Alzheimer : un essai clinique évalue un dispositif médical ciblant l’axe cerveau-intestin…

Le CHU de Montpellier a débuté une étude pilote évaluant l’efficacité d’un nouveau dispositif médical développé par la société REGEnLIFE.

Associant un casque et un plastron abdominal, l’appareil cible en même temps le cerveau et l’intestin.

L’étude recrute des patients volontaires atteints de la maladie d’Alzheimer entre 55 et 85 ans, disponibles 25 minutes par jour, 5 jours par semaine, pendant deux mois.

Alzheimer : un essai clinique évalue un dispositif médical ciblant l’axe cerveau-intestin

L’essai thérapeutique se déroule au Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) au sein du département de Neurologie du CHU de Montpellier. Le Pr Audrey Gabelle, responsable de l’équipe, va étudier les effets thérapeutiques de cet appareil médical.

Depuis le mois de septembre, des volontaires, âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade léger à modéré sont recrutés. Les patients bénéficient de séances quotidiennes (25 minutes par jour, 5 jours par semaine) avec le dispositif REGEnLIFE pendant 2 mois.

Les patients sont évalués par des tests cliniques, neuropsychologiques, et imagerie en IRM pendant 3 mois. Actuellement, les patients présentent une bonne acceptabilité du traitement.

Les patients souhaitant participer à ce projet, sont invités à contacter l’équipe du Pr Audrey Gabelle (etudes-prevention-cmrr@chu-montpellier.fr ou 04 67 33 04 04).

Vers de nouvelles hypothèses sur la maladie d’Alzheimer

Pas de médicaments remboursés actuellement

Avec près de 1 million de malades d’Alzheimer en France alors que 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, l’épidémiologie est galopante et l’impact économique et sociétal est immense. Aujourd’hui, les médicaments prescrits dans le cadre de la maladie d’Alzheimer ont été déremboursés par la Sécurité Sociale. Suite à plusieurs échecs thérapeutiques, aucun nouveau traitement médicamenteux n’est aujourd’hui en mesure d’arriver rapidement sur le marché, mais cela permet aux industriels et aux chercheurs d’émettre de nouvelles hypothèses sur le traitement de la maladie.

L’importance du microbiote dans la maladie d’Alzheimer

Le microbiote intestinal humain, anciennement appelé flore intestinale humaine, est l’ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le tube digestif humain. Il ne s’agit pas uniquement de bactéries intestinales, mais celles de tout le système gastro-intestinal.

Au regard de l’importance, maintenant démontrée, du rôle du microbiote intestinal dans de nombreux troubles neurologiques, celui-ci pourrait désormais être considéré comme une nouvelle cible thérapeutique pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. De plus, la combinaison de multiples cibles apparaît actuellement comme une possible stratégie thérapeutique des troubles aussi complexes que les atteintes neurodégénératives. Ainsi, le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle majeur dans les maladies neurodégénératives, qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson.

Afin de répondre à des enjeux de santé publique liés à une maladie qui touche des sujets âgés et fragilisés, la société REGEnLIFE a opté pour le développement d’une technologie non-invasive, à priori sans ou avec peu d’effets indésirables et peu contraignante pour le patient. Egalement, le coût du traitement est prévu pour être accessible aux patients et aux systèmes de santé pour un déploiement à grande échelle. Il s’agit d’une technologie inédite en photothérapie.

Pour cela, l’entreprise est partie de l’hypothèse que l’axe cerveau-intestins est impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou du vieillissement cérébral ; et que certaines formes d’émissions électromagnétiques pourraient permettre de prévenir voire de traiter de manière non-invasive cette maladie. L’innovation a été testée à travers des expérimentations précliniques aux résultats probants et prometteurs.

A l’origine de la technologie : Une startup de Montpellier

Suite à différentes études, l’entreprise REGEnLIFE a développé un prototype dédié au traitement de la maladie d’Alzheimer avec des résultats prometteurs sur la mémoire tout en impactant le microbiote intestinal. Ainsi, REGEnLIFE a participé en octobre 2018 à la conférence internationale Clinical Trials in Alzheimer’s Disease (‘Etudes cliniques pour la maladie d’Alzheimer’) à Barcelone. Des équipes cliniques du monde entier se sont réunies pour échanger leurs derniers résultats dans l’objectif d’identifier les stratégies thérapeutiques de demain. REGEnLIFE a ainsi saisi l’opportunité de présenter en avant-première ses derniers travaux scientifiques menés avec les sociétés Amylgen (Montpellier) et Vaiomer (Toulouse). Ces travaux ont également été présentés au congrès Photonics West à San Francisco début février 2019.

