Saint-Péray : Malcolm a réalisé son rêve, rencontrer Kylian Mbappé et voir le PSG jouer…

Ce jeune adolescent de 13 ans est atteint d’une maladie génétique, la neurofibromatose.

Pour soulager un peu les douleurs quotidiennes, sa maman lui a fait une surprise.

Ce samedi, il a passé l’après-midi au Parc des Princes à Paris. Il a même pu rencontrer les joueurs du PSG.

Malcolm a posé avec une des ses idoles, Kylian Mbappé pendant le match entre le PSG et Strasbourg ce samedi soir

Malcolm, 13 ans, n’en revient toujours pas. « Je suis sur un petit nuage ! » Ce samedi, cet adolescent de Saint-Péray s’est rendu avec sa maman au Parc des Princes à Paris pour assister au match du Paris Saint-Germain face à Strasbourg. Mais il a aussi pu rencontrer les joueurs stars de l’équipe, dont Neymar et Kylian Mbappé !  « Ils sont grands, raconte Malcolm. Ils sont très impressionnants. » 

Une grave maladie génétique

« La journée lui a redonné un coup de boost ! », se félicite sa maman Alexandra. Malcolm souffre d’une neurofibromatose, une maladie génétique causée par la mutation d’un gêne. Son corps est couvert de tâches couleur « café au lait ». Il a également de multiples tumeurs bénignes. 

Des tumeurs qui se développent dans son cou, à l’arrière de son crâne mais aussi au niveau d’un œil. « Il a une oreille qui ne fonctionne plus, explique sa maman. Et les tumeurs commencent à entourer son artère carotide. »

« Il  n’atteindra jamais ses 18 ans. » – Alexandra, la maman de Malcolm

Une surprise totale

Alexandra a fait croire à son fils qu’il se rendait ce samedi à l’hôpital Pompidou pour une consultation. Mais une fois dans le train, direction Paris, elle lui a annoncé le vrai but du voyage. Une journée à Paris pour penser à autre chose que la neurofibromatose.

« D’habitude, il dort pendant ce genre de trajet. Mais là, pas du tout ! Il a envoyé des messages à tout le monde pour dire où il allait ! », raconte Alexandra. « J’étais très content », confirme son fils.

Juste avant le début du match, il a pu rencontrer toute l’équipe du PSG, faire des photos et des autographes avec eux. Puis, pendant le match, il s’est rendu dans la loge de Kylian Mbappé avec un autre petit garçon. Ils ont pu faire quelques photos également. « Il a demandé comment on s’appelait. On a répondu et puis voilà », conclut Malcolm.

Son excursion parisienne lui aura permis d’oublier la maladie le temps d’une journée.  Sa maman a créé une association, La coccinelle selon Malcolm, pour continuer à réaliser les rêves de son fils. Elle peut recueillir des dons.

Source FRANCE BLEU.

 

Vos solutions pour aider les aidants : « On n’a pas besoin d’argent, mais de bras vaillants à un coût adapté »…

A l’occasion de la sortie de l’essai « Aidants, ces invisibles » et avant l’annonce du plan aidants du gouvernement prévu à l’automne, « 20 Minutes » a donné la parole aux aidants pour qu’ils racontent leurs besoins et leurs priorités.

Entre le vieillissement de la population, l'explosion des maladies chroniques et le virage de l'ambulatoire, la société va de plus en plus se reposer sur les aidants.

  • Le gouvernement doit annoncer un plan pour les aidants à l’automne, et notamment la création d’un congé aidant indemnisé.
  • Hélène Rossinot, médecin de santé publique, vient de publier un essai sur les Aidants qui leur donne la parole et qui propose des pistes pour faire face à l’urgence de les soulager.
  • Information, formation, suivi personnalisé et sur le long terme, matériel adapté… Les internautes de 20 Minutes ont été nombreux à proposer certaines solutions pour les aider dans leur quotidien d’aidants.

Trois petites lettres qui font basculer une vie. Pour beaucoup de Français, quand les soignants préviennent que leur proche hospitalisé peut passer à la HAD, pour Hospitalisation A Domicile, cela rime avec une cascade de contraintes : être disponible pour les rendez-vous médicaux, faire la toilette d’une mère alitée, trouver de la place chez soi pour un lit médicalisé… Pour d’autres, c’est un diagnostic de cancer, d’Alzheimer, de Parkinson, un accident de moto, un AVC qui fait trembler un équilibre familial. Environ 11 millions de Français épaulent au quotidien et bénévolement un parent dépendant, un enfant handicapé, un frère paraplégique…

Hélène Rossinot a donné la parole à certains de ces « couples » aidants-aidés aux situations aussi variées que complexes dans Aidants, ces invisibles* qui vient de paraître. L’occasion pour cette médecin et spécialiste de la question des aidants de souffler quelques solutions pour soulager ces citoyens qui perdent leur santé à s’occuper de celle de leur proche. Autant de pistes qui pourraient intéresser le gouvernement, qui doit dévoiler à l’automne un plan pour les aidants20 minutes a demandé à ses internautes concernés au premier chef de confier leurs inquiétudes, mais aussi les mesures qui pourraient les soulager (un peu).

