. Cela fait plusieurs années que les équipes du Pr Yehezkel Ben-Ari et du Dr Eric Lemonnier utilisent cette molécule pour tenter de faire diminuer la sévérité des troubles autistiques. Des résultats prometteurs ont été publiés en mai 2017 dans la revue Translational Pyschiatry .

«Ce sont des études très sérieuses et je ne le conteste pas», reprend Olivia Cattan. En revanche, la présidente de SOS Autisme dénonce «le grand n’importe quoi» de l’automédication dans l’autisme. «Les parents sont impatients et n’ont pas envie d’attendre la fin des essais cliniques. Ils lisent une étude et se disent «on va essayer», constate-t-elle. De plus, certains médecins «prescrivent le Burinex (nom commercial du bumétanide, NDLR) sans suivi, sans savoir si cela fonctionne», poursuit-elle.

«Des parents passent des heures et des heures à lire des choses sur internet, et certaines personnes ont bien compris que, compte tenu de leur désespoir, il existe un marché économique»

Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Un petit garçon autiste exclu du centre aéré de Saint-André…

Dans les centres de loisirs, les enfants en situation de handicap doivent faire l’objet d’une attention particulière.

Le jeune Marquettois Alexis a été exclu de son centre, à Saint-André, cet été. Un exemple que la prise en charge des enfants en situation de handicap reste délicate, rendant le dialogue difficile entre famille et centre aéré.

Alexis a été exclu pour la deuxième fois du centre aéré.

Alexis, 7 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique. Depuis ses 3 ans, Alexis passe une partie de ses vacances scolaires au centre de loisirs de Saint-André. Et pour la seconde fois depuis son inscription, il en a été exclu. «  La première fois, on m’a dit   : Alexis est dangereux pour les autres.  » s’indigne la mère de famille. Une situation qui rappelle celle de Titouan, le jeune garçon autiste privé de centre aéré début août à Lille.

À Saint-André, l’association CAP, chargée des services périscolaires pour la petite enfance affirme que c’est la première fois qu’une telle procédure d’exclusion est mise en place. «  Alexis, on l’accueille depuis qu’il est tout petit. On a un accueil spécifique pour les enfants en situation de handicap. Là, on n’avait pas les personnes adéquates. C’est un échec qu’on a vis-à-vis de cet enfant  », se désole Marine Graceffa, directrice générale de CAP.

Depuis l’année dernière, l’association a augmenté son nombre d’animateurs mais ne propose cependant pas d’accompagnement spécialisé pour les enfants en situation de handicap. «  On est à un animateur pour huit enfants pour les moins de six ans. On ne peut pas faire du un pour un  », justifie Marine Graceffa.

Source LA VOIX DU NORD.

Autisme – Jugon-Les-Lacs. Les Dulcitriplettes ont pris la route…

Les Dulcitriplettes Marylise Philippo, Solenn Poidvin et Christelle Meunier ont pris la route de leur périple lundi depuis la mairie de Dolo (Côtes-d’Armor). Durant cinq jours, les rouleuses seront les ambassadrices de l’autisme.

Un bel élan de solidarité pour Jules jeune autiste de la commune avec les Dulcitriplettes qui ont su rassembler. Dans la délégation qui les accompagne jusqu'à Granville des élus avec des vélos électriques de la station sports nature.

Ils étaient nombreux à se presser, lundi, autour d’un café caritatif, à 9 h, à la mairie de Dolo (Côtes-d’Armor).Dans une heure, les Dulcitriplettes Marylise Philippo, Solenn Poidvin et Christelle Meunier prendront la route. Durant cinq jours, les rouleuses seront les ambassadrices de l’autisme.

L’ambiance est joyeuse. Les Dulcitriplettes sont enthousiastes et pleines d’allant. Elles ont décidé d’allier sport, solidarité et convivialité. « Nous allons rouler dans la bonne humeur, sans nous prendre la tête. Nous serons suivies par deux camping-cars », a indiqué Christelle au micro.

Une autre image de l’autisme

Si Marylise est une habituée de l’asphalte avec déjà quelques périples cyclistes à son palmarès, elle connaît bien le milieu du handicap et a su motiver ces copines. Toutes les trois se sont entraînées avec d’autres cyclistes plus aguerris. Soutenues par la commune et la Station sports nature, elles ont gagné un challenge : rassembler autour de Jules et allier handicap et sport.

