CARTE : A Nice les handicapés accèdent à la mer grâce aux « handiplages »…

A Nice la plage de Carras et celle du Centenaire sont équipées pour permettre la baignade à des handicapés.

Les handicapés et leurs familles goûtent les joies de la mer et une forme de normalité.

Handiplage de Carras

 

Une chape de béton a été coulée sur les galets pour permettre d’accéder à la plage puis à l’eau. Des plagistes expérimentés, des « handiplagistes » assurent l’accueil et le bon déroulement des baignades.  Grâce à des fauteuils amphibies adaptés, les « tiralos » les personnes à mobilités réduites peuvent descendre dans la mer et retrouver une certaine normalité.

Handiplage de Carras à nice

« C’est un peu comme un deuxième baptême »

Zina Iéna fait partie de la communauté russe de Nice. Elle est a Nice depuis 10 ans et c’est la 1ère fois qu’elle se baigne. Au moment de son entrée à l’eau, encadrée par les handiplagistes, son sourire est lumineux. « Les mots me manquent, c’est comme un second baptême! je remercie tout le monde« . Ses deux filles l’accompagnent et apprécient beaucoup cet accès à la mer rendu possible pour les personnes à mobilité réduite.

Zina plonge pour la 1ère fois, entourée de sa fille et de 3 handiplagistes

« Alerte à Malibu » à la mode niçoise pour Marie Laure

Marie Laure vient chaque année, elle est ravie de retrouver « son » personnel d’accueil, les handiplagistes! « _Quand on est dans l’eau on nage à notre guise_. et quand on a fini on les appelle et ils arrivent. regardez ils sont bâtis comme des barraques! vous avez vu comme ils sont bien faits » on dirait Alerte à Malibu! rigole-t-elle. Marie-Laure souligne que des sanitaires adaptés ont été installés. Cela rajoute à son bonheur de venir le plus régulièrement possible grâce au tram. Elle ajoute avec malice avant de se baigner « il faut que l’eau soit hyper chaude. c’est normal je suis pénible, je suis niçoise!!! »

Handiplagiste sur le site de Carras

Les Handiplagistes s’adaptent à tous les handicaps

Des handiplagistes sont missionnés pour aider des personnes en situation de handicap puis les aider à accéder à l’eau et les aider à en sortir.  Jules Mosser est de ceux là et il s’occupe avec enthousiasme des handicapés sur la plage, et il ne cache pas son plaisir de retrouver « ses » habitués. « On essaye de s’adapter à tout type de handicap. Quand on débute dans le métier on veut aider tout le monde, tout le temps. sauf qu’en fait à la fin quand ils ont besoin de nous ils nous le disent très vite  Ils disent « j’ai besoin de vous pour ça et ça » . S’l n’ont pas besoin de nous on va les embêter plus qu’autre chose, _il vaut mieux leur laisser un maximum d’autonomie »_.

Un soulagement pour les aidants et les proches

C’est à la fois une libération et un soulagement très profond pour Patrick. Il accompagne son fils lourdement handicapés. Et toute la famille  peut enfin goûter à des moments de normalité et de joie. « Sur une plage avec galets on pourrait pas le porter et prendre le risque de _le mettre à l’eau nous-même c’est trop dangereux_. Là c’est sécurisé. ça se passe bien…et il y prend goût. Il en faudrait plus! les week-end ou les périodes de vacances ce n’est pas très confortable » il y a du monde mais il insiste pour rendre hommage aux handiplagistes. »

Jacques un habitué descend à l'eau accompagné de Fabien un handiplagiste

Récit d’une descente à l’eau

Jacques est mal voyant et il a des problèmes d’équilibre. Accompagné de Fabien un handiplagiste ils descendent tout les deux à l’eau grâce à un chemin aménagé. « C’est juste une baignade. Ils  m’accompagne pour la mise à l’eau ils m’aident, il me laisse tranquille et ils m’aident pour remonter. _Dans l’eau je suis autonome_. » Fabien ne cache pas son admiration. « Pour lui les habitués sont motivés comme jamais et certains vont jusqu’au bouées de 300 mètres et rien que cela c’est très impressionnant« .

« Je nage à la vitesse de certains valides »

Avec un équipement nécessaire on peut nager comme n’importe quel valide. « Je nage à la vitesse de certains valides. quand j’ai des amis qui sont libres on se fait parfois des sorties entre nageurs expérimentés. »

Frédéric un nageur habitué de la plage de Carras

Céline Bretin chef de service sur le handicaps à la direction de la cohésion sociale et de la solidarité  nous le confirme « _On ne réserve pas c’est gratuit !_ »  » On ne présente pas de justificatif., car on peut être une personne âgée avec des difficultés sans être reconnu handicapées. A partir du moment où la personne a besoin d’accompagnement on est là! C’est aussi un espace convivial« .