Manque de place et tarifs prohibitifs

L’un des soucis pour les aidants familiaux, c’est que même s’ils le voulaient, ils ne pourraient pas placer leur proche dans un centre pour malades d’Alzheimer ou un Ephad. Par manque de places ou de moyens. « Il faudra absolument multiplier ces structures et en modérer le prix, car c’est une charge onéreuse, qui n’est pas à la portée de tous les retraités, plaide Martine, 64 ans, qui aide son mari malade. Il faudrait aussi un nombre plus important de chambres destinées aux séjours temporaires pour nous permettre de nous reposer plus souvent. »

Karine, 45 ans, s’occupe de sa mère qui souffre de démence vasculaire : « Je n’ai pas choisi ma situation, et je me retrouve malgré moi infirmière, aide-soignante, aide ménagère, comptable… Je ne souhaite pas être rémunérée pour l’aide que j’apporte à ma mère. Ni être professionnalisée. Je voudrais juste pouvoir reprendre le cours de ma vie. Alors non, je ne veux pas de relais. Je voudrais être purement et simplement remplacée. Mais les Ehpad sont très chers. »

Et le prix de ces structures n’est pas le seul frein. Pour Christian, 64 ans, qui s’occupe de sa mère grabataire, « il faudrait déjà que les prix pour l’aide à domicile pèsent moins lourd sur le budget des familles. Et que les soins à domiciles, comme l’aide à la toilette, soient décents et que les aides soignantes et infirmières – ou du moins les organismes qui les emploient – soient tenus d’assurer leurs services. »

Pouvoir passer le relais

S’il y a bien un mot qui revient dans les nombreux témoignages que nous avons reçus, c’est « épuisement ». Et les chiffres viennent confirmer cette mauvaise santé des aidants :  selon l’étude de la ​ Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 48 % des aidants familiaux ont une maladie chronique, 29 % se sentent anxieux et stressés, 25 % ressentent une fatigue physique et morale. Voilà pourquoi nombre de lecteurs suggèrent des solutions simples, adaptées et pas trop coûteuses pour que l’aidant puisse déléguer… et même prendre quelques jours de vacances.

Depuis la loi de 2015, certains aidants bénéficient du « droit au répit », une aide de 500 euros par an pour que l’aidant puisse prendre quelques jours de vacances par exemple. Inadapté, assure Moussa, 30 ans : « le droit au répit selon moi ne peut pas être efficace. Quand un aidant est « H24 » avec la personne dépendante, partir 2/3 jours suppose donc 72 heures d’intervention, donc plusieurs intervenants, pas forcement que des personnes que l’on connaît, ce qui ne facilite pas l’idée de partir « l’esprit léger » »…

Cédric voit son épouse s’éreinter à prendre soin de ses deux parents octogénaires et de son oncle, tous trois malades. « Ce qui aiderait le plus ma compagne, c’est de multiplier les assistances humaines. Ce dont ils ont tous besoin, ce n’est pas d’argent, mais des bras vaillants et courageux (pas comme ceux des trop brèves aides ménagères actuelles) à tarif adapté aux revenus de ses parents. Une équipe solide et fiable, capable de prendre le relais deux ou trois heures par jour (transport chez les médecins, tâches quotidiennes, disponibilité rapide en cas de chute). »

Même son de cloche du côté de Sarah, 43 ans, dont la mère souffre d’Alzheimer. « Ce qui aurait pu nous aider, c’est d’avoir un numéro d’urgence pour qu’une personne puisse passer une heure ou deux en notre absence pour gérer les situations de crise passagère. Pour rassurer la personne en détresse sans forcément appeler les pompiers, lever un malade pour le mettre au lit, que l’aidant puisse aller prendre l’air en cas de saturation… L’idée serait d’avoir une association, avec des intervenants sensibilisés au contexte, une sorte de dépannage ponctuel. »

Information et suivi dans la durée

Pour déléguer, encore faut-il savoir vers qui se tourner et avoir confiance dans la personne à qui on confie son proche malade… Quand le diagnostic d’Alzheimer a été posé sur son père, avant 60 ans, « on a basculé dans la grande famille des aidants familiaux, raconte Bérangère Pénaud. Et découvert la jungle médico-sociale. Le plus compliqué, c’est que la fragilité évolue. On met en place des solutions, et un mois plus tard, c’est obsolète. La solution dont je rêvais, c’était d’avoir quelqu’un de confiance avec qui discuter et qui puisse nous accompagner dans la durée. » Voilà pourquoi Bérangère Pénaud a lancé la semaine dernière un site, Amantine.fr, première plateforme qui propose un accompagnement global et individuel aux aidants. « Un expert médico-social est capable d’accompagner chaque couple aidant-aidé et d’activer des prestataires pour transformer une baignoire en douche, installer une télésurveillance, trouver une aide à domicile… », précise-t-elle.