La société REGEnLIFE, dirigée par Guillaume Blivet, est incubée au BIC Montpellier et a obtenu le prix du   « produit du futur de l’année » au concours des Inn’Ovations en région Occitanie. Pour poursuivre ses développements, la société vient de finaliser une levée de fonds. Etant donné que les démences de type Alzheimer représentent plus de 45 millions de cas dans le monde, et que, face à cet enjeu sociétal majeur, la réussite de REGEnLIFE pourrait avoir des retombées importantes en termes d’activités.

Le CMRR du CHU de Montpellier

L’expertise de l’équipe du Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du CHU de Montpellier est centrée sur la prévention des facteurs de risque de déclin cognitif, le diagnostic et la prise en soins des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Dès les stades précoces de ces affections, dès le stade de plainte cognitive et même, en amont, chez les sujets à risque de développer la maladie, des axes de prévention et des projets de soins et de recherche innovants sont proposés aux patients. Chaque personne étant unique, le CMRR vise une prise en soin personnalisée soutenue par une équipe multidisciplinaire et une collégialité de l’expertise.

La société REGEnLIFE

La startup Montpelliéraine REGEnLIFE fait partie du BIC de Montpellier, classé deuxième meilleur incubateur mondial, et bénéficie du soutien de Bpifrance et de la Région Occitanie. L’objectif de REGEnLIFE est d’apporter des traitements innovants dans le domaine de la Neurologie et de développer des solutions médicales où il n’en existe pas et avec peu ou pas d’effets secondaires.

Pour plus d’informations : www.regenlife.com

Source SANTE MENTALE.

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d’œstrogènes chez la femme enceinte…

« Cette nouvelle découverte appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme ».

"Cette nouvelle découverte appuie l'idée que l'augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l'une des causes possibles de l'autisme".

Un taux élevé d’hormones pendant la grossesse pourrait être lié à la naissance d’enfants autistes, suggère une étude anglo-danoise. Ces résultats s’avèrent similaires à une précédente recherche réalisée en 2015 sur le lien entre autisme et hormones sexuelles mâles.

En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) touchent environ 700.000 personnes, dont 100.000 âgées de moins de 20 ans, estime l‘Inserm. Bien que ces troubles neuro-développementaux soient en grande partie génétiques, les scientifiques continuent d’explorer des pistes afin de déterminer les autres causes éventuelles de TSA.

C’est précisément l’objectif d’une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Angleterre) et du Statens Serum Institut (Copenhague, Danemark), qui publie une nouvelle étude dans le journal Molecular Psychiatry.

En 2015, ces mêmes chercheurs avaient réalisé des travaux montrant que les androgènes, hormones stéroïdiennes qui favorisent le développement sexuel des mâles, étaient plus élevés au stade foetal chez les enfants qui ont développé de l’autisme à la naissance.

Pour cette nouvelle étude, les scientifiques ont réitéré leur expérience, mais en étudiant cette fois la présence d’oestrogènes, hormones naturellement sécrétées par les ovaires.

L’origine de ces taux élevés d’hormones reste à déterminer

Leurs recherches ont porté sur l’analyse du liquide amniotique de 98 femmes enceintes dont l’enfant à naître était autiste, tout en les comparant à 177 autres grossesses qui ont donné naissance à des enfants non autistes. L’objectif était d’évaluer les niveaux de quatre types d’oestrogènes (oestriol prénatal, œstradiol, œstrone et sulfate d’œstrone).

Au fil des recherches, les auteurs de l’étude ont constaté que le lien entre taux élevés d’œstrogènes avant la naissance et probabilité d’autisme était encore plus important que celui des taux élevés d’androgènes observés dans l’étude réalisée en 2015.

« Cette nouvelle donnée appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme. La génétique en est une autre et ces hormones interagissent probablement avec des facteurs génétiques qui affectent le développement du cerveau fœtal », explique le professeur Simon Baron-Cohen, directeur du Centre de recherche sur l’autisme de l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude.

Les recherches n’ont toutefois pas pu déterminer si ces taux élevés d’hormones provenaient de la femme enceinte, du foetus ou encore du placenta. « La prochaine étape devrait consister à étudier toutes ces sources éventuelles et la manière dont elles interagissent pendant la grossesse », précise Alex Tsompanidis, doctorant à l’université de Cambridge qui a participé à l’étude.