Le dispositif est éphémère. Habituellement les dalles de béton sont détruites après la saison (normalement la loi littoral interdit les dalles en béton sur la plage. Mais la préfecture a accepté de laisser le dispositif pour 18 mois supplémentaires afin que les handicapés puissent continuer à profiter de la plage. L’idée pour le préfet c’est de concilier Loi littoral et accessibilité! »

Les dispositifs sont mis en place du 5 juin au 15 septembre à la plage de Carras et à partir du 1er juillet à la plage du centenaire.

Les associations d’handicapés comme « Accessibilité pour tous » reconnaissent pour leur part une étape sur le chemin d’une plus grande accessibilité. Néanmoins elles rappellent que l’accessibilité pour tous dans les lieux publics est inscrite dans la loi sur le Handicap de 2005. Les plages peuvent en faire partie.

Dans les Alpes-Maritimes d’autres municipalités ont mis en place des installations adaptées pour permettre l’accès à la mer pour les handicapés.

Source FRANCE BLEU.

 

À Sancerre, les pensionnaires de la maison de retraite sortent un CD…

L’aboutissement d’un projet qui a permis d’apporter beaucoup de soleil aux personnes âgées de l’établissement, notamment durant le confinement cet hiver…

Une dizaine de retraitées ont enregistré deux chansons qu’elles ont écrites grâce à un accordéoniste de Sancerre.

La séance d'enregistrement à la maison de retraite de Sancerre

 

Gérard Godon est un enfant du pays : l’accordéoniste est intervenu chaque semaine pour créer ces chansons avec ces résidentes depuis le mois de janvier. :  » Je me disais qu’avec ma musique je pouvais apporter un peu de bonheur à tous ces gens qui en étaient privé, notamment pendant le confinement où elles étaient privées de visites et d’animations.

Je suis devenu un habitué de la maison. J’ai été vacciné comme le personnel médical et on a mis en route cet atelier musical. On a abouti à deux chansons dont j’ai écrit les mélodies, mais ce sont les résidentes qui ont écrit les textes; Il y a une ballade dédiée au Sancerrois. On chemine de village en village : de Bué à Sancerre, en passant par Chavignol et quelques autres communes. La seconde chanson est plus poétique avec un accent écologique, je dirais. Elle s’appelle Tout au long de la rivière. » 

Reine (en blanc) est âgée de 108 ans.

Elles sont neuf au total à avoir participé à cet atelier musical, toutes pomponnées pour la séance d’enregistrement.  Quatre micros ont été installés dans la salle habituellement réservée aux activités. Reine, 108 ans, est la plus âgée. Avec ses amies, elle vit un grand moment :  » J’ai tout le temps aimé chanter, donc cela ne me change pas beaucoup. «  Marie-Thérèse, 80 ans renchérit :  » On y travaille de puis le mois de janvier, c’est donc pas une petite affaire. Et vu notre âge ! Ah oui, pour moi , c’est une fierté, parce que pendant le confinement, c’était pas gai de rester dans sa chambre.  » 

Gérad Godon était accompagné d'une violoniste pour l'enregistrement.

Anne-Marie est encore plus directe :  » Ca a changé mes idées !  » confie t-elle, un sourire dans la voix. Chanter, c’est toujours un bienfait, confirme Patricia, Aubry, responsable du service animation :  » Cela leur a permis d’oublier un peu les visites réduites et puis de réfléchir à créer les paroles. Elles y pensaient parfois la nuit. Au matin, elles me disaient, on a pensé à ça. Cela leur donner un but également, l’envie de tenir parce qu’il y avait ce cd au bout. »

Patricia Aubry, (debout à gauche), responsable du service animations a également permis au projet d'aboutir

Un troisième titre complétera le CD : un gospel enregistré par le personnel et les soignants de la maison de retraite. Ce CD sera gravé à 500 exemplaires et vendu 5 euros au profit de la maison de retraite. Il devrait être disponible début juillet dans les mairies notamment…

Source FRANCE BLEU.

Sept choses à savoir sur la star de Twitter Philousports, « Zidane du gif » qui nous a quitté…

Le décès de l’influenceur a provoqué une forte émotion sur les réseaux sociaux.

Il repose en Corse.