Matériel et formation

Daniel, 79 ans, épaule sa femme de 82 ans qui souffre de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé. Pour lui, l’urgence, c’est d’avoir accès à une information pratique et fiable pour se procurer du matériel adapté. « Pour moi, la première des choses, c’est de fournir du matériel qui pourrait même être un exosquelette pour pouvoir manipuler la personne toute seule sans se casser le dos. »

Christine, 52 ans qui aide sa mère malade d’Alzheimer, estime qu’« il faudrait permettre aux aidants d’avoir accès plus facilement à des formations sur Alzheimer pour amener une distance nécessaire et aider à relativiser même l’agressivité de la personne souffrante ».

Un contrat d’aidant ?

En France, 50 % des aidants travaillent… mais 79 % ont des difficultés à concilier emploi et rôle d’aidant familial. Et quand la charge devient trop lourde, beaucoup démissionnent. Ce qui réduit drastiquement les revenus du ménage. Si aucun des internautes qui ont témoigné ne voit comme une priorité la création d’un congé aidant indemnisé, beaucoup estiment qu’il faut réfléchir à rémunérer ce travail invisible des aidants.

Pour Mathilde, dont la mère s’occupe depuis 27 ans 24 heures sur 24 de son grand frère autiste, le gouvernement devrait réfléchir à créer « un contrat de travail, équivalent à un contrat de travail basique mais spécialisé dans l’activité d’aidant familial. Ce qui pourrait assurer un salaire fixe, qui lui permettrait ensuite de trouver un logement. Ce contrat serait la garantie de leur dignité et de leur insertion dans la société. D’autre part, un congé rémunéré ne suffit pas, ce n’est même pas la demande, ni la solution principale je pense. »

Même idée pour Olivier, père d’une jeune fille de 27 ans atteinte d’une maladie rare. « Mettre une personne handicapée dans un centre coûte, au minimum, 800 euros par jour. Je pense que donner, à ceux qui veulent et qui peuvent, une rémunération au titre d’aidant, serait humainement tellement mieux et économiquement beaucoup moins onéreux. » Autre piste, soufflée par Christiane, 69 ans : « peut-être peut-on trouver un système de dédommagement plus important pour les aidants en activité ou pas, sous forme de dégrèvement d’impôts ? ».

Aidants, ces invisibles, Hélène Rossinot, Editions de l’Observatoire, 4 septembre 2019, 17 €.

Source 20 MINUTES.

Bisphénols, phtalates, parabènes… Six polluants présents dans l’organisme des Français…

Des résultats rendus publics au moment où le gouvernement présente sa feuille de route contre les perturbateurs endocriniens.

Bisphénols, phtalates, parabènes… Six polluants présents dans l’organisme des Français. Illustration d'un supermarché.

Bisphénols, phtalates, solvants, parabènes… Six « polluants du quotidien », dont on connaît encore mal les effets, « sont présents dans l’organisme de tous les Français », révèle une étude de Santé publique France, publiée ce mardi.

L’organisme public a mesuré les niveaux d’imprégnation de la population française de six familles de substances présentes dans l’environnement et a cherché à identifier les sources d’exposition probables – produits ménagers, cosmétiques, emballages alimentaires.

Des substances présentes dans les emballages, les peintures, les cosmétiques et les produits ménagers

« Nous nous sommes intéressés à ces substances parce qu’il y a une préoccupation sanitaire, mais en aucun cas on ne peut prédire si les valeurs retrouvées représentent un risque sanitaire pour la population », car on manque encore de connaissances sur le sujet, a précisé Clémence Fillol, responsable de la surveillance biologique à Santé publique France. L’organisme public rappelle toutefois que certains de ces produits sont des perturbateurs endocriniens ou des cancérogènes avérés ou suspectés. Les substances recherchées sont les bisphénols (A, S et F), les phtalates, les parabènes, les éthers de glycol, les retardateurs de flamme bromés et les composés perfluorés.

Elles entrent dans la composition d’emballages alimentaires, de peintures, d’ustensiles de cuisine, de cosmétiques ou de produits ménagers. L’usage de certaines est déjà très restreint (bisphénol A, interdit en France dans tous les contenants alimentaires depuis 2015, certains phtalates et composés perfluorés). Cette publication intervient à l’occasion de la présentation par la ministre de l’Ecologie Elisabeth Borne et la ministre de la Santé Agnès Buzyn de la nouvelle « stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens » (SNPE). Elle vise à renforcer l’information et la protection de la population, ainsi que les connaissances scientifiques sur ces produits.

Six substances expertisées en 2020

L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) devra notamment établir une liste de perturbateurs endocriniens, en expertisant au moins six substances en 2020, puis neuf par an à partir de 2021. L’agence a déjà publié une série d’avis sur cinq substances en 2017, faisant notamment état « d’un possible effet perturbateur endocrinien » pour le triclocarban, utilisé comme antibactérien et antifongique. Les informations sur la présence de perturbateurs dans les produits de consommation courante seront disponibles pour le grand public sur un site sur les produits chimiques, qui doit être lancé avant la fin de l’année.