Source LA DEPÊCHE.

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte…

Des habitants de l’Ain ont déposé une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » le 19 août.

La première dans le dossier des « bébés sans bras ».

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte.

« Nous souhaitons que des investigations approfondies soient conduites par un magistrat instructeur indépendant et spécialiste des questions sanitaires et environnementales« , a indiqué le 19 août l’avocat Fabien Rajon. Ses clients, une famille de l’Ain, vient de porter plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » après qu’un de ses enfants est né avec une malformation des bras [une agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS), ndlr]. La plainte a été déposée au parquet de Marseille, dont le tribunal de grande instance dispose de l’un des deux pôles de santé publique.

« Des questions quant à l’impartialité des investigations »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Toutefois, en octobre, Santé publique France a affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts a estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. Cependant, plusieurs familles « se posent des questions quant à l’impartialité des investigations » d’après Me Fabien Rajon.

Le même comité, constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a également enquêté dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, il a recommandé de mener des investigations complémentaires, et, pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour achever le recensement des cas et statuer sur un éventuel « excès« .

Source FRANCE INFO.

My Urgence, l’application qui vise à désengorger les hôpitaux…

Cette appli, imaginée par un ancien urgentiste d’Argenteuil, est gratuite et vous indique le temps d’attente dans les différents services d’urgences de France.

 My Urgence, l’application qui vise à désengorger les hôpitaux

Mercredi 14 août, devant les Urgences d’Argenteuil. Il est près de 19 heures et Grégory Demoy, 27 ans, boit un énième soda en attendant sa petite amie. « On est arrivés à 15 heures. Ma copine vient seulement d’être prise en consultation », souffle Grégory. « Je suis ambulancier, l’attente aux Urgences, je connais bien… Un peu trop même. » Et si une application lui permettait de connaître, pour chaque établissement de santé, le temps d’attente ? « ça serait une bonne chose. C’est pénible de venir et de ne pas savoir quand on va être pris en charge. Ça pourrait être utile pour plein de monde. »

Cette application gratuite existe depuis quelques semaines et est disponible sur les Apple et Google Store. Son nom? My Urgence. « Le principe est simple : l’application vous donne le temps d’attente des 24 000 établissements de santé de France, Corse et DOM-TOM compris, et propose, près de chez vous, les alternatives possibles en fonction de votre souci de santé », détaille le Dr Abdelkader Louiz, 56 ans, médecin psychiatre à Argenteuil et… ex-urgentiste, à l’origine de cette application.

L’idée lui est venue il y a quelques années : « Je travaillais aux urgences et je trouvais intéressant l’idée d’une application pour informer en temps réel les utilisateurs des délais dans les établissements de santé. »

My Urgence, l’application qui vise à désengorger les hôpitaux. LP/A.G.

« En cas d’urgence vitale, les utilisateurs sont invités à joindre le Samu »

Sur le papier, l’idée est séduisante, restait à la mettre en forme. Le Dr Louiz s’entoure de deux jeunes hommes : Youssouf Mahdjour, 32 ans, entrepreneur et Thomas Vernhes, 22 ans, étudiant et chef du projet pour la partie technique. Pendant deux ans, les trois hommes vont enrichir le principe de base : « On a été frappé de voir qu’il existe des alternatives aux urgences avec les maisons de santé de garde », explique Youssouf Mahdjour. « Bon nombre d’usagers des urgences pourraient y aller mais ils n’y vont pas car ils ne les connaissent pas. »

L’application, intuitive, localise autour de vous ces alternatives. Elle indique également les spécialités des établissements. « Attention, notre application ne fait pas de diagnostic. En cas d’urgence vitale, les utilisateurs sont invités à joindre le Samu », précise le Dr Louiz. Une simple pression sur l’application et le téléphone appelle le 15.

Ils ont investi près de 100 000 €

Autre développement né de leurs réflexions : « on voulait une application participative », souligne Thomas Vernhes. « Aujourd’hui, l’application donne le temps d’attente moyen par établissement en fonction de données officielles. À terme, ce temps sera le fruit de la participation des utilisateurs, qui, en cliquant, indiqueront l’heure d’arrivée et l’heure de prise en charge.» Pour l’heure, l’application compte un millier d’utilisateurs.