Philousports, figure de Twitter, mort le 19 juin 2021. A droite, on peut le voir en compagnie du footballeur André-Pierre Gignac. (JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO)

 

Il était devenu une figure de Twitter en France, avec ses quelque 275 000 abonnés, sa bienveillance inépuisable et son humour taquin mais jamais féroce. Philousports, alias Philippe Vignolo, à 49 ans, est inhumé mardi 22 juin. Devant l’émotion populaire, un livre d’or numérique a été mis en ligne par son agence de communication, et plus de 900 personnes avaient déboursé lundi soir quelque 11 000 euros via une cagnotte pour fleurir sa tombe à l’issue de la cérémonie. Franceinfo vous présente l’homme derrière les messages drôlatiques de 280 caractères.

Il était arrivé sur Twitter en 2011

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas après une glissade de Clément Poitrenaud devant sa ligne d’embut ou une conférence de presse de Raymond Domenech farcie de répliques bien senties que Philousports avait débarqué sur Twitter. Derrière le fan de sport bien connu des internautes se dissimulait un accro aux jeux vidéo, son autre grande passion. Et en ce jour d’avril 2011, le réseau PlayStation était en rade, la faute à des pirates qui venaient de rafler 77 millions de comptes, comme l’expliquait alors Le Figaro. Philippe s’était inscrit sur le réseau social pour en savoir plus. C’est peu dire que cette première expérience n’avait pas été concluante, comme il l’avait raconté à Ouest-France : « J’ouvre la page et je me dis : ‘C’est quoi ce bordel ?' » Environ 95 000 messages plus tard, en l’espace d’une décennie, « Philou » avait finalement bien apprivoisé le réseau social.

On le surnommait le « Zidane du gif »

Comme l’ancien numéro 10 des Bleus, Philousports travaillait tout en technique. Une télévision de 163 cm de long pour avoir une vision globale de l’actualité sportive. Une frappe qui finit dans les tribunes, un short qui laisse apparaître une paire de fesses, un supporter qui s’endort, un entraîneur qui se gratte là où il ne devrait pas, un président qui fait la moue : rien ne lui échappait. Repérer, isoler, publier. Il réalisait en moyenne une centaine de gifs par jour. « Je guette le petit lapsus, la petite punchline. J’ai ainsi des émotions par procuration. A cause de mon handicap, je ne peux pas les vivre. Je les vis à travers ce que je vois », confiait-il en 2016 à Libération (article pour les abonnés). L’image d’Anelka faisant sa quenelle l’avait fait connaître : « Je l’ai capturée en direct, et ça a tourné tout de suite. »

Pour ne rien rater, il payait 130 euros par mois d’abonnements et pouvait passer dix heures par jour devant un écran, calculait-il dans L’Equipe. Début 2018, patatras ! Son compte avait été suspendu par Twitter, en raison d’une image utilisée sans autorisation. Face à la puissance du hashtag #LibérezPhilou, le compte de l’intéressé avait été finalement réactivé quelques heures plus tard.

Derrière Philousports, la difficile enfance de Philippe Vignolo

Le quartier populaire de la Rose Sauvagine, à Marseille. C’est là que Philippe était venu au monde en 1971, un mois avant le terme, avec une maladie paralysante, une myélopathie, une pathologie génétique qui avait abîmé la gaine de sa moelle épinière. Dans un fauteuil dès ses 9 ans, il était relié par trachéotomie à un appareil de respiration artificielle. Son enfance avait été marquée par les violences de sa mère alcoolique et par la disparition prématurée de son père. « Je n’ai aucun souvenir de mes deux parents ensemble, pas la moindre photo où ils seraient enlacés. Je ne sais même pas si ces moments ont eu lieu », décrivait-il dans son autobiographie parue en 2019. A sa mère, il n’avait « jamais parlé de [s]a notoriété. Je ne sais pas si elle sait. Je m’en fous complètement ». Pas admis en seconde générale, il avait fait un bac pro comptable. « Quand t’es handicapé, que tu veux faire des études, c’est BEP ou CAP. C’est simple, on m’a dit : ‘Bon Philippe, ce sera le lycée professionnel. Et tu feras comptable.’ Pas de choix, rien… » Il avait fait un stage à la mairie d’Aubagne… avant de tout laisser tomber. « Je ne pouvais pas. C’était terrible (…) c’est pas pour moi de mettre des tampons sur des papiers. »

Sa chambre comme terrain du jeu

Tout ce qui faisait vibrer Philousports se retrouvait sur les murs de sa chambre d’une quinzaine de mètres carrés : des maillots signés par les plus prestigieux joueurs de foot, de handball, et de rugby, des ballons, les crampons de l’ancien attaquant belge de l’Olympique de Marseille Michy Batshuayi, devenu sa coqueluche, avec son caleçon Bob L’éponge repéré par l’œil acéré du twitto un soir de match. Sous cadre, des répliques cultes, du laïus du scribe Otis, joué par Edouard Baer dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, à la transcription du commentaire de Grégoire Margotton conclu par « Second poteau Pavaaaaaaaaaaaaard » lors du France-Argentine du Mondial 2018. De l’autre côté, transparaissait le fan de jeux vidéo, avec l’épée de Zelda, le marteau de Thor, et un poster de Hulk.