Le SNPE vise également à renforcer les mesures de contrôle, notamment dans le cadre de la réglementation européenne, et favoriser la recherche de produits de substitution. Les résultats publiés par Santé publique France s’inscrivent dans le cadre d’Esteban – Etude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition –, un programme de recherche lancé en 2014 pour suivre l’état de santé de la population, et en particulier son exposition aux polluants.

« Des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants »

Pour la plupart des substances, les niveaux d’imprégnation retrouvés sont « comparables à ceux d’autres études menées à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et au Canada ». Ils étaient toutefois plus faibles pour les parabènes et les retardateurs de flamme. Les résultats montrent notamment que « l’utilisation de produits cosmétiques et de soins augmente les niveaux d’imprégnation des parabènes et des éthers de glycol » et que « plus le logement est aéré » fréquemment « plus les niveaux d’imprégnation » en composés perfluorés et en retardateurs de flamme bromés « sont bas ».

Santé publique France souligne aussi que « des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants », ce qui peut s’expliquer par le fait qu’ils touchent et portent davantage les objets à la bouche, qu’ils sont plus exposés aux poussières domestiques ou que leur poids est relativement plus faible par rapport à leurs apports alimentaires.

Source 20 MINUTES.

Hospitalisation des enfants : Un rapport pointe les faiblesses de la prise en charge…

Le rapport préconise notamment de favoriser l’accueil des parents la nuit et en salle de réveil et d’expliquer directement les soins aux enfants.

Hospitalisation des enfants : Un rapport pointe les faiblesses de la prise en charge. Un enfant, dans le couloir d'un hôpital (illustration).

Un rapport publié ce mercredi par la Fédération hospitalière de France (FHF) propose des pistes pour améliorer la prise en charge des très jeunes patients à l’ hôpital. Le texte, rédigé en collaboration avec le Défenseur des droits, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et l’association Sparadrap qui intervient auprès des enfants hospitalisés, pointe du doigt les faiblesses de leur prise en charge. Au total, treize mesures visant à améliorer leur bien-être sont préconisées.

Favoriser l’accueil des parents

Ainsi, les auteurs souhaitent que les parents aient la garantie de pouvoir rester dormir auprès de leur enfant hospitalisé, ce qui est déjà le cas dans 70 % des services interrogés pour ce rapport. « Il y a eu d’énormes progrès car, lors de notre précédente étude en 2003, seul un enfant sur quatre pouvait avoir un parent qui reste dormir à ses côtés », a expliqué Françoise Galland, directrice de l’association Sparadrap, rappelant néanmoins que « cela ne veut pas dire qu’ils dorment dans de bonnes conditions ».

Elle a également regretté que les parents ne soient que rarement admis en salle de réveil. « Seuls 12 % des répondants à cette enquête déclarent autoriser la présence des parents auprès de leur enfant à ce moment-là », s’est-elle désolée. « Or, les parents ne sont pas des visiteurs : ce sont les seuls repères des enfants à l’hôpital. »

Expliquer les soins aux enfants

Le rapport préconise aussi de faire preuve de pédagogie et de replacer l’enfant au centre des soins qui lui sont administrés en cherchant à obtenir son consentement, dialoguer avec lui sur la maladie et les soins prodigués, plutôt que ne parler qu’à ses parents. « A partir de trois ans, un enfant peut très bien comprendre si on lui explique avec des images et des mots simples », a assuré Françoise Galland.

Mais les auteurs dénoncent parallèlement le manque de formation du personnel qui prend en charge les enfants à l’hôpital, notamment quand ces derniers ne sont pas accueillis en pédiatrie.

Source 20 MINUTES.

Une jeune américaine raconte son hospitalisation pour pneumonie, son coma et incite à ne pas vapoter…!

Une jeune américaine de 18 ans, domiciliée dans l’Utah, témoigne sur Facebook de ce qu’elle a vécu à cause d’une pneumonie aiguë.

Vapotage : une jeune femme placée dans le coma artificiel. Cigarette électronique

Sa plongée dans le coma, son réveil… Pour elle, le fait qu’elle vapote y est pour quelque chose. Le nombre important de cas a, par ailleurs, amené le Michigan à interdire la vente de produits aromatisés.

« Je me disais que cela n’arrivait qu’aux autres. […] Suivez mon conseil, ne fumez pas, ne vapotez pas. » Début août, Maddie Nelson, une Américaine de 18 ans, a été hospitalisée et placée en coma artificiel pour cause de pneumopathie à éosinophiles idiopathique aiguë (PEIA). Il s’agit d’une maladie provocant une insuffisance respiratoire importante, souvent associée à de la fièvre, voire des vomissements. Les médecins ont évoqué, selon Maddie Nelson, un lien avec le fait qu’elle vapotait.