Mais les trois hommes, qui ont investi près de 100 000 € dans l’application, ont de l’ambition : « L’Etat travaille actuellement au plan Santé 2022. On aimerait que notre appli puisse être utile. On pourrait imaginer que les infirmières d’accueil et d’orientation, qui sont chargés de dispatcher les patients dans les hôpitaux, soient celles qui indiquent, via leur ordinateur, les temps d’attente. » Fort de son expérience et du retour de collègues urgentistes, le Dr Louiz y croit.

« À la rentrée, on va se mettre en relation avec le ministère de la Santé, l’agence régionale de santé (ARS) pour voir si un partenariat est possible. Tout le personnel médical que je rencontre me dit que c’est une excellente idée, il n’y a pas de raison que l’application ne séduise pas les instances nationales. »

Source LE PARISIEN.

Médecins et hospitaliers veulent forcer les labos à faire des stocks pour éviter les pénuries de médicaments…

Les signataires de la tribune constatent que les signalements de pénurie sont vingt fois plus nombreux qu’il y a dix ans.

Médecins et hospitaliers veulent forcer les labos à faire des stocks pour éviter les pénuries de médicaments.

Une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers se sont inquiétés, dans une tribune au Journal du dimanche, de récentes pénuries de médicaments, et ont appelé à imposer aux laboratoires la constitution de stocks pour les remèdes les plus cruciaux. « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient », affirment les 26 signataires, qui s’inquiètent que 868 « signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement » aient été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit « vingt fois plus qu’en 2008 ».

Or « les malades sont les premières victimes » de ces pénuries concernant « des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux… », ajoutent-ils. « Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu coûteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée », ajoutent-ils.

Rapatrier la production en Europe

Les signataires demandent que soient imposées aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché « la constitution et la gestion de stocks » de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Ils appellent également à ce que « soit rapatriée en Europe la production des principes actifs ».

Enfin, ils demandent la création d’un « établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen ». Une telle structure permettra « de prévenir les pénuries et sera la garante de la qualité des médicaments et de prix justes et pérennes », assurent-ils.

Source 20 MINUTES.

Pénuries de médicaments : pas de solution « unique et simpliste », selon les fabricants…

Des médecins hospitaliers ont signé une tribune dans Le Journal du Dimanche pour dénoncer les pénuries de médicaments.

Mais pour les entreprises du médicament, qui ont réagi ce lundi, « il n’y a pas une solution unique et simpliste ».

« La difficulté, c’est qu’il s’agit de phénomènes multi-factoriels », ont-ils aussi indiqué.

Pénuries de médicaments : pas de solution « unique et simpliste », selon les fabricants . Illustration médicaments.

Les pénuries de médicaments sont des phénomènes « pour lesquels il n’y a pas une solution unique et simpliste », ont réagi lundi les entreprises du médicament, au lendemain de la tribune d’une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers dénonçant ces pénuries.

Dimanche, les signataires d’une tribune publiée dans le Journal du Dimanche s’inquiétaient que 868 « signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement » ont été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit « vingt fois plus qu’en 2008 ».

« La croissance très importante de la demande mondiale »

« La difficulté, c’est qu’il s’agit de phénomènes multi-factoriels, pour lesquels il n’y a pas une solution unique et simpliste à mettre en œuvre », a souligné auprès de l’AFP Philippe Lamoureux, directeur général du Leem, l’organisation professionnelle des entreprises du médicament.

Il cite notamment « la croissance très importante de la demande mondiale », mais aussi « parfois un manque d’union au niveau européen » qui peut empêcher de compenser un manque dans un pays par les stocks d’un autre, et un « phénomène d’exportation parallèle lié aux différences de prix entre la France et nos voisins européens ».

En guise de solution, les signataires de la tribune ont proposé trois grandes mesures : imposer aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché « la constitution et la gestion de stocks » de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), rapatrier en Europe « la production des principes actifs » et créer un « établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen ».

Les médicaments dont les conditions de rentabilité sont fragiles touchés

Philippe Lamoureux a jugé le premier point « intéressant », mais pointé qu’il était « matériellement impossible de considérer que cette obligation doit s’appliquer à tous les MITM », qui représentent selon lui environ 40 % de la pharmacopée. Il préconise de s’accorder sur une « liste de médicaments d’intérêt sanitaire et stratégique », sur lesquels porterait l’obligation de renforcement des stocks.

En outre, les pénuries touchent souvent des médicaments dont les conditions de rentabilité sont fragiles, poursuit-il, en avertissant qu’il faudra « probablement s’interroger sur le juste prix ».