Un formidable élan de solidarité pour son fauteuil

En 2016, Philousports, déjà 50 000 abonnés au compteur, s’était rendu à l’évidence : il avait besoin d’un fauteuil électrique et non plus mécanique pour l’aider dans sa vie de tous les jours. « J’ai 15 ans dans la tête, mais 44 dans le corps », expliquait-il à franceinfo à l’époque. Son amie journaliste Lawrence Leenhardt avait lancé l’idée d’une cagnotte participative. « Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter et que, si ça se trouve, il n’aurait que 30 euros pour s’acheter un klaxon », avait raconté la journaliste. Tout faux. En moins de 24 heures, notamment grâce à l’aide de plusieurs comptes de célébrités ou de celui de l’équipe de France de football, 15 000 euros avaient été récoltés. « Je reçois en pleine gueule un tsunami d’amour, j’étais pas prêt », avait tweeté « Philou ». « Je suis touché par l’amour des messages reçus, c’est une grosse claque pour moi, Twitter n’est pas un repaire de ‘haters’ [internautes attirés par la haine et le dénigrement], contrairement à ce que certains disent », avait-il affirmé.

Le « loleur » devenu influenceur

Puis la blague était devenue de plus en plus sérieuse. Plusieurs marques avaient toqué à la porte de sa chambre. En 2018, la Ligue nationale de rugby lui avait donné les clés de ses réseaux sociaux. L’Olympique de Marseille, son club de cœur, lui avait proposé la même chose par la suite.

« Philou » avait fini par prendre une agente (Julie), s’était engagé avec PMU, Boulanger… Mais monsieur avait ses règles, comme il l’avait souligné fin 2020 auprès de Ouest-France : « Je peux vendre leurs produits. Mais en étant honnête. Je travaille avec PMU, je vais pas tweeter : ‘Les paris sportifs, c’est super, tu gagnes ta vie !’ C’est pas moi ça. Il ne faut pas que ça mette en danger le quotidien et le salaire des gens. Je ne survends pas. Je suis honnête. »

Ces partenariats lui permettaient de « vivre très bien », « suffisamment pour [s]e payer les abonnements aux chaînes de sport ». « J’étais programmé pour gagner 950 euros par mois avec les aides [allouées aux personnes handicapées]. »

En février, pour booster la campagne de vaccination contre le Covid-19, le ministère des Sports l’avait suivi avec une caméra lors de sa deuxième injection.

 

Pour l’anecdote, Emmanuel Macron lui-même voulait le rencontrer. « Le jour où il a fait la conférence sur les nouvelles lois handicap, j’ai reçu, avec le liseré républicain, un message : ‘Monsieur Macron voudrait bien vous convier à une conférence.’ Je n’y suis pas allé, avait-il révélé à Ouest-France. Je savais très bien que ma venue allait être instrumentalisée. D’ailleurs, j’ai vu, à la fin de la conférence, qu’ils ont mis deux handicapés sur l’estrade pour faire la photo… Et voilà. Après, je n’ai rien contre Macron, mais je ne veux pas servir à des fins politiques. »

Un homme avec le cœur sur la main

Malgré son succès, Philousports était loin d’avoir pris la grosse tête. Pas une remarque sur un début de melonite, bien au contraire. Tout le monde l’a toujours décrit comme un homme avec le cœur sur la main. A l’image du journaliste Antoine Maes, qui a collaboré avec le « Zidane du gif » pour le site de 20 minutes. Philousports y avait notamment commenté le Mondial 2014. Bénévolement. « La seule façon qu’on avait eue de le remercier, cela avait été de lui ramener de notre séjour au Brésil pour le Mondial un maillot de Santos [un club brésilien] et une petite boîte de chocolats, se souvient Antoine Maes, interrogé par L’Equipe. Et lui, qu’est-ce qu’il avait fait ? Il nous avait remerciés qu’on le remercie en nous renvoyant une boîte de Figolu… Il n’y en a pas beaucoup des comme ça ! »

Depuis samedi, beaucoup de ceux qui lui rendent hommage y vont eux aussi de leur petite anecdote. Vanessa Le Moigne, journaliste à beIN Sports, a évoqué les innombrables échanges avec celui qu’elle décrit « comme un grand frère ». « Il disait qu’on lui donnait de la force. C’est lui qui [en] donnait« , souligne-t-elle. Car Philousports était toujours là pour tout le monde.