Elle a donc tenu à témoigner de son cas sur Facebook. Elle y explique qu’ils n’ont pas pu déterminer quel produit ni quelles cigarettes électroniques, parmi les différents modèles qu’elle utilise était à l’origine de cette réaction. Une réaction qui s’apparente à une réaction allergique. Comme l’indique la Revue médicale suisse, « certains auteurs suggèrent qu’un antigène inhalé inhabituel serait à l’origine de la PIAE, comme lors d’une réaction d’hypersensibilité aiguë ». La Revue poursuit : « Divers écrits rapportent la survenue de la maladie immédiatement après une activité extérieure inhabituelle, telle que l’inhalation de poussière et de fumée. » Un tel épisode a ainsi été observé chez un sapeur-pompier new-yorkais qui avait été exposé aux poussières lors de l’effondrement des tours du World Trade Center.

Comme une réaction allergique…

Ce qu’a vécu Maddie Nelson, ils sont près d’une trentaine de jeunes à l’avoir plus ou moins expérimenté : tous ont été hospitalisés pour des maladies au poumon selon les services de santé de trois États américains (Illinois, Minnesota et Wisconsin), ces dernières semaines. Le New York post qui relate l’histoire de Maddie parle même de 200 cas depuis juin 2018 selon les différents centres de contrôle et de prévention des maladies aux États-Unis. Un potentiel lien avec le vapotage est évoqué mais pas pour autant établi à l’heure actuelle. Pour la première fois aux États-Unis, l’utilisation de la cigarette électronique était même évoquée dans la mort d’un consommateur fin août. Un homme que les autorités n’ont pas pu identifier et qui serait âgé de 17 à 38 ans au moment de sa mort, selon le New York Post.

Pour Maddie, le lien est fait. Elle explique avoir commencé à vapoter il y a trois ans. D’abord sans nicotine, puis elle est passée à 3 mg de nicotine (la dose minimale). En début d’année, elle dit avoir perdu l’appétit, mais c’est le 27 juillet que son état général commence à se dégrader : elle ressent des douleurs atroces au dos et aux reins. Le tout avec une forte fièvre.

Les arômes utilisés ?

À l’hôpital, son état continu à se dégrader malgré l’apport en oxygène et l’amène jusqu’au service de soins intensifs. Les radios réalisées montrent des dégâts importants et sa famille accepte alors qu’elle soit plongée dans le coma. Quatre jours plus tard, le 3 août, elle en sort et peut depuis manger et respirer seule, malgré un dispositif d’aide pour la nuit.

Les produits utilisés pour apporter un arôme aux produits pour e-cigarette sont mis en cause par des élus américains. Devant l’ampleur du nombre de cas ces dernières semaines, le Michigan serait le premier état à avoir décidé ce mercredi 4 septembre de bannir les e-cigarettes aromatisées à la vente, en kiosque ou sur internet.

Source OUEST FRANCE.

Un jeune de 19 ans se nourrissant uniquement de malbouffe devient aveugle…!

Un adolescent qui ne mangeait que des aliments ultra-transformés a récemment perdu la vue : dès l’âge de 15 ans, les problèmes de vision ont débuté, ainsi que des soucis auditifs.

Un jeune de 19 ans se nourrissant uniquement de malbouffe devient aveugle. Saucisse, pain blanc et frites... Un menu peu équilibré...

N’étant pas en surpoids, les médecins ont eu du mal à poser un diagnostic. Mais lorsque le jeune homme leur a avoué que depuis l’école primaire, il mangeait uniquement des frites, des chips, du jambon, des saucisses et du pain blanc.

Mais ce régime alimentaire a forcément des conséquences, comme le précise le Sciencepost. Les problèmes de santé du jeune homme ont commencé dès 14 ans : il se plaignait d’une grande fatigue.

Lésions au niveau de certains systèmes nerveux

S’en sont suivis des problèmes auditifs et des troubles de la vision, dès l’âge de 15 ans. Des analyses ont été effectuées. Des carences ont alors été repérées et cela ne s’est pas arrangé avec le temps : souffrant d’anémie, et de carences en vitamines B12, D, cuivre…

Ce n’est qu’une fois que les médecins ont su pour son régime alimentaire qu’ils ont compris. Mais malheureusement il était trop tard : le jeune homme était atteint de neuropathie optique nutritionnelle et il est devenu aveugle à 17 ans. Et cela est irréversible.

Il a dû abandonner son cursus universitaire

Le cas de ce jeune homme a été publié ce mardi 3 septembre dans la revue Annals of Internal Medicine. Il a dû abandonner son cursus universitaire en informatique. Les carences nutritionnelles ont eu raison de sa vue. Comme quoi la junk food n’est pas, mais vraiment pas bonne pour la santé. À bon entendeur…

Source MIDI LIBRE.

Le cancer devient la première cause de décès dans les pays riches…

Selon deux enquêtes publiées ce mardi, il est même «probable que le cancer deviendra la cause la plus courante de décès dans le monde dans quelques décennies».

Le cancer devient la première cause de décès dans les pays riches.

Les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de mortalité dans le monde chez les adultes d’âge moyen, mais le cancer devient la principale cause de décès dans les pays riches, selon deux enquêtes publiées ce mardi 3 septembre.