Concernant la relocalisation d’activité en Europe, cela « ne peut être qu’une stratégie européenne » et que cela risque d’être « compliqué pour des raisons de compétitivité économique européenne par rapport aux compétiteurs », Inde et Chine, estime-t-il, plaidant pour la mise en place de plusieurs « outils », par exemple fiscaux, pour améliorer cette compétitivité.

Quant à la dernière proposition, il a jugé qu’il s’agissait plutôt « d’une mauvaise réponse à une bonne question », n’étant « pas sûr » qu’un opérateur public soit « mieux disant » qu’un opérateur privé pour s’approvisionner en matières premières.

Source OUEST FRANCE.

Mort subite du nourrisson : bientôt un test de dépistage ?…

Des médecins strasbourgeois espèrent généraliser un test sanguin permettant de détecter des nouveau-nés exposés au risque de mort subite.

Un syndrome qui conduit au décès de 400 à 500 bébés chaque année en France.

Mort subite du nourrisson : bientôt un test de dépistage ?

Un test qui permettrait de dépister les bébés à risque de mort subite représenterait un immense soulagement pour tous les jeunes parents.

La mort subite du nourrisson est la première cause de mortalité en France pour les bébés âgés entre un mois et un an. Chaque année, entre 400 et 500 bébés décèdent de façon brutale et inattendue au cours de leur sommeil sans qu’aucun examen ne permette d’identifier la cause de cette mort.

Une triste réalité qui va peut-être changer grâce au travail de chercheurs strasbourgeois.

En effet, des médecins du CHRU de Strasbourg ont mis en lumière les liens entre hyperactivité vagale (ralentissement cardiaque brutal) et malaises répétés selon une étude publiée mi-juillet par la Public Library of Science. Ces travaux pourraient ouvrir la voie au dépistage d’une partie « non négligeable » des bébés à risque de mort subite.

« On pourra proposer des traitements »

« C’est la première étude qui apporte une preuve biologique, aussi bien chez des adultes que chez des enfants qui font des malaises à répétition, qu’il y a chez certains une hyperactivité vagale et qu’on pourra leur proposer des traitements », explique le Dr Charlie De Melo, réanimateur-pédiatre .

Après des recherches menées sur des lapins, cette étude s’est fondée sur des prélèvements effectués sur des adultes et des enfants sujets aux syncopes, comparés avec ceux de sujets en bonne santé.

Elle montre le lien entre la surexpression de récepteurs muscariniques, une enzyme censée réguler ces récepteurs, et les syncopes.

« Il y a des récepteurs localisés au niveau cardiaque et parfois, le mécanisme qui contrebalance le système de stress (l’accélération de la fréquence cardiaque, l’augmentation de la tension) est excessif, le cœur ralentit trop et le cerveau est moins perfusé », résume le Dr De Melo.

Un adulte perdra connaissance pendant quelques secondes, sera en sueur, mais récupèrera spontanément, tandis que « chez certains nouveau-nés qui ont des surexpressions muscariniques pathologiques, cela peut aller jusqu’à l’arrêt cardiaque complet », ajoute-t-il.

Dépistage à 3 jours de vie

« Jusqu’à présent, on était un peu perdu devant ces malaises car on était seulement sur des signes cliniques, mais là, en faisant une prise de sang, on peut mesurer l’importance de la surexpression et comment l’enzyme agit », complète le cardiopédiatre Angelo Livolsi.

Une fois des taux anormaux de récepteurs et de l’enzyme identifiés, le patient peut être traité avec « un anti-muscarinique de synthèse », déjà prescrit à Strasbourg par le Dr Livolsi, qui suit des familles aux antécédents d’hyperactivité vagale.

Les médecins strasbourgeois poursuivent leurs recherches en effectuant des prélèvements, avec l’accord des parents, sur des bébés de moins d’un an hospitalisés pour des malaises graves, afin d’établir des valeurs de référence pour les nouveau-nés et les prématurés.

A terme, ils aimeraient proposer le test sanguin qu’ils ont élaboré « à large échelle, en même temps que les autres dépistages néonataux », effectués à l’âge de trois jours.

Détecter les bébés avant les malaises graves

« L’idée serait de détecter ces patients avant qu’ils fassent des malaises graves et de les traiter pendant leur première année de vie, c’est-à-dire la période de risque maximale », explique le Dr De Melo.

Le nombre de cas de mort subite du nourrisson a baissé de 75% en France après 1994, lorsque les autorités sanitaires ont préconisé de faire dormir les bébés sur le dos et non plus sur le ventre ou sur le côté, mais « stagne depuis les années 2000 », explique le Dr Karine Levieux, coordonnateur scientifique de l’Observatoire des Morts Inattendues du Nourrisson, installé à Nantes.