Applaudie et encouragée, la délégation composée de Michel, Brigitte, Stéphane, Vincent, Yohann, Guy, Roselyne, Gaëlle et Michèle s’est donc élancée pour une aventure inédite. Ewenn, 4 ans, et Noa, 7 ans ont enfourché leur vélo et avec leur maman Gaëlle, ils ont roulé jusqu’à Jugon. Sur le gilet de Noa, l’inscription « Les Dulcitriplettes, tous ensemble pour Jules. »

Première étape, Pleurtuit lundi soir puis, les Dulcitriplettes fileront déguisées sur la baie du Mont Saint-Michel et commenceront à aborder le Cotentin.Vendredi, Granville sera en vue. Le soir, les Dulcitriplettes seront au 3e Festilac. Elles ont promis de véhiculer une autre image de l’autisme et surtout l’espoir qu’un jour, enfin, il soit mieux compris et mieux accepté de tous.

Source OUEST FRANCE.

Des enfants autistes en vacances avec leurs parents se ressourcent près de Carcassonne…

En France, 100 000 enfants sont atteints d’autisme. Peu scolarisés, mal pris en charge, ils nécessitent une attention de tous les instants.

Un quotidien épuisant pour leurs parents. Près de Carcassonne, une association leur propose des séjours de repos pour toute la famille.

Pendant que leurs enfants autistes sont pris en charge par des thérapeutes spécialisés, les parents, pour se détendre, participent à des ateliers de sophrologie. / © Frédéric Desse/France 3 Occitanie

Poser les valises, oublier les soucis du quotidien pour quelques jours : un luxe pour les parents d’enfants autistes.

Au domaine de Fraisse, à 14 kilomètres au sud de Carcassonne, sur 140 hectares de bois, de prairies et de cultures gérés selon les principes de l’agroécologie, ils peuvent souffler et leurs enfants faire du bruit. Ils ne seront pas jugés.

Les enfants sont entièrement pris en charge par des thérapeutes spécialisés. Pendant que leurs parents peuvent, pour se détendre, participer à des ateliers de sophrologie.

Les activités, proposées aux enfants mais aussi aux parents, visent à créer et à développer les liens avec la nature et avec l’animal, notamment le cheval.

Des ateliers, inspirés de la méthode éducative Montessori, permettent aux enfants décident de leurs activités. Ils sont encadrés par des thérapeutes spécialisés avec une approche individualisée.

Découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.

 

Autisme : “Qui sonnera la cloche ?”, un livre bilingue pour tous les enfants…

Des écoliers de Saint-Xandre (Charente-Maritime) ont travaillé avec des enfants autistes de l’IME du Breuil pour écrire, avec des pictogrammes, leur histoire.

Le fruit de leur travail est ce livre qu’ils ont écrit et qu’ils pourront lire ensemble.

Autisme : “Qui sonnera la cloche ?”, un livre bilingue pour tous les enfants.

Porter un autre regard sur l’autisme, c’était tout l’enjeu de ce projet pédagogique porté cette année par l’école de Saint-Xandre et l’Institut médico-éducatif du Breuil, près de La Rochelle.

Durant l’année scolaire, les 31 écoliers de CM2 de la commune ont rencontré chaque semaine des jeunes autistes de l’IME tout proche. De ces rendez-vous hebdomadaires autour de la lecture, est né « Qui sonnera la cloche? ».

Ce livre collectif raconte leur expérience incroyable avec une particularité, et non des moindres : grâce à des pictogrammes, la lecture est accessible à tous les enfants, autistes ou non.

À voir les sourires sur les visages de Mehdi, Benjamin, Éléora et les autres, les enfants sont fiers du travail accompli ensemble avec leurs enseignants et l’écrivain Olivier Lebleu.

Au delà des amitiés qui se sont liées, Marie-Noéline Blanc, enseignante à l’IME du Breuil, se réjouit surtout que ce livre ait ouvert un « accès à une culture pas forcément accessible (…) un livre en pictogrammes qu’on n’avait pas à la bibliothèque« .

Les pictogrammes sont un vrai plus pour les enfants souffrant d’autisme pour les actes du quotidien par exemple.

Source FR3.