Il est même «probable que le cancer deviendra la cause la plus courante de décès dans le monde dans quelques décennies», selon les chercheurs. Les maladies cardiaques représentent plus de 40% des décès, soit environ 17,7 millions de décès en 2017. Les auteurs, dont les travaux sont présentés au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) à Paris, pointent le lourd tribut payé par les pays pauvres à ces pathologies. Le cancer, deuxième cause de décès la plus fréquente dans le monde en 2017, représente un peu plus du quart (26 %) de tous les décès.

Mais dans les pays riches, le cancer tue maintenant plus de gens que les maladies cardiaques, d’après ces recherches, limitées à 21 pays, parues dans la revue médicale The Lancet. Les quatre pays à revenu élevé pris en compte sont le Canada, l’Arabie saoudite, la Suède et les Émirats Arabes Unis. «Le monde assiste à une nouvelle transition épidémiologique (…), les maladies cardiovasculaires n’étant plus la principale cause de décès dans les pays à revenu élevé», selon Gilles Deganais, professeur émérite à l’Université Laval, au Québec et coauteur des deux publications. Mais à mesure que les taux de maladies cardiaques diminuent à l’échelle mondiale, le cancer pourrait devenir la principale cause de décès dans le monde «d’ici quelques décennies seulement», avance-t-il.

L’étude porte sur plus de 160.000 adultes suivis sur une décennie (entre 2005 et 2016), dans des pays à revenu élevé, moyen et faible. D’après ce travail, les gens des pays pauvres sont en moyenne 2,5 fois plus susceptibles de mourir d’une maladie cardiaque que ceux des pays riches.

Source LE FIGARO.

Overdoses aux opioïdes (médicaments antidouleur) : Plus de 500 décès par surdose « auraient pu être évités » en 2017…

Des antidotes existent, mais ils restent trop peu accessibles aux patients comme aux professionnels de santé.

Overdoses aux opioïdes : Plus de 500 décès par surdose « auraient pu être évités » en 2017. Image d'illustration de Tramal (tramadol), un antidouleur addictif.

Un produit trop peu connu contre les overdoses. L’association France Patients Experts Addictions et plusieurs spécialistes dénoncent le manque d’accessibilité des antidotes à base de naloxone pour stopper en urgence une surdose d’opioïdes médicamenteux ou illicites comme l’héroïne.

La situation en France est certes sans commune mesure avec la crise des opioïdes aux Etats-Unis et leurs plus de 70.000 décès en 2017, selon le ministère de la Santé. Mais « plus de 500 décès par surdose, dont près de 80 % en lien avec les opioïdes recensés en 2017, auraient pu être évités », a-t-il souligné à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation et de prévention des overdoses, le 31 août.

Des kits prêts à l’emploi

La tendance à l’augmentation des overdoses ces dernières années est préoccupante, en particulier celles dues à des médicaments antidouleurs, selon le Pr Nicolas Authier de l’Observatoire français des médicaments antalgiques (Ofma). « Entre 2000 et 2015, les décès par overdoses d’opioïdes médicaments (hors héroïne et méthadone) sont passés de 75 à 200 », dit-il et « c’est probablement une sous-estimation ». Quand une douleur s’exacerbe, le patient peut multiplier les prises et provoquer un surdosage sans pour autant qu’il y ait addiction, prévient-il.

Des kits d’antidote prêts à l’emploi pour stopper l’overdose en attendant l’arrivée des secours sont actuellement commercialisés en France : une forme injectable en intramusculaire, le Prenoxad depuis mai 2019, et un spray nasal, le Nalscue (35 euros environ) depuis 2018. Ce dernier, non remboursé faute d’accord avec les pouvoirs publics, se trouve seulement dans les hôpitaux et des centres d’accueil et de soins spécialisés dans les addictions (CSAPA et CAARUD).

Disponible dans une pharmacie sur 40

Les pharmacies peuvent en revanche délivrer le Prenoxad (23 euros) avec ou sans ordonnance. Il n’est remboursé à 65 % que sur prescription. France Patients Experts Addictions réclame lundi notamment, outre une large accessibilité de l’antidote, un remboursement à 100 % sur ordonnance et la diffusion en pharmacie de sprays à des prix accessibles et des distributions gratuites là où c’est nécessaire.

« D’après un testing réalisé avec une association d’usagers de drogues, l’antidote n’était présent que dans une pharmacie sur quarante et les deux-tiers des pharmacies ne connaissaient pas ce produit », relève le Pr Michel Reynaud, président du Fonds actions addictions qui juge « la procédure trop compliquée ». Les pharmaciens doivent commander le produit injectable directement au laboratoire, car il n’est pas référencé par les grossistes.

Du spray pour les services de secours

« Il ne suffit pas de faire un plan de lutte contre les overdoses, il faut une mobilisation et une formation des professionnels (médecins, pharmaciens…) mais aussi des consommateurs, y compris pour ceux qui prennent des opioïdes contre le mal au dos et d’autres douleurs chroniques, et leurs proches afin justement que les 80 % de morts reconnus comme évitables par le ministère soient évités », lance ce spécialiste.