Plusieurs mesures existent pour diminuer le risque de mort subite du nourrisson :

  • coucher le bébé sur le dos dans une turbulette dans un lit à barreaux, sur un matelas ferme
  • éviter les cales-bébés, les peluches, les tours-de lit etc.
  • chauffer modérément la chambre (18 ou 19°C) et l’aérer matin et soir.
  • éviter de coucher le bébé dans le lit d’un adulte
  • ne pas fumer au domicile même en l’absence du bébé
  • respecter le rythme du sommeil et de repas du bébé
  • en cas de pleurs importants ou de refus de s’alimenter, consulter un pédiatre.

« Coucher les enfants sur le ventre était le premier facteur de risque », indique-t-elle, tout en soulignant que la mort inattendue du nourrisson est « probablement d’origine multifactorielle ».

Si les bébés à petit poids et les prématurés sont particulièrement exposés, elle cite parmi les facteurs de « stress extérieur » augmentant les risques l’exposition au tabagisme passif, un matelas mou ou une pièce surchauffée.

Source FRANCE INFO.

États-Unis. Incapable de payer les frais médicaux de sa femme, il la tue avant de se suicider…!

Mercredi dernier, un septuagénaire s’est donné la mort après avoir mis fin aux jours de sa femme malade.

La police a expliqué que le meurtrier avait laissé une note à l’attention du shérif, où il explique ses inquiétudes quant à son incapacité à payer les futurs frais médicaux de son épouse.

États-Unis. Incapable de payer les frais médicaux de sa femme, il la tue avant de se suicider

Le drame se déroule à Ferndale dans l’État de Washington aux États-Unis, ce mercredi 7 août. Un homme de 77 ans se serait suicidé après avoir tué sa femme, selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par le shérif Bill Elfo du comté de Whatcom, sur Facebook, et rapporté par People.

Brian S. Jones, le mari, aurait téléphoné aux urgences peu avant son acte aux alentours de 8 h 30 du matin, en disant « Je vais me suicider », arapporté le shérif.

Une note à l’attention du shérif

Malgré des dissuasions de la part de son interlocuteur, le mari explique qu’il a écrit une « note pour le shérif avec des informations et des instructions », avant de préciser qu’ils « seront dans la chambre ».

À l’arrivée de la police, c’est déjà trop tard. Les autorités locales retrouvent les deux corps inanimés, morts par arme à feu. Dans ses explications laissées au shérif, le septuagénaire relate « les graves problèmes médicaux de sa femme », et craint « que le couple n’ait pas assez de ressources pour payer les soins médicaux. »

Interrogé par People, le médecin légiste du comté de Whatcom détaille que le mari a tiré sur sa femme, Patricia Whitney-Jones, âgée de 76 ans, avant de retourner l’arme de poing semi-automatique sur lui-même. En fonction de ces éléments, la police privilégie la piste du meurtre-suicide.

Le shérif a fait part de son émotion sur Facebook en déclarant : « C’est tellement tragique que l’un de nos aînés se trouve dans une situation de désespoir telle qu’il puisse penser que le meurtre et le suicide sont sa seule option. »

Source OUEST FRANCE.

Cancer de l’ovaire. Une nouvelle avancée importante dans le traitement de la maladie…

Une percée scientifique importante a été accomplie récemment dans le traitement du cancer de l’ovaire.

Deux chercheuses québécoises ont découvert le rôle crucial d’une protéine dans le développement des métastases.

Cette avancée majeure pourrait changer le cours de la lutte contre ce cancer particulièrement meurtrier.

Cancer de l’ovaire. Une nouvelle avancée importante dans le traitement de la maladie

En France, le cancer de l’ovaire fait plus de 3 500 victimes chaque année. Difficile à diagnostiquer, il est souvent découvert à un stade très avancé. Cette maladie silencieuse est la première cause de décès par cancer gynécologique, juste après le cancer du sein.

Mais une découverte scientifique vient apporter un nouvel espoir : deux chercheuses québécoises ont découvert le rôle crucial d’une protéine dans le développement des métastases, responsables de 90 % des décès, rapporte LCI ce lundi 12 août. La neutralisation de cette protéine offrirait un nouvel espoir aux patientes souffrant d’une forme avancée de cancer ovarien. Ces travaux ont été publiés en juin dernier dans la prestigieuse revue Nature.

