Le bouleversant combat d’une mère pour son enfant autiste….

« L’enfermement ». C’est le titre du premier livre de Florence Henry qui est sorti ce jeudi 30 août en libraire.

Florence Henry auteur de "L'enfermement"

Florence Henry habite Sacy entre Vermenton et Nitry. Elle explique son combat pour sortir sa fille Océane de l’autisme. « Autisme suggère prison, isolement, asocial ou encore irrécupérable et anormal. Autisme érige des murs infranchissables et enfante des îles perdues à la dérive (…) Autisme claque ses mots fouets sur les joues des parents. »

Un cri d’espoir en direction de toutes les familles confrontées au handicap

Un livre poignant où elle raconte son parcours et comment, à force de persévérance, elle a réussi à sortir peu a peu sa fille de sa bulle. Océane, âgée aujourd’hui de 17 ans fait sa rentrée en terminale S. Un cadeau  incroyable de la vie que Florence Henry a voulu partager.

« Le miracle a été plus loin que je pensais » – Florence Henry

Pendant des années cette mère a improvisé des jeux, des stratégies pour tenter de communiquer avec sa fille et de lui faire répéter des mots contre l’avis de tous :  » Quand je croisais des médecins je serrais les dents et je me disais il faut avancer. Ces épreuves ont été ma force. Toutes ces épreuves qui m’ont brûlé vive ont fait que je me suis dit il faut au moins qu’elle puisse répéter, qu’elle puisse au moins se défendre en ce monde. Après je ne me suis pas arrêtée et j’espérais un miracle comme aujourd’hui mais je ne pensais pas qu’on irait si loin. Non seulement elle est en terminale S, mais Océane est ambitieuse , plein d’humour, intelligente et elle est là surtout. »

« Les médecins me faisaient perdre espoir » – Florence Henry

Florence Henry estime que les parents doivent tout tenter pour aider leur enfant autiste malgré parfois le scepticisme des médecins : « Pendant des années j’ai été dans la solitude, à me battre sans savoir, à croiser des médecins qui me faisaient perdre espoir. J’ai vu qu’avec de l’acharnement on pouvait aller très loin. J’ai eu cette chance, j’ai ce miracle tous les matins de savoir ma fille bien, pas dans un centre, pas en train de baver  ou d’être médicamentée. 

Je me suis dit qu’il fallait que je partage çà avec d’autres familles. Il faut suivre son instinct et aller pas  à pas. On ne fait pas répéter plus de deux fois, on est toujours souriant, on félicite même si c’est raté, il faut être bienveillant et donner confiance, lui montrer que j’y crois et que tu peux y croire aussi. »

 Une habitante de l'Yonne raconte son combat pour sortir sa fille de l'autisme

Source FRANCE BLEU.

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