Il faut trouver l’équilibre entre le bon usage et l’accessibilité des antalgiques pour ne pas négliger la prise en charge de la douleur, selon le Pr Authier. Selon lui, 12 millions de Français recourent chaque année à une ordonnance remboursée d’un opioïde. Et, un médicament contre la douleur, « le tramadol est au premier plan en termes d’overdose et de décès par overdose ». Pour Albert Caporossi, patient-expert et vice-président de la FPEA, « Il y a beaucoup de choses à améliorer » comme de doter les services de secours (police, gendarmerie, pompiers) du spray. Il souhaite aussi qu’« un accord intervienne vite sur le prix des trois nouveaux sprays », qui remplaceront le Nalscue dont l’arrêt de la commercialisation en France a été annoncée pour 2020.

Source 20 MINUTES.

La révélation d’un infanticide fait scandale…

Trente-deux ans après les faits, une mère annonce publiquement avoir mis fin aux jours de son fils, né lourdement handicapé.

La révélation d’un infanticide fait scandale

« Je m’appelle Anne Ratier et je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’offrir la mort à mon fils Frédéric. » C’est ainsi que vient de s’exprimer dans une vidéo de six minutes sur le compte Twitter du site d’information Konbini cette mère de famille qui, en 1987, a mis fin aux jours de son fils de trois ans, né lourdement handicapé à la suite d’un accouchement difficile. Cette annonce fait suite à la sortie du livre qu’elle a écrit, J’ai offert la mort à mon fils, paru le 13 février dernier chez Ebook Kindle (livre numérique).

Suite à l’accouchement difficile, l’enfant était devenu tétraplégique, ne parlait pas et présentait des troubles mentaux. Nécessitant des soins permanents, il était destiné à passer le reste de sa vie dans un établissement médical spécialisé. Trois ans après, alors qu’il pesait 17 kg, sa mère lui a donné la mort en administrant des médicaments neuroleptiques. Ce qui a engendré un coma puis, trois jours plus tard, la mort.

De nombreuses réactions sur les réseaux sociaux

Cette annonce a suscité beaucoup de réactions de la part des abonnés aux réseaux sociaux, allant de la réprobation la plus sévère à une certaine compréhension. Beaucoup de personnes se disent choquées, certaines critiquent le geste de la mère, d’autres s’en prennent au journaliste Hugo Clément, qui a réalisé l’interview sur Konbini, l’accusant de « complaisance » voire « d’apologie du crime ». Une personne autiste, s’affirmant « très concernée par les discours eugéniste » réagit très vivement et se dit écœurée, dégoûtée.

Cette dame ne prône pas « l’assassinat des handicapés », tente de justifier le journaliste. « Il s’agit là d’un meurtre avec préméditation. Elle l’assume. Ça peut être choquant, mais ce n’est pas un appel à l’assassinat. »

Vive réprobation du ministère

Face à l’ampleur des échanges sur les réseaux sociaux, le secrétaire d’État auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé Adrien Taquet a fait part de son indignation. « Consternant sur la forme, inadmissible sur le fond. Quand plus d’un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups d’un membre de sa famille, on ne banalise pas ces crimes. Rien ne justifie de tuer un enfant. »

Du côté de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI), qui accompagne 180 000 personnes handicapées dont 40 000 majeurs protégés, la réaction est du même ordre. « Nous ne pouvons accepter de tels actes, en France ou ailleurs, réagit Corinne Husse, vice-présidente de l’Unapei, elle-même mère d’un jeune adulte polyhandicapé. Il est absolument nécessaire de soutenir l’enfant handicapé et aussi la famille. Mais, fondamentalement, toute vie vaut la peine d’être vécue, et personne n’a le droit de prendre ou reprendre la vie d’un autre. »

Un acte pénalement condamnable ?

L’acte commis par Anne Ratier est-il encore condamnable ? Dans la vidéo, le journaliste estime que le délai de prescription pour ce crime est de 30 ans, alors que les faits remontent aujourd’hui à 32 ans. Enfin, plusieurs internautes mettent en cause le site Konbini qui, sous couvert de tolérance et de progressisme social, n’hésite pas à traiter de sujets délicats de manière très racoleuse.

Source LA CROIX.

 

L’UFC-Que Choisir met en garde contre 1 000 produits cosmétiques, dont 23 « hors la loi »…

L’association a repéré 23 produits incorporant dans leurs formules des substances « rigoureusement interdites » et pourtant en vente sur le marché.

Dans cette étude, l’UFC-Que choisir affirme que 1 000 produits sont désormais classés comme contenant des substances « indésirables ».

Gel coiffant fixation blindée Vivelle Dop, spray solaire pour enfant, bille pour les yeux L’Oréal Men, traitement pour lèvres Mavill… L’association UFC-Que Choisir a annoncé, mercredi 7 juin, avoir repéré 23 produits cosmétiques mis en vente qui incorporent dans leurs formules des substances « rigoureusement interdites ». L’association réclame le « retrait immédiat » de ces produits « hors la loi » selon elle.