Source FRANCE INFO.

Le développement du Paratennis passe par l’échange entre valides et personnes en situation de handicap…

La Fédération française de tennis souhaité développer son activité Paratennis qui ressemble le tennis fauteuil et le tennis pour sourds et malentendants.

Pour cela, elle demande à ses structures régionales de favoriser des échanges entre valides et personnes en situation de handicap.

Christophe le Pallemec effectue un gros travail de sensibilisation

 

Le développement du Paratennis est aussi une mission que souhaite honorer la Fédération française de tennis (FFT). Pour y parvenir, elle fait appel à ses structures régionales pour aller à la rencontre du grand public et ainsi organiser des échanges entre les personnes valides et celles en situation de handicap : «Cela permet aux valides de mieux comprendre et changer leur vision du handicap. C’est ce qui m’intéresse aussi au-delà du sport », Christophe Le Pallemec, du Comité de Meurthe-et-Moselle de tennis.

« Sensibiliser les plus jeunes »

La pédagogie est l’outil principal pour favoriser ces échanges dans les écoles ou encore dans les centres de rééducation ou il faut aller convaincre : «Il est important de sensibiliser déjà les plus jeunes, c’est pour cela que nous irons dans les écoles. Nous irons également  dans les centres de rééducation pour faire des démonstrations et montrer qu’il est possible de jouer au tennis malgré un handicap », Christophe Le Pallemec.

Les clubs doivent entrer dans la danse

Autre axe de travail, amener les clubs à s’ouvrir aux futurs pratiquants du Paratennis : «Beaucoup de clubs ont peur du handicap et pensent qu’ils sont incapables d’accueillir, c’est pour cela que nous essayons de sensibiliser les dirigeants et les enseignants en leur disant que cela est possible», Christophe Le Pallemec.

Source LE PARISIEN.

Déconfinement : « On reprend goût à la vie », témoignent les nageurs, heureux de retrouver leur piscine…

Des impatients très matinaux attendaient devant les piscines couvertes pour plonger dans les bassins en ce mercredi de réouverture.

Nageur débutant dans une piscine publique pour apprendre à nager et ne plus avoir peur de l'eau, le 10 octobre 2019. (XAVIER GRUMEAU / FRANCE INFO)

 

« 6h37 à ma montre », lâche Geoffrey, tout heureux. Moins d’une demi-heure avant l’ouverture de la piscine Georges Vallerey, dans le 20e arrondissement de Paris, le nageur très impatient est seul devant les portes. La réouverture des bassins est permise par l’avant-dernière phase du déconfinement, mercredi 9 juin.

« Cela fait huit mois que je n’ai pas nagé et je voulais être le premier, je voulais être sûr d’ouvrir la saison. Si on veut rentrer dans son maillot, il faut se dépêcher », poursuit le sportif. « Travailler le bikini-body ? Pourquoi pas. Un string ficelle ça peut passer, plaisante Geoffrey. C’est pas parce que je fais 1m88 et que je suis un peu barbu que ça passe pas, je travaille aussi mon summer-body. »

« Cela me manquait d’extérioriser, de faire un petit peu d’activité et on a quelques kilos en trop à perdre avant l’été. »

Geoffrey, nageur

franceinfo

Malgré l’excitation, Geoffrey ne veut pas prendre de risque pour cette reprise. « Je vais essayer de faire 20 minutes, parce que d’habitude j’en fais une quarantaine, mais comme là c’est une reprise, je vais essayer de ne pas me blesser bêtement et échelonner ça tous les deux jours. On reprend goût à la vie », conclut-il, radieux.

Jean-Pierre est tout aussi matinal. Il a ressorti son sac-à-dos de piscine resté au placard depuis huit mois. « J’ai hâte. Je ne sais pas combien de temps elle ouvre. Ah, ce n’est qu’une heure ? Je nagerai donc une heure », enchaîne-t-il sans que la nouvelle ne semble doucher son enthousiasme.