Une protéine à « désactiver »

Les scientifiques ont travaillé à partir de tissus provenant de chirurgies effectuées sur des patientes atteintes, ce qui leur a permis de constituer une forme de « biobanque ». « On a comparé les cancers les plus malins, les plus meurtriers, avec des cancers dits de faible malignité, et on a tenté de voir ce qu’il y avait de différent au niveau cellulaire », explique Anne-Marie Mes-Masson, interrogée par Radio Canada.

Les chercheuses ont alors découvert que certaines protéines étaient « surexprimées » dans les cancers les plus agressifs. Mieux encore, en désactivant l’une de ces protéines, baptisée Ran, les cellules cancéreuses se mettaient à mourir rapidement.

Une percée scientifique majeure

Cette fameuse protéine Ran serait en fait essentielle au déplacement des cellules cancéreuses. En la désactivant, la capacité de déplacement des cellules s’en trouve amoindrie. Ce phénomène réduirait également la capacité de création des métastases, ces « extensions » du cancer qui aggravent sa dangerosité. Dans de précédents travaux effectués sur des souris, les chercheuses avaient déjà constaté que l’inhibition de la protéine Ran pouvait conduire à la disparition des tumeurs.

Forte de ces découvertes, les scientifiques québécoises travaillent désormais à la conception de molécules capables d’inhiber l’action de la protéine Ran et espèrent que leur stratégie permettra de combattre d’autres types de cancer, comme celui du sein ou du pancréas. Des essais cliniques sont prévus chez l’humain.

Source OUEST FRANCE.

Grève aux urgences: trois raisons qui annoncent une rentrée musclée…

SOCIAL Depuis mars, certains paramédicaux dans des services d’urgences sont en grève, un mouvement social inédit qui pourrait s’élargir encore car certains médecins menacent de rejoindre la mobilisation.

Grève aux urgences: trois raisons qui annoncent une rentrée musclée...

  • Certains paramédicaux sont en grève depuis la mi-mars pour demander plus de moyens pour les urgences.
  • Malgré des promesses d’Agnès Buzyn, une mission qui doit rendre ses conclusions à l’automne et les vacances d’été, ce mouvement social perdure et même s’accroit.
  • A leur tour, des médecins, par le biais de l’Association des médecins urgentistes de France font entendre leurs revendications et menacent de se mettre à leur tour en grève.

Les vacances d’été n’ont pas sonné la fin de la mobilisation dans les urgences de France… bien au contraire. Entamé mi-mars, le mouvement de grève des infirmières, aides-soignants, brancardiers, parti de l’hôpital Saint-Antoine à Paris a essaimé en régions pour atteindre 217 services d’urgences ce lundi 12 août. Si les paramédicaux continuent de clamer leur colère, affiches et brassards « en grève » au bras (étant tenu à un service minimum, ils assurent leur travail mais avec un brassard en grève), mais aussi via un tout nouveau site internet du collectif Inter-Urgences, c’est au tour des médecins urgentistes de menacer de rejoindre la fronde. Tous et toutes promettent à la ministre de la Santé une rentrée musclée…

Pourtant, Agnès Buzyn avait espéré calmer la colère en juin, en promettant 70 millions d’euros dans l’immédiat. Une enveloppe qui devait permettre d’augmenter les effectifs pendant l’été (15 millions d’euros) mais aussi d’assurer une prime de 100 euros net par mois pour les paramédicaux sous l’eau. Loin des revendications du collectif Inter-urgences, qui structure la mobilisation depuis mars, qui demandait 10.000 postes supplémentaires et 300 euros de prime mensuelle.

Les paramédicaux toujours mobilisés

La ministre s’était aussi engagée à prendre des mesures concrètes à l’automne, après qu’une mission pilotée par Thomas Mesnier, député LREM et ancien urgentiste et Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière et chef du Samu de Paris aura rendu ses conclusions. Une mission à laquelle des représentants du collectif Inter-Urgences doivent participer, avec une réunion le 2 septembre.