L’un de ces produits, un fond de teint sous forme de poudre minérale, contient ainsi de l’isobutylparaben, « un perturbateur endocrinien avéré, pourtant interdit depuis plus de 2 ans » dans l’Union européenne, s’indigne l’UFC.

D’autres produits« non rincés » contiennent pour leur part du méthylisothiazolinone (MIT), ou du méthylchloroisothiazolinone (MCIT), son proche parent, les deux interdits depuis juillet 2016. « Le cas est particulièrement fréquent dans les produits destinés aux cheveux frisés ou crépus », note l’organisme. Ces produits sont vendus en magasins spécialisés, mais aussi en pharmacie, en officines ou encore dans les grandes surfaces, selon l’organisme, qui cite Carrefour, Monoprix, ou encore Tati.

L’UFC-Que Choisir regrette au passage que les produits qui se rincent mais dont le temps de pose est long n’aient pas été concernés par cette interdiction. « Les masques à l’argile du Petit Olivier et, pire, l’antipoux et lentes d’Item peuvent encore faire des dégâts en toute légalité », déplore le site.

« Cocktails détonants »

Dans cette étude, l’association de consommateurs affirme en outre que 1 000 produits sont désormais classés comme contenant des substances « indésirables ». L’association identifie en outre désormais douze composés « préoccupants » (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants, etc.), contre onze précédemment.

L’UFC-Que choisir dénonce particulièrement les « cocktails détonants » retrouvés dans plusieurs produits, qui cumulent plusieurs perturbateurs endocriniens. « Enfants, ados et femmes enceintes doivent les fuir », conseille l’organisme, citant notamment « l’Huile sèche sublimante du Petit Marseillais, le déodorant Natur Protect de Sanex, le dentifrice Global Blancheur de Sanogyl, le lait Sculpt System d’Esthederm, la crème de jour pour les cheveux à la grenade de Klorane, la BB crème Peggy Sage ou encore le rouge à lèvres Deborah Milano, qui cumule pas moins de quatre perturbateurs endocriniens ».

Mitosyl critiqué

L’association met particulièrement en garde contre le Mitosyl, pourtant commercialisé à destination des nourrissons pour soigner l’érythème fessier. Cette pommade contient en effet un perturbateur endocrinien « parmi les plus préoccupants », note l’organisme : le BHA. « D’après la Haute Autorité de santé, l’utilisation de Mitosyl expose notamment à un risque d’eczéma dû à la présence conjointe de BHA et de lanoline », souligne-t-il.

L’UFC-Que Choisir déplore également la présence de produits contenant des allergènes et qui affichent pourtant des mentions louant leur caractère « apaisant » ou « hypoallergénique ». Au rayon des gels douche, on retrouve ainsi un gel pour l’hygiène intime de Intima, un savon « extra doux » de By U, une crème lavante « testée sous contrôle dermatologique » de Leader Price, une crème de douche qui « lave en douceur » de Monoprix, un bain moussant « dermo-protecteur » de Manava. du côté du shampooing, l’UFC-Que Choisir épingle le Kertyol de Ducray qui « permet d’apaiser les rougeurs et les démangeaisons », un antipelliculaire « dermo-apaisant » de Dessange, une version pour « cuir chevelu sensible » de L’Occitane, ou encore un « extra doux » de Dermactive Capillaires.

Là encore, l’UFC-Que Choisir rappelle que, en outre, certains produits destinés aux enfants contiennent également du MIT et/ou du MCIT. C’est le cas notamment du gel douche Kids de Tahiti, du shampooing Miss de Phytospecific, du savon Dettol au pamplemousse, ou encore du shampooing pour « usage fréquent, dès 3 ans » de Manava.

« Complexité » des chaînes de production

Sollicité par l’Agence France presse, le président de la Fédération française des entreprises de la beauté (Febea), Patrick O’Quin, a appelé les distributeurs à les « retirer immédiatement du marché, conformément à la réglementation ».

La « complexité » de certaines chaînes de distribution pourrait expliquer que certains produits non rincés contenant de la MIT soient toujours vendus, bien qu’étant interdits depuis quatre mois, selon la Febea, jugeant en revanche « inexcusable » la présence dans d’autres produits de perturbateurs endocriniens interdits depuis 2015.

Dans son communiqué, l’association exhorte la Commission européenne à « publier enfin une définition ambitieuse des perturbateurs endocriniens », en incluant également les ingrédients qui sont suspectés d’en être. La Commission européenne avait proposé il y a un an des critères de définition, plus de deux ans après la date promise, suggérant qu’un perturbateur endocrinien soit défini comme une substance qui a des effets indésirables sur la santé humaine et qui agit sur le système hormonal, avec un lien prouvé entre les deux.

Cependant cette définition avait été jugée trop étroite par certains Etats membres, dont la France. Jusqu’à présent, toutes les tentatives pour parvenir à un vote des Etats de l’Union européenne sur la question ont échoué. Fin mai, le vote a de nouveau été reporté.

Source LE MONDE.