Un nouveau protocole à respecter

Quand les portes s’ouvrent enfin, ils sont plus d’une dizaine. Tous se soumettent aux nouvelles règles : QR code à scanner à l’entrée pour être alerté en cas de cas de Covid-19, masque à garder jusqu’aux vestiaires. Après quoi, le grand bassin de 50 mètres est tout à eux pendant une heure.

Après avoir enchaîné les longueurs, Jean-Pierre livre ses premières impressions. « Cela fait du bien ! C’est frustrant, parce qu’on ne nous a donné qu’une heure, mais c’est déjà ça de pris. Cela fait plaisir de retrouver le bassin, l’eau, les nages, on retrouve les repères. Il fallait reprendre le souffle, mais ça y est », glisse-t-il.

Même son de cloche du côté d’Anthony, un nageur en manque : « Je suis très heureux, ça faisait six mois que je n’avais pas nagé, donc c’est une vraie émotion, une vraie joie, une vraie excitation. Par contre, au début, ça prend un petit temps avant de se remettre dans le bain, mais au bout de quinze minutes, j’étais très heureux. Et je vais revenir très vite. »

« Il ne faut pas trop forcer, essayer de nager entre trente minutes et une heure, privilégier le dos, la brasse. Faire des petits exercices de fractionnés pour réhabituer le cœur à l’effort. »

Hugo, maître-nageur

franceinfo

Un plaisir partagé par Hugo, le maître-nageur, qui conseille tout de même une reprise en douceur. « On est très content de reprendre les cours avec les enfants, les adultes, les cours d’aquagym. On est tous très heureux de retrouver le public. » Les nageurs semblent comblés. La piscine est désormais accessible à tous, mais avec une jauge de 50% dans le bassin à respecter. Le retour à la normale devrait se faire fin juin, si la situation sanitaire le permet.

Source FRANCE INFO.

HANDICAP Saint-Hilaire-de-Brethmas accueillera la première aire de jeux inclusive du département…

Après des années de combat, Hugo Carré touche enfin au but. Papa d’un enfant porteur de handicap, le président de l’association « Au cœur de nos différences » milite pour la création d’aires de jeux adaptées dans le Gard, qui en est à ce jour totalement dépourvu.

Avec le soutien de la municipalité Saint-Hilairoise, la donne va bientôt changer.

HANDICAP Saint-Hilaire-de-Brethmas accueillera la première aire de jeux inclusive du département

 

Le 8 mars dernier, les maires du Gard, l’agglomération d’Alès, Nîmes Métropole, le conseil départemental du Gard et de l’Hérault, ainsi que la région Occitanie, entre autres, ont reçu une lettre adressée par l’association alésienne « Au cœur de nos différences », présidée par Hugo Carré. Un écrit dans lequel figurait le projet de création d’aires de jeux adaptées pour les enfants handicapés. Un prototype inclusif s’appuyant sur la réussite de la ville de Vannes en Bretagne qui, en novembre 2019, s’est dotée de la première aire de jeux inclusive de France, regroupant sur plus de 750 m², près de cinquante activités ludiques.

Maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas, Jean-Michel Perret a été le premier à dégainer : « Nous n’y avions pas du tout pensé. Mais c’est une idée géniale alors on a foncé ! » Conseillère municipale déléguée à la petite enfance et au handicap, Isabelle Valy s’est naturellement emparée du projet. Après avoir pris le temps de la réflexion, le site du Mas Bruguier, qui abrite le centre de loisirs, à deux pas de l’ancienne route de Nîmes, s’est imposé comme l’emplacement idéal. Outre sa surface estimée à environ 3 000 m², « c’est un lieu qui a pas mal d’avantages », d’après l’édile saint-hilairois, mentionnant la présence sur place de « toutes les commodités dont les toilettes pour lesquelles l’accessibilité va être adaptée ».

Livraison fin 2022 ?

Seul bémol, le parking, « un peu petit », mais qui n’inquiète pas pour autant Jean-Michel Perret : « On a une bonne réserve foncière, on va faire ce qu’il faut avec l’Agglo. » Après des années de militantisme en faveur de l’inclusivité, « à ne surtout pas confondre avec l’accessibilité », Hugo Carré est un président d’association heureux d’un tel dénouement. 17 structures comprenant des associations ainsi que des professionnels de santé ont été invitées à se mettre autour de la table pour coconstruire cette future aire de jeux dont la livraison est espérée pour le deuxième semestre de l’année 2022 dans le meilleur des cas.