« Ils veulent nous écouter, très bien, mais nous on souhaite de vrais échanges, pas des effets d’annonce, se méfie Abdel Dougha, aide-soignant aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine. Les revendications sont les mêmes depuis le début et resteront les mêmes. On veut du concret, du lisible. Et savoir comment et où les moyens seront affectés. Pour cet été, la ministre nous avait promis des renforts, or, sur le terrain, dans certains endroits, on n’a pas vu de changement. Mais peut-être que la période estivale dure longtemps pour la ministre… », ironise le trésorier du collectif Inter-Urgences. L’été n’a pas essoré ce mouvement inédit, parti de la base et de plus en plus structuré. Dans certaines communes, le ras-le-bol des soignants est relayé et soutenu par la population. Ainsi, médecins, paramédicaux et citoyens s’activent pour demander la réouverture de la maternité du Blanc ou celle  des urgences de Sistéron fermées toutes les nuits à partir de 20h30 depuis le 15 juillet.

« C’est l’espoir qui alimente la mobilisation »

Mais les situations ne sont pas semblables dans tous les services d’urgences. Ainsi, localement, certaines situations s’améliorent. A Paris, sept services d’urgence ont levé la grève après avoir obtenu des postes de l’AP-HP, même s’ils restent solidaires de leurs compagnons. « Au niveau national, on est loin d’avoir obtenu gain de cause, regrette Abdel Dougha. Et avec certaines Agences régionales de santé, on se heurte à un mur. » Pourquoi, selon lui, ce mouvement social perdure ? « On fait face à une maltraitance institutionnelle, c’est l’espoir de faire changer les choses par le biais du collectif qui alimente la mobilisation », assure Abdel Dougha.

Les médecins vont-ils rejoindre le mouvement ?

Mais ce mouvement social pourrait vivre un tournant à la rentrée pour deux raisons. La première, c’est que Thomas Mesnier, député chargé de cette mission sur les urgences, assure chez nos confrères du Parisien que des mesures pourraient être annoncées dès septembre. Surtout, les médecins pourraient venir grossir les rangs des grévistes. Vendredi dernier, l’Association des médecins urgentistes (AMUF) a publié un communiqué en ce sens.

Afin d’éviter la fuite de nombre de médecins urgentistes vers le privé, l’association demande deux mesures : aligner l’indemnité de garde des praticiens hospitaliers sur celles des universitaires, soit la passer d’environ 265 euros à 480 euros. Deuxième pan : l’octroi systématique de la prime d’activité multisites dont le montant est d’un peu plus de 400 euros. « Aujourd’hui la notion de site n’est plus pertinente avec la fusion des hôpitaux et la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire (GHT), justifie Christophe Prudhomme, porte-parole de l’AMUF. Par exemple, quatre hôpitaux sont regroupés dans le GHT Nord-Seine-et-Marne, vous pouvez donc travailler à Meaux et à Coulommiers sans toucher cette prime multisites. »

Des exigences ambitieuses ? « On a bloqué les rémunérations à l’hôpital public depuis 2010, il y a une concurrence forte du privé et de l’intérim, les médecins s’en vont, prévient Christophe Prudhomme. On ne peut pas continuer comme ça. L’argent, il y en a, mais pas pour les services publics ! » Et l’urgentiste de souffler une solution pour financer ces mesures : supprimer la taxe sur les salaires, qui rapporterait 4 milliards aux hôpitaux publics, selon lui. Un amendement dans ce sens devrait être déposé lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à l’automne. Une piste que ne manqueront pas de suggérer les représentants de l’Amuf qui doivent rencontrer le directeur adjoint d’Agnès Buzyn fin août.

Une rentrée tendue

La ministre de la Santé risque donc d’avoir une rentrée assez mouvementée. Avec, déjà, une journée de grève prévue le 11 septembre à l’appel de la CGT Santé Action Sociale. D’ici là, le collectif Inter-Urgences, qui prévoit une assemblée générale le 10 septembre, saura si l’hypothèse d’une grève des médecins se vérifie. « On a accompagné le mouvement des paramédicaux, leurs revendications nous paraissaient prioritaires et on ne voulait pas leur faire concurrence, assure Christophe Prudhomme. Mais devant le blocage du gouvernement, l’ampleur des enjeux, la colère de nos collègues et la dégradation de la situation ces derniers mois, nous avons décidé de nous faire entendre. Si pour se faire comprendre, il faut mettre le souk, on le fera ! », tempête l’urgentiste.

De son côté, le collectif Inter-Urgences espère qu’un éventuel mouvement social des médecins urgentistes accroisse leur légitimité et visibilité. Et Abdel Dougha de prévenir : « On ne refuse aucun soutien, mais il ne faudrait pas que la colère des paramédicaux soit effacée par les médecins, souvent plus écoutés par la hiérarchie, alors qu’on est à l’origine de la contestation. »

Source 20 MINUTES.