Parce qu’il faudra sans doute débourser près de 200 000 euros pour se doter d’une telle structure « évolutive et amenée à accueillir des animations », la commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas ne pourra pas assumer seule le poids du financement. « On ira taper à toutes les portes », promet le maire, qui a pensé à l’installation de tables de pique-nique adaptées pour faire de cet espace un lieu de vie à part entière. Car au-delà du bénéfice direct pour les enfants qu’il qualifie de « différents », Hugo Carré voit plus loin : « C’est la possibilité de réunir dans un même espace des enfants non valides et des enfants valides. Seule cette cohabitation précoce contribuera à offrir à ces derniers un autre regard sur le handicap une fois adultes. »

Comblé à l’idée d’accueillir la première aire de jeux inclusive du Gard, Jean-Michel Perret n’a pu s’empêcher d’avoir une pensée pour « un Saint-Hilairois qui a mis 20 ans avant de pouvoir rapatrier dans le Gard sa fille polyhandicapée », celle-ci se faisant sans cesse chiper sa place dans une structure adaptée du département qui aurait pu l’accueillir. Ce qui fait dire à l’élu qu’il reste « beaucoup à faire en matière de handicap ». Assurément, implantée au cœur d’une Agglo qui compte pas moins de 130 000 habitants, la structure trouvera son public. « Et si on peut être démonstrateur en sensibilisant d’autres élus, alors tant mieux », conclut Jean-Michel Perret.

Source OBJECTIFGARD.

 

À Carpiquet, malgré son handicap, il veut devenir pilote…

Florent Tarlie a découvert le monde de l’aéronautique en étant valide. Aujourd’hui paraplégique, il a décidé de passer son brevet ULM à Carpiquet (Calvados).

Florent Tarlie est impatient de pouvoir décrocher ce brevet d’ULM.

 

Sa passion pour les airs, il l’a depuis tout jeune. Âgé de 12 ans, Florent Tarlie se rend à l’aérodrome d’Alençon lors d’une journée portes ouvertes. « Dès lors, je n’ai qu’une seule idée en tête : passer mon BIA (Brevet d’initiation aéronautique). Ce brevet est un diplôme français qui assure les bases d’une culture générale dans le domaine aéronautique. » Ce brevet en poche, il veut aller plus loin, plus haut…

Un projet retardé

Ensuite, Florent veut passer son PPL (pilote privé libre). « La licence de pilote privé permet de piloter des avions à moteur, selon les règles de vol à vue. » Hélas pour lui, il ne pourra pas aller au bout de ce projet, ses parents n’ayant pas les moyens de le financer. Puis, après un accident, il devient paraplégique en 2013… Son rêve de voler est abandonné.

Durant quelques années, il lui est impossible d’espérer voler. « Je ne connaissais pas de structure qui me permettait de continuer ma passion, mon rêve. » En arrivant sur Caen, un ami lui fait découvrir l’aéro-club Côte de Nacre de l’ASPTT Caen. « Très vite, je suis accueilli par les adhérents et j’apprends que ce club est agréé handivol. »

Grâce à cela, Florent décide de renouer avec son projet d’adolescent. « Et c’est ainsi que depuis le mois de mars, j’ai entamé ma formation ULM sous les conseils de Dominique, initiateur au club. » La formation à Carpiquet devrait se finir d’ici quelques mois (entre 20 et 70 heures sont nécessaires), selon les progrès de Florent mais aussi de ses moyens financiers (un brevet ULM coûte 3 000 €). « J’espère le décrocher avant la fin de l’année. »

Source OUEST FRANCE.

Handicap : Metz-Nancy Sourds Football recherche des joueurs sourds ou malentendants…

Créée en 2020 de la fusion entre l’Association Sportive et Loisirs des Sourds de Nancy (ASLSN) et l’Union Sportive et Loisirs des Sourds de Metz (USLSM), Metz-Nancy Sourds Football recherche des joueurs, sourds ou malentendants, pour agrandir son équipe.

Journée de détection au Metz-Nancy Sourds Football le 31 mai 2021.

 

Comme elle l’indique sur sa page Facebook, pour la saison 2021-2022, l’association Metz-Nancy Sourds Football est en quête des joueurs sourds, ou malentendants, à partir de 16 ans. MNSF peut accueillir des personnes sachant bien communiquer en langue des signes ou pas du tout, ou bien ayant une justification du handicap au minimum à cinquante-cinq décibels aux deux oreilles.

A sa création en 2020, par la fusion de l’Association Sportive et Loisirs des Sourds de Nancy (ASLSN) et de l’Union Sportive et Loisirs des Sourds de Metz (USLSM), Metz-Nancy Sourds Football comptait vingt joueurs. Le club a joué trois matchs malgré la saison blanche.
Pour 2021-2022, pour diverses raisons, au moins cinq des licenciés vont quitter le club. Composé de joueurs venant de Nancy, Metz, des Vosges, de Strasbourg et de Paris, MNSF peine à recruter et notamment des joueurs messins et nancéiens. Il a aussi perdu récemment quelques bons joueurs et le niveau risque de baisser la saison prochaine. MNSF n’a plus qu’un attaquant.

« On a appris qu’il y a des bons joueurs de haut niveau sourds ou malentendants, qui jouent dans les clubs entendants en Lorraine, mais qui ne connaissent pas la communauté sourde », explique le responsable, Ludovic Gérard. « Ils seront les bienvenus dans notre association, peu importe s’ils ne maîtrisent pas la langue des signes. »

Concilier foot et handicap

Aujourd’hui, certains sourds ont du mal à s’intégrer dans la société sportive car il y a la barrière de communication. Certains entraîneurs ne leur prêtent pas attention. Il en est de même parfois pour leurs coéquipiers. Le fait de ne pas entendre semble les exclure de facto.

« C’est important pour les jeunes sourds d’être bien dans leur peau. »

Ludovic Gérard

« Quand elle avait 6 ans, ma fille sourde adorait le football », ajoute Ludovic Gérard. « Elle a joué dans un club entendant, mais maintenant elle n’aime plus le foot, car elle se sent exclue : les cadres ne faisaient pas l’effort de communiquer en langue des signes et ses camarades non plus. »

Educateur spécialisé, Ludovic Gérard a décidé de se battre pour que les sourds puissent être mieux intégrés dans la société sportive, avec les entendants et voir leur niveau progresser. Sourd lui-même, il a joué dès tout petit dans un club, à Fléville-devant-Nancy et changé plusieurs fois d’équipe. Il n’a jamais eu de difficulté à s’intégrer, grâce à ses efforts.

« C’est important pour les jeunes sourds d’être bien dans leur peau », conclut-il, « et de ne pas se sentir exclus ».

Source FR3.

A Boos, personnes handicapées et personnes valides jouent ensemble au tennis de table…

Le club de tennis de table de Boos a créé en septembre dernier une section handisport mixte, ou valides et personnes handicapées s’entrainent ensemble et s’affrontent.

Les personnes valides jouent parfois assises sur des ballons pour affronter des personnes handicapées.

 

Quand le handicap s’efface, que personnes valides et personnes handicapées font du sport ensemble. Ce vendredi, c’était la journée mondiale consacrée à la mobilité des personnes handicapées et l’accessibilité.

A Boos, le club de tennis de table a créé en septembre dernier une section mixte handisport, ou valides et personnes handicapées s’entrainent et jouent ensemble. 

Parmi les joueurs, Joël Le Corvec, 77 ans, 63 ans de tennis de table. Il a des difficultés à marcher depuis l’enfance, il a eu une coxalgie à 3 ans, une maladie qui touche les articulations des hanches. Il a commencé à marcher à 9 ans, mais se déplace difficilement.

Avant, il devait s’adapter, mais depuis quelques années, la société s’est adaptée aux différents handicap selon ce Rouennais

Source FRANCE BLEU.

Perpignan : une école ouvre le pilotage aux personnes en situation de handicap…

L’aéroclub Perpignan Hélico Avion permet de se libérer de son handicap en prenant les commandes d’un ULM.

Avec le soutien de la FFPLUM et du Comité Départemental HandiSport.

Perpignan : une école ouvre le pilotage aux personnes en situation de handicap

 

PH, école de pilotage situé à l’aéroport de Perpignan vient d’inaugurer ce week-end, un ULM adapté à un public à mobilité réduite. Il sera ainsi possible de proposer dans le département des Pyrénées-Orientales, des formations au pilotage aux personnes en situation de handicap. Elles pourront découvrir des sensations jusque-là inaccessibles et pourquoi pas à terme décrocher une licence de pilote ULM.

Jean-Claude en a fait l’inédite expérience

Après la visite des locaux et un briefing préalable, il a pu se glisser à bord de l’appareil en place gauche : la place du pilote ! Encore quelques explications sur le fonctionnement des commandes, puis c’est en présence de l’instructeur, qu’il s’est envolé dans le ciel Perpignanais. Une expérience inédite et riche en émotions.

Laissez votre handicap au sol afin de vivre des moments de liberté sans égal. Renseignements : perpignan.helico@gmail.com et 06 16 37 14 98.

Perpignan : une école ouvre le pilotage aux personnes en situation de handicap

Source LA SEMAINE DU ROUSSILLON.